21-01-2007, 16:58
Bonjour à tous !
L’infirmerie ?
Elle était vide ce matin, tout le monde était sur le terrain. Je touche du bois.
Tu as souffert hier ?
Ce n’est pas tellement de la souffrance. C’est qu’on reste pendant deux heures dans une grande concentration et on sait qu’à un moment donné, les occasions ratées donnent des occasions à l’adversaire d’en avoir aussi et que ça peut tourner du mauvais côté. Là ça a tourné du bon côté, tant mieux pour nous.
Il y a eu une gestion particulière ?
Non, la gestion a commencé après le match jusqu’à mercredi 17. C’est cette gestion qu’il va falloir gérer pour avoir des garçons très frais, on va recommencer après parce que ça va continuer. Il faut faire des soins, hier soir des joueurs sont passés au massage, on a fait le maximum de récup' dans l’avion, ce matin on a fait tout ce qu’il fallait faire pour que ça régénère assez rapidement et ça va continuer jusqu’à mercredi. Jusqu’à mercredi, c’est que de la récupération.
Tu penses faire tourner un peu ?
Tourner ? Quand on regarde bien l’effectif, il y en a deux qui peuvent tourner (rires) à trois. Malheureusement, Toifilou nous a manqué hier mais il peut revenir dans le groupe très rapidement.
Dès mercredi ?
C’est possible. On va en discuter avec lui…
Il a eu quoi Toifilou ?
Silence…
On te dira après…
Quel bilan avez-vous tiré du match amical contre Istres ?
Mitigé, avec une réflexion un peu étrange sur ce qui peut se passer. Maintenant il faut se dire qu’il faut faire abstraction de tout ça et se dire que c’est trois points, après une victoire contre Saint-Étienne, une victoire à rennes, il faut conforter ça. On est toujours dans l’obligation de gagner.
Tu auras un comportement différent pendant ce match ?
Certainement. Je pense qu’il va falloir être plus discret. Même sur la touche parce que des fois on se parle entre nous, on dit des termes… Il me fait caguer , comment c’est possible et tout… Même moi, il va falloir que j’arrive à me maîtriser parce qu’on ne peut pas dire ce qu’on dit quand on sait que personne ne nous entend quoi. Là tout le monde va nous entendre.
Ca donne plus de chance à l’adversaire ?
Je ne sais pas, peut-être que ça va le troubler aussi. Ce qui va être étranger, c’est certainement les discussion que vont avoir entre eux les joueurs des deux équipes, tout le monde va entendre et ça… mais on verra bien.
Tu as dit que tu préfèrerais jouer à l’extérieur avec des supporteurs qu’au Vélodrome devant personne. C’est une boutade ?
Non. C’est vrai que, bon, notre terrain est suspendu mais, aux alentours de Marseille, des stades auraient pu accueillir ce match avec des supporteurs marseillais, des supporteurs d’Auxerre etc.…Ca aurait fait plaisir à une ville ou à une autre. Je ne sais pas si c’était possible, la loi je ne la connais pas sur ce problème mais je me rappelle que l’OM avait joué un match à Montpellier contre Nancy, je crois on avait gagné 4 à 0 avec Camara, Ravanelli et tout. Le terrain avait été suspendu mais le match avait été joué sur terrain neutre.
L’adaptation rapide de Rodriguez ?
Ce n’est pas quelque chose d’extraordinaire. C’est un garçon qui a joué en France très longtemps, c’est un défenseur axial de qualité, on le sait, en plus c’est un garçon qui communique très facilement sur le terrain et en dehors du terrain. En plus il a des qualités, il les exprime. Mais ce n’est pas quelque chose d’extraordinaire, la seule chose qui est bien c’est qu’on voit l’attitude par rapport à Zubar qui a été très facile. C’est arrivé très rapidement, on l’a fait jouer très rapidement, après il y a eu des matchs rapides et on peut dire que son adaptation a été rapide. Je pense que ce garçon a apporté un plus.
