Carrasso : «On avait besoin de souffler»
02-09-2005, 16:15
La reprise est difficile ?
Ces trois jours de repos ont fait beaucoup de bien. Ca nous a permis de souffler un peu. Là, on est reparti. Ca va être encore un gros mois de septembre avec 7 matchs, je crois. Il va faire chaud. On avait besoin de souffler parce que la préparation était difficile, avec beaucoup de matchs. C’est bien d’avoir 15 jours pour se remettre en route.
Dans les buts tu cours moins qu’un joueur de champ mais comment gères-tu cette dépense d’énergie ?
Ce repos m'a fait du bien. Pendant trois jours, je n’ai fait pratiquement que dormir. Dans les buts, c’est vraiment une fatigue mentale, un stress permanent. En plus, ce n’était que des matchs à tension. Parfois, dans ces matchs, j'en ai mal à la tête tellement ils difficiles à gérer. Mais ça fait partie du jeu et dans l’ensemble ça ne s’est pas mal passé.
Avec les nouveaux c’est comment ?
Lorik n’est pas beaucoup resté avec nous, mais Jimmy (Gimenez) c’est un très, très bon joueur. On le voit dans la finition. C’est un finisseur. C’est le finisseur. Aujourd’hui, il n’y en a pas beaucoup comme ça en Europe devant le but. Il va beaucoup nous apporter. Il est complémentaire avec tous les joueurs de percussion dont on dispose… Il a des qualités sur le terrain, et en dehors, c’est aussi quelqu’un qui veut vite rentrer dans ce groupe. Il n’a pas envie d’attendre. Il a une très bonne personnalité.
Sochaux tu y penses ?
Un peu. On commence à rentrer dedans. Je vais retrouver un attaquant que je connais bien (NDLR Dagano). C’est vrai que je vais me remettre doucement dans le match. J’ai encore un entrainement demain avec une grosse séance, et le week-end pour un peu souffler, j’y penserai plus la semaine prochaine, mais déjà on y pense un peu. Ca n’a jamais été simple pour l’OM là bas. En cinq ans, j’ai du y aller trois fois et je n’ai pas de bons souvenirs de Sochaux, ça c’est sûr. On a pris 2 à 0, 3 à 0. Ca a été sévère à chaque fois. Il va falloir faire tourner un peu la roue de notre côté, c’est un bon challenge aussi. Maintenant il va surtout nous falloir le capital confiance. Contre nous, les adversaires font le match de l’année. Ca, on le sait. Il faut une victoire pour être lancé et être beaucoup plus fort mentalement et serein. Ce serait bien de faire une série.
Comme le coach, tu parles de série ?
On n’en a pas encore parlé. Je pense qu’il parlera lorsque tout le monde sera là, mais c’est vrai qu’en pensant à des séries et se concentrant dessus, ça permet de ne pas voir trop loin, déjà, de ne pas se reporter à l’échange d’après mais d’avoir un petit objectif court et intéressant. Il faut faire un petit championnat pour atteindre des objectifs. Pour la concentration et l’implication du joueur, c’est mieux.
Vous n’aurez pas beaucoup de temps pour travailler tactiquement avec le groupe ?
C’est le problème de ces matchs internationaux. Oui, c’est vrai mais déjà sur le fond, on va pouvoir préparer une base. Après ça va vite s'intégrer. Le staff peut mettre tout ça en place, après ce sera plus facile. Cette semaine, c’est physique, on met une couche pour bien préparer cette série de 7 matchs.
Un nouveau défenseur arrive, la défense va encore changer, c’est difficile ?
Non, de toutes façons, elle a déjà beaucoup changé depuis le début de la saison. Ca ne me gêne pas du tout. J’espère que ça va bien se passer avec le nouveau joueur.
Fernandez dit que la 20ème place est anecdotique, les joueurs cogitent ?
Non. C’est anecdotique, ça, c’est sûr. C’est sûr que ça ne fait pas plaisir. Je regarde le classement, je vois que je suis 20ème, c’est vrai que je ne suis pas content. Mais comme je dis, on fait les comptes à la fin. Là, il est trop tôt pour créer une quelconque crise ou autre. Pour moi, c’est anecdotique, oui...
Mais il est temps de réagir ?
Depuis Bordeaux, on sait qu’il est temps de réagir. On a joué sur deux tableaux depuis le début de la saison, on n’a eu aucun match facile. Je n’ai pas eu un match où j’ai dit "tiens, tu as passé une soirée tranquille". Ca été difficile tout le long. Pour moi, on a fait une grosse étape avec la Coupe Intertoto. C’était important pour le club. On a beaucoup dépensé d’énergie et on a payé en championnat. Ca, c’est clair. Contre Ajaccio, on a mené 1 à 0 jusqu’à la 87ème minute, mais physiquement c’était difficile. Avec une semaine de repos, en pleine possession de nos moyens, je pense qu’une équipe comme celle d’Ajaccio, on peut la battre même avec ce penalty.
Donc il faut tuer les matchs ?
Ca, on le sait. Il peut toujours y avoir une erreur de notre part ou un exploit de l’adversaire dans la dernière minute. On peut même voir une erreur d’arbitrage. Un à zéro, on n’est jamais à l’abri et on le sait. Il fallait tuer le match, on ne l’a pas fait, ça nous fera réflechir pour la prochaine fois.
