31-08-2005, 18:32
(Modification du message : 31-08-2005, 19:04 par capocannoniere.)
Après avoir recherché si ce sujet existait, je me suis apercu que ce n'était pas le cas, et je me vois donc contraint de pallier à cette carence.
Gianfranco Zola ne jouera plus en serie A la saison prochaine. L'annonce de sa retraite commence à dater mais je viens lui rendre un dernier hommage, et recueillir vos réactions concernant l'ensemble de son oeuvre
A 38 ans, "il piccolo maradona" a décidé qu'il ne refoulerait plus les pelouses ritales. A cette annonce les jardiniers des stades de serie A ont décidé de laisser les terrains en jachère pour exprimer leur déception.
Plus sérieusement, ses crampons enduis de magie ne séviront plus.
Ses coup-francs légendaires ne viendront plus traumatiser les gardiens.
Les défenseurs de plus d' 1m90 écoueurés qu'un nain satanique de moins d' 1m70 puisse tirer au-dessus d'eux en toute impunité, et loger la balle dans la lulu, avaient décidé de ne plus subir l'humiliation, et refusaient de constituer le mur face à GIANFRANCO.
Son départ va certainement les rassurer.
Il ne viendra plus enchanter une partie par sa vision innée du jeu. Ses dribles chaloupés, ses crochets invisibles à l'oeil nu, laissent désormai place à la nostalgie.
En effet, ce n'est pas qu'un grand joueur qui disparait. C'est aussi une page de l'histoire du ballon qui se tourne.
Le petit génie sarde a d'abord usé ses moulés sur son ile pendant 4 saisons avant de rejoindre un club mythique.
En effet après quelques saisons en serie C et C2 à Nuoro et Sassari-Torrès,ses petites gambettes et son talent sont repérés par un des grands clubs du "mezzogiorno" italien (sud de l'italie pour les novices), le Napoli:echarpe-o .
Il découvre donc la serie A dans une équipe ou figurent des compétiteurs rugueux du genre de Ciro Ferrara ou de Napoli, mais aussi avec des techniciens de grandes surfaces dont un qui sera célèbre pour son prosélytisme et la lutte contre la drogue, j'ai nommé "el piebe de oro".
Bien que muni d'un bagage technique hors pair, Gianfranco restera toujours dans l'ombre de Diego qui lui possédait 3 ou 4 valises Delsey et Samsonite en plus. Il s'averera par la suite que Diego Armando était en position dominante sur le marché du bagage technique, et la concurrence étant faussée, on allait l'inviter à s'absenter 15 mois en guise de régulation.:(
Enchanteur à chaque sortie sous le maillot napolitain et adulé par le public du San PAOLO, mais assez peu utilisé, Zola décide de partir pour le grand Parma du milieu des 90's avec lequel il ravira quelques titres européens (C2-C3).
Auréolé d'un scudetto et de coupes européennes, Gianfranco quitte la Ritalie, et part outre-manche pour le club londonien de Chelsea (HAAAA!!!! ).
En Angleterre, rarement un joueur n'aura fait autant l'unanimité.
Applaudi sur toutes les les pelouses bien humides de Grande-Bretagne, il ravit les rosbeef qui le lui rendent bien. Je vais spéculer en annoncant qu'il a été élu meilleur joueur de Premiere League, mais une chose dont je suis certain, c'est qu'il a vraiment tout cassé la-bas.
Je me remémore notament une superbe talonnade sur corner, éblouissant Zola.
Tellement doué que les british veulent le conserver jusqu'à la fin de sa carrière, et lui offrent un contrat qui mettrait sa descendance à l'abrit sur 57 générations.
Mais désireux de rentrer sur son ile ou se cotoient chevres cailloux et rochers (je connais bien,j'ai de la famille la-bas), pour rejoindre sa famille," il piccolo Maradona" vient achever sa brillante carriere sur quelques coups de génie pour les rosso blu de Cagliari.
Ils ont acroché les places européennes toute la saison face aux tenors multi-milliardaires du nord de l'italie, avec une équipe composée d'un vieillard :Beep grabatère et de quelques jeunes chasseurs du coin . Ils finiront humblement dans la moitié du tableau et se maintiendront.
Outre la flamboyance de son jeu, il faut retenir de Gianfranco, son amour pour le ballon, son humilité sur et hors du terrain, son absence totale d'animosité envers ses adversaires.
Bien que fort d'un riche palmarès, Zola n'a pas eu la carriere qu'il méritait. Dans l'ombre de Diego à Naples, écarté de la squadra azzura par un certain Roberto Baggio, il reste pour moi quand meme un des meilleurs numéro 10 de la fin du siècle. :ball:
Protagoniste dans de tres grands matchs européens, mais peu selectionné en équipe nationale au vu de l'ensemble de son oeuvre(une trentaine de selections), phénomène dans sa jeunesse, mais occulté par Diego, grand joueur en fin de carriere mais terminant sa carriere sur un rocher. Toutes ces contradictions font de Zola un de ces grands joueurs qui ne font pas la une des magazines, ni des faits divers mais qui restent dans le coeur des passionnés de ballon et des amoureux du beau jeu.