Lui rassure mais tu te poses des questions sur Carrasso ?
Non aucune.
Comment expliquer ses hésitations ?
C’est comme ça. Un milieu de terrain peut faire des passes qui arrivent un peu moins, un attaquant qui perd confiance devant le but... Il faut qu’il se pose les bonnes questions mais il n’y a aucun doute sur sa valeur.
Trois matchs à l’extérieur, trois victoires, l’année débute bien ?
Oui mais ça fait des déplacements. Mais ça va aller vite, le championnat va vite, il ne faut rien lâcher si on veut atteindre nos objectifs et être performant dans cette demie-saison, il faut renouveller tous ces matchs-là.
L’équipe a pris une autre dimension ?
Non elle ne lâche rien. La confiance qui à un moment donné nous avait un peu fui à l’extérieur parce qu’on n’a pas fait de grands matchs à l’extérieur à une certaine époque et on ne méritait pas de gagner…
Tu parles d’Auxerre ?
Non je parle de la saison avant à Nancy, à Sochaux, à Lille, on a perdu des matchs où, malheureusement, on ne fait pas le plus. Là, je pense qu’il y a eu une prise de conscience là-dessus. Mais là, il faut finaliser à la maison…
Un souhait particulier sur le tirage de ce soir ?
On m’a dit qu’on allait me poser la question !
Le souhait c’est déjà à domicile. Après on verra.
Tu préfères un gros à domicile ou un petit à l’extérieur ?
Un petit à domicile... Mais je me méfie des petits.
Ce match d’hier t’a permis de préparer le match de samedi prochain au Mans ?
Non ça va être différent. Un match vient de se passer, la chance a tourné de notre côté au coup de sifflet. A un moment donné je croyais qu’il avait avalé le sifflet, il voulait siffler la fin, il n’a pas pu, après il y a eu le corner, mais bon. Je me dis que Le Mans a envie de nous faire payer un peu cette chance. Donc ça sera différent.
Mais l’équipe va changer la préparation ?
Non le match ne sera pas différent dans l’approche. On ira au Mans pour gagner mais on sait que s’il faut fermer le jeu à 20 secondes de la fin, on fermera le jeu. C’est pas pareil.
Le relâchement après une demie-heure de jeu ?
Mais il faut bien que l’adversaire joue un peu quand même ! A un moment donné pendant 20 minutes, avec beaucoup d’efforts, d’agressivité sur le porteur du ballon etc..., à un moment donné il se déclenche que si, par malheur, on perd le ballon dans notre moitié de terrain, l’équipe adverse prend 20 mètres sur le terrain et elle nous agresse, elle un peu plus haut. Donc on a des moments forts et des moments faibles. Je pense que ça fait partie aussi contre n’importe quelle équipe. Une équipe amateur peut nous faire douter à un moment donné parce qu’on a perdu un ou deux ballons dans notre moitié de terrain qu’on n’aurait pas dû perdre mais à un moment on peut les perdre quand même.
Non mais je veux dire que dans les moments forts, des fois, ça ne va pas au bout et dans les moments faibles c’est vraiment faible… Oui mais vraiment il n’y a pas de faiblesse moyenne…
J’ai vu quand même des possibilités de leur côté, quand un joueur mesure deux mètres et qu’il prend un ballon de la tête, je ne vais pouvoir rien dire à Zubar ou à Julien Rodriguez. Quand je prends Romaric qui tire très bien ses coups de pieds arrêtés, je ne vais pas lui dire écoute, essaye de moins bien tirer les coups de pieds arrêtés. C’est comme ça. Maintenant je sais que par moment, dans notre maturité de jeu on est encore en train de pouvoir s’améliorer. Julien nous a amené une certaine maturité défensive, on peut penser qu’on peut être encore un peu plus mature dans des moments comme ça. C’est vrai. Mais on ne peut pas empêcher l’adversaire de jouer quand même…
L’infirmerie ?
