04-08-2005, 20:50
A Lens, c’est le match de tous les dangers avant la Corogne ?
-Il rigole– C’est toujours pareil alors ???
On aura des soucis d’organisation avec l’absence de Dehu à Lens et on en aura d’autres contre la Corogne, Méïté et Beye seront absents. Déjà on digère le match d’hier, on va essayer de préparer le match de Lens avant de parler du match de la Corogne.
Contre Lens quel est le danger ?
Je dirais que par rapport au match contre Bordeaux je pense que les deux équipes sont au même plan d’égalité sur le plan physique, les deux équipes ont joué hier. Lens a perdu à Nantes et joue son premier match de la saison à domicile, donc ils vont vouloir faire le meilleur match possible et obtenir le meilleur résultat possible. Hier ils ont marqué 4 buts, ils ont un gros potentiel offensif. Encore un match difficile, mais à force de le répéter on sait que depuis le début, il n’y a que des matchs difficiles qui nous attendent. On va essayer de bien récupérer. On a fait un premier décrassage ce matin, on en fera un deuxième demain matin avant de partir demain après-midi pour Lens. On aura encore le désavantage, pour les deux équipes cette fois, de jouer à 17h. Je pense qu’il fera encore très chaud.
Avec la défense à 5 l’OM pourrait être plus performant à l’extérieur, dans la mesure ou vous attendez l’adversaire et vous jouez le contre. Chez eux les Lensois devront attaquer donc il y aura des espaces ?
En théorie c’est ça. Il faut voir en pratique. Sur le match d’hier on aurait pu penser que les choses allaient être plus difficiles mais elles se sont bien passées.
Mais la Lazio devait impérativement marquer à l’extérieur ?
On va voir à Lens comment on peu tenir la route sur le plan défensif et en contre attaque. On sait que Niang ne sera pas là, c’est un élément déterminant pour la contre attaque. Moi je pense que hier le côté positif est que nous avons plus de rigueur sur le plan défensif, nous avons laissé très peu d‘espaces aux joueurs de la Lazio. Par rapport au match précédent, on a montré beaucoup plus de rigueur défensive et ça c’est un paramètre important pour la suite du championnat. Si on arrive dans les prochains matchs à rééditer ce que l’équipe a fait hier soir, je pense que là on pourra avancer de façon positive. Maintenant il faut attendre confirmation sur le prochain match et déjà sur le match de samedi qui sera un bon test. Quand on voit le potentiel offensif de Lens je pense que ça sera un bon test.
La défense à 5 va être de nouveau en place ?
Peut-être sur le court terme. Au regard des problèmes défensifs qu’on a pu avoir sur les derniers matchs, on a laissé beaucoup d’espaces à nos adversaires, peut-être que sur le court terme on va jouer à 5. Mais quand on aura joué tous les trois jours, qu’on aura plus de temps de récupération qu’on aura pu récupérer tous les joueurs sur le plan physique, peut-être qu’il y aura une organisation différente avec plus d’ambition au niveau du jeu. Le fait de jouer à 5 handicape l’équipe sur le plan offensif parce que c’est soit un milieu soit un attaquant qui saute et nous on est obligés de jouer plus bas. Mais nous on a la spécificité aussi, le fait de jouer plus bas, si vous avez des joueurs lents devant et au milieu, c’est beaucoup plus difficile d’arriver devant le but adverse mais je dirais que nous ça ne nous dérange pas de jouer très bas, parce qu’on a les attaquants et les milieux qui vont très, très vite.
Vous pouvezez nous parler de l’équipe de Lens ?
-il rigole– Tous les matchs il faut parler de l’adversaire !!!
L’équipe de Lens est une équipe de Lens qui a beaucoup de qualité. Elle a passé 4 buts à une équipe Allemande en Intertoto ce qui n’est jamais facile. Comme l’Olympique de Marseille, ils restent sur un échec sur le premier match du championnat, mais elle va vouloir se rattraper devant son public et dans son stade, on connaît l’engouement de ses supporteurs… C’est une équipe très bien en place, bien organisée, ils vont jouer avec deux lignes de quatre, deux attaquants, et notamment un attaquant que moi je connais bien et que j’aurais bien voulu avoir à Marseille, c’est Dindane. C’est un match difficile.
Niang n’étant pas là, Péguy jouera ?
