16-11-2005, 12:35
C’est amusant comme les flammes de l’âtre banlieusard permettent de prendre conscience de nos errements. On passe tous les grands thèmes de société à la moulinette d’un événement, comme s’il suffisait d’une étincelle (comme disait le grand philosophe Johnny). Force est de constater que nos cervelles fonctionnent au mazout.
Depuis des lustres, on évince les hommes politiques de qualité (Rocard, Allègre and co) pour rappeler à la barre nos balletringues préférés, on pratique avec délice une alternance stérilisante, des gens mal intentionnés pourraient croire que les français jouent à fond la carte de l’immobilisme.
En tout cas nous méritons collectivement notre classe politique… Alors les mauvais coucheurs qui pestent contre les vilains politiques feraient mieux de trouver les réponses dans une profonde introspection.
Idem pour l’éducation, BP’s à raison, je me souviens de mon passage à la fac, les syndicats étudiants de l’époque (UNEF, UNEF ID) réclamaient l’arrêt de la vilaine sélection. Comme ils ont eu la peau de notre vénérable BAC, ils s’attaquent aux diplômes universitaires. Je me suis demandé à l’époque : si tout le monde parvient tant bien que mal au DESS, qu’est ce qui fera la différence in fine: je crains que ce soit votre naissance, votre réseau, votre éducation, votre tronche, vos nichons, tout ce qui reste parfaitement injuste. La méritocratie est probablement le modèle le plus juste que l’on puisse trouver.
On confond volontiers l’égalité des chances et le dogme aberrant de l’égalitarisme. Le devoir de l’Etat, c’est de promouvoir l’égalité des chances, le reste c’est du bavardage.
Je travaille depuis dix ans dans le recrutement, et la discrimination qui me fait le plus mal, c’est celle dont on ne parle jamais, et contre laquelle on ne peut rien, c’est celle de l’intelligence et du physique. Croyez moi, il vaut mieux être une jolie black ou une jolie rebeu qu’un gros boudin blanc (exemple caricatural certes mais qui à le mérite d’être parlant). Les gens beaux dans une société qui leur accorde toutes les largesses possibles sont bien dans leurs peaux, épanouis pour la plupart et s’intègrent bien plus facilement que les autres quels que soient leurs origines. L’intelligence est un concept qui me semble tout aussi injuste, certains naissent moins cons que les autres, est ce leur faute ? est ce la faute de la société ? devrait on leur couper un bout de cervelle pour qu’ils soient enfin aussi cons que les autres.
Evidemment ces discriminations là s’ajoutent aux autres, celles dont on parle régulièrement (ethniques, sexuelles etc…) mais une chose est certaine, le monde comporte des injustices « incompressibles ».
Depuis des lustres, on évince les hommes politiques de qualité (Rocard, Allègre and co) pour rappeler à la barre nos balletringues préférés, on pratique avec délice une alternance stérilisante, des gens mal intentionnés pourraient croire que les français jouent à fond la carte de l’immobilisme.
En tout cas nous méritons collectivement notre classe politique… Alors les mauvais coucheurs qui pestent contre les vilains politiques feraient mieux de trouver les réponses dans une profonde introspection.
Idem pour l’éducation, BP’s à raison, je me souviens de mon passage à la fac, les syndicats étudiants de l’époque (UNEF, UNEF ID) réclamaient l’arrêt de la vilaine sélection. Comme ils ont eu la peau de notre vénérable BAC, ils s’attaquent aux diplômes universitaires. Je me suis demandé à l’époque : si tout le monde parvient tant bien que mal au DESS, qu’est ce qui fera la différence in fine: je crains que ce soit votre naissance, votre réseau, votre éducation, votre tronche, vos nichons, tout ce qui reste parfaitement injuste. La méritocratie est probablement le modèle le plus juste que l’on puisse trouver.
On confond volontiers l’égalité des chances et le dogme aberrant de l’égalitarisme. Le devoir de l’Etat, c’est de promouvoir l’égalité des chances, le reste c’est du bavardage.
Je travaille depuis dix ans dans le recrutement, et la discrimination qui me fait le plus mal, c’est celle dont on ne parle jamais, et contre laquelle on ne peut rien, c’est celle de l’intelligence et du physique. Croyez moi, il vaut mieux être une jolie black ou une jolie rebeu qu’un gros boudin blanc (exemple caricatural certes mais qui à le mérite d’être parlant). Les gens beaux dans une société qui leur accorde toutes les largesses possibles sont bien dans leurs peaux, épanouis pour la plupart et s’intègrent bien plus facilement que les autres quels que soient leurs origines. L’intelligence est un concept qui me semble tout aussi injuste, certains naissent moins cons que les autres, est ce leur faute ? est ce la faute de la société ? devrait on leur couper un bout de cervelle pour qu’ils soient enfin aussi cons que les autres.
Evidemment ces discriminations là s’ajoutent aux autres, celles dont on parle régulièrement (ethniques, sexuelles etc…) mais une chose est certaine, le monde comporte des injustices « incompressibles ».