16-02-2008, 20:19
Le groupe sera le même que pour le dernier match ?
Oui logiquement. Pour deux raisons. Ça serait difficile d’enlever quelqu’un, et ceux qui peuvent revenir manquent de compétition. Je veux quand même attendre le déroulement de l’entraînement d’aujourd’hui pour dire définitivement ce qui peut changer. On peut aussi prendre un ou deux joueurs de plus, par exemple Julien (ndlr : Rodriguez) même s’il n’est pas dans le noyau il est très important pour l’équipe, c’est l’un des capitaines.
Grandin et Kalé ?
Ils ont beaucoup de chances d’être le groupe. Ils n’ont pas raté un entraînement pour un match qui risque d’être un match physique, il faut que ceux qui seront sur le terrain aient un peu de compétition dans les jambes.
Vous n’avez pas fait tourner pourquoi ?
Je ne savais pas qui enlever. C’est difficile de sortir un joueur qui pourrait ressentir ça comme une punition. Je me suis rendu compte aussi que physiquement on n’est pas court, ce qui est le plus important. Si j’avais eu le sentiment que l’un des joueurs était sur les talons j’aurais pu changer, mais au vu de la deuxième mi-temps contre le Spartak de Moscou je n’ai pas de raison de changer grand-chose. En cours de match ça peut être le cas que je change plus tôt que prévu. En deuxième mi-temps un joueur peut ressentir la fatigue mais pour le moment je vois une grande fraîcheur dans l’équipe.
Ceux qui ont fait les entraînements sont biens, ceux qui sont revenus après blessure ont fait, sur le long terme, un travail adapté, un travail de professionnels, ils reviennent, ils retrouvent la fraîcheur qu’ils avaient avant. Par exemple Nasri se sent plus fort maintenant parce qu’il a pu travailler en tenant compte de sa blessure. On ne l’a pas mis trop tôt dans le bain parce qu’on s’est rendu compte que c’est toujours un risque de le mettre trop tôt dans le bain parce que souvent il manque un peu de rythme et en plus il y a toujours le risque de se blesser de nouveau même si médicalement tout est en ordre.
Zubar il est allé à l’hôpital pour faire les tests, tout était rétabli mais il s’est reblessé. Avec un joueur qui revient de blessure il faut être prudent. Parfois la nécessité est là pour mettre un joueur plutôt que prévu après blessure, c’est qu’un entraîneur a le sentiment d’avoir besoin de lui. Mais il faut toujours réfléchir. Il ne faut pas jouer avec la santé du joueur.
Vous avez un doute pour l’axe central ?
Si j’ai un doute, je mets Rodriguez même s’il manque de rythme. Si demain vous voyez Rodriguez dans l’équipe il ne faudra pas me tuer parce que, pour le moment je dirais plutôt non que oui mais, dans la dernière minute, un entraîneur peut avoir une réaction individuelle… Mais je n’ai pas de soucis.
Si c’est pas Rodriguez c’est Faty ou Cana ?
C’est certainement l’un des deux.
Si vous effectuez dans changement dimanche ça sera au vu du déroulement du match ou en pensant aux prochains matchs ?
Je veux gagner ce match. Je veux absolument gagner ce match. J’ai fais un peu le malin en disant que c’était un match comme les autres mais je commence à m’apercevoir que je n’ai pas eu les bonnes paroles. A cause de ça mes sentiments ont changé. Il y a trois jours je ne pensait qu’à Moscou mais le lendemain du match vous autres journalistes, les joueurs et les gens que j’ai rencontré dans mon village et petit à petit j’ai commencé à changé mes idées ce qui est agréable.
Vous pouvez dire "ce match je peux le gagner" ?
On veut gagner. L’équipe a montré depuis pas mal de temps cette envie de vouloir gagner le match au lieu de ne pas le perdre. Pour moi le travail le plus facile est fait. Je suis arrivé ici et le seul rôle que j’avais c’était de redonner confiance, et essayer de nouveau d’avoir le maximum de rendement de chaque joueur sur le terrain en le faisant jouer collectivement. Finalement ça paraît difficile mais ce n’était pas si difficile que ça.
