03-08-2005, 23:44
Ce matin, en prenant le temps de reluquer discrètement sur le journal l’Equipe, on pouvait y voir “L’OM doit rebondir”. Comme une vanne, comme une énième boutade ou une éternelle humiliation. La première question qui venait au plus mal informé des passants restait : « Rebondir, oui ! Mais comment ? ». Le triste constat et les conséquences plus que néfastes qui ont suivi la défaite du week-end dernier (sifflets du Vélodrome dès la première journée, scepticisme sur l’encadrement et les dirigeants, fatigues physique et morale, empressement dans le recrutement de défenseurs, amplification des rumeurs) ne laissaient présager que du mauvais de cette demi-finale retour de Coupe Intertoto face aux italiens de la Lazio de Rome.
On dit cependant qu’il faut se méfier des augures si chers à nombre d’empereurs romains. La Coupe d’Europe est souvent l’heure pour une équipe (ou tout un club) de se sublimer et d’aller chercher une qualification au bout d’un tour où tactique, concentration, abnégation et fraîcheur physique font la différence. La problématique de ce match entre romains et marseillais n’est-elle donc pas là ? Laquelle des deux formations prendra le meilleur dans tous ces domaines tactico-techniques : une Lazio en demi-forme malgré un bon match aller et des joueurs d’expérience ou un OM moribond dont on ne sait plus trop sur quel pied il danse ? Quel accueil pour Di Canio au Vélodrome pour fustiger l’ensemble de son « ½uvre » et ses provocations de Rome ? La défense phocéenne peut-elle tenir le choc 90 minutes sans se laisser berner ?
Nul doute que les compositions d’équipes donnent tout de suite le ton…
Composition des équipes
Olympique de Marseille : Carrasso – Taiwo, Beye, Dehu, Meïte, Ferreira – Lamouchi, Oruma, Ribery – Mendoza, Niang
Entraîneur : Jean Fernandez
Lazio de Rome : Sereni - Belleri, Cribari, Lequi, Zauri - Manfredini, Firmani, Liverani, Cesar - Di Canio, Rocchi
Entraîneur : Delio ROSSI
C’est dans un Stade Vélodrome comble et sous un soleil de Provence éclatant (ciel sans nuage, température extérieure 26°, mistral soufflant à 55 km/h) que l’arbitre, M.Costa (POR) donne le coup d’envoi d’une rencontre crispante pour les deux équipes.
I/ L’OM tient le choc et domine.
Dès la 1ère minute, Lequi rate une passe aux 20 m dans l’axe des buts laziale, il fauche Oruma qui partait seul sur un grand pont. L’arbitre sort le carton jaune pour le stoppeur italien. Trois minutes plus tard, bien placé dans la surface phocéenne, c’est un superbe lob de Liverani de la gauche vers la droite qui oblige Carasso à effectuer un arrêt de grande classe, la balle frôlant la transversale. A la 9ème, à la suite d’une bonne passe en profondeur de Mendoza, Niang est fauché aux abords des 18 mètres romains par Cribari (pour le 2ème carton jaune de la partie).
17ème : long ballon de Beye de la ligne médiane de la droite vers la gauche pour Mendoza qui se jette et cadre sa reprise à ras de terre et en direction du poteau droit de la Lazio. Sereni a bien suivi et détourne en corner. Il faut attendre la 38ème minute pour que le match s’emballe à nouveau avec un bon ballon de Cesar sur l’aile gauche à l’entrée de la surface de réparation marseillaise. Il décale parfaitement Di Canio dans l’axe, mais le tir du n°9 italien est complètement raté.
A la 41ème minute, Liverani contrôle un mauvais dégagement de la tête d’Oruma dans l’axe aux 20 mètres. Sans se poser de question, il expédie une bonne frappe sous la barre de Carrasso. Mais le gardien phocéen ne s’en laisse pas compter et dévie le ballon au–dessus de sa transversale avec autorité !