Elle était vide ce matin, tout le monde était sur le terrain. Je touche du bois.
Tu as souffert hier ?
Ce n’est pas tellement de la souffrance. C’est qu’on reste pendant deux heures dans une grande concentration et on sait qu’à un moment donné, les occasions ratées donnent des occasions à l’adversaire d’en avoir aussi et que ça peut tourner du mauvais côté. Là ça a tourné du bon côté, tant mieux pour nous.
Il y a eu une gestion particulière ?
Non, la gestion a commencé après le match jusqu’à mercredi 17. C’est cette gestion qu’il va falloir gérer pour avoir des garçons très frais, on va recommencer après parce que ça va continuer. Il faut faire des soins, hier soir des joueurs sont passés au massage, on a fait le maximum de récup' dans l’avion, ce matin on a fait tout ce qu’il fallait faire pour que ça régénère assez rapidement et ça va continuer jusqu’à mercredi. Jusqu’à mercredi, c’est que de la récupération.
Tu penses faire tourner un peu ?
Tourner ? Quand on regarde bien l’effectif, il y en a deux qui peuvent tourner (rires) à trois. Malheureusement, Toifilou nous a manqué hier mais il peut revenir dans le groupe très rapidement.
Dès mercredi ?
C’est possible. On va en discuter avec lui…
Il a eu quoi Toifilou ?
Silence…
On te dira après…
Quel bilan avez-vous tiré du match amical contre Istres ?
Mitigé, avec une réflexion un peu étrange sur ce qui peut se passer. Maintenant il faut se dire qu’il faut faire abstraction de tout ça et se dire que c’est trois points, après une victoire contre Saint-Étienne, une victoire à rennes, il faut conforter ça. On est toujours dans l’obligation de gagner.
Tu auras un comportement différent pendant ce match ?
Certainement. Je pense qu’il va falloir être plus discret. Même sur la touche parce que des fois on se parle entre nous, on dit des termes… Il me fait caguer , comment c’est possible et tout… Même moi, il va falloir que j’arrive à me maîtriser parce qu’on ne peut pas dire ce qu’on dit quand on sait que personne ne nous entend quoi. Là tout le monde va nous entendre.
Ca donne plus de chance à l’adversaire ?
Je ne sais pas, peut-être que ça va le troubler aussi. Ce qui va être étranger, c’est certainement les discussion que vont avoir entre eux les joueurs des deux équipes, tout le monde va entendre et ça… mais on verra bien.
Tu as dit que tu préfèrerais jouer à l’extérieur avec des supporteurs qu’au Vélodrome devant personne. C’est une boutade ?
Non. C’est vrai que, bon, notre terrain est suspendu mais, aux alentours de Marseille, des stades auraient pu accueillir ce match avec des supporteurs marseillais, des supporteurs d’Auxerre etc.…Ca aurait fait plaisir à une ville ou à une autre. Je ne sais pas si c’était possible, la loi je ne la connais pas sur ce problème mais je me rappelle que l’OM avait joué un match à Montpellier contre Nancy, je crois on avait gagné 4 à 0 avec Camara, Ravanelli et tout. Le terrain avait été suspendu mais le match avait été joué sur terrain neutre.
L’adaptation rapide de Rodriguez ?
Ce n’est pas quelque chose d’extraordinaire. C’est un garçon qui a joué en France très longtemps, c’est un défenseur axial de qualité, on le sait, en plus c’est un garçon qui communique très facilement sur le terrain et en dehors du terrain. En plus il a des qualités, il les exprime. Mais ce n’est pas quelque chose d’extraordinaire, la seule chose qui est bien c’est qu’on voit l’attitude par rapport à Zubar qui a été très facile. C’est arrivé très rapidement, on l’a fait jouer très rapidement, après il y a eu des matchs rapides et on peut dire que son adaptation a été rapide. Je pense que ce garçon a apporté un plus.
