12-08-2005, 15:42
(Modification du message : 12-08-2005, 15:44 par Georges Profond.)
Luyindula ?
Je m’accorde encore 24h avant de pouvoir définitivement rendre une réponse. Il y a des chances effectivement importantes aujourd’hui qu’il puisse aller à Auxerre. Je me suis mis d’accord avec le club, il y avait quelques éléments à régler concernant le joueur mais à ma connaissance, ce problème là est en passe d’être résolu. Dans les 24h je crois qu’on devrait définitivement donner une réponse. On se dirige vers un prêt d’un an avec un option d‘achat.
Un attaquant arrive avant le 31 avec un défenseur ?
Si vous me demandez ce que j’ai envie, je dirais que je prendrais trois supers joueurs. Un par ligne. Aujourd’hui je n’ai pas les moyens pour faire ça. Il faut essayer de faire les choses possibles mais il me semble possible, raisonnable que pour tous départs nous puissions trouver un remplaçant. Si Péguy partait il faudrait, pour nous, renforcer la ligne offensive.
Vous avez des vues ?
On essaye. On essaye de ne pas être pris au dépourvu mais ce n’est pas évident. Ce n’est pas seulement de trouver un joueur c’est de trouver le joueur qui convient, c’est le plus délicat. Il y a encore un débat avec le staff et moi. On a discuté hier très longtemps. On sait que Jean a deux options tactiques, il aime bien jouer en 4x4x2 ou en 4x3x3 donc l’idéal serait effectivement de trouver un joueur apte à jouer aussi bien dans l’un que dans l’autre système. Le profil on le dessine mais trouver le joueur n’est pas toujours une sinécure.
Un étranger ?
Oui peut-être parce qu’en France c’est plus compliqué. Les joueurs qui pourraient nous convenir où nous plaire sont très, très cher.
Pourquoi Baldé n’est pas venu ?
Je me suis déjà expliqué. C’est le garçon qui voulait venir. Dès le départ, nous savions que l’entreprise serait difficile à mettre en place parce qu’on connaissait les conditions financières, on a quand même essayé de faire un rapprochement puis au dernier moment, le garçon qui a peut-être bénéficié de conseils de gens bien intentionnés, a ravisé son premier jugement et s’est désisté. Ce n’est qu’une question financière.
C’est un coup dur ?
On aurait pu s’en passer de la manière dont les choses se sont passées. Lorsqu’on s’est mis en tête de l’engager on a laissé tombé d’autres pistes mais rien n’est terminé.
Tu cherches un attaquant au départ d’un attaquant ou tu peux relancer Baldé après le départ de Péguy ?
Il ne faut pas faire dans le simplisme. Ce n’est pas parce qu’on se sépare d’un garçon que tout de suite sa masse salariale nous permettrait de faire ce que nous avons à faire. Un très bon joueur il faut le payer mais aussi l’acheter. Ce n’est pas toujours évident que nous disposions de ces fonds pour pouvoir faire un achat et assumer un salaire. Nous sommes toujours dans la dynamique du départ à savoir il nous faut beaucoup d’imagination, beaucoup de réflexion avant de nous engager dans pistes qui peuvent requérir beaucoup de dépenses.
Pour Baldé, nous sommes dans un milieu où il est difficile de dire, on ne fera jamais ou on fera à coup sûr. En principe aujourd’hui ce dossier est plutôt clos maintenant tout peut se passer. On ne sait jamais. Peut-être qu’il peut y avoir un nouveau revirement qui peut nous amener à reparler avec lui. Aujourd’hui c’est avec beaucoup de scepticisme voir de pessimisme que j’aborde ce dossier.
Le temps presse ?
On fait toujours vite. On fait toujours vite.
Péguy part tout de suite ?
A partir tu moment où il y a un engagement il partirait dans l’instant. S’il est encore là l’entraîneur dira s’il joue contre Lyon…
Tu l’as défendu, tu l’as voulu, tu considères que c’est un échec ?
Deux corrections à ce que tu dis. Je ne l’ai pas voulu l’année dernière. C’est un staff qui avait souhaité son arrivée. Ce n’était pas une affaire personnelle de Pape Diouf mais une volonté collective. Deuxième erreur, je ne l’ai pas défendu. Nous sommes dans un staff au sein duquel il y a de manière permanente le débat. Le football a cela de particulier c’est qu’on ne peut jamais annoncé une vérité catégorique ou définitive. Chacun à la sienne.