Ces trois jours de repos ont fait beaucoup de bien. Ca nous a permis de souffler un peu. Là, on est reparti. Ca va être encore un gros mois de septembre avec 7 matchs, je crois. Il va faire chaud. On avait besoin de souffler parce que la préparation était difficile, avec beaucoup de matchs. C’est bien d’avoir 15 jours pour se remettre en route.
Dans les buts tu cours moins qu’un joueur de champ mais comment gères-tu cette dépense d’énergie ?
Ce repos m'a fait du bien. Pendant trois jours, je n’ai fait pratiquement que dormir. Dans les buts, c’est vraiment une fatigue mentale, un stress permanent. En plus, ce n’était que des matchs à tension. Parfois, dans ces matchs, j'en ai mal à la tête tellement ils difficiles à gérer. Mais ça fait partie du jeu et dans l’ensemble ça ne s’est pas mal passé.
Avec les nouveaux c’est comment ?
Lorik n’est pas beaucoup resté avec nous, mais Jimmy (Gimenez) c’est un très, très bon joueur. On le voit dans la finition. C’est un finisseur. C’est le finisseur. Aujourd’hui, il n’y en a pas beaucoup comme ça en Europe devant le but. Il va beaucoup nous apporter. Il est complémentaire avec tous les joueurs de percussion dont on dispose… Il a des qualités sur le terrain, et en dehors, c’est aussi quelqu’un qui veut vite rentrer dans ce groupe. Il n’a pas envie d’attendre. Il a une très bonne personnalité.
Sochaux tu y penses ?
Un peu. On commence à rentrer dedans. Je vais retrouver un attaquant que je connais bien (NDLR Dagano). C’est vrai que je vais me remettre doucement dans le match. J’ai encore un entrainement demain avec une grosse séance, et le week-end pour un peu souffler, j’y penserai plus la semaine prochaine, mais déjà on y pense un peu. Ca n’a jamais été simple pour l’OM là bas. En cinq ans, j’ai du y aller trois fois et je n’ai pas de bons souvenirs de Sochaux, ça c’est sûr. On a pris 2 à 0, 3 à 0. Ca a été sévère à chaque fois. Il va falloir faire tourner un peu la roue de notre côté, c’est un bon challenge aussi. Maintenant il va surtout nous falloir le capital confiance. Contre nous, les adversaires font le match de l’année. Ca, on le sait. Il faut une victoire pour être lancé et être beaucoup plus fort mentalement et serein. Ce serait bien de faire une série.
Comme le coach, tu parles de série ?
On n’en a pas encore parlé. Je pense qu’il parlera lorsque tout le monde sera là, mais c’est vrai qu’en pensant à des séries et se concentrant dessus, ça permet de ne pas voir trop loin, déjà, de ne pas se reporter à l’échange d’après mais d’avoir un petit objectif court et intéressant. Il faut faire un petit championnat pour atteindre des objectifs. Pour la concentration et l’implication du joueur, c’est mieux.
Vous n’aurez pas beaucoup de temps pour travailler tactiquement avec le groupe ?
C’est le problème de ces matchs internationaux. Oui, c’est vrai mais déjà sur le fond, on va pouvoir préparer une base. Après ça va vite s'intégrer. Le staff peut mettre tout ça en place, après ce sera plus facile. Cette semaine, c’est physique, on met une couche pour bien préparer cette série de 7 matchs.
Un nouveau défenseur arrive, la défense va encore changer, c’est difficile ?
Non, de toutes façons, elle a déjà beaucoup changé depuis le début de la saison. Ca ne me gêne pas du tout. J’espère que ça va bien se passer avec le nouveau joueur.
Fernandez dit que la 20ème place est anecdotique, les joueurs cogitent ?
Non. C’est anecdotique, ça, c’est sûr. C’est sûr que ça ne fait pas plaisir. Je regarde le classement, je vois que je suis 20ème, c’est vrai que je ne suis pas content. Mais comme je dis, on fait les comptes à la fin. Là, il est trop tôt pour créer une quelconque crise ou autre. Pour moi, c’est anecdotique, oui...
Mais il est temps de réagir ?
Depuis Bordeaux, on sait qu’il est temps de réagir. On a joué sur deux tableaux depuis le début de la saison, on n’a eu aucun match facile. Je n’ai pas eu un match où j’ai dit "tiens, tu as passé une soirée tranquille". Ca été difficile tout le long. Pour moi, on a fait une grosse étape avec la Coupe Intertoto. C’était important pour le club. On a beaucoup dépensé d’énergie et on a payé en championnat. Ca, c’est clair. Contre Ajaccio, on a mené 1 à 0 jusqu’à la 87ème minute, mais physiquement c’était difficile. Avec une semaine de repos, en pleine possession de nos moyens, je pense qu’une équipe comme celle d’Ajaccio, on peut la battre même avec ce penalty.
Donc il faut tuer les matchs ?
Ca, on le sait. Il peut toujours y avoir une erreur de notre part ou un exploit de l’adversaire dans la dernière minute. On peut même voir une erreur d’arbitrage. Un à zéro, on n’est jamais à l’abri et on le sait. Il fallait tuer le match, on ne l’a pas fait, ça nous fera réflechir pour la prochaine fois.
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