Oui je pense. Au niveau des attaquants Péguy est dans cette configuration le remplaçant de Mamadou. Après dans une organisation en 4x4x2 il est complémentaire de Mamadou. Le fait que Mamadou ne soit pas là, Péguy est le remplaçant de Mamadou.
Quel est le point positif de ce match ?
Le premier point positif c’est la réaction de l’équipe. On sortait d’un match très difficile contre les Girondins de Bordeaux, j’avais demandé à l’équipe de réagir pour les supporteurs, c’est ce qu’elle a fait. Individuellement tout le monde était concerné, avec l’état d’esprit qu’il fallait et on a eu une qualité de jeu aussi bien sur le plan offensif que défensif, on leur a posé beaucoup, beaucoup de problèmes. En plus on a eu la réussite, je pense qu’on l’a cherché, en début de deuxième mi-temps, on a marqué trois buts ce qui est rarissime de mettre 3 buts en 5 minutes à une équipe Italienne. Il y a eu des points négatifs mais le plus gros point c’est la réaction après la défaite contre Bordeaux.
Vous gagnez 3 à 0, il y a des points négatifs ?
On a été encore un peu hésitant sur les longs ballons des Italiens. La deuxième chose c’est qu’on aurait du conclure avec la mainmise qu’on avait en première mi temps. On a eu des occasions, on a été compliqué dans la phase de finition, on aurait du rechercher plus de simplicité dans la finition. On a compliqué par des crochets, des feintes de frappes, etc. On aurait du marquer au moins un but en premier mi-temps.
A la pause vous leur avez demande de jouer plus simple ?
Oui. J’ai ressenti la domination et beaucoup de déchets dans la finition. On doit avoir un jeu plus direct, après ça nous a réussi, après les Italiens se sont découvert, ils ont voulu jouer et c’est là qu’on a fait la différence.
Mais vous les avez usé en première mi-temps avant de marquer ?
Ce sont les évènements du match. Ce n’était pas prévu comme ça. On s’est dit qu’il fallait tout de suite être présents dans les duels. On a été toujours les premiers sur les ballons, c’est un point positif, on a récupéré vite le ballon, on a su le garder. On a fait quelques erreurs techniques mais moins que les précédents matchs, on leur a posé des problèmes dans le jeu.
Vos joueurs avaient peur de mal faire ?
Non. Ils voulaient faire un bon match et en voulant trop, ils en ont un peu rajouté.
Entre Bordeaux et la Lazio quel est le véritable niveau de l’OM ?
Je ne le connais pas. Il faut attendre deux matchs. Hier on a fait un match de qualité après les girondins j’avais insisté sur le paramètre fatigue. Il n’y avait pas que ça ; ce match de Bordeaux m’a donné beaucoup, beaucoup, beaucoup d’enseignements. On dit qu’on retient plus de choses dans les défaites que dans les victoires, c’est ce qui nous a permis de changer notre organisation, quelques principes et ça a été positif contre la Lazio. Il faut attendre quelques matchs. Ca va être difficile parce que lorsqu’on joue tous les trois jours des matchs aussi difficiles, malgré ce qu’on a pu dire, c’est très compliqué de jouer contre les Italiens, on a eu Bordeaux, on va avoir Lens, après on aura Lyon, Rennes, deux matchs contre La Corogne. On va avoir un mois d’août difficile sur le plan physique et au niveau des résultats. Une fois qu’on aura une récupération, un match par semaine, on va rentrer dans la normalité et là on vraiment voir le niveau de l’équipe sur 4 ou 5 matchs.
La concurrence ?
Il y a des joueurs de qualité, des joueurs avec de la personnalité mais tout le monde est là dans l’intérêt collectif. Il y a des droits et des devoirs pour les joueurs. Le fait d’accepter la concurrence, de jouer ou de ne pas jouer, ça fait partie du jeu. Quand on est à l’OM, on ne peut pas être assuré d’une place de titulaire. Pour jouer il faut être très bon. Si on ne joue pas c’est pas qu’on n’est pas bon, c’est qu’il y a meilleur. C’est le lot de toutes les équipes qui ont un gros effectif.
Hier vous avez économisé des garçons comme Batlles et Nasri ?
