16-04-2006, 11:43
Comptes & Légendes du Vieux-Port
semaine du 9 au 15 avril
Allez, trinquonS !
dimanche 9 avril
Sale défaitE
Ce jour du seigneur traîne des relents de 1er janvier au matin. L'odeur de la fête à la roumaine est montée à nous. La migraine en serre-tête, on doit évacuer les derniers restes de ce qui aurait dû être un bon réveillon. Mais la fête des petits Olympiens a mal tourné. L'OM tousse quand Camel s'infiltre. Pourquoi s'entêter à sortir précisément le soir où visiblement tu n'es pas l'ami des femmes? A portée de main, le whiskey qu'au cas où tu ne touches pas canette. Deux trois passes bien senties... Le bourbon l'emporte... La gazelle au regard aguicheur s'est tapé un bonobo.
Et un, et deux, et trois doublés ! Le Vélodrome est digne de la Bombonera. On donne de la voix du Nord au Sud. Même les Jean Bouin se découennent le tafanàri sur la Ola. Il y a moulon de klaxons sur la ville. Il soufflent un vacarme bienfaisant. Le mouchoir blanc est relégué au rang de clean ex. Moulon de sopalin ! On peut donc sereinement envisager une triple ration de döner-kébab. Autant n'en porte le ventre, chez le fin gourmet. L'ogre lyonnais est sacré champion. Mais nous, on s'en fout. On danse la panse pleine et on consomme l'ivresse jusqu'au demi final.
Allez, trinquonS !
dimanche 9 avril
Sale défaitE
Ce jour du seigneur traîne des relents de 1er janvier au matin. L'odeur de la fête à la roumaine est montée à nous. La migraine en serre-tête, on doit évacuer les derniers restes de ce qui aurait dû être un bon réveillon. Mais la fête des petits Olympiens a mal tourné. L'OM tousse quand Camel s'infiltre. Pourquoi s'entêter à sortir précisément le soir où visiblement tu n'es pas l'ami des femmes? A portée de main, le whiskey qu'au cas où tu ne touches pas canette. Deux trois passes bien senties... Le bourbon l'emporte... La gazelle au regard aguicheur s'est tapé un bonobo.
lundi 10 avril
Lignes de l'ameN
[SIZE=1]La gitane de Saint-André m'empoigne la main. D'une voix rauque, presque rôtée, elle m'annonce un 50/50. Il va falloir prier, dit-elle avec un sourire éclatant comme un demi-strike. Deux Olympiques se disputent un même destin, un même jour. Il y a engambi dans les astres. On ne voit rien d'écrit sur la boule de Cris. La coupe de Franck, c'est pas gagné. [/SIZE]
mardi 11 avril
Victoria d'avriL
En avril, ne se découvre pas Delfim. Ces trois jours de mistral auront été prémonitoires. Le vent a bel et bien tourné. La quenelle blonde est restée figée. Sa sortie en dehors de sa surface n'a interpellé personne. A trop viser la postérité, Pierre Mondy a déjà un pied dans Lacombe. Houiller fait grise mine. Marseille n'a pas voulu partager son Olympe. L'OM regagne les choeurs avec des méthodes un peu moins cathodiques.
mercredi 12 avril
Babe el weB
"A Gemenos car j'aime l'os". Gina Stone-Martin est arrivée la veille dans la ville fleurie. Elle a des seins en poires et le visage d'une bar-maid. Son T-shirt Fruit of the Loom lui moule le bouquet façon soirée mousse. C'est son flower-power à elle. Pas étonnant de la retrouver là, pendue au cou du serveur. La plantureuse sauceuse veille au grouin. OpiOM tuera le cochon en famille. Poil à la pub, aurait dit Gottainer, dans une chanson qui avait aussi un air. Gina soigne son underground. Gina promène ses doigts sur ses deux sous chics. Elle tond elle même son gazon. No pasaran les poils pubiens. Un président riche, ce n'est pas pour demain.
jeudi 13 avril
Boumiane rhapsodiE
[SIZE=1]La Pithie de Saint-André s'est montrée plus affirmative. Les lignes de ma main sont limpides. Ribéry lui a fait recouvrer son fluide. La présence de l'ésotérique Raymond Domenech y est sans doute pour beaucoup. La gitane, dans une bouffée d'optimisme, me parle d'un grand stade au nom à coucher dehors. Mais avant de s'y rendre, il faudra battre les Bretons. Le Stade Rennais se rend au Vel'. Et n'y sera sans doute pas aussi maladroit que la dernière fois. Nul doute que les Marseillais réserveront à Bolöni des salves dignes d'un triomphe roumain. Car Lazlö nous en veut. A Rennes, l'hautain tue le temps comme il pleut. Il déraille. Paris se rapproche à la vitesse du grand train. Bifurquera-t-il vers l'ouest ? Qui a dit que Bölöni était une pâte ? Et Céline Dion retrouvera-t-elle son mari rennais ? [/SIZE]
vendredi 14 avril
Underground zerO
Le weekend arrive enfin. Celui qui flâne à quatorze heures n'est plus un tricard. Avec mes horaires de harki à la retraite, je m'en réjouis. Assis en tailleur sur le ban public et repu de kébab, je me résous à sacrifier au rite bien contemporain de l'english pub. Une entrave à l'underground, sans Londres d'un doute. Dix minutes à poireauter sans que personne ne me calcule au comptoir. Je me venge sournoisement en commandant un café-verre. Jé dépanne d'une blonde un maigrichon noyé au Pernod; trois volumes de pastis pour un volumes d'os. Tout autour, il y a cette nuée de Georges clônés. Les mêmes coiffures de jeunes qui le valent bien, tous sapés comme des mannequins de chez H&M. Je me rends compte que j'ai vieilli. J'ai fait la bascule... Le jean's est la nouvelle pantalonnade de l'esprit contestataire. Le revival des lunettes style Beuchat bat son plein. Tu veux pas un tuba, avais-je envie de leur demander. Elles aussi, ont toutes la même ganache. Elles se la jouent grands canons. Elles doivent en tirer des boulets... Le pub, c'est vraiment pas roots.
