23-10-2006, 23:56
Comptes & légendeS
du Vieux-Port de MarS
Semaine du 17 au 22 octobre
du Vieux-Port de MarS
Semaine du 17 au 22 octobre
Chroniques
d'effets diverS
d'effets diverS
- Dis papy, c'est loin l'Europe ? Comment j'ai failli rater Chelsea-Barcelone. Cousin Machin ou les jeudis de l'angoisse. Cissé qui marche, ça me fait une belle jambe. Le GrandFootoir aborde enfin le problème du microsexe. Après un tel d'ébats, la débandade annoncée au vélodrome a bien eu lieu.
Mardi 17
Muscadet de mes souciS
Les roots du paradis s'ouvrent encore à moi. Marseille est une vaste rade abandonnée à des bateaux ivres, dans laquelle l'ancre n'y est jamais jetée bien longtemps. Il reste encore quelques heures avant le début du jour. La faim de la nuit se rapproche. Les odeurs des grands soirs d'Europe semblent parties en fumée. Quand j'y songe, c'est avec un sentiment comparable à la nostalgie qui m'envahit lorsque je porte la mire sur les grues de La Ciotat. Sur les ondes, les résultats de la C1 ne m'intéressent guère. Lyon a plié l'AEK en trois, apprends-je en mâchant mon malabar bigoût à la saveur évanouie. Je pense davantage à cet estrasse d'Hilton. Et à nous. Si on en avait marqué un de plus, on n'aurait pas passé l'arbitre au cirage. Je m'auto-berce en flanquant Hank Williams dans le Blaupunkt, Lost Highway, s'il vous plait. J'enchaîne avec Welfare mothers de Neil Young. Le feu passe au vert. J'avance prudemment car les CRS sont postés là, de longue. Je les sais chafouins, donc je fais l'anguille. Ce petit vin blanc qui a accompagné mes suppions m'a emmené avec lui. J'ai comme un ressac amer et vertical dans le foie. Le Saint-Marcellin chaud était de trop. Mais je ne regrette rien. Je suis tourné vers l'avenir. Et je pense déjà au Pitch qui m'attend déjà dans le micro-onde, calé paisible dans son cellophane.
Muscadet de mes souciS
Les roots du paradis s'ouvrent encore à moi. Marseille est une vaste rade abandonnée à des bateaux ivres, dans laquelle l'ancre n'y est jamais jetée bien longtemps. Il reste encore quelques heures avant le début du jour. La faim de la nuit se rapproche. Les odeurs des grands soirs d'Europe semblent parties en fumée. Quand j'y songe, c'est avec un sentiment comparable à la nostalgie qui m'envahit lorsque je porte la mire sur les grues de La Ciotat. Sur les ondes, les résultats de la C1 ne m'intéressent guère. Lyon a plié l'AEK en trois, apprends-je en mâchant mon malabar bigoût à la saveur évanouie. Je pense davantage à cet estrasse d'Hilton. Et à nous. Si on en avait marqué un de plus, on n'aurait pas passé l'arbitre au cirage. Je m'auto-berce en flanquant Hank Williams dans le Blaupunkt, Lost Highway, s'il vous plait. J'enchaîne avec Welfare mothers de Neil Young. Le feu passe au vert. J'avance prudemment car les CRS sont postés là, de longue. Je les sais chafouins, donc je fais l'anguille. Ce petit vin blanc qui a accompagné mes suppions m'a emmené avec lui. J'ai comme un ressac amer et vertical dans le foie. Le Saint-Marcellin chaud était de trop. Mais je ne regrette rien. Je suis tourné vers l'avenir. Et je pense déjà au Pitch qui m'attend déjà dans le micro-onde, calé paisible dans son cellophane.
