Rodriguez: « Le maximum pour communiquer avec mes partenaires »
21-01-2007, 16:37
Bonjour !
On a l’impression que tu as toujours joué à l’OM !
Moi je suis né ici. Je suis resté ici jusqu’à l’âge de 18 ans mais surtout je suis venu avec une grosse motivation, avec une envie de bien faire et peut-être que ça se ressent pour l’instant. Ca ne fait que deux matchs que je joue, après dans le football c’est de continuer match après match. C’est ça qui n’est pas évident. Je vais essayer de travailler et de m’accrocher pour réussir à reproduire de bonnes performances.
La différence ?
Par rapport au championnat écossais, ce qui m’a surpris, c’est le changement de rythme. Là-bas, ça joue à 100 à l’heure tout le match. Après c’est sûr, en rentrant dans le groupe, ce qui m’a surpris, c’est la jeunesse de l’effectif mais j’ai été agréablement surpris par la qualité du groupe. Pour l’instant ça se passe bien, je m’intègre petit à petit, on va voir comment ça va se passer par la suite.
Zubar dit que vous lui avez beaucoup parlé, vous aviez vu des matchs de l’OM ?
Quand j’étais en Ecosse, je suivais plus le championnat français que le championnat écossais ou le championnat anglais. C’est sûr que j’ai pu voir évoluer l’équipe assez souvent cette saison et plus particulièrement sur les cinq derniers matchs où je savais que je m’approchais de Marseille et c’est vrai que j’ai plus essayé de décortiquer le jeu.
Ca a aidé à ton adaptation ?
Je ne sais pas. Moi je trouve que depuis que je joue au football je joue de la même façon…
Mais à l’OM, on dit qu’il faut toujours un temps d’adaptation ?
Pour l’instant ça va. Ca c’est bien passé pour les deux premiers matchs, je suis défenseur, on ne prend pas de but, en plus il y a victoire au bout, c’est le plus important. Après, moi je suis sûr que si pendant deux ou trois matchs ça ne va pas, la presse ou… ça va me retomber dessus, je m’attends à ça. Mais je suis un professionnel, je fais le maximum pour que tout se passe bien, sur le terrain je fais le maximum pour communiquer avec mes partenaires, et pour l’instant après deux matchs ça va. Après on verra.
Auxerre à huis-clos, vous avez déjà joué ?
J’ai joué l’année dernière avec les Rangers à San Siro, ça fait bizarre mais il faut s’adapter. Le truc c’est que ça fait une ambiance de match amical mais on sait que c’est un match très important qui vient mercredi, il va falloir prendre les trois points et pour ça on ne devra pas jouer un match amical.
A Monaco presque tous les matchs étaient à huis-clos.
Un huis-clos c’est encore différent. C’est sûr qu’à Monaco il n’y a pas beaucoup de monde mais, dans un stade, 1000 ou 2000 personnes ça s’entend et le huis-clos, c’est encore spécial.
C’était comment à Milan ?
Calme. Très, très calme. En plus c’est vraiment une grande enceinte, c’est vrai qu’on s’entend parler, on entend tous les mots, on entend les coachs, ce qui est rare dans un match, c’est spécial.
Ca change quelque chose ?
Pour moi ça ne change rien parce que je joue tous les matchs avec la même motivation.
Vous contrôlez votre vocabulaire envers vos partenaires ou même quand il y a des supporteurs vous ne vous emportez jamais ?
Moi j’ai l’habitude d’essayer de plutôt encourager mes partenaires. Je pense que si on veut réussir dans le football, on a eu l’exemple avec Monaco, on a eu de bons résultats, avec ce groupe on ne se faisait pas de cadeau sur le terrain mais ça me coûtait si un partenaire fait vraiment une grosse erreur, ça ne coûte rien de l’encourager. En fait ça dépend des joueurs, certains il faut leur rentrer dedans et d’autres il faut des encourager. C’est au feeling…
Zubar, il faut l’encourager ?
Quand je suis arrivé ici j’ai un peu parlé avec les défenseurs, j’ai trouvé qu’il y avait un manque de confiance, j’ai essayé d’apporter un peu tout ce que j’avais vécu dans tous les clubs. Pour l’instant ça marche. J’espère qu’ils vont vite retrouver la confiance et que ça va bien se passer comme ça.
Comment tu expliques les problèmes dans le jeu aérien sur les coups de pieds arrêtés ?