Non. Après Bordeaux j’ai pensé à court terme. J’ai pensé au match de la Lazio, au public marseillais, aux supporteurs, c’est l’équipe la plus compétitive qui a joué ce match là, sur ce que j’avais vu de nos matchs précédents, du match de Bordeaux, du match à la Lazio, j’ai fais la meilleure équipe sur le court terme en demandant une réaction collective. Il était important après la défaillance collective qu’on avait eu contre Bordeaux de redorer le blason au niveau du jeu, par rapport à nos supporteurs.
Quels enseignements avez-vous tiré de Bordeaux ?
L’organisation défensive a été défaillante. Moi je pars du principe que pour être bon offensivement, il faut être très bon défensivement. On ne l’a pas été contre les Girondins donc on n’a pas pu être bon offensivement même s’il y avait des absences. Plus fort on est défensivement, plus vite on récupère le ballon et plus on a de l’énergie pour attaquer. Par rapport à la spécificité de nos joueurs, j’ai ressenti qu’on peut avoir une meilleure qualité de jeu en phase offensive, mais quand on perd le ballon on est fragile alors que là on a été plus compacts.
Oruma ?
Oruma nous a beaucoup aidé. Des garçons comme Ribéry ou Mendoza ont été plus attentifs à la récupération du ballon. Sabri, même s’il n’est pas encore au top sur le plan physique, c’est un garçon qui nous a déjà apporté mais qui va encore beaucoup nous apporter dans ce domaine.
Votre défense va forcément être modifiée ?
C’est pour ça que je dis qu’on va beaucoup souffrir dans les prochains matchs qui vont venir. Dans un mois on pourra dégager une organisation, une équipe et on verra le potentiel de cette équipe. C’est dans le temps qu’on pourra juger cette équipe, mais hier elle a montré qu’elle avait un potentiel.
Niang, Ribéry, Mendoza c’est bien ensemble ?
Oui mais il faut travailler les automatismes. Ils n’ont pas la même préparation physique. Il faut attendre que tout se mette en place. Ils ont la spécificité pour pouvoir s’entendre tous les trois, mais c’est le terrain qui va nous le dire. On ne peut pas juger sur un match. Mendoza n’est pas prêt physiquement. Ca a été très dur hier pour lui. Il a été amené dans un contexte collectif qui fait qu’il s’en est bien sorti. Il a le sens du but. C’est sa qualité première. Hier on a vu il a un ballon, il fait un bon contrôle et il frappe de l’extérieur pied gauche, il y a un long ballon de Dehu il met de l’intérieur du pied. C’est quelqu’un d’intéressant, parce qu’il est attiré par le but.
Kalla ?
Il a fait des entraînements de récupération. On le connaît on a voulu le voir sur le plan physique. On prendra la décision en fin de semaine ou la semaine prochaine.
Des blessés ?
Non il y a des soucis. Méïté et Lamouchi ont pris des coups au mollet et à la cheville. Ils ne se sont pas entraînés ce matin.
Ils auront récupéré pour le match samedi je pense.
Niang ?
Il a une petite douleur mais il a fait le décrassage ce matin.
Ribéry ?
Il faut travailler avec lui. Au départ dans l’organisation il jouait sur le côté droit. Par rapport au dernier match contre Bordeaux on a essayé, ce n’était pas les mêmes joueurs mais, Ribéry s’était trop cantonné sur le côté droit et le petit Barry trop à gauche. C’est pour ça qu’il faut travailler des automatismes avec de nouveaux joueurs et hier on leur a demandé d’avoir des mouvements sans ballon et je pense qu’il y a eu une bonne relation entre Mendoza, Ribéry et Niang.
On parle du départ possible de Luyindula. Il est intransférable ?
En football il n’y a rien d’impossible. Péguy fait partie de l’effectif. Il n’y a aucun souci pour moi. Mais en football, Péguy ou un autre, vous êtes mieux placés que moi pour savoir que tout est possible en football.
Il a été fragilisé contre Bordeaux ?
Quand on juge le match de samedi c’est pas seulement Péguy, c’est tout un contexte. Lui a commencé le match de samedi dans une équipe qui n’a pas bien joué. Mamadou a commencé le match dans une équipe qui a très bien joué. L’attaquant est tributaire du collectif plus que les autres joueurs. Péguy était dans un contexte très compliqué, avec très peu de soutien, par contre hier Mamadou a eu beaucoup de soutien de Mendoza, Ribéry et Oruma.