Deux minutes plus tard, Niang est l’auteur d’un petit numéro sur le flanc droit de l’attaque marseillaise. Il embarque deux défenseurs avant de trouver Ribery sur une petite passe dans le trou. Le feu-follet marseillais, très en jambes ce soir, effectue un splendide double-contact avant d’adresser un centre fort vers les buts de Sereni. Il est contré miraculeusement par un défenseur central italien.
II/ La pROMEnade de la seconde période…
Ce n’est qu’à la 54ème minute que les marseillais se montrent dangereux par Niang qui, lancé en profondeur sur la gauche par Lamouchi, décale Oruma dans l’axe aux 18 m. Le contrôle du nigérian est parfait et son tir s’en va heurter le poteau droit de Sereni. Dans la foulée, Rocchi est lui aussi lancé profondément côté laziale et parvient à conserver son ballon jusque dans la surface de Carrasso. La frappe limpide de l’avant centre italien est très facilement arrêtée par un gardien phocéen troublant de sérénité.
Beye tacle sévèrement son vis-à-vis à la 58ème au milieu de terrain. Il est averti par M.Costa.
A la 60ème minute, suite du show Oruma : le milieu marseillais récupère un excellent ballon dans le rond central, slalome entre deux joueurs de la Lazio en accélérant, avant de trouver Niang bien démarqué sur le flanc gauche de la surface italienne. Le n°11 de l’OM contrôle avant de loger le cuir dans le petit filet droit de Sereni qui ne peut rien. Et 1-0 pour Marseille !
Deux minutes passent et Oruma est intenable et très actif : il trouve Mendoza idéalement dans l’axe à une dizaine de mètres de la ligne de but laziale. L’attaquant péruvien ne se fait pas prier pour transformer ce caviar nigérian en fusillant le gardien italien complètement abasourdi par cette période de jeu phocéenne. C'est le 2-0 !!
Il ne faut que trois minutes à l’OM pour repartir et, après un jeu en triangle sur la droite, Ferreira centre parfaitement sur Ribery décalé sur la gauche de l’attaque. Le petit meneur des ciel et blanc se récompense de son gros match en catapultant une lourde frappe à ras de terre au premier poteau qui crucifie littéralement sur place la défense de la Lazio.
Le score est clôturé une fois pour toute malgré une très légère réaction des italiens par un coup franc très bien tiré par Muzzi des 30 mètres, mais sans danger pour un Carrasso de plus en plus impressionnant !
Analyse
L’OM a montré un tout autre visage ce soir au Vélodrome face à une très solide équipe de la Lazio, du moins durant la première heure de jeu. Si le score est flatteur au regard de la condition physique des italiens, avec une préparation inachevée, il ne doit en rien retirer aux changements dans l’état d’esprit et dans la disposition des joueurs phocéens par rapport au match de Bordeaux. Ils ont semblé dans l’ensemble avoir récupéré un grand potentiel fraîcheur depuis le week end dernier, ce qui leur a permis d’apporter plus d’accélération et de mouvement dans leur jeu.
En effet, les marseillais se sont retrouvés une âme de guerriers de la Coupe d’Europe ce soir. Jean Fernandez en est le premier instigateur en alignant une équipe ultra-bêtonnée dans son arrière-garde et fort rassurante pour le libéro Dehu positionné derrière deux stoppeurs (Beye et Meïté). L’assise défensive était le point fort de cet OM là à tel point qu’on a cru revoir la formation de la campagne de l’UEFA 2004 (où quelques acteurs auraient changé en cours de route !). Nul doute que la triplette de l’axe bien relayée sur les côtés par Ferreira et Taiwo auteurs tous deux d’un bon match avec une passe décisive pour le brésilien au passage, a rassuré son monde aujourd’hui. Physiques, placés et concentrés à l’arrière, il suffisait au milieu de terrain de mettre les contres à profit en mettant les attaquants sur orbite dès que possible !