Mercredi 18
Lourdes tV
J'avais décidé de zapper le match contre Lens pour cause de pizza 4 fromages. J'ai évité l'ulcère. J'avais décidé de scaper la première soirée de Ligue des Champions. J'ai évité l'angoisse. Mais l'idée de suivre Chelsea-Barcelone ne m'a jamais lâché. Je me rends donc chez le sosie d'Alain Perrin , bien décidé à partager avec mes amis le privilège d'un décodeur loué à vil prix. Le sosie de John Travol-Troyes est le seul à avoir un appart' à lui et à bien gagner sa vie. Mais il a une télé de branque, à peine meilleure qu'un minitel, et surtout une antenne collective d'une rare médiocrité. Cousin Machin est là. Lui, il a une télé grande comme le pare-brise du 81, mais il n'a pas Canal. Moi, je ne regarde plus la télé depuis 7 mois. Mais je détiens le précieux sésame. A nous trois, on peut s'organiser. Après une heure passé à satonner le téléviseur et à tenter toutes sortes de gri-gris ésotériques tels la suspension aérienne des câbles ou le posage sur un tabouret, nous finissons par avoir une image en couleur. Mais ça ne décode toujours pas. Je propose alors de mouiller la péritel pour une meilleure conduction électrique. Mais personne ne m'écoute. Je téléphone à Buse Epaisse pour lui gratter une antenne. Mais il ne veut pas bouger. il préfère regarder Bordal, nous laissant dans le dénuement le plus complet. Heureusement, j'ai eu la bonne idée de ré-initialiser le décodeur syster. Et le mirâcle se produit. Juste à temps pour choper la palette à Doudouce, qui frôle la mornifle en évoquant les "arabesques de Zizou" devant un Yazid à deux doigts de lui enfoncer la carcasse.
Lourdes tV
J'avais décidé de zapper le match contre Lens pour cause de pizza 4 fromages. J'ai évité l'ulcère. J'avais décidé de scaper la première soirée de Ligue des Champions. J'ai évité l'angoisse. Mais l'idée de suivre Chelsea-Barcelone ne m'a jamais lâché. Je me rends donc chez le sosie d'Alain Perrin , bien décidé à partager avec mes amis le privilège d'un décodeur loué à vil prix. Le sosie de John Travol-Troyes est le seul à avoir un appart' à lui et à bien gagner sa vie. Mais il a une télé de branque, à peine meilleure qu'un minitel, et surtout une antenne collective d'une rare médiocrité. Cousin Machin est là. Lui, il a une télé grande comme le pare-brise du 81, mais il n'a pas Canal. Moi, je ne regarde plus la télé depuis 7 mois. Mais je détiens le précieux sésame. A nous trois, on peut s'organiser. Après une heure passé à satonner le téléviseur et à tenter toutes sortes de gri-gris ésotériques tels la suspension aérienne des câbles ou le posage sur un tabouret, nous finissons par avoir une image en couleur. Mais ça ne décode toujours pas. Je propose alors de mouiller la péritel pour une meilleure conduction électrique. Mais personne ne m'écoute. Je téléphone à Buse Epaisse pour lui gratter une antenne. Mais il ne veut pas bouger. il préfère regarder Bordal, nous laissant dans le dénuement le plus complet. Heureusement, j'ai eu la bonne idée de ré-initialiser le décodeur syster. Et le mirâcle se produit. Juste à temps pour choper la palette à Doudouce, qui frôle la mornifle en évoquant les "arabesques de Zizou" devant un Yazid à deux doigts de lui enfoncer la carcasse.
Jeudi 19
Tables grasses du passE
Une élimination de l'UEFA possède des vertus inespérées. Il n'est plus besoin de regarder la télévision le jeudi. Et par là même de ne plus ruminer jusqu'au uikend. Alors, je tire vers ce boui-boui kébabacool du centre-ville. On y croise toujours les mêmes. Les tables pèguent et gansaillent toujours. C'en est presque rassurant. Je rousigue du figatelli grillé entre deux ballons de Cucuron. J'écoute aussi quelques anecdotes faisandées de Cousin Machin : son prof de dessin de troisième avait la polio. Ou encore l'histoire de Koulos, la bordille de la pizzéria des Orres, qui aura vécu 99% de sa vie de chien avec une espèce de chewing-gum à la menthe collé au derche. C'est vraiment très intéressant. Et dire qu'il y a encore des blaireaux pour se taper un plateau-repas devant match de ouéfa en Moldavie...