GLOIRE A TOI GIANFRANCO ZOLA :y:
:groupwave :ara-opiom :fumi-opio :ara-opiom :fumi-opio
Gianfranco Zola ne jouera plus en serie A la saison prochaine. L'annonce de sa retraite commence à dater mais je viens lui rendre un dernier hommage, et recueillir vos réactions concernant l'ensemble de son oeuvre
A 38 ans, "il piccolo maradona" a décidé qu'il ne refoulerait plus les pelouses ritales. A cette annonce les jardiniers des stades de serie A ont décidé de laisser les terrains en jachère pour exprimer leur déception.
Plus sérieusement, ses crampons enduis de magie ne séviront plus.
Ses coup-francs légendaires ne viendront plus traumatiser les gardiens.
Les défenseurs de plus d' 1m90 écoueurés qu'un nain satanique de moins d' 1m70 puisse tirer au-dessus d'eux en toute impunité, et loger la balle dans la lulu, avaient décidé de ne plus subir l'humiliation, et refusaient de constituer le mur face à GIANFRANCO.
Son départ va certainement les rassurer.
Il ne viendra plus enchanter une partie par sa vision innée du jeu. Ses dribles chaloupés, ses crochets invisibles à l'oeil nu, laissent désormai place à la nostalgie.
En effet, ce n'est pas qu'un grand joueur qui disparait. C'est aussi une page de l'histoire du ballon qui se tourne.
Le petit génie sarde a d'abord usé ses moulés sur son ile pendant 4 saisons avant de rejoindre un club mythique.
En effet après quelques saisons en serie C et C2 à Nuoro et Sassari-Torrès,ses petites gambettes et son talent sont repérés par un des grands clubs du "mezzogiorno" italien (sud de l'italie pour les novices), le Napoli:echarpe-o .
Il découvre donc la serie A dans une équipe ou figurent des compétiteurs rugueux du genre de Ciro Ferrara ou de Napoli, mais aussi avec des techniciens de grandes surfaces dont un qui sera célèbre pour son prosélytisme et la lutte contre la drogue, j'ai nommé "el piebe de oro".
Bien que muni d'un bagage technique hors pair, Gianfranco restera toujours dans l'ombre de Diego qui lui possédait 3 ou 4 valises Delsey et Samsonite en plus. Il s'averera par la suite que Diego Armando était en position dominante sur le marché du bagage technique, et la concurrence étant faussée, on allait l'inviter à s'absenter 15 mois en guise de régulation.:(
Enchanteur à chaque sortie sous le maillot napolitain et adulé par le public du San PAOLO, mais assez peu utilisé, Zola décide de partir pour le grand Parma du milieu des 90's avec lequel il ravira quelques titres européens (C2-C3).
Auréolé d'un scudetto et de coupes européennes, Gianfranco quitte la Ritalie, et part outre-manche pour le club londonien de Chelsea (HAAAA!!!! ).
En Angleterre, rarement un joueur n'aura fait autant l'unanimité.
Applaudi sur toutes les les pelouses bien humides de Grande-Bretagne, il ravit les rosbeef qui le lui rendent bien. Je vais spéculer en annoncant qu'il a été élu meilleur joueur de Premiere League, mais une chose dont je suis certain, c'est qu'il a vraiment tout cassé la-bas.
Je me remémore notament une superbe talonnade sur corner, éblouissant Zola.
Tellement doué que les british veulent le conserver jusqu'à la fin de sa carrière, et lui offrent un contrat qui mettrait sa descendance à l'abrit sur 57 générations.
Mais désireux de rentrer sur son ile ou se cotoient chevres cailloux et rochers (je connais bien,j'ai de la famille la-bas), pour rejoindre sa famille," il piccolo Maradona" vient achever sa brillante carriere sur quelques coups de génie pour les rosso blu de Cagliari.
Ils ont acroché les places européennes toute la saison face aux tenors multi-milliardaires du nord de l'italie, avec une équipe composée d'un vieillard :Beep grabatère et de quelques jeunes chasseurs du coin . Ils finiront humblement dans la moitié du tableau et se maintiendront.
Outre la flamboyance de son jeu, il faut retenir de Gianfranco, son amour pour le ballon, son humilité sur et hors du terrain, son absence totale d'animosité envers ses adversaires.
Bien que fort d'un riche palmarès, Zola n'a pas eu la carriere qu'il méritait. Dans l'ombre de Diego à Naples, écarté de la squadra azzura par un certain Roberto Baggio, il reste pour moi quand meme un des meilleurs numéro 10 de la fin du siècle. :ball:
Protagoniste dans de tres grands matchs européens, mais peu selectionné en équipe nationale au vu de l'ensemble de son oeuvre(une trentaine de selections), phénomène dans sa jeunesse, mais occulté par Diego, grand joueur en fin de carriere mais terminant sa carriere sur un rocher. Toutes ces contradictions font de Zola un de ces grands joueurs qui ne font pas la une des magazines, ni des faits divers mais qui restent dans le coeur des passionnés de ballon et des amoureux du beau jeu.
GLOIRE A TOI GIANFRANCO ZOLA :y:
:groupwave :ara-opiom :fumi-opio :ara-opiom :fumi-opio
MARSIGLIA CAPUT MUNDI
:fumi-opio :drapeau_c :fumi-opio :drapeau_c
:fumi-opio :drapeau_c :fumi-opio :drapeau_c