28-12-2005, 15:08
L’arlésien est-il une arlésienne ? Bis repetita placent. En cette veille de mercato estampillé « papa Nono », c’est la question qui brûle les lèvres purpurines de tout opiOMane normalement constitué. Dire que l’annonce de son débarquement sur le vieux port fait partie de la récurrence quotidienne de nos fantasmes déçus est caïman un doux euphémisme. Déjà en juin 2003, sur un site désormais quasi-galactique, votre serviteur lâchait dans un râle ultime :
Cissé semble bien être l'Arlésienne annoncée. Le comble pour un arlésien. Non seulement tonton Guy veut pas le lâcher mais son prix supposé est exorbitant. "Cissé ne viendra pas à l'OM car je ne veux pas cramer le budget" a déclaré notre Bouchet. "De toute façon, je jouerai au moins une fois dans ma vie à l’OM" a renchéri Djibril. Quand les poules auront des dents oserait-on ajouter ! Remarque bien, paraît que des généticiens viennent de réussir le truc...
Hey, vides amants, tels sœur Anne, à l’époque, nous n’avions rien vu venir. Façon héros modern style de Beckett, nous avions attendu en vain le Godot peroxydé. Pourtant, nous aurions du nous méfier. En son temps, en substance, et en vieux françois dans le texte, le fabuliste Jeannot Fontaine, digne ancêtre du divin Justo, avait du reste joué les Nostradamus en short et crampons dans son célèbre Le Lou et la gnôle, traité de référence sur les techniciens de surface : Cissé nettoie, c’est donc ton frère ou bien quelqu’un d’Essien .
Ni des lèvres ni des dents. En lieu et place du monstre ghanéen, on avait eu droit au besogneux N’Diaye, Sylvain de son prénom, parti depuis se faire cuire la rondelle sous d’autre soleil Levante… Et pour faire oublier l’arlésien, on avait investi dans un guingampais ivoirien, méconnu à l’époque et sur qui tout le monde ou presque crachait du côté de Phocée. Glaviot oblige, on sait ce qu’il advint par la suite. Personne n’est prophète en son pays rappelle le vieil adage…
Bref, comme dirait Pépin, si d’aventure en aventure, sans retour sur investissement, Bob le Flambeur ne lâchait pas les picaillons, faudrait bien trouver d’autres strates à gemmes pour attirer la perle noire. Mobilisez-vous pour sa venue avait lancé à la fumerie toute entière un opiOMane aujourd’hui disparu dans les arcanes filandreuses de la toile déchaînée. Paix à son âme virtuelle …
Pourquoi pas un Cisséthon avait émis alors un Cetace en son sonar après avoir zieuté une bafouille d’Hamed, le propre frangibus du colosse des Reds, qui nous annonçait sans coup férir (et que personne ne se fende la poire), l’arrivée du messie chez nous à 90% de matière grise ? Le problemo restait effectivement les émoluments du gugusse qui culminaient gentiment à 250 000 euros la mensualité. Vrai, n’en déplaise à Ibou Ba, c’était chouette comme idée, la quête du brouzouf. C’eut pu permettre à Gérard Holtz de reprendre du sévice du côté de la Canebière. Vive le sport sur Transe 2 ! Vive le sport sur Transe 3, vive le sport sur Transe 2-Transe 3 !
Le réveil sonne. Retour vers no futur. Ainsi va le mercato, qui charrie inlassablement son flot d’illusions perdues donnant irrémédiablement sur l’amer. Faut être lucide, quand on ne nage plus dans le bassin des grands, il y a peu de chance de ferrer du gros poiscaille. On va attraper encore un Laslandes cramé ou un aztèque trop cuit. Alta la vista, baby. Et si par miracle (on a quand même un Pape en stock), ce scribouillage se révélait par la suite digne d’un Paco Rabanne en goguette, je serais le plus heureux des OM…
boeuf mode
Cissé semble bien être l'Arlésienne annoncée. Le comble pour un arlésien. Non seulement tonton Guy veut pas le lâcher mais son prix supposé est exorbitant. "Cissé ne viendra pas à l'OM car je ne veux pas cramer le budget" a déclaré notre Bouchet. "De toute façon, je jouerai au moins une fois dans ma vie à l’OM" a renchéri Djibril. Quand les poules auront des dents oserait-on ajouter ! Remarque bien, paraît que des généticiens viennent de réussir le truc...
Hey, vides amants, tels sœur Anne, à l’époque, nous n’avions rien vu venir. Façon héros modern style de Beckett, nous avions attendu en vain le Godot peroxydé. Pourtant, nous aurions du nous méfier. En son temps, en substance, et en vieux françois dans le texte, le fabuliste Jeannot Fontaine, digne ancêtre du divin Justo, avait du reste joué les Nostradamus en short et crampons dans son célèbre Le Lou et la gnôle, traité de référence sur les techniciens de surface : Cissé nettoie, c’est donc ton frère ou bien quelqu’un d’Essien .
Ni des lèvres ni des dents. En lieu et place du monstre ghanéen, on avait eu droit au besogneux N’Diaye, Sylvain de son prénom, parti depuis se faire cuire la rondelle sous d’autre soleil Levante… Et pour faire oublier l’arlésien, on avait investi dans un guingampais ivoirien, méconnu à l’époque et sur qui tout le monde ou presque crachait du côté de Phocée. Glaviot oblige, on sait ce qu’il advint par la suite. Personne n’est prophète en son pays rappelle le vieil adage…
Bref, comme dirait Pépin, si d’aventure en aventure, sans retour sur investissement, Bob le Flambeur ne lâchait pas les picaillons, faudrait bien trouver d’autres strates à gemmes pour attirer la perle noire. Mobilisez-vous pour sa venue avait lancé à la fumerie toute entière un opiOMane aujourd’hui disparu dans les arcanes filandreuses de la toile déchaînée. Paix à son âme virtuelle …
Pourquoi pas un Cisséthon avait émis alors un Cetace en son sonar après avoir zieuté une bafouille d’Hamed, le propre frangibus du colosse des Reds, qui nous annonçait sans coup férir (et que personne ne se fende la poire), l’arrivée du messie chez nous à 90% de matière grise ? Le problemo restait effectivement les émoluments du gugusse qui culminaient gentiment à 250 000 euros la mensualité. Vrai, n’en déplaise à Ibou Ba, c’était chouette comme idée, la quête du brouzouf. C’eut pu permettre à Gérard Holtz de reprendre du sévice du côté de la Canebière. Vive le sport sur Transe 2 ! Vive le sport sur Transe 3, vive le sport sur Transe 2-Transe 3 !
Le réveil sonne. Retour vers no futur. Ainsi va le mercato, qui charrie inlassablement son flot d’illusions perdues donnant irrémédiablement sur l’amer. Faut être lucide, quand on ne nage plus dans le bassin des grands, il y a peu de chance de ferrer du gros poiscaille. On va attraper encore un Laslandes cramé ou un aztèque trop cuit. Alta la vista, baby. Et si par miracle (on a quand même un Pape en stock), ce scribouillage se révélait par la suite digne d’un Paco Rabanne en goguette, je serais le plus heureux des OM…
boeuf mode