Je pense qu’il est salutaire, entre les gens du football, entre José, Jean et moi-même, je pense qu’il est salutaire que nous nous réunissions comme nous le faisons et que nous débattions des sujets brûlants. Sur la qualité et le choix des joueurs, le débat est toujours ouvert et permanent. Chacun exprime son opinion et c’est en définitive l’opinion qui parait être majoritaire l’emporte.
Il n’y a jamais eu deux clans qui se sont affrontés pour savoir s’il fallait maintenir Péguy dans l’équipe ou pas. Il y a simplement eu débat de savoir vers quel choix nous devions nous orienter pour atteindre le plus d’efficacité possible. En l’occurrence il n’y a jamais eu d’opposition systématique. Il n’y en a pas.
Vous n’avez jamais pu trouver le joueur complémentaire pour jouer avec lui ou avec le départ de Drogba, les dés étaient pipés dès le départ ?
C’est sur que très vite on a pensé que Péguy était le remplaçant de Didier. Ca a pesé sur ses épaules de manière à mon sens excessive et à partir de ce moment là depuis qu’il est à Marseille, Péguy a eu du mal à s’exprimer très librement. Aujourd’hui un départ peut ramener chez lui plus de sérénité et lui permettre d’exprimer le potentiel qu’on lui connaît. Le départ de Didier l’année dernière dans les conditions qu’on connaît tout ça n’a pas facilité l’adaptation de certains joueurs et notamment celle de Péguy.
Jean Fernandez veut un défenseur ?
Lui reste acquis à l’idée qu’un défenseur reste une bonne priorité. On n’ira pas contre ce qu’il souhaite. Mais avec le départ de Péguy on recherche donc deux joueurs.
C’est lourd à gérer tout ça ?
Le plus important et d’essayer d’arriver à un amalgame assez rapide qui puisse permettre à l’équipe d’exprimer son potentiel. On parle toujours de stabilités, la stabilité concerne on peut le concevoir aussi l’équipe, avec c’est vrai tous ces mouvements qui ont déjà été conclu et tous ces mouvements en perspective, on peut effectivement parler d’une reconstruction un peu plus lente que ce que nous avions prévu ce sont les circonstances qui nous on emmené à ces démarches qui n’étaient pas celle prévues au départ.
Fernandez parlait de l’association Niang Luyindula…
Quand Jean a fait cette déclaration c’était sa conviction et c’était aussi la notre. Ce qui se passe aujourd’hui c’est que vous-même être aussi les témoins de la choses, c’est vrai qu’un garçon comme Péguy je persiste à penser qu’il a un talent important, qu’il a un potentiel reconnu, il y a pour lui un problème de s’adapter au contexte marseillais. Il n’a pas réussi à le faire depuis deux saisons ; Plutôt que d’aller à un casse gueule définitif peut-être qu’il n’était pas vain de réfléchir à autre chose et aujourd’hui de lui donner cette possibilité de se redéployer ailleurs pourrait être une bonne chose.
L’aspect financier a joué dans ce départ de Péguy ?
Il appartient toujours à l’OM. Le plus important c’est de voir comment l’avenir immédiat va se passer d’avantage que d’insister sur tel ou tel aspect personnel. Nous avons eu un mois d’août démoniaque. Nous avons un match important à jouer dimanche. J’ai été agacé par certains résultats c’est vrai, notamment les résultats enregistrés en championnat et à la Corogne mais à vrai dire je n’ai pas d’inquiétude en moi parce que je suis à peut près persuadé, peut-être que je suis seul dans ce cas, mais je suis persuadé que la valeur de l’équipe est plus proche que celle que nous avons pu entrevoir au match retour face à la Lazio que ce que nous avons vu avant ou après. Et c’est comme par hasard le seul soir où l’équipe a pu se présenter à peu près au complet.
Cela démontre deux choses : le potentiel existe véritablement et cette équipe là peut aller loin. C’est le sentiment très profond que j’ai mais d’on autre côté aussi cela montre une fragilité au niveau du banc. C’est peut-être à ce niveau là que nous devons approfondir la réflexion et c’est à ce niveau là que nous devons essayer de faire un effort. Sur la valeur intrinsèque de l’équipe je suis serein. Le match de Lyon est difficile. Avons-nous les moyens de rebondir devant Lyon ? C’est une question légitime qui peut se poser aujourd’hui mais je pense que la vie ne s’arrête pas après Lyon.