[SIZE=1]samedi 15 avril[/SIZE]
[SIZE=6]Dense du ventrE[/SIZE]
Lignes de l'ameN
[SIZE=1]La gitane de Saint-André m'empoigne la main. D'une voix rauque, presque rôtée, elle m'annonce un 50/50. Il va falloir prier, dit-elle avec un sourire éclatant comme un demi-strike. Deux Olympiques se disputent un même destin, un même jour. Il y a engambi dans les astres. On ne voit rien d'écrit sur la boule de Cris. La coupe de Franck, c'est pas gagné. [/SIZE]
mardi 11 avril
Victoria d'avriL
En avril, ne se découvre pas Delfim. Ces trois jours de mistral auront été prémonitoires. Le vent a bel et bien tourné. La quenelle blonde est restée figée. Sa sortie en dehors de sa surface n'a interpellé personne. A trop viser la postérité, Pierre Mondy a déjà un pied dans Lacombe. Houiller fait grise mine. Marseille n'a pas voulu partager son Olympe. L'OM regagne les choeurs avec des méthodes un peu moins cathodiques.
mercredi 12 avril
Babe el weB
"A Gemenos car j'aime l'os". Gina Stone-Martin est arrivée la veille dans la ville fleurie. Elle a des seins en poires et le visage d'une bar-maid. Son T-shirt Fruit of the Loom lui moule le bouquet façon soirée mousse. C'est son flower-power à elle. Pas étonnant de la retrouver là, pendue au cou du serveur. La plantureuse sauceuse veille au grouin. OpiOM tuera le cochon en famille. Poil à la pub, aurait dit Gottainer, dans une chanson qui avait aussi un air. Gina soigne son underground. Gina promène ses doigts sur ses deux sous chics. Elle tond elle même son gazon. No pasaran les poils pubiens. Un président riche, ce n'est pas pour demain.
jeudi 13 avril
Boumiane rhapsodiE
[SIZE=1]La Pithie de Saint-André s'est montrée plus affirmative. Les lignes de ma main sont limpides. Ribéry lui a fait recouvrer son fluide. La présence de l'ésotérique Raymond Domenech y est sans doute pour beaucoup. La gitane, dans une bouffée d'optimisme, me parle d'un grand stade au nom à coucher dehors. Mais avant de s'y rendre, il faudra battre les Bretons. Le Stade Rennais se rend au Vel'. Et n'y sera sans doute pas aussi maladroit que la dernière fois. Nul doute que les Marseillais réserveront à Bolöni des salves dignes d'un triomphe roumain. Car Lazlö nous en veut. A Rennes, l'hautain tue le temps comme il pleut. Il déraille. Paris se rapproche à la vitesse du grand train. Bifurquera-t-il vers l'ouest ? Qui a dit que Bölöni était une pâte ? Et Céline Dion retrouvera-t-elle son mari rennais ? [/SIZE]
vendredi 14 avril
Underground zerO
Le weekend arrive enfin. Celui qui flâne à quatorze heures n'est plus un tricard. Avec mes horaires de harki à la retraite, je m'en réjouis. Assis en tailleur sur le ban public et repu de kébab, je me résous à sacrifier au rite bien contemporain de l'english pub. Une entrave à l'underground, sans Londres d'un doute. Dix minutes à poireauter sans que personne ne me calcule au comptoir. Je me venge sournoisement en commandant un café-verre. Jé dépanne d'une blonde un maigrichon noyé au Pernod; trois volumes de pastis pour un volumes d'os. Tout autour, il y a cette nuée de Georges clônés. Les mêmes coiffures de jeunes qui le valent bien, tous sapés comme des mannequins de chez H&M. Je me rends compte que j'ai vieilli. J'ai fait la bascule... Le jean's est la nouvelle pantalonnade de l'esprit contestataire. Le revival des lunettes style Beuchat bat son plein. Tu veux pas un tuba, avais-je envie de leur demander. Elles aussi, ont toutes la même ganache. Elles se la jouent grands canons. Elles doivent en tirer des boulets... Le pub, c'est vraiment pas roots.
[SIZE=1]samedi 15 avril[/SIZE]
[SIZE=6]Dense du ventrE[/SIZE]
Et un, et deux, et trois doublés ! Le Vélodrome est digne de la Bombonera. On donne de la voix du Nord au Sud. Même les Jean Bouin se découennent le tafanàri sur la Ola. Il y a moulon de klaxons sur la ville. Il soufflent un vacarme bienfaisant. Le mouchoir blanc est relégué au rang de clean ex. Moulon de sopalin ! On peut donc sereinement envisager une triple ration de döner-kébab. Autant n'en porte le ventre, chez le fin gourmet. L'ogre lyonnais est sacré champion. Mais nous, on s'en fout. On danse la panse pleine et on consomme l'ivresse jusqu'au demi final.
Solide comme un wok !