08-12-2007, 20:37
Mes ouailles, d'un match avancé nous avons réalisé une belle avancée jusqu'à un ailleurs bien meilleur. Il a fallu cravacher et chevaucher, cheveux au vent et cravates rangées, mouiller le maillot et ne pas se l'épiler pour sortir enfin une victoire salvatrice pour notre OM convalescent. Alors bien sûr, en face, nous n'avions qu'une faiblarde équipe surcôtée et surpayée qui s'entraine sur des ballons en satin et dans des tenues en voile de tulle. Ils ont déjoué ces petits gasques, ils se sont trompés de sport pour aujourd'hui et nos petiots brandissant l'emblème olympien le torse haut et le regard fier en ont profité.
Grand bien nous fasse, ces trois points sont à prendre, à cajoler, à couver bien au chaud, pour le moral, pour le classement, pour se rassurer, pour espérer. Aujourd'hui, c'était un entrainement, rien d'autre. Une simple répétition, trois points en attendant les trois coups, pour enfin marcher debout sur la scène européenne. Même dans la difficulté, nous nous relèvons, même dans les pires des situations, nous y croyons, et même si je fais de la mauvaise foi là maintenant, moi, j'ai le droit.
Alleluïa mes frères, mes soeurs, mes amants et mes fantasmes, en ce jour béni, nos 11 apôtres ont apporté à deux reprises la bonne parole pour sauver nos âmes !
Mandanda (6) : Solide, attentif, Saint Staive l'esthète a assuré l'essentiel, protégeant son autel de son corps et de ses mains.
Taiwo (5,5) : Plus sobre dans son jeu, plus concentré sur ses actions défensifs, moins fou lorsqu'il faut monter, si il avait eu du répondant dans son couloir gauche, il aurait pu développer son vrai jeu.
Rodriguez (7,5) : Un coup de cul en défense, un coup de tête en attaque, il avait des yeux partout et le physique qui suivait, un roc issu du Rocher. Grand bien nous fasse de l'avoir eu avec nous.
Givet (6) : Transfuge de l'adversité, il a bien couvert sa zone, ne relâchant pas le Géant Köller (Ho Ho Ho ...) mais testant malencontreusement son gardien avec une offrande déposée dans les pieds de Piquionne. Efficacité oui, Concentration moui, peut mieux faire (Ho oui il le peut en plus !)
Bonnart (5,5) : Funambule de couloir, feintant la perte d'équilibre à 20 cm du sol, il semble en difficulté sans l'être, rassurant son axe et son gardien, avec des possibilités offensives. Ca ne fait pas de bruit un Bonnart, mais qu'est-ce que ça fait du bien ...
Cheyrou (6,5) : Ratissage et Relance sont les deux mamelles de Benoit, les épaules auxerroises ont commencé à réapparaitre sous les épaulettes trop larges qu'on lui avait mises depuis le début de la saison. Des responsabilités assumées, enfin, et des situations débloquées, évidemment. Le premier but fait du bien à ceux qui croient en lui, et rassurent ceux qui doutaient.
Zenden (4,5) : Sans dire qu'il était transparent (ce serait un jugement un peu exagéré), il n'a pas l'impact voulu dans l'animation offensive, il a des qualités d'accélération évidentes, mais seulement deux ou trois fois par match, le reste est joué trop facilement, sans prise de risque, ou en faisant des erreurs qu'un joueur de son expérience ne peut se permettre. Erreur de casting ou de placement sur le terrain ?
Ziani (6) : Et bien voilà. C'est pas difficile de jouer comme on sait le faire, sans se mettre de pression exagérée. Il a animé son côté, percuté dès l'entame, embrassé le poteau, repris de volée, passé, transpercé. Il a fait son travail quoi. C'est bien, c'est beau, c'est mieux, saison lancée Karim. Remplacé par Gragnic, anecdotique.
Valbuena (6,5) : Petite cylindrée mais plusieurs poumons, des jambes de feu et de l'envie, c'est l'élément perturbateur des défenses adverses, et l'élément organisateur des offensives olympiennes. Sans aller jusqu'à se satisfaire de l'intérim au poste de Nasri, il remplit son rôle et assume sa place.