Pour l’instant, depuis que je suis là, on n’a pas pris de but, c’est bien. Quand on prendra des buts sur ça, on en reparlera. Après c’est sûr que les coups de pieds arrêtés c’est dangereux, en plus en ce moment avec les arbitres on ne peut plus trop accrocher sur les corners. Pour un défenseur ce n’est pas évident à gérer. Si le corner ou le coup franc est bien tiré, en général pour un défenseur, c’est difficile de pouvoir intervenir. Il faut essayer de bien se concentrer pour pouvoir être efficace.
Que penses-tu de l’arrivée de Kachkar ? Que vous a-t-il dit ?
Il est arrivé au club assez souriant, il nous a serré la main, il nous a dit qu’il était content d’être ici, qu’il était un passionné de football et particulièrement de Marseille et qu’il espérait faire de grandes choses ici. Moi je suis là pour ça aussi et j’espère que ça va bien se passer.
Tu étais l’un des seuls à comprendre, tu parles l’Anglais ?
Oui (sourire). Parler c’est un bien grand mot, je comprends un peu, en plus on avait la traduction en français, donc ça va. J’ai compris son message.
Vous avez eu un message hier après la victoire ?
Non on n’a pas eu de message spécial.
La victoire d’hier amène un début de confiance parce que vous avez été solides ?
C’est sûr qu’on a gagné dans la douleur mais les matchs de coupe c’est comme ça. En championnat, si sur un match on voit que c’est difficile ou si on est mené au score, si tout le monde a dans la tête de rien lâcher, on peut revenir au score parce qu’il y a énormément de qualité dans le groupe.
Le but a fait du bien à Niang ?
C’est sûr que c’est toujours bien pour un joueur de marquer un but, en plus il n’avait pas commencé le match, ça prouve que même les joueurs sur le banc doivent contribuer à l’efficacité de l’équipe. Hier, c’est Mamadou qui a marqué, je suis content pour lui surtout qu’il avait raté une balle et il avait un peu baissé la tête. Je suis content pour lui mais le plus important pour moi c’est la victoire de l’équipe et la qualification.
La cheville ?
Oui ça va c’est une gêne un peu récurrente, j’espère que ça va passer. Il y a un bon staff médical ici, je pense que ça va se rétablir tout de suite.
Surtout que les prochaines semaines sont chargées ?
Oui. On va serrer les dents, on va prendre un peu des anti-inflammatoires et ça va passer.
On a l’impression que tu as toujours joué à l’OM !
Moi je suis né ici. Je suis resté ici jusqu’à l’âge de 18 ans mais surtout je suis venu avec une grosse motivation, avec une envie de bien faire et peut-être que ça se ressent pour l’instant. Ca ne fait que deux matchs que je joue, après dans le football c’est de continuer match après match. C’est ça qui n’est pas évident. Je vais essayer de travailler et de m’accrocher pour réussir à reproduire de bonnes performances.
La différence ?
Par rapport au championnat écossais, ce qui m’a surpris, c’est le changement de rythme. Là-bas, ça joue à 100 à l’heure tout le match. Après c’est sûr, en rentrant dans le groupe, ce qui m’a surpris, c’est la jeunesse de l’effectif mais j’ai été agréablement surpris par la qualité du groupe. Pour l’instant ça se passe bien, je m’intègre petit à petit, on va voir comment ça va se passer par la suite.
Zubar dit que vous lui avez beaucoup parlé, vous aviez vu des matchs de l’OM ?
Quand j’étais en Ecosse, je suivais plus le championnat français que le championnat écossais ou le championnat anglais. C’est sûr que j’ai pu voir évoluer l’équipe assez souvent cette saison et plus particulièrement sur les cinq derniers matchs où je savais que je m’approchais de Marseille et c’est vrai que j’ai plus essayé de décortiquer le jeu.
Ca a aidé à ton adaptation ?
Je ne sais pas. Moi je trouve que depuis que je joue au football je joue de la même façon…
Mais à l’OM, on dit qu’il faut toujours un temps d’adaptation ?
Pour l’instant ça va. Ca c’est bien passé pour les deux premiers matchs, je suis défenseur, on ne prend pas de but, en plus il y a victoire au bout, c’est le plus important. Après, moi je suis sûr que si pendant deux ou trois matchs ça ne va pas, la presse ou… ça va me retomber dessus, je m’attends à ça. Mais je suis un professionnel, je fais le maximum pour que tout se passe bien, sur le terrain je fais le maximum pour communiquer avec mes partenaires, et pour l’instant après deux matchs ça va. Après on verra.
Auxerre à huis-clos, vous avez déjà joué ?