-Il rigole– C’est toujours pareil alors ???
On aura des soucis d’organisation avec l’absence de Dehu à Lens et on en aura d’autres contre la Corogne, Méïté et Beye seront absents. Déjà on digère le match d’hier, on va essayer de préparer le match de Lens avant de parler du match de la Corogne.
Contre Lens quel est le danger ?
Je dirais que par rapport au match contre Bordeaux je pense que les deux équipes sont au même plan d’égalité sur le plan physique, les deux équipes ont joué hier. Lens a perdu à Nantes et joue son premier match de la saison à domicile, donc ils vont vouloir faire le meilleur match possible et obtenir le meilleur résultat possible. Hier ils ont marqué 4 buts, ils ont un gros potentiel offensif. Encore un match difficile, mais à force de le répéter on sait que depuis le début, il n’y a que des matchs difficiles qui nous attendent. On va essayer de bien récupérer. On a fait un premier décrassage ce matin, on en fera un deuxième demain matin avant de partir demain après-midi pour Lens. On aura encore le désavantage, pour les deux équipes cette fois, de jouer à 17h. Je pense qu’il fera encore très chaud.
Avec la défense à 5 l’OM pourrait être plus performant à l’extérieur, dans la mesure ou vous attendez l’adversaire et vous jouez le contre. Chez eux les Lensois devront attaquer donc il y aura des espaces ?
En théorie c’est ça. Il faut voir en pratique. Sur le match d’hier on aurait pu penser que les choses allaient être plus difficiles mais elles se sont bien passées.
Mais la Lazio devait impérativement marquer à l’extérieur ?
On va voir à Lens comment on peu tenir la route sur le plan défensif et en contre attaque. On sait que Niang ne sera pas là, c’est un élément déterminant pour la contre attaque. Moi je pense que hier le côté positif est que nous avons plus de rigueur sur le plan défensif, nous avons laissé très peu d‘espaces aux joueurs de la Lazio. Par rapport au match précédent, on a montré beaucoup plus de rigueur défensive et ça c’est un paramètre important pour la suite du championnat. Si on arrive dans les prochains matchs à rééditer ce que l’équipe a fait hier soir, je pense que là on pourra avancer de façon positive. Maintenant il faut attendre confirmation sur le prochain match et déjà sur le match de samedi qui sera un bon test. Quand on voit le potentiel offensif de Lens je pense que ça sera un bon test.
La défense à 5 va être de nouveau en place ?
Peut-être sur le court terme. Au regard des problèmes défensifs qu’on a pu avoir sur les derniers matchs, on a laissé beaucoup d’espaces à nos adversaires, peut-être que sur le court terme on va jouer à 5. Mais quand on aura joué tous les trois jours, qu’on aura plus de temps de récupération qu’on aura pu récupérer tous les joueurs sur le plan physique, peut-être qu’il y aura une organisation différente avec plus d’ambition au niveau du jeu. Le fait de jouer à 5 handicape l’équipe sur le plan offensif parce que c’est soit un milieu soit un attaquant qui saute et nous on est obligés de jouer plus bas. Mais nous on a la spécificité aussi, le fait de jouer plus bas, si vous avez des joueurs lents devant et au milieu, c’est beaucoup plus difficile d’arriver devant le but adverse mais je dirais que nous ça ne nous dérange pas de jouer très bas, parce qu’on a les attaquants et les milieux qui vont très, très vite.
Vous pouvezez nous parler de l’équipe de Lens ?
-il rigole– Tous les matchs il faut parler de l’adversaire !!!
L’équipe de Lens est une équipe de Lens qui a beaucoup de qualité. Elle a passé 4 buts à une équipe Allemande en Intertoto ce qui n’est jamais facile. Comme l’Olympique de Marseille, ils restent sur un échec sur le premier match du championnat, mais elle va vouloir se rattraper devant son public et dans son stade, on connaît l’engouement de ses supporteurs… C’est une équipe très bien en place, bien organisée, ils vont jouer avec deux lignes de quatre, deux attaquants, et notamment un attaquant que moi je connais bien et que j’aurais bien voulu avoir à Marseille, c’est Dindane. C’est un match difficile.
Niang n’étant pas là, Péguy jouera ?