Je sais qu’il peut toujours y avoir un emballement d‘ordre médiatique, d’ordre populaire qui puisse mettre en cause beaucoup de choses et je crois que c’est là qu’il faut effectivement tenir. Il faut là aller au bout de ses conviction et se dire que cette équipe là avec le temps, elle pourrait répondre à l’attente que ses supporteurs et ses dirigeants ont placé en elle.
Une défaite serait inquiétante ?
Je n’ai pas d’inquiétude en moi. Mais je ne suis pas non plus frappé de cécité. Je sais parfaitement qu’une défaite contre Lyon suivie d’une autre contre Rennes restent dans le domaine du possible, il ne faut pas l’exclure, pourtant cela ne m’effraye pas. Je sais simplement qu’il y aura un emballement d’une manière ou d’une autre mais je reste persuadé qu’à un moment donné de toute façon, là j’en prends une sorte d’engagement, à un moment donné l’équipe se retrouvera et pourra répondre aux attentes.
Quoi qu’il arrive Fernandez reste ?
Je pense que ça serait dommage de toujours devoir céder à une sorte de pression. Il n’y a pas besoin. Il faudra garder la sérénité, aller de l’avant et aller au bout de ses convictions. C’est ce que personnellement je compte faire.
La rumeur dit que RLD pourrait se désengager à cause de son procès ?
Sur ce dossier, les choses sont claires dans mon esprit. RLD, chaque fois que nous l’avons au téléphone ou chaque fois que je l’ai rencontré, il n’a jamais laissé pense un seul instant un départ de sa part, au contraire c’est toujours la même implication, le même intérêt qu’il manifeste. Sans être physiquement toujours là, sa présente est quand même pour nous réelle dans la mesure où nous communiquons régulièrement avec lui dans des échanges qui me paraissent féconds. Aujourd’hui envisager son départ simplement parce qu’il va y avoir un procès ça me paraît aller vite en besogne. Sur ce plan là je reste tout à fait serein.
Je m’accorde encore 24h avant de pouvoir définitivement rendre une réponse. Il y a des chances effectivement importantes aujourd’hui qu’il puisse aller à Auxerre. Je me suis mis d’accord avec le club, il y avait quelques éléments à régler concernant le joueur mais à ma connaissance, ce problème là est en passe d’être résolu. Dans les 24h je crois qu’on devrait définitivement donner une réponse. On se dirige vers un prêt d’un an avec un option d‘achat.
Un attaquant arrive avant le 31 avec un défenseur ?
Si vous me demandez ce que j’ai envie, je dirais que je prendrais trois supers joueurs. Un par ligne. Aujourd’hui je n’ai pas les moyens pour faire ça. Il faut essayer de faire les choses possibles mais il me semble possible, raisonnable que pour tous départs nous puissions trouver un remplaçant. Si Péguy partait il faudrait, pour nous, renforcer la ligne offensive.
Vous avez des vues ?
On essaye. On essaye de ne pas être pris au dépourvu mais ce n’est pas évident. Ce n’est pas seulement de trouver un joueur c’est de trouver le joueur qui convient, c’est le plus délicat. Il y a encore un débat avec le staff et moi. On a discuté hier très longtemps. On sait que Jean a deux options tactiques, il aime bien jouer en 4x4x2 ou en 4x3x3 donc l’idéal serait effectivement de trouver un joueur apte à jouer aussi bien dans l’un que dans l’autre système. Le profil on le dessine mais trouver le joueur n’est pas toujours une sinécure.
Un étranger ?
Oui peut-être parce qu’en France c’est plus compliqué. Les joueurs qui pourraient nous convenir où nous plaire sont très, très cher.
Pourquoi Baldé n’est pas venu ?
Je me suis déjà expliqué. C’est le garçon qui voulait venir. Dès le départ, nous savions que l’entreprise serait difficile à mettre en place parce qu’on connaissait les conditions financières, on a quand même essayé de faire un rapprochement puis au dernier moment, le garçon qui a peut-être bénéficié de conseils de gens bien intentionnés, a ravisé son premier jugement et s’est désisté. Ce n’est qu’une question financière.