Niang (6,5) : Seul en pointe dans une partie où Marseille se devait de faire le jeu, il a joué comme il en a l'habitude depuis plus d'un mois. Son titre de meilleur olympien de novembre ne l'a pas empêché de courir, de se donner, d'offrir des solutions, de frapper au but avec des gestes purs. C'est réellement l'attaquant complet que l'on imaginait peroxydé. Pourvu qu'il ne se fasse pas de couleur ... Remplacé par Franck Provost, peigne et ciseaux en trop.
Gerets (6) : Fidèle à son schéma et fidèle à son équipe-type, il fait confiance à ce qu'il croit le meilleur pour Marseille. Et force est de constater qu'il ne se trompe que rarement. On joue vraiment mieux, le jeu s'en ressent, et même à domicile (!), et même contre un club qui ne nous réussit pas forcément, nos joueurs ont évolué libérés. Rassurant pour l'avenir.
Arbitrage mitigé (5) , entre pochette à carton cousue et erreur sur le premier but olympien.
Public en forme (7,5), répétition concluante, mangez du miel pour mardi, il va falloir donner de la voix :happy2:
Note personnelle
Je prends quelques minutes pour réaliser un aparte mérité. Ce soir, mon chouchou, mon chéri, le beau gosse des balkans, le chevelu torride, l'étalon dégoulinant de sueur qui me fait l'amour à chaque contact ou prise de balle a marqué. Evènement anodin me direz-vous. Peut-être pour la majorité des supporters lambda qui ont une vie sexuelle épanouie, ou tout simplement épisodique. Par ici, au prieuré, point de galipettes, excepté pendant les vêpres quand on n'a pas encore décuvé. Ce soir, mes enfants, la Mama a eu un orgasme. Juste un orgasme. Rien d'autres. C'est monté lentement pendant les deux tiers du match, et la 69ème minute est arrivée. La fameuse 69ème minute. Et là, j'ai vu Dieu. Il n'a pas de barbe, ou alors juste naissante, par contre il porte un short avec un fessier ultra-développé à l'intérieur, il arbore une petite étoile sur un maillot blanc et il est beau comme un séraphin. Ce soir, mes enfants, Mama est heureuse et octroie un 7ème ciel en note à notre albanais de charme.
Grand bien nous fasse, ces trois points sont à prendre, à cajoler, à couver bien au chaud, pour le moral, pour le classement, pour se rassurer, pour espérer. Aujourd'hui, c'était un entrainement, rien d'autre. Une simple répétition, trois points en attendant les trois coups, pour enfin marcher debout sur la scène européenne. Même dans la difficulté, nous nous relèvons, même dans les pires des situations, nous y croyons, et même si je fais de la mauvaise foi là maintenant, moi, j'ai le droit.
Alleluïa mes frères, mes soeurs, mes amants et mes fantasmes, en ce jour béni, nos 11 apôtres ont apporté à deux reprises la bonne parole pour sauver nos âmes !
Mandanda (6) : Solide, attentif, Saint Staive l'esthète a assuré l'essentiel, protégeant son autel de son corps et de ses mains.
Taiwo (5,5) : Plus sobre dans son jeu, plus concentré sur ses actions défensifs, moins fou lorsqu'il faut monter, si il avait eu du répondant dans son couloir gauche, il aurait pu développer son vrai jeu.
Rodriguez (7,5) : Un coup de cul en défense, un coup de tête en attaque, il avait des yeux partout et le physique qui suivait, un roc issu du Rocher. Grand bien nous fasse de l'avoir eu avec nous.
Givet (6) : Transfuge de l'adversité, il a bien couvert sa zone, ne relâchant pas le Géant Köller (Ho Ho Ho ...) mais testant malencontreusement son gardien avec une offrande déposée dans les pieds de Piquionne. Efficacité oui, Concentration moui, peut mieux faire (Ho oui il le peut en plus !)