Oui je pense. Au niveau des attaquants Péguy est dans cette configuration le remplaçant de Mamadou. Après dans une organisation en 4x4x2 il est complémentaire de Mamadou. Le fait que Mamadou ne soit pas là, Péguy est le remplaçant de Mamadou.
Quel est le point positif de ce match ?
Le premier point positif c’est la réaction de l’équipe. On sortait d’un match très difficile contre les Girondins de Bordeaux, j’avais demandé à l’équipe de réagir pour les supporteurs, c’est ce qu’elle a fait. Individuellement tout le monde était concerné, avec l’état d’esprit qu’il fallait et on a eu une qualité de jeu aussi bien sur le plan offensif que défensif, on leur a posé beaucoup, beaucoup de problèmes. En plus on a eu la réussite, je pense qu’on l’a cherché, en début de deuxième mi-temps, on a marqué trois buts ce qui est rarissime de mettre 3 buts en 5 minutes à une équipe Italienne. Il y a eu des points négatifs mais le plus gros point c’est la réaction après la défaite contre Bordeaux.
Vous gagnez 3 à 0, il y a des points négatifs ?
On a été encore un peu hésitant sur les longs ballons des Italiens. La deuxième chose c’est qu’on aurait du conclure avec la mainmise qu’on avait en première mi temps. On a eu des occasions, on a été compliqué dans la phase de finition, on aurait du rechercher plus de simplicité dans la finition. On a compliqué par des crochets, des feintes de frappes, etc. On aurait du marquer au moins un but en premier mi-temps.
A la pause vous leur avez demande de jouer plus simple ?
Oui. J’ai ressenti la domination et beaucoup de déchets dans la finition. On doit avoir un jeu plus direct, après ça nous a réussi, après les Italiens se sont découvert, ils ont voulu jouer et c’est là qu’on a fait la différence.
Mais vous les avez usé en première mi-temps avant de marquer ?
Ce sont les évènements du match. Ce n’était pas prévu comme ça. On s’est dit qu’il fallait tout de suite être présents dans les duels. On a été toujours les premiers sur les ballons, c’est un point positif, on a récupéré vite le ballon, on a su le garder. On a fait quelques erreurs techniques mais moins que les précédents matchs, on leur a posé des problèmes dans le jeu.
Vos joueurs avaient peur de mal faire ?
Non. Ils voulaient faire un bon match et en voulant trop, ils en ont un peu rajouté.
Entre Bordeaux et la Lazio quel est le véritable niveau de l’OM ?
Je ne le connais pas. Il faut attendre deux matchs. Hier on a fait un match de qualité après les girondins j’avais insisté sur le paramètre fatigue. Il n’y avait pas que ça ; ce match de Bordeaux m’a donné beaucoup, beaucoup, beaucoup d’enseignements. On dit qu’on retient plus de choses dans les défaites que dans les victoires, c’est ce qui nous a permis de changer notre organisation, quelques principes et ça a été positif contre la Lazio. Il faut attendre quelques matchs. Ca va être difficile parce que lorsqu’on joue tous les trois jours des matchs aussi difficiles, malgré ce qu’on a pu dire, c’est très compliqué de jouer contre les Italiens, on a eu Bordeaux, on va avoir Lens, après on aura Lyon, Rennes, deux matchs contre La Corogne. On va avoir un mois d’août difficile sur le plan physique et au niveau des résultats. Une fois qu’on aura une récupération, un match par semaine, on va rentrer dans la normalité et là on vraiment voir le niveau de l’équipe sur 4 ou 5 matchs.
La concurrence ?
Il y a des joueurs de qualité, des joueurs avec de la personnalité mais tout le monde est là dans l’intérêt collectif. Il y a des droits et des devoirs pour les joueurs. Le fait d’accepter la concurrence, de jouer ou de ne pas jouer, ça fait partie du jeu. Quand on est à l’OM, on ne peut pas être assuré d’une place de titulaire. Pour jouer il faut être très bon. Si on ne joue pas c’est pas qu’on n’est pas bon, c’est qu’il y a meilleur. C’est le lot de toutes les équipes qui ont un gros effectif.
Hier vous avez économisé des garçons comme Batlles et Nasri ?