Ce qu’on attend de l’équipe de Marseille c’est de jouer un rôle tout en haut du classement en prenant des matchs en main, en faisant courir l’adversaire derrière le ballon. Pour le moment on est comme dans le tour de France. Il y a 24 étapes, on est à la 20ème étape mais on n’a pas le maillot jaune. On a le maillot blanc du jeune qui progresse. Maintenant il faudra changer le blanc pour le jaune. On aimerait bien. C’est ça le travail difficile mais très intéressant qu’on doit faire dans les prochains mois.
Le jaune c’est la troisième place ?
Le jaune dans le tour de France vous savez mieux que moi quelle place c’est. On doit travailler pour arriver à ça. Cette saison on ne sera certainement pas capable de le faire, parce que le retard sur Lyon est beaucoup trop grand, c’est impossible d’être champion, mais si on est capable de renforcer l’équipe sur une ou deux positions où ça sera nécessaire pour concurrencer surtout Lyon mais aussi Bordeaux et peut-être une ou deux surprises la saison prochaine, là ça peut être un travail très intéressant parce que malgré les progrès qu’à fait l'équipe depuis que je suis ici, je crois qu’il faudra faire mieux la saison prochaine en faisant les achats qui vont augmenter le rendement de l’équipe.
Vous recevez Paris, vous allez à Toulouse, vous recevez deux fois, il y a un coup à jouer là ?
Oui mais d’un autre côté si on veut arriver au sprint final dans les trois positions du haut tu ne peux plus te permettre de te satisfaire des matchs à la maison. Tu dois aller gagner plus de matchs à l’extérieur, chaque match maintenant est comme une finale. Tout le monde s’en rend compte mais je ne veux pas qu’à cause de ça tout le monde se rende nerveux.
Parce que si on est nerveux on n’est pas capable de faire notre jeu. Maintenant on fait bien circuler le ballon, beaucoup mieux qu’il y a quelques mois. Demains il faudra encore avoir de la patience contre le PSG parce que ça ne sera pas une équipe qui va venir faire le même jeu que Moscou. On doit s’attendre à avoir moins de liberté dans leur moitié de terrain. C’est à moi et à mes joueurs de trouver la solution. Dans ces derniers temps on a trouvé pas mal de solutions pour mettre en difficulté nos adversaires.
Que craignez vous de Paris ?
Je ne crains rien de Paris mais je respecte le fait qu’après avoir été dans la même situation que l’OM, ils ont été capables de s’en sortir. Ils ont pour le moment une équipe très homogène, collective, surtout à l’extérieur, ils ne laissent pas beaucoup d’espaces entre leurs lignes, c’est une équipe difficile à manœuvre.
Il y a un problème Pauleta c’est un avantage pour vous ?
Les individualités des autres équipes ça m’intéresse moins que le schéma tactique qu’ils ont. Un entraîneur doit bien sûr tenir compte si un avant centre court le 100 mètres en 9 secondes, c’est un autre style que Koller par exemple. Il faut évidement savoir qui joue à quelle position mais pour moi c’est plus important de savoir quel est le système de l’adversaire et quelles sont les possibilités de leur causer des problèmes. Du moment que dans la même pensée j’ai l’équipe adverse et j’ai le sentiment de jouer d’une certaine façon, je commence à réfléchir et à me poser la question quelle est la tactique pour leur causer un problème. Pour avoir le plus d’occasions de but possibles.
Paris joue comme quelle équipe ?
Paris joue comme Paris. Paris a son style et ne changera certainement pas son style demain. Ça sera deux équipes qui font leur jeu en possession du ballon et qui défendent où ils doivent défendre quand ils n’ont pas le ballon. Ce n’est pas toujours la même chose. C’est pour ça que c’est toujours intéressant de voir deux styles différents, comment ils réagissent l’un sur l’autre.
Vous pensez devoir changer votre style de jeu en cours de match ?
En cours de match ça serait possible. Je l’ai fait contre les Russe et ça nous a aidé un tout petit peu…
Votre équipe a atteint la sérénité nécessaire pour être plus fortes dans des matchs comme ça où il y a plus de pression?
