21-08-2007, 15:15
Favoris ?
C’est le jeu de la presse de nous mettre tout en haut. Nous on a des objectifs mais on a le temps pour travailler. Dans le foot on dit qu’on n’a pas souvent le temps, les résultats sont importants et là on perd des points, c’est sûr, mais le championnat c’est une épreuve d’endurance, ce n’est pas un sprint, il reste encore 34 matchs et on a encore pas mal de points à prendre.
Ca vous étonne que certains cadres ne soient pas en forme ?
Je pense que dans ce cas-là on peut généraliser. C’est toute l’équipe qui est dans le même sac. Heureusement qu’on peut être meilleur parce que sinon ça serait inquiétant. Mais je pense que tout le monde peut et doit être meilleur, pas seulement les cadres.
Tout le monde.
Comment expliquer cette fébrilité ?
Tout le monde s’accorde à dire que nous avons fait une bonne première mi-temps, c’est le cas. Après il y a eu ce pénalty qui évidemment nous fait douter et a surtout boosté les nancéens. Après avoir mené deux à zéro, lorsqu’on encaisse un but, il y a toujours une période de doute plus ou moins, il faut l’avouer, après on connaissait le potentiel offensif de Nancy qui peut mettre un but à n’importe quelle équipe de ce championnat et ça a été le cas.
C’est sûr que ce n’est pas normal lorsqu’on joue à l’OM de mener deux à zéro et de voir l’adversaire égaliser surtout à domicile.
Du mal à tenir le résultat ?
Le match de Valenciennes et le match de Nancy sont différents. A Valenciennes, on a vraiment senti un flottement dans les 5 minutes qui ont suivi le but et sur une action on s’est fait déséquilibré alors que là ça a été peut-être un peu plus progressif. On a la balle du 3 à 0 aussi, si on la met le match est peut-être fini. Au fur et à mesure, on ne s’est pas relâché mais on s’est peut-être un peu laissé endormir par les Nancéens.
Le doute ?
Le doute est venu quand on a pris le but sur penalty mais je pense que c’est le lot de toutes les équipes de L1 et des championnats étrangers aussi. Mais l’équipe ne doute pas particulièrement.
La pression du résultat?
Depuis le début de la saison, il y a la pression même quand on ne joue pas, il y a la pression ici, dès le premier match on a senti ça. Il faut que nous soyons forts dans nos têtes, forts dans le groupe et solidaires. La force vient du groupe, on va faire mieux tous ensemble. Tout le monde doit faire un peu plus et un peu mieux et c’est par ces valeurs qu’on démarrera le championnat.
L’ambiance ?
J’ai dit quand je suis arrivé à l’une de mes premières conférences de presse, j’ai senti une bonne ambiance, c’est ce qui faisait la force de l’équipe la saison dernière, je ne vois pas pourquoi ça changerait, les recrues ont toutes une bonne mentalité, les joueurs qui étaient là en ont une bonne, à nous de trouver cette force ensemble mais si on commence à douter, il faut arrêter tout de suite.
Mais sur le terrain, il semble y avoir quelques tensions ?
Des tensions, il y en aura toujours. Même si on gagne des matchs, il y aura des tensions sur le terrain mais ça reste des choses du terrain, pour une mauvaise passe, un mauvais appel, un mauvais choix, mais ça, ça fait partie de l’émulation, on a besoin de se bouger sur le terrain. Après il y a des forts caractères dans l’équipe, il y a diverses manières de montrer son mécontentement ou d’encourager mais ça ne traduit pas un doute ou une mauvaise ambiance dans l’équipe.
L’état d’esprit ?
Il faut positiver. C’est sûr qu’il y a des erreurs individuelles qui sont commises, il y en aura d’autres qui seront commises, que ce soit par tel ou tel joueur, des nouveaux, des cadres, tout le monde est amené à faire des erreurs. On est là pour s’encourager les uns les autres dans les moments difficiles, ce n’est pas la meilleure période de l’OM cette saison, on est tous solidaire, il faut qu’on tire tous dans le même sens.
Vous vous parlez ?
Bien sûr oui. Ce sont des choses du vestiaire et s’il y a des choses à se dire on se les dit dans le vestiaire et pas forcément en public. Il y a des discussions, on parle, chacun écoute et amène sa pierre à l’édifice pour aller plus loin.
