Meïté : « Nous sommes derrière Pape »

Georges Profond · 06-05-2005, 09:45

Comment qualifieriez-vous ce match contre Caen ?
On sait tous que c’est un match important. On sait qu’en ce moment, c’est difficile au club. Nous on se prépare pour faire un gros match, prendre les trois points pour apaiser les choses. On n’a plus de droit à l’erreur, on joue à la maison, devant notre public. Il nous faut les trois points à tout prix. Ce ne sera pas facile parce que l’équipe de Caen n’a plus rien à perdre, elle va jouer. Si on peut plier rapidement le match, ça va bien se passer pour nous. C’est l’avant-dernier match au Vélodrome, on se doit d’allier le beau jeu et le résultat.

Il faut agir non ?
Là, on est prêt à agir…

Le message passe ?
Tout le monde a bien compris le message. On sait que c’est à nous, les joueurs, de faire notre travail, de bien jouer et de gagner.

Tu apprends toujours à l’OM ?
À l’OM, on apprend tout le temps… J’espère que toutes ces choses vont nous servir de leçon.

Qu’allez vous dire avant ce match ?
Je ne sais pas avant ce que je vais dire, les choses sortent comme ça. Mais aujourd’hui on n’a plus rien à dire. On a tout dit, à nous de jouer maintenant.

Tout le club a besoin de cette victoire ?
C’est un match très important pour les joueurs, les dirigeants, le club. La mobilisation démontre que ce match est important.

Ne pas jouer la Champions League te gêne ?
Mais on veut tous se qualifier parce que c’est important. Mais c’est vrai qu’on est 4ème, que Lille et Monaco sont à 4 et 5 points devant, avec un meilleur goal-average ; mais c’est du foot, tout peut se passer.

Tu as regardé le Milan ?
Oui j’ai regardé. C’est impressionnant. C’est du haut niveau.

Vous avez parlé avec Pape Diouf, le fait qu’il soit fragilisé, vous gêne ?
Oui parce qu’on connaît bien Pape. Il est attachant, il nous protège et là c’est vrai qu’il est en ballottage, mais nous on est derrière lui.

Il a dit au revoir aux joueurs ?
Non, il a expliqué ce qui se passait entre lui et les dirigeants. Il n’a pas dit au revoir, ni qu’il était sur le départ.

Il a dit qu’il ne serait plus là l’année prochaine ?
C’est pareil pour moi et les autres. Peut-être qu’on ne sera plus là l’année prochaine.

Vous avez envie qu’il soit là ?
Moi oui j’ai envie, mais je ne commande pas.