28-02-2007, 15:50
Vous avez retrouvé le sourire !
Le sourire a toujours été là même si après la défaite à Toulouse on s’est fait un peu remonter les bretelles mais le moral était toujours là. C’est vrai que ça fait toujours plaisir de remporter un match. Le fait d’avoir gagné hier nous a réconforté. C’est vrai qu’on manquait un peu d‘efficacité ces derniers matchs mais la confiance était là. Dans les matchs, soit on n’avait pas de chance, de réussite, soit on avait en face un excellent gardien comme Fabien contre Nantes. C’est sûr que les buts marqués par les attaquants hier redonnent un peu de confiance.
Dimanche, ça sera un autre match ?
Dimanche, on rencontre Lens, le deuxième du championnat, c’est pas rien. On sait ce que vaut cette équipe, on connaît les résultats qu’elle a pu faire à l’extérieur, on sait que ça va être un tout autre match que celui qu’on a disputé contre Vannes mais on s’est préparé et on va continuer à se préparer avant dimanche. On a perdu deux points là-bas au match aller, on avait la maîtrise totale du match, on a fini le match à 11 contre 10 sur une décision difficile de l’arbitre, on a perdu deux points et c’est vrai que ça nous est resté longtemps en travers de la gorge. Mais ce match est passé, il est oublié, maintenant on est passé à autre chose et dimanche ça sera un autre match… Vu les objectifs qu’on a, nous les joueurs et le club, si on veut les atteindre, il faut prendre un maximum de points à la maison et vu les résultats pas très bons qu’on a fait ces derniers temps à l’extérieur on se doit de s’imposer à la maison.
Albert a besoin de vous ?
Albert a besoin de rien. Il est sûr de lui, très serein. Nous, on trouvait injuste que l’entraîneur était menacé chaque fois qu’il y a un problème. Nous, les joueurs, on doit aussi prendre nos responsabilités, se regarder en face. Nous, on n’a pas été bon, on a été nul, ce n’est pas la faute à l’entraîneur. Je ne vois pas pourquoi chaque fois ça retombe sur l’entraîneur. Depuis le début de la saison, les entraînements sont très bons, les causeries sont parfaites pour moi, ça se passe très bien avec le coach, il a toujours fait de bons choix et je ne vois pas pourquoi il serait menacé. On est passé à côté de notre match à Toulouse et on ne peut s’en vouloir qu’à nous-mêmes. On doit être professionnel et quand on ne l’est pas, ce n’est pas la faute de l’entraîneur.
Les sifflets contre Djibril ?
Demandez à Djibril… Moi je peux parler de la situation difficile que j’ai vécue la saison dernière, je pense que c’est pas tout le public qui est comme ça, c’est une partie qui commence à siffler après d’autres suivent. Mais il y a une partie du public qui m’a soutenu et c’est grâce à ça aussi que j’ai sorti la tête de l’eau. Il ne faut pas généraliser.
Il est sifflé avant de rentrer sur le terrain ?
Oui c’est vrai mais ça va vite. Il suffit que Djibril marque pendant deux ou trois matchs de suite pour retrouver la confiance du public.
La concurrence est difficile ?
Oui c’est clair que par moments on a envie de jouer. Quand on est professionnel, on a envie de jouer tous les matchs mais, nous, les attaquants, on est compréhensif, on écoute les choix du coach, on se doit d’être prêt au moment où il fait appel à nous. Même si on ne débute pas le match, on ne doit pas faire la gueule, on doit pousser les autres à faire un bon match et être attentif et présent quand le coach fait appel à nous.
Tu comprendrais de ne pas jouer le prochain match ?
Quand on ne joue pas un match, on est déçu mais après il faut mettre la déception de côté et penser au match. Si je ne joue pas dimanche, c’est que le coach aura fait un choix, il aurait pensé que cette équipe qu’il va aligner peux battre Lens dans le système qu’il a choisi. Il faut faire confiance à ses choix et se tenir prêt à jouer. C’est tout.
Vous aviez besoin de vous faire remonter les bretelles ?
Bien sûr. Moi je pense que c’est tout à fait normal. Ce qui a été dit après le match de Toulouse est normal, on l’a mérité parce qu’on a fait un non-match et je pense que c’est nous qui avons donné la victoire à Toulouse dans tous les compartiments du jeu, que ce soit offensif, au milieu ou défensif. On n’a pas été efficace en attaquant, on n’a pas été performant et on n’a pas percuté. Au milieu, on a été un peu mou et défensivement on n’a pas été à la hauteur de ce que le coach nous avait demandé. Les critiques ont été tout à fait méritées.
Vous êtes une équipe qui a besoin d’être secouée ?
Non. Chaque match, nous, on est attendu. A l’extérieur ou à domicile on est très attendu, il faut se mettre ça dans la tête et à tous les matchs, on doit avoir une motivation plus grande que l’équipe adverse. Il ne faut pas être à 100% mais à 110 ou 120% sans ça on n’arrivera jamais à remporter des matchs. Il ne suffit pas de rentrer sur le terrain avec le maillot de l’OM pour gagner un match, il faut beaucoup plus.