La Ligue des Champions ?
On n’y pense pas trop pour le moment. On a des matchs du championnat qui arrivent vite. C’est bien aussi de jouer pas tous les trois jours mais presque. Il y a un enchaînement rapide de matchs, la Ligue des Champions on n’y pense pas maintenant. On est conscient qu’on doit tous progresser, on connaît des difficultés, il faut les corriger, mettre le doigt dessus pour ne pas les refaire, on serait bête de refaire les mêmes erreurs et il faudrait se poser certaines questions mais il faut garder le positif parce qu’il y en a quand même.
Les matchs amicaux sont utiles ?
Pour moi les matchs amicaux c’est bien pour trouver des automatismes, surtout pour moi en tant que nouveau joueur ici, c’est bien que les autres joueurs me connaissent, qu’on apprenne à se connaître sur le terrain mais les résultats en matchs amicaux ce n’est pas révélateur d’une bonne ou d’une mauvaise saison. A Lille ou à Auxerre j’ai perdu souvent tous les matchs amicaux et on faisait de supers débuts de saison et inversement. Les résultats des matchs amicaux n’ont pas vraiment de valeur, c’est le contenu.
Les adversaires ?
Je suis bien placé pour en parler parce que j’ai joué pas mal de matchs contre l’OM et encore plus quand on joue au Vélodrome, il y a une passion supplémentaire et c’est sûr qu’il y a des joueurs plus forts contre l’OM que contre d’autres équipes. Mais pour moi c’est une chance supplémentaire de jouer avec l’OM au Vélodrome. On a senti le stade pousser quand on menait deux à zéro contre Nancy, c’est plus une force qu’une pression négative.
Les supporteurs sont exigeants ?
On sait qu’il y a une grosse attente des supporters, certains font beaucoup de sacrifices pour aller au stade encourager leur équipe, qu’il montre leur mécontentement à a fin du match, c’est compréhensible.
Le jeu d’Habib Beye ?
Après chaque match on doit se remettre en question. Après un bon ou un mauvais match. Il y en a pas mal qui l‘attaquent en ce moment mais nous on est là pour l’épauler, le soutenir mais ça c’est la vie d’un groupe. Il y a des moments plus difficiles que d’autres, des hauts et des bas que ce soit individuellement ou collectivement et c’est là qu’on doit voir le groupe, qu’on ne doit laisser personne sur le côté et se serrer les coudes. Beye est un leader et il n’y a pas de souci à ce niveau-là.
Qu’ont dit les dirigeants ?
De continuer à travailler et que ça va forcément payer.
Pourquoi reculer quand vous menez ?
C’est le jeu qui commande ça. Peut-être aussi que lorsqu’on mène on se livre moins pour protéger le score, inconsciemment on sécurise un peu plus défensivement avant de prendre des risques offensivement.
Niang et Nasri ?
Ce sont des joueurs de grand talent et ils ont beaucoup apporté en première mi-temps. Ca c’est ressenti dans notre animation offensivement mais ça ne veut pas dire que ceux qui les ont remplacés sont plus mauvais. Chacun est différent et peut apporter des choses différentes. Quand il rentre, Mathieu Valbuena apporte sa vivacité. Il a fait la différence à Valenciennes, il aurait pu la faire là mais c’est Mamadou qui l’a fait en première mi-temps.
Il faut resserrer les lignes ?
Ca aussi c’est plus l’aspect du bloc équipe que de joueurs en particulier. On doit progresser dans ce secteur-là, il faut resserrer plus les lignes pour faire un bloc plus compact et laisser moins d’espaces aux adversaires.
Le déplacement à Caen ?
C’est comme depuis 4 matchs. On a envie de gagner ce match. On se dit tous qu’il ne faut pas douter et que ça va venir. Après il y a Nice, Paris... Justement les matchs s’enchaînent, ça peut aller vite. On y croit nous sinon on n’entre pas sur le terrain. Moi je ne doute pas, j’ai confiance en moi, en l’équipe et je suis persuadé qu’on peut prendre six points sur les deux prochains matchs. Chaque match c’est comme ça. Il faut prendre des points et on joue pour gagner.