Oui. La volonté, la motivation sera plus grande. Là je n’ai pas peur. Je sais que le public sera notre 12ème homme, ce qui n’a pas toujours été le cas. J’ai pu comprendre, si la prestation sur le terrain n’était pas bonne, que le public était mécontent. C’est pour ça que je suis extrêmement heureux que cette période soit définitivement derrière nous et je me rends compte que ce qui se passe entre le public et les joueurs. Je n’ai pas peur. Je dis qu’il ne faut pas que les joueurs aujourd’hui se posent des question en disant "oui on peut encore terminer troisième, on verra bien si on termine troisième".
Ce qui a de positif maintenant pour le joueur c’est qu’ils sont encouragés comme ces dernières semaines. Ce n’est pas pour rien s’ils continuent à jouer jusqu’à la dernière minute pour essayer de marquer un but à la dernière minute. Ça veut dire que le respect que le public nous donne, les joueurs le payent avec toute l’énergie qu’ils ont dans leur corps jusqu’à la dernière minute parce que les tickets pour les matchs sont chers, il y a des gens qui travaillent un mois pour gagner 1000 € ou quelque chose comme ça, je ne sais pas ce que coûte l’abonnement à l’OM mais je sais que pour une famille qui a des enfants c’est quelque chose d’important.
C'est pour ça que je dis toujours à mes joueurs que le plus important dans le club c’est pas les joueurs, pas l’entraîneur, c’est le public. Si tu vas jouer des matchs sans public, je l’ai fait quelques fois à Galatasaray, je peux vous dire que ça ne vaut pas la peine d’être joué.
On vous sent plus serein qu’avant Nice ?
Non. Avant Nice j’étais bien aussi parce que j’avais confiance, j’ai vu ce qui se passait à l'entraînement. Evidemment avec le temps qui passe, le fait que dans notre chasse après les autres on revient dans la course, c’est logique de se sentir plus à l’aise.
Jouer un jour après les autres ?
C’est pareil.
Cet OM-PSG vous fait passer à quel type de confrontations à l’étranger ?
C’est difficile de répondre aujourd’hui à cette question. Il faut que je vive le match pour avoir le pouvoir dire quel impact ça a eu dans ma tête. Bien sûr à Milan, il y a le duel Inter avec Milan, Fenerbache contre Galatasaray, PSV-Ajax, j’ai vécu des moments assez extraordinaire. Après le match de demain je vous ferai part de mon sentiment.
Oui logiquement. Pour deux raisons. Ça serait difficile d’enlever quelqu’un, et ceux qui peuvent revenir manquent de compétition. Je veux quand même attendre le déroulement de l’entraînement d’aujourd’hui pour dire définitivement ce qui peut changer. On peut aussi prendre un ou deux joueurs de plus, par exemple Julien (ndlr : Rodriguez) même s’il n’est pas dans le noyau il est très important pour l’équipe, c’est l’un des capitaines.
Grandin et Kalé ?
Ils ont beaucoup de chances d’être le groupe. Ils n’ont pas raté un entraînement pour un match qui risque d’être un match physique, il faut que ceux qui seront sur le terrain aient un peu de compétition dans les jambes.
Vous n’avez pas fait tourner pourquoi ?
Je ne savais pas qui enlever. C’est difficile de sortir un joueur qui pourrait ressentir ça comme une punition. Je me suis rendu compte aussi que physiquement on n’est pas court, ce qui est le plus important. Si j’avais eu le sentiment que l’un des joueurs était sur les talons j’aurais pu changer, mais au vu de la deuxième mi-temps contre le Spartak de Moscou je n’ai pas de raison de changer grand-chose. En cours de match ça peut être le cas que je change plus tôt que prévu. En deuxième mi-temps un joueur peut ressentir la fatigue mais pour le moment je vois une grande fraîcheur dans l’équipe.
Ceux qui ont fait les entraînements sont biens, ceux qui sont revenus après blessure ont fait, sur le long terme, un travail adapté, un travail de professionnels, ils reviennent, ils retrouvent la fraîcheur qu’ils avaient avant. Par exemple Nasri se sent plus fort maintenant parce qu’il a pu travailler en tenant compte de sa blessure. On ne l’a pas mis trop tôt dans le bain parce qu’on s’est rendu compte que c’est toujours un risque de le mettre trop tôt dans le bain parce que souvent il manque un peu de rythme et en plus il y a toujours le risque de se blesser de nouveau même si médicalement tout est en ordre.