Bonnart (5,5) : Funambule de couloir, feintant la perte d'équilibre à 20 cm du sol, il semble en difficulté sans l'être, rassurant son axe et son gardien, avec des possibilités offensives. Ca ne fait pas de bruit un Bonnart, mais qu'est-ce que ça fait du bien ...
Cheyrou (6,5) : Ratissage et Relance sont les deux mamelles de Benoit, les épaules auxerroises ont commencé à réapparaitre sous les épaulettes trop larges qu'on lui avait mises depuis le début de la saison. Des responsabilités assumées, enfin, et des situations débloquées, évidemment. Le premier but fait du bien à ceux qui croient en lui, et rassurent ceux qui doutaient.
Zenden (4,5) : Sans dire qu'il était transparent (ce serait un jugement un peu exagéré), il n'a pas l'impact voulu dans l'animation offensive, il a des qualités d'accélération évidentes, mais seulement deux ou trois fois par match, le reste est joué trop facilement, sans prise de risque, ou en faisant des erreurs qu'un joueur de son expérience ne peut se permettre. Erreur de casting ou de placement sur le terrain ?
Ziani (6) : Et bien voilà. C'est pas difficile de jouer comme on sait le faire, sans se mettre de pression exagérée. Il a animé son côté, percuté dès l'entame, embrassé le poteau, repris de volée, passé, transpercé. Il a fait son travail quoi. C'est bien, c'est beau, c'est mieux, saison lancée Karim. Remplacé par Gragnic, anecdotique.
Valbuena (6,5) : Petite cylindrée mais plusieurs poumons, des jambes de feu et de l'envie, c'est l'élément perturbateur des défenses adverses, et l'élément organisateur des offensives olympiennes. Sans aller jusqu'à se satisfaire de l'intérim au poste de Nasri, il remplit son rôle et assume sa place.
Niang (6,5) : Seul en pointe dans une partie où Marseille se devait de faire le jeu, il a joué comme il en a l'habitude depuis plus d'un mois. Son titre de meilleur olympien de novembre ne l'a pas empêché de courir, de se donner, d'offrir des solutions, de frapper au but avec des gestes purs. C'est réellement l'attaquant complet que l'on imaginait peroxydé. Pourvu qu'il ne se fasse pas de couleur ... Remplacé par Franck Provost, peigne et ciseaux en trop.
Gerets (6) : Fidèle à son schéma et fidèle à son équipe-type, il fait confiance à ce qu'il croit le meilleur pour Marseille. Et force est de constater qu'il ne se trompe que rarement. On joue vraiment mieux, le jeu s'en ressent, et même à domicile (!), et même contre un club qui ne nous réussit pas forcément, nos joueurs ont évolué libérés. Rassurant pour l'avenir.
Arbitrage mitigé (5) , entre pochette à carton cousue et erreur sur le premier but olympien.
Public en forme (7,5), répétition concluante, mangez du miel pour mardi, il va falloir donner de la voix :happy2:
Note personnelle
Je prends quelques minutes pour réaliser un aparte mérité. Ce soir, mon chouchou, mon chéri, le beau gosse des balkans, le chevelu torride, l'étalon dégoulinant de sueur qui me fait l'amour à chaque contact ou prise de balle a marqué. Evènement anodin me direz-vous. Peut-être pour la majorité des supporters lambda qui ont une vie sexuelle épanouie, ou tout simplement épisodique. Par ici, au prieuré, point de galipettes, excepté pendant les vêpres quand on n'a pas encore décuvé. Ce soir, mes enfants, la Mama a eu un orgasme. Juste un orgasme. Rien d'autres. C'est monté lentement pendant les deux tiers du match, et la 69ème minute est arrivée. La fameuse 69ème minute. Et là, j'ai vu Dieu. Il n'a pas de barbe, ou alors juste naissante, par contre il porte un short avec un fessier ultra-développé à l'intérieur, il arbore une petite étoile sur un maillot blanc et il est beau comme un séraphin. Ce soir, mes enfants, Mama est heureuse et octroie un 7ème ciel en note à notre albanais de charme.