Non. Après Bordeaux j’ai pensé à court terme. J’ai pensé au match de la Lazio, au public marseillais, aux supporteurs, c’est l’équipe la plus compétitive qui a joué ce match là, sur ce que j’avais vu de nos matchs précédents, du match de Bordeaux, du match à la Lazio, j’ai fais la meilleure équipe sur le court terme en demandant une réaction collective. Il était important après la défaillance collective qu’on avait eu contre Bordeaux de redorer le blason au niveau du jeu, par rapport à nos supporteurs.
Quels enseignements avez-vous tiré de Bordeaux ?
L’organisation défensive a été défaillante. Moi je pars du principe que pour être bon offensivement, il faut être très bon défensivement. On ne l’a pas été contre les Girondins donc on n’a pas pu être bon offensivement même s’il y avait des absences. Plus fort on est défensivement, plus vite on récupère le ballon et plus on a de l’énergie pour attaquer. Par rapport à la spécificité de nos joueurs, j’ai ressenti qu’on peut avoir une meilleure qualité de jeu en phase offensive, mais quand on perd le ballon on est fragile alors que là on a été plus compacts.
Oruma ?
Oruma nous a beaucoup aidé. Des garçons comme Ribéry ou Mendoza ont été plus attentifs à la récupération du ballon. Sabri, même s’il n’est pas encore au top sur le plan physique, c’est un garçon qui nous a déjà apporté mais qui va encore beaucoup nous apporter dans ce domaine.
Votre défense va forcément être modifiée ?
C’est pour ça que je dis qu’on va beaucoup souffrir dans les prochains matchs qui vont venir. Dans un mois on pourra dégager une organisation, une équipe et on verra le potentiel de cette équipe. C’est dans le temps qu’on pourra juger cette équipe, mais hier elle a montré qu’elle avait un potentiel.
Niang, Ribéry, Mendoza c’est bien ensemble ?
Oui mais il faut travailler les automatismes. Ils n’ont pas la même préparation physique. Il faut attendre que tout se mette en place. Ils ont la spécificité pour pouvoir s’entendre tous les trois, mais c’est le terrain qui va nous le dire. On ne peut pas juger sur un match. Mendoza n’est pas prêt physiquement. Ca a été très dur hier pour lui. Il a été amené dans un contexte collectif qui fait qu’il s’en est bien sorti. Il a le sens du but. C’est sa qualité première. Hier on a vu il a un ballon, il fait un bon contrôle et il frappe de l’extérieur pied gauche, il y a un long ballon de Dehu il met de l’intérieur du pied. C’est quelqu’un d’intéressant, parce qu’il est attiré par le but.
Kalla ?
Il a fait des entraînements de récupération. On le connaît on a voulu le voir sur le plan physique. On prendra la décision en fin de semaine ou la semaine prochaine.
Des blessés ?
Non il y a des soucis. Méïté et Lamouchi ont pris des coups au mollet et à la cheville. Ils ne se sont pas entraînés ce matin.
Ils auront récupéré pour le match samedi je pense.
Niang ?
Il a une petite douleur mais il a fait le décrassage ce matin.
Ribéry ?
Il faut travailler avec lui. Au départ dans l’organisation il jouait sur le côté droit. Par rapport au dernier match contre Bordeaux on a essayé, ce n’était pas les mêmes joueurs mais, Ribéry s’était trop cantonné sur le côté droit et le petit Barry trop à gauche. C’est pour ça qu’il faut travailler des automatismes avec de nouveaux joueurs et hier on leur a demandé d’avoir des mouvements sans ballon et je pense qu’il y a eu une bonne relation entre Mendoza, Ribéry et Niang.
On parle du départ possible de Luyindula. Il est intransférable ?
En football il n’y a rien d’impossible. Péguy fait partie de l’effectif. Il n’y a aucun souci pour moi. Mais en football, Péguy ou un autre, vous êtes mieux placés que moi pour savoir que tout est possible en football.
Il a été fragilisé contre Bordeaux ?
Quand on juge le match de samedi c’est pas seulement Péguy, c’est tout un contexte. Lui a commencé le match de samedi dans une équipe qui n’a pas bien joué. Mamadou a commencé le match dans une équipe qui a très bien joué. L’attaquant est tributaire du collectif plus que les autres joueurs. Péguy était dans un contexte très compliqué, avec très peu de soutien, par contre hier Mamadou a eu beaucoup de soutien de Mendoza, Ribéry et Oruma.
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