Zubar il est allé à l’hôpital pour faire les tests, tout était rétabli mais il s’est reblessé. Avec un joueur qui revient de blessure il faut être prudent. Parfois la nécessité est là pour mettre un joueur plutôt que prévu après blessure, c’est qu’un entraîneur a le sentiment d’avoir besoin de lui. Mais il faut toujours réfléchir. Il ne faut pas jouer avec la santé du joueur.
Vous avez un doute pour l’axe central ?
Si j’ai un doute, je mets Rodriguez même s’il manque de rythme. Si demain vous voyez Rodriguez dans l’équipe il ne faudra pas me tuer parce que, pour le moment je dirais plutôt non que oui mais, dans la dernière minute, un entraîneur peut avoir une réaction individuelle… Mais je n’ai pas de soucis.
Si c’est pas Rodriguez c’est Faty ou Cana ?
C’est certainement l’un des deux.
Si vous effectuez dans changement dimanche ça sera au vu du déroulement du match ou en pensant aux prochains matchs ?
Je veux gagner ce match. Je veux absolument gagner ce match. J’ai fais un peu le malin en disant que c’était un match comme les autres mais je commence à m’apercevoir que je n’ai pas eu les bonnes paroles. A cause de ça mes sentiments ont changé. Il y a trois jours je ne pensait qu’à Moscou mais le lendemain du match vous autres journalistes, les joueurs et les gens que j’ai rencontré dans mon village et petit à petit j’ai commencé à changé mes idées ce qui est agréable.
Vous pouvez dire "ce match je peux le gagner" ?
On veut gagner. L’équipe a montré depuis pas mal de temps cette envie de vouloir gagner le match au lieu de ne pas le perdre. Pour moi le travail le plus facile est fait. Je suis arrivé ici et le seul rôle que j’avais c’était de redonner confiance, et essayer de nouveau d’avoir le maximum de rendement de chaque joueur sur le terrain en le faisant jouer collectivement. Finalement ça paraît difficile mais ce n’était pas si difficile que ça.
Ce qu’on attend de l’équipe de Marseille c’est de jouer un rôle tout en haut du classement en prenant des matchs en main, en faisant courir l’adversaire derrière le ballon. Pour le moment on est comme dans le tour de France. Il y a 24 étapes, on est à la 20ème étape mais on n’a pas le maillot jaune. On a le maillot blanc du jeune qui progresse. Maintenant il faudra changer le blanc pour le jaune. On aimerait bien. C’est ça le travail difficile mais très intéressant qu’on doit faire dans les prochains mois.
Le jaune c’est la troisième place ?
Le jaune dans le tour de France vous savez mieux que moi quelle place c’est. On doit travailler pour arriver à ça. Cette saison on ne sera certainement pas capable de le faire, parce que le retard sur Lyon est beaucoup trop grand, c’est impossible d’être champion, mais si on est capable de renforcer l’équipe sur une ou deux positions où ça sera nécessaire pour concurrencer surtout Lyon mais aussi Bordeaux et peut-être une ou deux surprises la saison prochaine, là ça peut être un travail très intéressant parce que malgré les progrès qu’à fait l'équipe depuis que je suis ici, je crois qu’il faudra faire mieux la saison prochaine en faisant les achats qui vont augmenter le rendement de l’équipe.
Vous recevez Paris, vous allez à Toulouse, vous recevez deux fois, il y a un coup à jouer là ?
Oui mais d’un autre côté si on veut arriver au sprint final dans les trois positions du haut tu ne peux plus te permettre de te satisfaire des matchs à la maison. Tu dois aller gagner plus de matchs à l’extérieur, chaque match maintenant est comme une finale. Tout le monde s’en rend compte mais je ne veux pas qu’à cause de ça tout le monde se rende nerveux.
Parce que si on est nerveux on n’est pas capable de faire notre jeu. Maintenant on fait bien circuler le ballon, beaucoup mieux qu’il y a quelques mois. Demains il faudra encore avoir de la patience contre le PSG parce que ça ne sera pas une équipe qui va venir faire le même jeu que Moscou. On doit s’attendre à avoir moins de liberté dans leur moitié de terrain. C’est à moi et à mes joueurs de trouver la solution. Dans ces derniers temps on a trouvé pas mal de solutions pour mettre en difficulté nos adversaires.