Tables grasses du passE
Une élimination de l'UEFA possède des vertus inespérées. Il n'est plus besoin de regarder la télévision le jeudi. Et par là même de ne plus ruminer jusqu'au uikend. Alors, je tire vers ce boui-boui kébabacool du centre-ville. On y croise toujours les mêmes. Les tables pèguent et gansaillent toujours. C'en est presque rassurant. Je rousigue du figatelli grillé entre deux ballons de Cucuron. J'écoute aussi quelques anecdotes faisandées de Cousin Machin : son prof de dessin de troisième avait la polio. Ou encore l'histoire de Koulos, la bordille de la pizzéria des Orres, qui aura vécu 99% de sa vie de chien avec une espèce de chewing-gum à la menthe collé au derche. C'est vraiment très intéressant. Et dire qu'il y a encore des blaireaux pour se taper un plateau-repas devant match de ouéfa en Moldavie...
Vendredi 20
On a marché sur l'hallU
Good Old Georges se tortille d'impatience dans son placard de La Commanderie. Il livre l'info à la multitude, en temps réel : Cissé, il a marché. Couru, même. Un petit pas pour l'OM, un grand pas pour Fébril Cissé.
On a marché sur l'hallU
Good Old Georges se tortille d'impatience dans son placard de La Commanderie. Il livre l'info à la multitude, en temps réel : Cissé, il a marché. Couru, même. Un petit pas pour l'OM, un grand pas pour Fébril Cissé.
Samedi 21
Champy, gnons magiqueS
16h30, dans un palais présidentiel de style Carnussien.
La contre-bande du douanier a parqué ses berlines même pas allemandes. Alors Cch leur a apporté des sandwiches au thon. (Il n'y a pas de jeu de mots). Pour le Calife, se nourrir avant une émission, c'est le cadet de ses sourcils. Papa Diouf a fait faux bond et il l'a vraiment mauvaise, (là y a jeu de mots), la faute à un calendrier douanier encore à l'heure d'été. Et les absents ont toujours tort. Le Pape à strophes (cdf) a la verve solitaire. Quand l'Abedi va, tout va pour lui pourrait-on dire. Sauf que ces vers débridés peuvent témoigner de l'attitude de celui qui n'en a plus pour très longtemps. [SIZE=1](Comme RLD? (no ironie) non sans dec' on va bientôt prouver par A+B que le Standard de Liège servait de bangue à l'OM et ça choque dégun) A Marseille, être le président de l'OM donne une couleur politique à la fonction. A surfer sur sa popularité, il pourrait se retrouver au creux de la vague.. [/SIZE]
Comme Pierre Dantin, l'ex coach mental et presque ex-gourou du Petit Marseillais. Le binôme semble avoir explosé. A l'instar de Louis Acariès, sa mission à l'OM est terminée : le couple Diouf-de la Brosse n'a plus besoin de conseiller conjugal. Il quitte donc son poste de secrétaire général mais garde un siège chaud au Conseil de Surveillance.
Cch aavait aussi amené la sauce Be(a)rnès. JPB nous confie qu'Albert est non-seulement le gentil garçon qu'on imaginait mais aussi le meilleur entraîneur dont l'OM pouvait disposer. Nom d'une pâte, c'est Zatelli ! La meilleure recrue papale. Il évoque ribéry, Lyon, Marseille. Mais il n'oublie pas de porter une estocade habile au sémillant président de l'OM : si Lamouche est un faux-cul, lui aussi, comme le prouve sa gestion du cas Desailly. A l'époque, il comprenait très bien qu'un joueur puisse désirer terminer sa carrière sur un terrain de football et non sur un banc...