Lui rassure mais tu te poses des questions sur Carrasso ?
Non aucune.
Comment expliquer ses hésitations ?
C’est comme ça. Un milieu de terrain peut faire des passes qui arrivent un peu moins, un attaquant qui perd confiance devant le but... Il faut qu’il se pose les bonnes questions mais il n’y a aucun doute sur sa valeur.
Trois matchs à l’extérieur, trois victoires, l’année débute bien ?
Oui mais ça fait des déplacements. Mais ça va aller vite, le championnat va vite, il ne faut rien lâcher si on veut atteindre nos objectifs et être performant dans cette demie-saison, il faut renouveller tous ces matchs-là.
L’équipe a pris une autre dimension ?
Non elle ne lâche rien. La confiance qui à un moment donné nous avait un peu fui à l’extérieur parce qu’on n’a pas fait de grands matchs à l’extérieur à une certaine époque et on ne méritait pas de gagner…
Tu parles d’Auxerre ?
Non je parle de la saison avant à Nancy, à Sochaux, à Lille, on a perdu des matchs où, malheureusement, on ne fait pas le plus. Là, je pense qu’il y a eu une prise de conscience là-dessus. Mais là, il faut finaliser à la maison…
Un souhait particulier sur le tirage de ce soir ?
On m’a dit qu’on allait me poser la question !
Le souhait c’est déjà à domicile. Après on verra.
Tu préfères un gros à domicile ou un petit à l’extérieur ?
Un petit à domicile... Mais je me méfie des petits.
Ce match d’hier t’a permis de préparer le match de samedi prochain au Mans ?
Non ça va être différent. Un match vient de se passer, la chance a tourné de notre côté au coup de sifflet. A un moment donné je croyais qu’il avait avalé le sifflet, il voulait siffler la fin, il n’a pas pu, après il y a eu le corner, mais bon. Je me dis que Le Mans a envie de nous faire payer un peu cette chance. Donc ça sera différent.
Mais l’équipe va changer la préparation ?
Non le match ne sera pas différent dans l’approche. On ira au Mans pour gagner mais on sait que s’il faut fermer le jeu à 20 secondes de la fin, on fermera le jeu. C’est pas pareil.
Le relâchement après une demie-heure de jeu ?
Mais il faut bien que l’adversaire joue un peu quand même ! A un moment donné pendant 20 minutes, avec beaucoup d’efforts, d’agressivité sur le porteur du ballon etc..., à un moment donné il se déclenche que si, par malheur, on perd le ballon dans notre moitié de terrain, l’équipe adverse prend 20 mètres sur le terrain et elle nous agresse, elle un peu plus haut. Donc on a des moments forts et des moments faibles. Je pense que ça fait partie aussi contre n’importe quelle équipe. Une équipe amateur peut nous faire douter à un moment donné parce qu’on a perdu un ou deux ballons dans notre moitié de terrain qu’on n’aurait pas dû perdre mais à un moment on peut les perdre quand même.
Non mais je veux dire que dans les moments forts, des fois, ça ne va pas au bout et dans les moments faibles c’est vraiment faible… Oui mais vraiment il n’y a pas de faiblesse moyenne…
J’ai vu quand même des possibilités de leur côté, quand un joueur mesure deux mètres et qu’il prend un ballon de la tête, je ne vais pouvoir rien dire à Zubar ou à Julien Rodriguez. Quand je prends Romaric qui tire très bien ses coups de pieds arrêtés, je ne vais pas lui dire écoute, essaye de moins bien tirer les coups de pieds arrêtés. C’est comme ça. Maintenant je sais que par moment, dans notre maturité de jeu on est encore en train de pouvoir s’améliorer. Julien nous a amené une certaine maturité défensive, on peut penser qu’on peut être encore un peu plus mature dans des moments comme ça. C’est vrai. Mais on ne peut pas empêcher l’adversaire de jouer quand même…
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