Si Lamouchi a fait un match sans complexe et sans fioritures à la récupération, que dire de Ribery et Oruma en terme d’explosivité, de rapidité et de provocation ! Ils ont tous deux effectué une très grosse partie à tel point que tout supporter digne de ce nom en redemande déjà ! Perforations, dribbles, contrôles orientés dans tous les sens, passes millimétrées, feintes, cabrioles, ce sont les dignes successeurs des Abedi Pelé et autres Waddle, en espérant qu’ils tiennent la cadence et ne se blessent pas en cours de saison. Le nigérian a été sans nul doute LE bonhomme de cette partie durant laquelle il a rendu fous ses vis-à-vis en un contre un et adressé des caviars aux attaquants ! Il sera précieux dans l’avenir…
Avec ce milieu de terrain et des ailes bien équilibrées, il fallait trouver les attaquants Niang et Mendoza et surtout les mettre dans les meilleurs dispositions afin qu’ils puissent donner le meilleur d’eux-mêmes aux avant-postes. Ils n’ont pas déçu puisque Niang et Mendoza ont non seulement pesé et fait valoir leurs qualités de vitesse et de dribbles, mais ils ont ponctué leur match d’un but plein de sang-froid chacun, faisant taire ainsi les critiques sur eux pour un petit moment car l’OM tient en eux un duo prometteur en attaque qui risque de faire mal si leur association continue à créer autant d’étincelles et à dynamiter les défenses adverses. Luyindula, rentré en cours de jeu, risque de faire les frais de cette entente naissante...
L’Olympique de Marseille a rempli ce soir un contrat difficile en se qualifiant pour la finale de la Coupe Intertoto où ils retrouveront dès mardi prochain le Déportivo La Corogne. Ils ont réussi à se réconcilier avec leur public du Vélodrome qui attendait une telle performance face à un club de haut rang depuis fort longtemps. Nul doute que ce match peut servir de « match référence », mais qu’il ne faut surtout pas tomber dans la facilité et les espoirs fous qu’il tendrait à susciter.
Si ce public a été satisfait un soir avec du spectacle et des buts, il en attend toujours plus et, au moins la solidité qui fait que, même dans les moments difficiles, l’équipe s’en sort et triomphe en jouant mal ou au cordeau. S’il ne faut surtout pas omettre les carences physiques d’une formation italienne qui n’a pas repris le championnat et qui débute sa saison, l’OM peut s’appuyer sur cette performance pour repartir de l’avant et, qui sait, dès le week end prochain, commencer à clouer le bec à Jean-Claude Darcheville en persistant sur la voie des augustes victoires…
Mathildien75
On dit cependant qu’il faut se méfier des augures si chers à nombre d’empereurs romains. La Coupe d’Europe est souvent l’heure pour une équipe (ou tout un club) de se sublimer et d’aller chercher une qualification au bout d’un tour où tactique, concentration, abnégation et fraîcheur physique font la différence. La problématique de ce match entre romains et marseillais n’est-elle donc pas là ? Laquelle des deux formations prendra le meilleur dans tous ces domaines tactico-techniques : une Lazio en demi-forme malgré un bon match aller et des joueurs d’expérience ou un OM moribond dont on ne sait plus trop sur quel pied il danse ? Quel accueil pour Di Canio au Vélodrome pour fustiger l’ensemble de son « ½uvre » et ses provocations de Rome ? La défense phocéenne peut-elle tenir le choc 90 minutes sans se laisser berner ?
Nul doute que les compositions d’équipes donnent tout de suite le ton…
Composition des équipes
Olympique de Marseille : Carrasso – Taiwo, Beye, Dehu, Meïte, Ferreira – Lamouchi, Oruma, Ribery – Mendoza, Niang
Entraîneur : Jean Fernandez
Lazio de Rome : Sereni - Belleri, Cribari, Lequi, Zauri - Manfredini, Firmani, Liverani, Cesar - Di Canio, Rocchi
Entraîneur : Delio ROSSI
C’est dans un Stade Vélodrome comble et sous un soleil de Provence éclatant (ciel sans nuage, température extérieure 26°, mistral soufflant à 55 km/h) que l’arbitre, M.Costa (POR) donne le coup d’envoi d’une rencontre crispante pour les deux équipes.
I/ L’OM tient le choc et domine.