Mentalement, ça va ?
C’est clair que le mental joue beaucoup et, là, on doit partir à la guerre. Chaque week-end, c’est un combat qu’on doit livrer et si mentalement on n’est pas prêt, les autres en face vont nous bouffer. Chaque match il faut être présent physiquement et mentalement.
L’OM peut bien jouer après sa prestation à Toulouse ?
Moi je pense que quand l’équipe veut, elle réalise un bon jeu. On a pu le voir contre Lyon. Même si Lyon a ouvert le score, je pense qu’on a vu un bon match, un match équilibré contre une grosse équipe. Pareil contre Paris, le match était équilibré. A part le match de Toulouse où on est passé à côté, on a fait deux autres bons matchs mais il nous manquait les résultats. Il nous a manqué juste un peu de réussite.
Vous pensez pouvoir vous qualifier pour la Champions' League ?
La Champions' League, on a toute nos chances, ça ne tient qu’à nous. Malgré les mauvais résultats qu’on a pu faire ces derniers temps, on a eu la chance que les équipes qui sont avec nous n’ont pas pris beaucoup de points. Maintenant il faut savoir ce qu’on veut dans la vie. Dans la vie, on n’a que ce qu’on mérite.
La coupe, c’est un objectif ?
Nous, on a dit qu’on voulait jouer les compétitions à fond. On a eu une grosse déception en coupe de l’UEFA, on est passé au travers en coupe de la Ligue, en coupe de France on l’a échappé belle quelquefois mais on a réussi à sortir de gros matchs et à se qualifier et aujourd’hui on est en demi-finale pour la deuxième année de suite. On va jouer cette demi-finale à fond pour essayer d’aller chercher une place au Stade de France.
La vente ?
On laisse les dirigeants s’occuper de ça. Nous, ce qui importe, c’est le terrain, le sportif et rien d’autre. On a déjà beaucoup à faire avec le sportif et on essaye de ne pas penser à autre chose.
Comment voyez-vous cette équipe de Lens ?
C’est une équipe qui a un très gros collectif et de grosses individualités comme Dindane, Carrière, Keita, Hilton en défense. Ce sont de grands joueurs. Lens est deuxième. Si l’équipe est là c’est qu’elle le mérite. Dimanche, on joue contre le deuxième du championnat et après on va enchaîner contre le premier du championnat.
Merci… Bonne journée…
Le sourire a toujours été là même si après la défaite à Toulouse on s’est fait un peu remonter les bretelles mais le moral était toujours là. C’est vrai que ça fait toujours plaisir de remporter un match. Le fait d’avoir gagné hier nous a réconforté. C’est vrai qu’on manquait un peu d‘efficacité ces derniers matchs mais la confiance était là. Dans les matchs, soit on n’avait pas de chance, de réussite, soit on avait en face un excellent gardien comme Fabien contre Nantes. C’est sûr que les buts marqués par les attaquants hier redonnent un peu de confiance.
Dimanche, ça sera un autre match ?
Dimanche, on rencontre Lens, le deuxième du championnat, c’est pas rien. On sait ce que vaut cette équipe, on connaît les résultats qu’elle a pu faire à l’extérieur, on sait que ça va être un tout autre match que celui qu’on a disputé contre Vannes mais on s’est préparé et on va continuer à se préparer avant dimanche. On a perdu deux points là-bas au match aller, on avait la maîtrise totale du match, on a fini le match à 11 contre 10 sur une décision difficile de l’arbitre, on a perdu deux points et c’est vrai que ça nous est resté longtemps en travers de la gorge. Mais ce match est passé, il est oublié, maintenant on est passé à autre chose et dimanche ça sera un autre match… Vu les objectifs qu’on a, nous les joueurs et le club, si on veut les atteindre, il faut prendre un maximum de points à la maison et vu les résultats pas très bons qu’on a fait ces derniers temps à l’extérieur on se doit de s’imposer à la maison.
Albert a besoin de vous ?
Albert a besoin de rien. Il est sûr de lui, très serein. Nous, on trouvait injuste que l’entraîneur était menacé chaque fois qu’il y a un problème. Nous, les joueurs, on doit aussi prendre nos responsabilités, se regarder en face. Nous, on n’a pas été bon, on a été nul, ce n’est pas la faute à l’entraîneur. Je ne vois pas pourquoi chaque fois ça retombe sur l’entraîneur. Depuis le début de la saison, les entraînements sont très bons, les causeries sont parfaites pour moi, ça se passe très bien avec le coach, il a toujours fait de bons choix et je ne vois pas pourquoi il serait menacé. On est passé à côté de notre match à Toulouse et on ne peut s’en vouloir qu’à nous-mêmes. On doit être professionnel et quand on ne l’est pas, ce n’est pas la faute de l’entraîneur.
Les sifflets contre Djibril ?