Champy, gnons magiqueS
16h30, dans un palais présidentiel de style Carnussien.
La contre-bande du douanier a parqué ses berlines même pas allemandes. Alors Cch leur a apporté des sandwiches au thon. (Il n'y a pas de jeu de mots). Pour le Calife, se nourrir avant une émission, c'est le cadet de ses sourcils. Papa Diouf a fait faux bond et il l'a vraiment mauvaise, (là y a jeu de mots), la faute à un calendrier douanier encore à l'heure d'été. Et les absents ont toujours tort. Le Pape à strophes (cdf) a la verve solitaire. Quand l'Abedi va, tout va pour lui pourrait-on dire. Sauf que ces vers débridés peuvent témoigner de l'attitude de celui qui n'en a plus pour très longtemps. [SIZE=1](Comme RLD? (no ironie) non sans dec' on va bientôt prouver par A+B que le Standard de Liège servait de bangue à l'OM et ça choque dégun) A Marseille, être le président de l'OM donne une couleur politique à la fonction. A surfer sur sa popularité, il pourrait se retrouver au creux de la vague.. [/SIZE]
Comme Pierre Dantin, l'ex coach mental et presque ex-gourou du Petit Marseillais. Le binôme semble avoir explosé. A l'instar de Louis Acariès, sa mission à l'OM est terminée : le couple Diouf-de la Brosse n'a plus besoin de conseiller conjugal. Il quitte donc son poste de secrétaire général mais garde un siège chaud au Conseil de Surveillance.
Cch aavait aussi amené la sauce Be(a)rnès. JPB nous confie qu'Albert est non-seulement le gentil garçon qu'on imaginait mais aussi le meilleur entraîneur dont l'OM pouvait disposer. Nom d'une pâte, c'est Zatelli ! La meilleure recrue papale. Il évoque ribéry, Lyon, Marseille. Mais il n'oublie pas de porter une estocade habile au sémillant président de l'OM : si Lamouche est un faux-cul, lui aussi, comme le prouve sa gestion du cas Desailly. A l'époque, il comprenait très bien qu'un joueur puisse désirer terminer sa carrière sur un terrain de football et non sur un banc...
Dimanche 22
Horizon funèbrE
Pour une déculottée, c'en fut une. Une fessée en plein air, onze culs nus rossés à la badine... Dieu que la soirée fut longue ! La percée fulgurante de Ribéry amenant le but de Bamogo ne nous consolera point. Mais est-on triste, au juste ? Assurément pas. On peut même s'estimer heureux de n'en avoir pas avalé sept à la maison. Lyon est bel et bien seul sur son Olympe. Faut pas jouer les riches, quand on n'a pas le sou, aurait résumé le plat-payste Brel, dont le nom est plus que jamais de circonstance. Le vier brandi à Pierre Mondy depuis le virage Sud paraissait presque une haine inutile car la comparaison n'avait pas lieu d'être. La quenelle à mousse fait tache. L'OM partage le même destin que les autres, être le premier derrière l'OL ou mourir.
Horizon funèbrE
Pour une déculottée, c'en fut une. Une fessée en plein air, onze culs nus rossés à la badine... Dieu que la soirée fut longue ! La percée fulgurante de Ribéry amenant le but de Bamogo ne nous consolera point. Mais est-on triste, au juste ? Assurément pas. On peut même s'estimer heureux de n'en avoir pas avalé sept à la maison. Lyon est bel et bien seul sur son Olympe. Faut pas jouer les riches, quand on n'a pas le sou, aurait résumé le plat-payste Brel, dont le nom est plus que jamais de circonstance. Le vier brandi à Pierre Mondy depuis le virage Sud paraissait presque une haine inutile car la comparaison n'avait pas lieu d'être. La quenelle à mousse fait tache. L'OM partage le même destin que les autres, être le premier derrière l'OL ou mourir.
Solide comme un wok !