J’ai joué l’année dernière avec les Rangers à San Siro, ça fait bizarre mais il faut s’adapter. Le truc c’est que ça fait une ambiance de match amical mais on sait que c’est un match très important qui vient mercredi, il va falloir prendre les trois points et pour ça on ne devra pas jouer un match amical.
A Monaco presque tous les matchs étaient à huis-clos.
Un huis-clos c’est encore différent. C’est sûr qu’à Monaco il n’y a pas beaucoup de monde mais, dans un stade, 1000 ou 2000 personnes ça s’entend et le huis-clos, c’est encore spécial.
C’était comment à Milan ?
Calme. Très, très calme. En plus c’est vraiment une grande enceinte, c’est vrai qu’on s’entend parler, on entend tous les mots, on entend les coachs, ce qui est rare dans un match, c’est spécial.
Ca change quelque chose ?
Pour moi ça ne change rien parce que je joue tous les matchs avec la même motivation.
Vous contrôlez votre vocabulaire envers vos partenaires ou même quand il y a des supporteurs vous ne vous emportez jamais ?
Moi j’ai l’habitude d’essayer de plutôt encourager mes partenaires. Je pense que si on veut réussir dans le football, on a eu l’exemple avec Monaco, on a eu de bons résultats, avec ce groupe on ne se faisait pas de cadeau sur le terrain mais ça me coûtait si un partenaire fait vraiment une grosse erreur, ça ne coûte rien de l’encourager. En fait ça dépend des joueurs, certains il faut leur rentrer dedans et d’autres il faut des encourager. C’est au feeling…
Zubar, il faut l’encourager ?
Quand je suis arrivé ici j’ai un peu parlé avec les défenseurs, j’ai trouvé qu’il y avait un manque de confiance, j’ai essayé d’apporter un peu tout ce que j’avais vécu dans tous les clubs. Pour l’instant ça marche. J’espère qu’ils vont vite retrouver la confiance et que ça va bien se passer comme ça.
Comment tu expliques les problèmes dans le jeu aérien sur les coups de pieds arrêtés ?
Pour l’instant, depuis que je suis là, on n’a pas pris de but, c’est bien. Quand on prendra des buts sur ça, on en reparlera. Après c’est sûr que les coups de pieds arrêtés c’est dangereux, en plus en ce moment avec les arbitres on ne peut plus trop accrocher sur les corners. Pour un défenseur ce n’est pas évident à gérer. Si le corner ou le coup franc est bien tiré, en général pour un défenseur, c’est difficile de pouvoir intervenir. Il faut essayer de bien se concentrer pour pouvoir être efficace.
Que penses-tu de l’arrivée de Kachkar ? Que vous a-t-il dit ?
Il est arrivé au club assez souriant, il nous a serré la main, il nous a dit qu’il était content d’être ici, qu’il était un passionné de football et particulièrement de Marseille et qu’il espérait faire de grandes choses ici. Moi je suis là pour ça aussi et j’espère que ça va bien se passer.
Tu étais l’un des seuls à comprendre, tu parles l’Anglais ?
Oui (sourire). Parler c’est un bien grand mot, je comprends un peu, en plus on avait la traduction en français, donc ça va. J’ai compris son message.
Vous avez eu un message hier après la victoire ?
Non on n’a pas eu de message spécial.
La victoire d’hier amène un début de confiance parce que vous avez été solides ?
C’est sûr qu’on a gagné dans la douleur mais les matchs de coupe c’est comme ça. En championnat, si sur un match on voit que c’est difficile ou si on est mené au score, si tout le monde a dans la tête de rien lâcher, on peut revenir au score parce qu’il y a énormément de qualité dans le groupe.
Le but a fait du bien à Niang ?
C’est sûr que c’est toujours bien pour un joueur de marquer un but, en plus il n’avait pas commencé le match, ça prouve que même les joueurs sur le banc doivent contribuer à l’efficacité de l’équipe. Hier, c’est Mamadou qui a marqué, je suis content pour lui surtout qu’il avait raté une balle et il avait un peu baissé la tête. Je suis content pour lui mais le plus important pour moi c’est la victoire de l’équipe et la qualification.
La cheville ?
Oui ça va c’est une gêne un peu récurrente, j’espère que ça va passer. Il y a un bon staff médical ici, je pense que ça va se rétablir tout de suite.
Surtout que les prochaines semaines sont chargées ?
Oui. On va serrer les dents, on va prendre un peu des anti-inflammatoires et ça va passer.
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M par le coeur 
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