02-12-2005, 13:08
Les moulés encore maculés de yaourt, les Olympiens se déplacent dimanche chez les quiches lorraines de Nancy, au stade Marcel Picot. Le 9ème contre le 13ème. Un vrai match de ventre mou comme on les craint. Remember les Rillettes. En terre lorraine, l'occasion fait le lardon. La chance est donnée aux Olympiens d'effectuer une remontée significative au classement. La victoire dans les règles du lard. Stationnement interdit au pays du macaron.
Nancy est au "ni oui ni non" ce que Toulouse est au "qui perd gagne": une capitale, un cap. La terre nancéienne a enfanté bien des génies.
Le platiné Michel Platini, la sombre Jeanne d'Arc, feu le Professeur Choron.
Mais aussi le preux Richard Gotainer, Miss France'98 et C Jérôme... enfin CT Jérôme devrais-je dire.
C'est le terroir du lard et du lourd. On leur doit macarons et madeleines. Mais aussi une logique à bâtons rompus : la célèbre patate lorraine côtoie l'Ecole Nationale Supérieure des Mines.
Mais l'enfant chéri du pays, c'est l'AS Nancy Lorraine. Malgré un effectif limité, le club réussit un début de saison correct. Ponctué par un exploit face aux Rennais (6-0).
Contre les clubs prétendus "gros", les quiches lorraines ont tendance à se faire briserla pâte sous l'oignon. Défaites contre Monaco, Bordeaux, Lens, Lyon, Paris et Lille...
Le résultat de dimanche sera donc un révélateur pour le statut des Olympiens. Malgré d'avenantes traditions culinaires, les Nancéiens ont du mal à recevoir. Mais marquent plus de buts que l'OM et en encaissent moins.
Les hommes du chic Corréa seront privés de leurs goléadors: le stagnant Eli Kroupi et l'envoûtant Gaston Curbelo. Une réminiscence du scénario du Mans, où les rillettes étaient allégées par les forfaits de Metsui et De Melo ? Pas sûr. Nancy semble moins fringant que les Manseaux.
Malgré un "effectif limité" , de l'aveu même de leur entraîneur, les Lorrains tenteront un coup face à l'OM. Avec pour arme, la gnac et la persuasion du coach uruguayen qui paraphrase même Emile Louis dans se causerie d'avant match : "Il ne faut pas les laisser s'échapper, il faut les prendre à la gorge et garder les clés de la camionnette". Terrifiant.
L'OM lui, devrait être au complet après avoir "reposé" Ribéry, Taïwo, Niang et Lamouchi à Sofia. Les Phocéens restent sur 2 victoires en L1. La défaite à Sofia, anecdotique, devrait les pousser à corriger le tir. D'autant l'OM accorde cette semaine une priorité naturelle au championnat.
Le stade Marcel Picot, la reine de Nancy, sera complètement bourrée. La ville enregistre à cette occasion un record : 300 000 € de recettes. Ca en fait des quiches... nan ? Si !
Mais Nancy découvre aussi le revers du macaron.
8% des 300 000 € seront ponctionnés par la commune accueillante en raison de la fameuse "prime au spectacle".
Sur le coup Nancy se fait tondre par Tomblaine. De quoi donner raison à ceux qui ruminent que la L1 offre un spectacle rasant.
Nancy est au "ni oui ni non" ce que Toulouse est au "qui perd gagne": une capitale, un cap. La terre nancéienne a enfanté bien des génies.
Le platiné Michel Platini, la sombre Jeanne d'Arc, feu le Professeur Choron.
Mais aussi le preux Richard Gotainer, Miss France'98 et C Jérôme... enfin CT Jérôme devrais-je dire.
C'est le terroir du lard et du lourd. On leur doit macarons et madeleines. Mais aussi une logique à bâtons rompus : la célèbre patate lorraine côtoie l'Ecole Nationale Supérieure des Mines.
Mais l'enfant chéri du pays, c'est l'AS Nancy Lorraine. Malgré un effectif limité, le club réussit un début de saison correct. Ponctué par un exploit face aux Rennais (6-0).
Contre les clubs prétendus "gros", les quiches lorraines ont tendance à se faire briserla pâte sous l'oignon. Défaites contre Monaco, Bordeaux, Lens, Lyon, Paris et Lille...
Le résultat de dimanche sera donc un révélateur pour le statut des Olympiens. Malgré d'avenantes traditions culinaires, les Nancéiens ont du mal à recevoir. Mais marquent plus de buts que l'OM et en encaissent moins.
Les hommes du chic Corréa seront privés de leurs goléadors: le stagnant Eli Kroupi et l'envoûtant Gaston Curbelo. Une réminiscence du scénario du Mans, où les rillettes étaient allégées par les forfaits de Metsui et De Melo ? Pas sûr. Nancy semble moins fringant que les Manseaux.
Malgré un "effectif limité" , de l'aveu même de leur entraîneur, les Lorrains tenteront un coup face à l'OM. Avec pour arme, la gnac et la persuasion du coach uruguayen qui paraphrase même Emile Louis dans se causerie d'avant match : "Il ne faut pas les laisser s'échapper, il faut les prendre à la gorge et garder les clés de la camionnette". Terrifiant.
L'OM lui, devrait être au complet après avoir "reposé" Ribéry, Taïwo, Niang et Lamouchi à Sofia. Les Phocéens restent sur 2 victoires en L1. La défaite à Sofia, anecdotique, devrait les pousser à corriger le tir. D'autant l'OM accorde cette semaine une priorité naturelle au championnat.
Le stade Marcel Picot, la reine de Nancy, sera complètement bourrée. La ville enregistre à cette occasion un record : 300 000 € de recettes. Ca en fait des quiches... nan ? Si !
Mais Nancy découvre aussi le revers du macaron.
8% des 300 000 € seront ponctionnés par la commune accueillante en raison de la fameuse "prime au spectacle".
Sur le coup Nancy se fait tondre par Tomblaine. De quoi donner raison à ceux qui ruminent que la L1 offre un spectacle rasant.
Solide comme un wok !