07-12-2005, 19:48
Rendue officielle le 5 décembre, la nomination de Benoît Pédretti au Ballon de Plomb 2005 semblait inévitable. Il succède à Fabrice Fiorèse au palmarès du joueur ayant le plus raté sa saison de L1. Le gadin de l'année, l'équivalent du prix "Pue-de-la-bouche" du collège, remis en cours de récré devant les copines. Le propriétaire de la BX Sport dopée aux mégabasses et immatriculée dans le Doubs est prié de déplacer son véhicule...
Benoît Pédretti n'est pas né à Menton, contrairement aux apparences. Pas plus que Ribéry dans le Berry.
Et le gars de Montbelliard a dû trouver l'addition salée.
Mais on ne peut que donner raison aux Cahiers du Football d'avoir mis leur grain de sel en créant l'événement. France-Football récompense bien les talents du Ballon. On aurait l'air fin en leur reprochant d'en avoir trophée.
Puisqu'il fallait accrocher une tête au tableau de chasse -gardée- les rabatteurs des Cahiers ont organisé un jeu de massacre. Avec 3333 voix soit 41,8% des suffrages exprimés par les lecteurs du magazine, Benoît fait pour une fois l'unanimité. Vainqueur loin devant Fabien Barthez (1541 voix, 19,32%) et Philippe Christanval (1122, 14,2%).
2005 aura été une année faste pour les benoîts du monde entier.
N'en déplaise à Mama Cass', c'est la mort du Pape Jean-Paul II le 2 juin 2005 qui a allumé cette mèche folle : ascension de Benoît 16 d'Allemagne puis long feu de Benoît 17 de Marseille.
De quoi contester la canonisation du défunt, mais évitons les souverrains poncifs.
Pourquoi Benoît Pédretti ?
Parce qu'il est un éternel désespoir tant en club qu'en équipe de France.
Parce qu'il est redescendu de son piedestal aussi rapidement que les médias l'y ont juché.
De l'aveu même du joueur, c'est le profil type du joueur sans poste. Pas assez défensif pour récupérer des ballons, trop lent dans sa transmission de balle pour être considéré comme un relais fiable.
Pendant que France-Football l'annonce à Lyon durant l'été 2004, Pédretti entreprend ce qui restera dans nos mémoires-Panini comme son seul contre pied volontaire.
Il refuse de rejoindre les quenelles afin de remplacer Vikash Dhorasso et signe à l'OM, le club de son coeur, pour remplacer Mathieu Flamini, enlevé par un Wenger masqué.
Il fait une saison honorable sur le terrain mais son entente avec ses partenaires si particuliers reste perfectible. Il n'est pas à la hauteur du défi Marseillais mais jure vouloir rester au club.
Les faux-appels du pied du Real Madrid en janvier 2005 lui laissent espérer un golden parachute. Mais c'est à Marseille que Benoît semble bel et bien largué.
Une clause dans son contrat restera dans les anales des Phocéens. 4M pour le conserver. Le Jean-Pierre nous a bien Bernès.
Acheté 5M, il quitte la Canebière pour presque 7M. Ses déclarations post-transfert ont sans doute pesé dans la balance.
Et soudain, le drâme !
Alors que l'OL avait davantage besoin de lui après le départ de Vikash au Milan AC, Pédretti accepte enfin le challenge Lyonnais. Problème, l'effectif est déjà complet. Reste le strapontin.
Titulaire indiscutable en CFA, il ne voulait pas risquer de perdre son niveau avec la réserve Olypienne reléguée en CFA2.
Il retrouve son copain de Chocho, Pierre-Alain Frau, qui l'avait invité à sa communion solennelle. Il paraît que les deux larrons se sont flanqués d'un nouveau défi, dont le Ballon de Plomb 2005 serait l'instigateur : "PAF, tu pars à Lens, moi à Paris et on se rejoint à Strasbourg". Ca fait froid sous le flocage !
PSG et OM: fournisseurs de talents
L'élection du Ballon de Plomb a consacré une nouvelle domination de l'OM sur le PSG en 2005. Sur la liste officielle figuraient 15 candidats.