C’est le jeu de la presse de nous mettre tout en haut. Nous on a des objectifs mais on a le temps pour travailler. Dans le foot on dit qu’on n’a pas souvent le temps, les résultats sont importants et là on perd des points, c’est sûr, mais le championnat c’est une épreuve d’endurance, ce n’est pas un sprint, il reste encore 34 matchs et on a encore pas mal de points à prendre.
Ca vous étonne que certains cadres ne soient pas en forme ?
Je pense que dans ce cas-là on peut généraliser. C’est toute l’équipe qui est dans le même sac. Heureusement qu’on peut être meilleur parce que sinon ça serait inquiétant. Mais je pense que tout le monde peut et doit être meilleur, pas seulement les cadres.
Tout le monde.
Comment expliquer cette fébrilité ?
Tout le monde s’accorde à dire que nous avons fait une bonne première mi-temps, c’est le cas. Après il y a eu ce pénalty qui évidemment nous fait douter et a surtout boosté les nancéens. Après avoir mené deux à zéro, lorsqu’on encaisse un but, il y a toujours une période de doute plus ou moins, il faut l’avouer, après on connaissait le potentiel offensif de Nancy qui peut mettre un but à n’importe quelle équipe de ce championnat et ça a été le cas.
C’est sûr que ce n’est pas normal lorsqu’on joue à l’OM de mener deux à zéro et de voir l’adversaire égaliser surtout à domicile.
Du mal à tenir le résultat ?
Le match de Valenciennes et le match de Nancy sont différents. A Valenciennes, on a vraiment senti un flottement dans les 5 minutes qui ont suivi le but et sur une action on s’est fait déséquilibré alors que là ça a été peut-être un peu plus progressif. On a la balle du 3 à 0 aussi, si on la met le match est peut-être fini. Au fur et à mesure, on ne s’est pas relâché mais on s’est peut-être un peu laissé endormir par les Nancéens.
Le doute ?
Le doute est venu quand on a pris le but sur penalty mais je pense que c’est le lot de toutes les équipes de L1 et des championnats étrangers aussi. Mais l’équipe ne doute pas particulièrement.
La pression du résultat?
Depuis le début de la saison, il y a la pression même quand on ne joue pas, il y a la pression ici, dès le premier match on a senti ça. Il faut que nous soyons forts dans nos têtes, forts dans le groupe et solidaires. La force vient du groupe, on va faire mieux tous ensemble. Tout le monde doit faire un peu plus et un peu mieux et c’est par ces valeurs qu’on démarrera le championnat.
L’ambiance ?
J’ai dit quand je suis arrivé à l’une de mes premières conférences de presse, j’ai senti une bonne ambiance, c’est ce qui faisait la force de l’équipe la saison dernière, je ne vois pas pourquoi ça changerait, les recrues ont toutes une bonne mentalité, les joueurs qui étaient là en ont une bonne, à nous de trouver cette force ensemble mais si on commence à douter, il faut arrêter tout de suite.
Mais sur le terrain, il semble y avoir quelques tensions ?
Des tensions, il y en aura toujours. Même si on gagne des matchs, il y aura des tensions sur le terrain mais ça reste des choses du terrain, pour une mauvaise passe, un mauvais appel, un mauvais choix, mais ça, ça fait partie de l’émulation, on a besoin de se bouger sur le terrain. Après il y a des forts caractères dans l’équipe, il y a diverses manières de montrer son mécontentement ou d’encourager mais ça ne traduit pas un doute ou une mauvaise ambiance dans l’équipe.
L’état d’esprit ?
Il faut positiver. C’est sûr qu’il y a des erreurs individuelles qui sont commises, il y en aura d’autres qui seront commises, que ce soit par tel ou tel joueur, des nouveaux, des cadres, tout le monde est amené à faire des erreurs. On est là pour s’encourager les uns les autres dans les moments difficiles, ce n’est pas la meilleure période de l’OM cette saison, on est tous solidaire, il faut qu’on tire tous dans le même sens.
Vous vous parlez ?
Bien sûr oui. Ce sont des choses du vestiaire et s’il y a des choses à se dire on se les dit dans le vestiaire et pas forcément en public. Il y a des discussions, on parle, chacun écoute et amène sa pierre à l’édifice pour aller plus loin.