Demandez à Djibril… Moi je peux parler de la situation difficile que j’ai vécue la saison dernière, je pense que c’est pas tout le public qui est comme ça, c’est une partie qui commence à siffler après d’autres suivent. Mais il y a une partie du public qui m’a soutenu et c’est grâce à ça aussi que j’ai sorti la tête de l’eau. Il ne faut pas généraliser.
Il est sifflé avant de rentrer sur le terrain ?
Oui c’est vrai mais ça va vite. Il suffit que Djibril marque pendant deux ou trois matchs de suite pour retrouver la confiance du public.
La concurrence est difficile ?
Oui c’est clair que par moments on a envie de jouer. Quand on est professionnel, on a envie de jouer tous les matchs mais, nous, les attaquants, on est compréhensif, on écoute les choix du coach, on se doit d’être prêt au moment où il fait appel à nous. Même si on ne débute pas le match, on ne doit pas faire la gueule, on doit pousser les autres à faire un bon match et être attentif et présent quand le coach fait appel à nous.
Tu comprendrais de ne pas jouer le prochain match ?
Quand on ne joue pas un match, on est déçu mais après il faut mettre la déception de côté et penser au match. Si je ne joue pas dimanche, c’est que le coach aura fait un choix, il aurait pensé que cette équipe qu’il va aligner peux battre Lens dans le système qu’il a choisi. Il faut faire confiance à ses choix et se tenir prêt à jouer. C’est tout.
Vous aviez besoin de vous faire remonter les bretelles ?
Bien sûr. Moi je pense que c’est tout à fait normal. Ce qui a été dit après le match de Toulouse est normal, on l’a mérité parce qu’on a fait un non-match et je pense que c’est nous qui avons donné la victoire à Toulouse dans tous les compartiments du jeu, que ce soit offensif, au milieu ou défensif. On n’a pas été efficace en attaquant, on n’a pas été performant et on n’a pas percuté. Au milieu, on a été un peu mou et défensivement on n’a pas été à la hauteur de ce que le coach nous avait demandé. Les critiques ont été tout à fait méritées.
Vous êtes une équipe qui a besoin d’être secouée ?
Non. Chaque match, nous, on est attendu. A l’extérieur ou à domicile on est très attendu, il faut se mettre ça dans la tête et à tous les matchs, on doit avoir une motivation plus grande que l’équipe adverse. Il ne faut pas être à 100% mais à 110 ou 120% sans ça on n’arrivera jamais à remporter des matchs. Il ne suffit pas de rentrer sur le terrain avec le maillot de l’OM pour gagner un match, il faut beaucoup plus.
Mentalement, ça va ?
C’est clair que le mental joue beaucoup et, là, on doit partir à la guerre. Chaque week-end, c’est un combat qu’on doit livrer et si mentalement on n’est pas prêt, les autres en face vont nous bouffer. Chaque match il faut être présent physiquement et mentalement.
L’OM peut bien jouer après sa prestation à Toulouse ?
Moi je pense que quand l’équipe veut, elle réalise un bon jeu. On a pu le voir contre Lyon. Même si Lyon a ouvert le score, je pense qu’on a vu un bon match, un match équilibré contre une grosse équipe. Pareil contre Paris, le match était équilibré. A part le match de Toulouse où on est passé à côté, on a fait deux autres bons matchs mais il nous manquait les résultats. Il nous a manqué juste un peu de réussite.
Vous pensez pouvoir vous qualifier pour la Champions' League ?
La Champions' League, on a toute nos chances, ça ne tient qu’à nous. Malgré les mauvais résultats qu’on a pu faire ces derniers temps, on a eu la chance que les équipes qui sont avec nous n’ont pas pris beaucoup de points. Maintenant il faut savoir ce qu’on veut dans la vie. Dans la vie, on n’a que ce qu’on mérite.
La coupe, c’est un objectif ?
Nous, on a dit qu’on voulait jouer les compétitions à fond. On a eu une grosse déception en coupe de l’UEFA, on est passé au travers en coupe de la Ligue, en coupe de France on l’a échappé belle quelquefois mais on a réussi à sortir de gros matchs et à se qualifier et aujourd’hui on est en demi-finale pour la deuxième année de suite. On va jouer cette demi-finale à fond pour essayer d’aller chercher une place au Stade de France.
La vente ?
On laisse les dirigeants s’occuper de ça. Nous, ce qui importe, c’est le terrain, le sportif et rien d’autre. On a déjà beaucoup à faire avec le sportif et on essaye de ne pas penser à autre chose.
Comment voyez-vous cette équipe de Lens ?
C’est une équipe qui a un très gros collectif et de grosses individualités comme Dindane, Carrière, Keita, Hilton en défense. Ce sont de grands joueurs. Lens est deuxième. Si l’équipe est là c’est qu’elle le mérite. Dimanche, on joue contre le deuxième du championnat et après on va enchaîner contre le premier du championnat.
Merci… Bonne journée…
Le top des taupes !