Dès la 1ère minute, Lequi rate une passe aux 20 m dans l’axe des buts laziale, il fauche Oruma qui partait seul sur un grand pont. L’arbitre sort le carton jaune pour le stoppeur italien. Trois minutes plus tard, bien placé dans la surface phocéenne, c’est un superbe lob de Liverani de la gauche vers la droite qui oblige Carasso à effectuer un arrêt de grande classe, la balle frôlant la transversale. A la 9ème, à la suite d’une bonne passe en profondeur de Mendoza, Niang est fauché aux abords des 18 mètres romains par Cribari (pour le 2ème carton jaune de la partie).
17ème : long ballon de Beye de la ligne médiane de la droite vers la gauche pour Mendoza qui se jette et cadre sa reprise à ras de terre et en direction du poteau droit de la Lazio. Sereni a bien suivi et détourne en corner. Il faut attendre la 38ème minute pour que le match s’emballe à nouveau avec un bon ballon de Cesar sur l’aile gauche à l’entrée de la surface de réparation marseillaise. Il décale parfaitement Di Canio dans l’axe, mais le tir du n°9 italien est complètement raté.
A la 41ème minute, Liverani contrôle un mauvais dégagement de la tête d’Oruma dans l’axe aux 20 mètres. Sans se poser de question, il expédie une bonne frappe sous la barre de Carrasso. Mais le gardien phocéen ne s’en laisse pas compter et dévie le ballon au–dessus de sa transversale avec autorité !
Deux minutes plus tard, Niang est l’auteur d’un petit numéro sur le flanc droit de l’attaque marseillaise. Il embarque deux défenseurs avant de trouver Ribery sur une petite passe dans le trou. Le feu-follet marseillais, très en jambes ce soir, effectue un splendide double-contact avant d’adresser un centre fort vers les buts de Sereni. Il est contré miraculeusement par un défenseur central italien.
II/ La pROMEnade de la seconde période…
Ce n’est qu’à la 54ème minute que les marseillais se montrent dangereux par Niang qui, lancé en profondeur sur la gauche par Lamouchi, décale Oruma dans l’axe aux 18 m. Le contrôle du nigérian est parfait et son tir s’en va heurter le poteau droit de Sereni. Dans la foulée, Rocchi est lui aussi lancé profondément côté laziale et parvient à conserver son ballon jusque dans la surface de Carrasso. La frappe limpide de l’avant centre italien est très facilement arrêtée par un gardien phocéen troublant de sérénité.
Beye tacle sévèrement son vis-à-vis à la 58ème au milieu de terrain. Il est averti par M.Costa.
A la 60ème minute, suite du show Oruma : le milieu marseillais récupère un excellent ballon dans le rond central, slalome entre deux joueurs de la Lazio en accélérant, avant de trouver Niang bien démarqué sur le flanc gauche de la surface italienne. Le n°11 de l’OM contrôle avant de loger le cuir dans le petit filet droit de Sereni qui ne peut rien. Et 1-0 pour Marseille !
Deux minutes passent et Oruma est intenable et très actif : il trouve Mendoza idéalement dans l’axe à une dizaine de mètres de la ligne de but laziale. L’attaquant péruvien ne se fait pas prier pour transformer ce caviar nigérian en fusillant le gardien italien complètement abasourdi par cette période de jeu phocéenne. C'est le 2-0 !!
Il ne faut que trois minutes à l’OM pour repartir et, après un jeu en triangle sur la droite, Ferreira centre parfaitement sur Ribery décalé sur la gauche de l’attaque. Le petit meneur des ciel et blanc se récompense de son gros match en catapultant une lourde frappe à ras de terre au premier poteau qui crucifie littéralement sur place la défense de la Lazio.
Le score est clôturé une fois pour toute malgré une très légère réaction des italiens par un coup franc très bien tiré par Muzzi des 30 mètres, mais sans danger pour un Carrasso de plus en plus impressionnant !