La Ligue des Champions ?
On n’y pense pas trop pour le moment. On a des matchs du championnat qui arrivent vite. C’est bien aussi de jouer pas tous les trois jours mais presque. Il y a un enchaînement rapide de matchs, la Ligue des Champions on n’y pense pas maintenant. On est conscient qu’on doit tous progresser, on connaît des difficultés, il faut les corriger, mettre le doigt dessus pour ne pas les refaire, on serait bête de refaire les mêmes erreurs et il faudrait se poser certaines questions mais il faut garder le positif parce qu’il y en a quand même.
Les matchs amicaux sont utiles ?
Pour moi les matchs amicaux c’est bien pour trouver des automatismes, surtout pour moi en tant que nouveau joueur ici, c’est bien que les autres joueurs me connaissent, qu’on apprenne à se connaître sur le terrain mais les résultats en matchs amicaux ce n’est pas révélateur d’une bonne ou d’une mauvaise saison. A Lille ou à Auxerre j’ai perdu souvent tous les matchs amicaux et on faisait de supers débuts de saison et inversement. Les résultats des matchs amicaux n’ont pas vraiment de valeur, c’est le contenu.
Les adversaires ?
Je suis bien placé pour en parler parce que j’ai joué pas mal de matchs contre l’OM et encore plus quand on joue au Vélodrome, il y a une passion supplémentaire et c’est sûr qu’il y a des joueurs plus forts contre l’OM que contre d’autres équipes. Mais pour moi c’est une chance supplémentaire de jouer avec l’OM au Vélodrome. On a senti le stade pousser quand on menait deux à zéro contre Nancy, c’est plus une force qu’une pression négative.
Les supporteurs sont exigeants ?
On sait qu’il y a une grosse attente des supporters, certains font beaucoup de sacrifices pour aller au stade encourager leur équipe, qu’il montre leur mécontentement à a fin du match, c’est compréhensible.
Le jeu d’Habib Beye ?
Après chaque match on doit se remettre en question. Après un bon ou un mauvais match. Il y en a pas mal qui l‘attaquent en ce moment mais nous on est là pour l’épauler, le soutenir mais ça c’est la vie d’un groupe. Il y a des moments plus difficiles que d’autres, des hauts et des bas que ce soit individuellement ou collectivement et c’est là qu’on doit voir le groupe, qu’on ne doit laisser personne sur le côté et se serrer les coudes. Beye est un leader et il n’y a pas de souci à ce niveau-là.
Qu’ont dit les dirigeants ?
De continuer à travailler et que ça va forcément payer.
Pourquoi reculer quand vous menez ?
C’est le jeu qui commande ça. Peut-être aussi que lorsqu’on mène on se livre moins pour protéger le score, inconsciemment on sécurise un peu plus défensivement avant de prendre des risques offensivement.
Niang et Nasri ?
Ce sont des joueurs de grand talent et ils ont beaucoup apporté en première mi-temps. Ca c’est ressenti dans notre animation offensivement mais ça ne veut pas dire que ceux qui les ont remplacés sont plus mauvais. Chacun est différent et peut apporter des choses différentes. Quand il rentre, Mathieu Valbuena apporte sa vivacité. Il a fait la différence à Valenciennes, il aurait pu la faire là mais c’est Mamadou qui l’a fait en première mi-temps.
Il faut resserrer les lignes ?
Ca aussi c’est plus l’aspect du bloc équipe que de joueurs en particulier. On doit progresser dans ce secteur-là, il faut resserrer plus les lignes pour faire un bloc plus compact et laisser moins d’espaces aux adversaires.
Le déplacement à Caen ?
C’est comme depuis 4 matchs. On a envie de gagner ce match. On se dit tous qu’il ne faut pas douter et que ça va venir. Après il y a Nice, Paris... Justement les matchs s’enchaînent, ça peut aller vite. On y croit nous sinon on n’entre pas sur le terrain. Moi je ne doute pas, j’ai confiance en moi, en l’équipe et je suis persuadé qu’on peut prendre six points sur les deux prochains matchs. Chaque match c’est comme ça. Il faut prendre des points et on joue pour gagner.
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