Que craignez vous de Paris ?
Je ne crains rien de Paris mais je respecte le fait qu’après avoir été dans la même situation que l’OM, ils ont été capables de s’en sortir. Ils ont pour le moment une équipe très homogène, collective, surtout à l’extérieur, ils ne laissent pas beaucoup d’espaces entre leurs lignes, c’est une équipe difficile à manœuvre.
Il y a un problème Pauleta c’est un avantage pour vous ?
Les individualités des autres équipes ça m’intéresse moins que le schéma tactique qu’ils ont. Un entraîneur doit bien sûr tenir compte si un avant centre court le 100 mètres en 9 secondes, c’est un autre style que Koller par exemple. Il faut évidement savoir qui joue à quelle position mais pour moi c’est plus important de savoir quel est le système de l’adversaire et quelles sont les possibilités de leur causer des problèmes. Du moment que dans la même pensée j’ai l’équipe adverse et j’ai le sentiment de jouer d’une certaine façon, je commence à réfléchir et à me poser la question quelle est la tactique pour leur causer un problème. Pour avoir le plus d’occasions de but possibles.
Paris joue comme quelle équipe ?
Paris joue comme Paris. Paris a son style et ne changera certainement pas son style demain. Ça sera deux équipes qui font leur jeu en possession du ballon et qui défendent où ils doivent défendre quand ils n’ont pas le ballon. Ce n’est pas toujours la même chose. C’est pour ça que c’est toujours intéressant de voir deux styles différents, comment ils réagissent l’un sur l’autre.
Vous pensez devoir changer votre style de jeu en cours de match ?
En cours de match ça serait possible. Je l’ai fait contre les Russe et ça nous a aidé un tout petit peu…
Votre équipe a atteint la sérénité nécessaire pour être plus fortes dans des matchs comme ça où il y a plus de pression?
Oui. La volonté, la motivation sera plus grande. Là je n’ai pas peur. Je sais que le public sera notre 12ème homme, ce qui n’a pas toujours été le cas. J’ai pu comprendre, si la prestation sur le terrain n’était pas bonne, que le public était mécontent. C’est pour ça que je suis extrêmement heureux que cette période soit définitivement derrière nous et je me rends compte que ce qui se passe entre le public et les joueurs. Je n’ai pas peur. Je dis qu’il ne faut pas que les joueurs aujourd’hui se posent des question en disant "oui on peut encore terminer troisième, on verra bien si on termine troisième".
Ce qui a de positif maintenant pour le joueur c’est qu’ils sont encouragés comme ces dernières semaines. Ce n’est pas pour rien s’ils continuent à jouer jusqu’à la dernière minute pour essayer de marquer un but à la dernière minute. Ça veut dire que le respect que le public nous donne, les joueurs le payent avec toute l’énergie qu’ils ont dans leur corps jusqu’à la dernière minute parce que les tickets pour les matchs sont chers, il y a des gens qui travaillent un mois pour gagner 1000 € ou quelque chose comme ça, je ne sais pas ce que coûte l’abonnement à l’OM mais je sais que pour une famille qui a des enfants c’est quelque chose d’important.
C'est pour ça que je dis toujours à mes joueurs que le plus important dans le club c’est pas les joueurs, pas l’entraîneur, c’est le public. Si tu vas jouer des matchs sans public, je l’ai fait quelques fois à Galatasaray, je peux vous dire que ça ne vaut pas la peine d’être joué.
On vous sent plus serein qu’avant Nice ?
Non. Avant Nice j’étais bien aussi parce que j’avais confiance, j’ai vu ce qui se passait à l'entraînement. Evidemment avec le temps qui passe, le fait que dans notre chasse après les autres on revient dans la course, c’est logique de se sentir plus à l’aise.
Jouer un jour après les autres ?
C’est pareil.
Cet OM-PSG vous fait passer à quel type de confrontations à l’étranger ?
C’est difficile de répondre aujourd’hui à cette question. Il faut que je vive le match pour avoir le pouvoir dire quel impact ça a eu dans ma tête. Bien sûr à Milan, il y a le duel Inter avec Milan, Fenerbache contre Galatasaray, PSV-Ajax, j’ai vécu des moments assez extraordinaire. Après le match de demain je vous ferai part de mon sentiment.
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