Analyse
L’OM a montré un tout autre visage ce soir au Vélodrome face à une très solide équipe de la Lazio, du moins durant la première heure de jeu. Si le score est flatteur au regard de la condition physique des italiens, avec une préparation inachevée, il ne doit en rien retirer aux changements dans l’état d’esprit et dans la disposition des joueurs phocéens par rapport au match de Bordeaux. Ils ont semblé dans l’ensemble avoir récupéré un grand potentiel fraîcheur depuis le week end dernier, ce qui leur a permis d’apporter plus d’accélération et de mouvement dans leur jeu.
En effet, les marseillais se sont retrouvés une âme de guerriers de la Coupe d’Europe ce soir. Jean Fernandez en est le premier instigateur en alignant une équipe ultra-bêtonnée dans son arrière-garde et fort rassurante pour le libéro Dehu positionné derrière deux stoppeurs (Beye et Meïté). L’assise défensive était le point fort de cet OM là à tel point qu’on a cru revoir la formation de la campagne de l’UEFA 2004 (où quelques acteurs auraient changé en cours de route !). Nul doute que la triplette de l’axe bien relayée sur les côtés par Ferreira et Taiwo auteurs tous deux d’un bon match avec une passe décisive pour le brésilien au passage, a rassuré son monde aujourd’hui. Physiques, placés et concentrés à l’arrière, il suffisait au milieu de terrain de mettre les contres à profit en mettant les attaquants sur orbite dès que possible !
Si Lamouchi a fait un match sans complexe et sans fioritures à la récupération, que dire de Ribery et Oruma en terme d’explosivité, de rapidité et de provocation ! Ils ont tous deux effectué une très grosse partie à tel point que tout supporter digne de ce nom en redemande déjà ! Perforations, dribbles, contrôles orientés dans tous les sens, passes millimétrées, feintes, cabrioles, ce sont les dignes successeurs des Abedi Pelé et autres Waddle, en espérant qu’ils tiennent la cadence et ne se blessent pas en cours de saison. Le nigérian a été sans nul doute LE bonhomme de cette partie durant laquelle il a rendu fous ses vis-à-vis en un contre un et adressé des caviars aux attaquants ! Il sera précieux dans l’avenir…
Avec ce milieu de terrain et des ailes bien équilibrées, il fallait trouver les attaquants Niang et Mendoza et surtout les mettre dans les meilleurs dispositions afin qu’ils puissent donner le meilleur d’eux-mêmes aux avant-postes. Ils n’ont pas déçu puisque Niang et Mendoza ont non seulement pesé et fait valoir leurs qualités de vitesse et de dribbles, mais ils ont ponctué leur match d’un but plein de sang-froid chacun, faisant taire ainsi les critiques sur eux pour un petit moment car l’OM tient en eux un duo prometteur en attaque qui risque de faire mal si leur association continue à créer autant d’étincelles et à dynamiter les défenses adverses. Luyindula, rentré en cours de jeu, risque de faire les frais de cette entente naissante...
L’Olympique de Marseille a rempli ce soir un contrat difficile en se qualifiant pour la finale de la Coupe Intertoto où ils retrouveront dès mardi prochain le Déportivo La Corogne. Ils ont réussi à se réconcilier avec leur public du Vélodrome qui attendait une telle performance face à un club de haut rang depuis fort longtemps. Nul doute que ce match peut servir de « match référence », mais qu’il ne faut surtout pas tomber dans la facilité et les espoirs fous qu’il tendrait à susciter.
Si ce public a été satisfait un soir avec du spectacle et des buts, il en attend toujours plus et, au moins la solidité qui fait que, même dans les moments difficiles, l’équipe s’en sort et triomphe en jouant mal ou au cordeau. S’il ne faut surtout pas omettre les carences physiques d’une formation italienne qui n’a pas repris le championnat et qui débute sa saison, l’OM peut s’appuyer sur cette performance pour repartir de l’avant et, qui sait, dès le week end prochain, commencer à clouer le bec à Jean-Claude Darcheville en persistant sur la voie des augustes victoires…
Mathildien75
"Chevalier, tu as dit que tu crois en un monde où les frères nés sous une mauvaise étoile peuvent vivre ensemble et que tu te battrais pour le construire. Aujourd'hui, sache que moi aussi je partage ton rêve." Bud d'Alcor