C’est un coup dur ?
On aurait pu s’en passer de la manière dont les choses se sont passées. Lorsqu’on s’est mis en tête de l’engager on a laissé tombé d’autres pistes mais rien n’est terminé.
Tu cherches un attaquant au départ d’un attaquant ou tu peux relancer Baldé après le départ de Péguy ?
Il ne faut pas faire dans le simplisme. Ce n’est pas parce qu’on se sépare d’un garçon que tout de suite sa masse salariale nous permettrait de faire ce que nous avons à faire. Un très bon joueur il faut le payer mais aussi l’acheter. Ce n’est pas toujours évident que nous disposions de ces fonds pour pouvoir faire un achat et assumer un salaire. Nous sommes toujours dans la dynamique du départ à savoir il nous faut beaucoup d’imagination, beaucoup de réflexion avant de nous engager dans pistes qui peuvent requérir beaucoup de dépenses.
Pour Baldé, nous sommes dans un milieu où il est difficile de dire, on ne fera jamais ou on fera à coup sûr. En principe aujourd’hui ce dossier est plutôt clos maintenant tout peut se passer. On ne sait jamais. Peut-être qu’il peut y avoir un nouveau revirement qui peut nous amener à reparler avec lui. Aujourd’hui c’est avec beaucoup de scepticisme voir de pessimisme que j’aborde ce dossier.
Le temps presse ?
On fait toujours vite. On fait toujours vite.
Péguy part tout de suite ?
A partir tu moment où il y a un engagement il partirait dans l’instant. S’il est encore là l’entraîneur dira s’il joue contre Lyon…
Tu l’as défendu, tu l’as voulu, tu considères que c’est un échec ?
Deux corrections à ce que tu dis. Je ne l’ai pas voulu l’année dernière. C’est un staff qui avait souhaité son arrivée. Ce n’était pas une affaire personnelle de Pape Diouf mais une volonté collective. Deuxième erreur, je ne l’ai pas défendu. Nous sommes dans un staff au sein duquel il y a de manière permanente le débat. Le football a cela de particulier c’est qu’on ne peut jamais annoncé une vérité catégorique ou définitive. Chacun à la sienne.
Je pense qu’il est salutaire, entre les gens du football, entre José, Jean et moi-même, je pense qu’il est salutaire que nous nous réunissions comme nous le faisons et que nous débattions des sujets brûlants. Sur la qualité et le choix des joueurs, le débat est toujours ouvert et permanent. Chacun exprime son opinion et c’est en définitive l’opinion qui parait être majoritaire l’emporte.
Il n’y a jamais eu deux clans qui se sont affrontés pour savoir s’il fallait maintenir Péguy dans l’équipe ou pas. Il y a simplement eu débat de savoir vers quel choix nous devions nous orienter pour atteindre le plus d’efficacité possible. En l’occurrence il n’y a jamais eu d’opposition systématique. Il n’y en a pas.
Vous n’avez jamais pu trouver le joueur complémentaire pour jouer avec lui ou avec le départ de Drogba, les dés étaient pipés dès le départ ?
C’est sur que très vite on a pensé que Péguy était le remplaçant de Didier. Ca a pesé sur ses épaules de manière à mon sens excessive et à partir de ce moment là depuis qu’il est à Marseille, Péguy a eu du mal à s’exprimer très librement. Aujourd’hui un départ peut ramener chez lui plus de sérénité et lui permettre d’exprimer le potentiel qu’on lui connaît. Le départ de Didier l’année dernière dans les conditions qu’on connaît tout ça n’a pas facilité l’adaptation de certains joueurs et notamment celle de Péguy.
Jean Fernandez veut un défenseur ?
Lui reste acquis à l’idée qu’un défenseur reste une bonne priorité. On n’ira pas contre ce qu’il souhaite. Mais avec le départ de Péguy on recherche donc deux joueurs.
C’est lourd à gérer tout ça ?
Le plus important et d’essayer d’arriver à un amalgame assez rapide qui puisse permettre à l’équipe d’exprimer son potentiel. On parle toujours de stabilités, la stabilité concerne on peut le concevoir aussi l’équipe, avec c’est vrai tous ces mouvements qui ont déjà été conclu et tous ces mouvements en perspective, on peut effectivement parler d’une reconstruction un peu plus lente que ce que nous avions prévu ce sont les circonstances qui nous on emmené à ces démarches qui n’étaient pas celle prévues au départ.