Dans le désordre: André-Luiz Moreira, Ibrahima Bakayoko, Habib Bamogo, Fabien Barthez, Branko Boskovic, Charles-Edouard Coridon, Philippe Christanval - c'est sa dernière feuille de match- , Stéphane Dalmat, Olivier Kapo, Danijel Ljuboja, Toifilou Maoulida, Bernard Mendy, Camel Meriem, Pédretti et Alexander Viveros (candidat libre).
Sur 15 victimes possibles du saturnisme footballistique, 8 ont un rapport plus au moins étroit avec l'OM. Le reste a des affinités avec le PSG et dans une moindre mesure Monaco. .
Le Nantais Alexander Viveros remplace Jacques Cheminade, blessé aux ischios depuis la Présidentielle de 1995.
Le Ballon de Plomb a ceci en commun avec le Ballon d'Or : autant Benoît XVII que Ronaldinho l'auraient mérité l'an dernier comme l'an prochain !
Espérons quand même que pour le juvénile Pédretti, cette récompense n'augure pas d'un coup d'arrêt brutal dans sa carrière de footballeur.
Fabrice Fiorese, élu l'an dernier haut la main, joue désormais au Qatar.
Edith O': C'est vrai que ça fait 3x de suite pour l'OM. J'ai mis en avant les candidats du PSG pour montrer que le rapport de force est globalement équilibré. Sauf pour la victoire finale, où Marseille bat Paris.
Là on peut supposer que le lectorat des CdF se trouve essentiellement en Ile-de-France.
Le pseudo anti-marseillisme des CdF est illusoire. Par contre leur Parigo-centrisme est palpable. Mais celui là me gène moins que celui de 100%foot...
La présence de Barthez me gène.
Pourquoi ? Parce que cela ne colle pas à l'esprit du Ballon de Plomb !
Le choix de carrière et les performances sont censées primer. Ca devient un peu trop une sanction à mon goût. Plus que la farce supposée...
Meriem ne mérite pas non plus de figurer dans la liste.
Je les aurais bien remplacés par Hervé Tum et Anthony Le Tallec.
Liens utiles :
Les modalités du scrutin.
L'équipe-type 2005
Benoît Pédretti n'est pas né à Menton, contrairement aux apparences. Pas plus que Ribéry dans le Berry.
Et le gars de Montbelliard a dû trouver l'addition salée.
Mais on ne peut que donner raison aux Cahiers du Football d'avoir mis leur grain de sel en créant l'événement. France-Football récompense bien les talents du Ballon. On aurait l'air fin en leur reprochant d'en avoir trophée.
Puisqu'il fallait accrocher une tête au tableau de chasse -gardée- les rabatteurs des Cahiers ont organisé un jeu de massacre. Avec 3333 voix soit 41,8% des suffrages exprimés par les lecteurs du magazine, Benoît fait pour une fois l'unanimité. Vainqueur loin devant Fabien Barthez (1541 voix, 19,32%) et Philippe Christanval (1122, 14,2%).
2005 aura été une année faste pour les benoîts du monde entier.
N'en déplaise à Mama Cass', c'est la mort du Pape Jean-Paul II le 2 juin 2005 qui a allumé cette mèche folle : ascension de Benoît 16 d'Allemagne puis long feu de Benoît 17 de Marseille.
De quoi contester la canonisation du défunt, mais évitons les souverrains poncifs.
Pourquoi Benoît Pédretti ?
Parce qu'il est un éternel désespoir tant en club qu'en équipe de France.
Parce qu'il est redescendu de son piedestal aussi rapidement que les médias l'y ont juché.
De l'aveu même du joueur, c'est le profil type du joueur sans poste. Pas assez défensif pour récupérer des ballons, trop lent dans sa transmission de balle pour être considéré comme un relais fiable.
Pendant que France-Football l'annonce à Lyon durant l'été 2004, Pédretti entreprend ce qui restera dans nos mémoires-Panini comme son seul contre pied volontaire.
Il refuse de rejoindre les quenelles afin de remplacer Vikash Dhorasso et signe à l'OM, le club de son coeur, pour remplacer Mathieu Flamini, enlevé par un Wenger masqué.
Il fait une saison honorable sur le terrain mais son entente avec ses partenaires si particuliers reste perfectible. Il n'est pas à la hauteur du défi Marseillais mais jure vouloir rester au club.
Les faux-appels du pied du Real Madrid en janvier 2005 lui laissent espérer un golden parachute. Mais c'est à Marseille que Benoît semble bel et bien largué.
Une clause dans son contrat restera dans les anales des Phocéens. 4M pour le conserver. Le Jean-Pierre nous a bien Bernès.
Acheté 5M, il quitte la Canebière pour presque 7M. Ses déclarations post-transfert ont sans doute pesé dans la balance.
Et soudain, le drâme !
Alors que l'OL avait davantage besoin de lui après le départ de Vikash au Milan AC, Pédretti accepte enfin le challenge Lyonnais. Problème, l'effectif est déjà complet. Reste le strapontin.
Titulaire indiscutable en CFA, il ne voulait pas risquer de perdre son niveau avec la réserve Olypienne reléguée en CFA2.
Il retrouve son copain de Chocho, Pierre-Alain Frau, qui l'avait invité à sa communion solennelle. Il paraît que les deux larrons se sont flanqués d'un nouveau défi, dont le Ballon de Plomb 2005 serait l'instigateur : "PAF, tu pars à Lens, moi à Paris et on se rejoint à Strasbourg". Ca fait froid sous le flocage !
PSG et OM: fournisseurs de talents
L'élection du Ballon de Plomb a consacré une nouvelle domination de l'OM sur le PSG en 2005. Sur la liste officielle figuraient 15 candidats.
Dans le désordre: André-Luiz Moreira, Ibrahima Bakayoko, Habib Bamogo, Fabien Barthez, Branko Boskovic, Charles-Edouard Coridon, Philippe Christanval - c'est sa dernière feuille de match- , Stéphane Dalmat, Olivier Kapo, Danijel Ljuboja, Toifilou Maoulida, Bernard Mendy, Camel Meriem, Pédretti et Alexander Viveros (candidat libre).
Sur 15 victimes possibles du saturnisme footballistique, 8 ont un rapport plus au moins étroit avec l'OM. Le reste a des affinités avec le PSG et dans une moindre mesure Monaco. .
Le Nantais Alexander Viveros remplace Jacques Cheminade, blessé aux ischios depuis la Présidentielle de 1995.
Le Ballon de Plomb a ceci en commun avec le Ballon d'Or : autant Benoît XVII que Ronaldinho l'auraient mérité l'an dernier comme l'an prochain !
Espérons quand même que pour le juvénile Pédretti, cette récompense n'augure pas d'un coup d'arrêt brutal dans sa carrière de footballeur.
Fabrice Fiorese, élu l'an dernier haut la main, joue désormais au Qatar.
Edith O': C'est vrai que ça fait 3x de suite pour l'OM. J'ai mis en avant les candidats du PSG pour montrer que le rapport de force est globalement équilibré. Sauf pour la victoire finale, où Marseille bat Paris.
Là on peut supposer que le lectorat des CdF se trouve essentiellement en Ile-de-France.
Le pseudo anti-marseillisme des CdF est illusoire. Par contre leur Parigo-centrisme est palpable. Mais celui là me gène moins que celui de 100%foot...
La présence de Barthez me gène.
Pourquoi ? Parce que cela ne colle pas à l'esprit du Ballon de Plomb !
Le choix de carrière et les performances sont censées primer. Ca devient un peu trop une sanction à mon goût. Plus que la farce supposée...
Meriem ne mérite pas non plus de figurer dans la liste.
Je les aurais bien remplacés par Hervé Tum et Anthony Le Tallec.
Liens utiles :
Les modalités du scrutin.
L'équipe-type 2005
Solide comme un wok !