Fernandez parlait de l’association Niang Luyindula…
Quand Jean a fait cette déclaration c’était sa conviction et c’était aussi la notre. Ce qui se passe aujourd’hui c’est que vous-même être aussi les témoins de la choses, c’est vrai qu’un garçon comme Péguy je persiste à penser qu’il a un talent important, qu’il a un potentiel reconnu, il y a pour lui un problème de s’adapter au contexte marseillais. Il n’a pas réussi à le faire depuis deux saisons ; Plutôt que d’aller à un casse gueule définitif peut-être qu’il n’était pas vain de réfléchir à autre chose et aujourd’hui de lui donner cette possibilité de se redéployer ailleurs pourrait être une bonne chose.
L’aspect financier a joué dans ce départ de Péguy ?
Il appartient toujours à l’OM. Le plus important c’est de voir comment l’avenir immédiat va se passer d’avantage que d’insister sur tel ou tel aspect personnel. Nous avons eu un mois d’août démoniaque. Nous avons un match important à jouer dimanche. J’ai été agacé par certains résultats c’est vrai, notamment les résultats enregistrés en championnat et à la Corogne mais à vrai dire je n’ai pas d’inquiétude en moi parce que je suis à peut près persuadé, peut-être que je suis seul dans ce cas, mais je suis persuadé que la valeur de l’équipe est plus proche que celle que nous avons pu entrevoir au match retour face à la Lazio que ce que nous avons vu avant ou après. Et c’est comme par hasard le seul soir où l’équipe a pu se présenter à peu près au complet.
Cela démontre deux choses : le potentiel existe véritablement et cette équipe là peut aller loin. C’est le sentiment très profond que j’ai mais d’on autre côté aussi cela montre une fragilité au niveau du banc. C’est peut-être à ce niveau là que nous devons approfondir la réflexion et c’est à ce niveau là que nous devons essayer de faire un effort. Sur la valeur intrinsèque de l’équipe je suis serein. Le match de Lyon est difficile. Avons-nous les moyens de rebondir devant Lyon ? C’est une question légitime qui peut se poser aujourd’hui mais je pense que la vie ne s’arrête pas après Lyon.
Je sais qu’il peut toujours y avoir un emballement d‘ordre médiatique, d’ordre populaire qui puisse mettre en cause beaucoup de choses et je crois que c’est là qu’il faut effectivement tenir. Il faut là aller au bout de ses conviction et se dire que cette équipe là avec le temps, elle pourrait répondre à l’attente que ses supporteurs et ses dirigeants ont placé en elle.
Une défaite serait inquiétante ?
Je n’ai pas d’inquiétude en moi. Mais je ne suis pas non plus frappé de cécité. Je sais parfaitement qu’une défaite contre Lyon suivie d’une autre contre Rennes restent dans le domaine du possible, il ne faut pas l’exclure, pourtant cela ne m’effraye pas. Je sais simplement qu’il y aura un emballement d’une manière ou d’une autre mais je reste persuadé qu’à un moment donné de toute façon, là j’en prends une sorte d’engagement, à un moment donné l’équipe se retrouvera et pourra répondre aux attentes.
Quoi qu’il arrive Fernandez reste ?
Je pense que ça serait dommage de toujours devoir céder à une sorte de pression. Il n’y a pas besoin. Il faudra garder la sérénité, aller de l’avant et aller au bout de ses convictions. C’est ce que personnellement je compte faire.
La rumeur dit que RLD pourrait se désengager à cause de son procès ?
Sur ce dossier, les choses sont claires dans mon esprit. RLD, chaque fois que nous l’avons au téléphone ou chaque fois que je l’ai rencontré, il n’a jamais laissé pense un seul instant un départ de sa part, au contraire c’est toujours la même implication, le même intérêt qu’il manifeste. Sans être physiquement toujours là, sa présente est quand même pour nous réelle dans la mesure où nous communiquons régulièrement avec lui dans des échanges qui me paraissent féconds. Aujourd’hui envisager son départ simplement parce qu’il va y avoir un procès ça me paraît aller vite en besogne. Sur ce plan là je reste tout à fait serein.
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