26-04-2005, 10:40
Fantômes et Phantasmes au vélodrome,
Il est un coin du vélodrome qui n’a pas changé, non pas la pissotière qui était sous le virage qu’on appelait alors nord et où si tu voulais pisser fallait d’abord que tu marches sur les eaux tel Jésus sur le lac de Tibériade. Non c’est un endroit qu’il faut mériter, ni trop en haut ni trop en bas, c’est entre les deux, un coin sous un escalier, que tout le monde a oublié, que la rénovation n’a pas vu, où le béton brut est resté le béton brut, d’où sourd une odeur que je n’oublierai jamais, l’odeur du vélodrome, merguez, pizza, gauloise, gitanes, et oignons frits.
Et seules ces heures où ce n’est plus le jour, mais pas encore la nuit, où tu entends frémir les feuilles de platane au serein, annonce d’une nuit paisible, où les martinets font leur dernier tour dans le ciel noircissant, peuvent t’offrir, si tu sais le mériter des moments qui ne sont plus.
Car si tu mets bien ton oreille, tout près de ce clou rouillé, tu vois juste en haut en droite, tu entends, emprisonné dans la pierre, sourdre une rumeur, la rumeur, la rumeur du vélodrome, la rumeur, le cri, le déchaînement, le déchaînement des années football……
Amorti par le temps….Sète, Lille (le vrai pas le LOSC), Roubaix, Reims, et puis le bruit s’enfle de soupir il devient rumeur, de rumeur il devient gloire : Travna de Bratislava, Spartak de Moscou, Manchester United, Liverpool, Benfica, Porto, Milan AC,..
Et ça éclate le bruit devient tornade, un cri à nul autre pareil : Paaaaaaaaapinnnnnnnnnnnn !!!!!!!!!!!
Pa-Pin, Pa-pin, Pa-pin, mais aussi Waddle, ou plutôt Wa’ddeul, Wa’ddeul, Wa’ddeul, et encore Fos-Ter, Fos-Ter, Fos-Ter, et aussi Di Méco Di Méco Di Méco…Di Méco Di Méco Dimécoooo !
Et j’en passe, Moser, Abebi Pelé, Sauzet (Franck pour les dames) avec son cheveux sur la langue mais pas les deux pieds dans la même godasse, Casoni qu’il valait mieux ne pas tacler trop dur, sinon gare gari, Boli, Boli le magnifique……
Tu ressors de là plein de bonheur et tu te dis, enflé d’un bonheur immense , j’y étais , j’y étais, moi, j’ai vécu ça ! je me suis battu pour rentrer dans cet endroit où les places n’étaient pas réservées , où il fallait venir 5 heures avant le match si tu voulais t’asseoir, et enfin d’un coup les projecteurs s’allumaient et tu voyais rentrer les combattants, les gladiateurs, les guerriers, et en un mot, les vainqueurs,
J’y étais répètes-tu, j’y étais , j’étais là ! j’ai vécu ce temps qui fut, et qui pour les plus anciens d’entre nous, hélas ne sera plus. Et les larmes te viennent aux yeux.
Tu t’en vas illuminé de ce souvenir, le c½ur gros comme ça, que tu crois qu’il va éclater, tu te retrouves dans cet endroit,ce lieu, ce stade nouveau, dans cet endroit illuminé, rénové, brillantiné, astiqué, quoi enfin, un vrai club de Parisien finalement.
Et alors que tu rêves encore ce tir de 35 m sans contrôle , juste dans la lucarne, ajusté par un Papin ordinaire, ordinaire je dis car c’était la routine ça à l’Om en ce temps là, que tu vois Raymond, avec sa mèche et sa cigarette courir comme un minot en sautant de joie, Tapie qui pleure en brandissant la coupe d’Europe.
Alors que tu rêves encore disais-je, d’un coup, au détour du couloir tu prends en pleine figure le cauchemar du quotidien, car ils sont là les succubes, les sangsues, les vampires, les hyènes, ils sont là encore quelques uns en train de palabrer, de rigoler même, au milieu du couloir avant d’aller rejoindre leur limousine, leur femme, leurs euros, surtout leurs euros..
Plus de flambeau triomphant mais des rase-murailles au col du pardessus relevé, le chapeau rabattu sur l’½il morvelleux, honteux,…honte à eux, plus de Raymond mais un Troussier besogneux, pitoyable et incompétent, plus de Tapie pour qui seule la gagne comptait, mais un Pape et un RLD menteurs et incapables, sans courage, des quémandeurs d’excuses.
Plus de Papin, Goldorak triomphant, mais à la place un Bamogo champi tordu, inexistant maladroit empoté,dont le seul titre de gloire est d’avoir deux chaussures de couleur différente, plus de Waddle non mais un Marlet dont on se demande ce qu’il fait dans une équipe de foot, plus de Foster mais un N’Diaye, toujours gêné par ses pieds, mais Nakata, Olembé, Hemdani…..et j’arrête là la litanie, des nains, des nains vous dis-je, des nains dans des costumes taillés trop grands pour eux, des nains au pays des géants, des petits des sans âme, sans courage , sans talent, sans conscience ….des nains, des nains, des nains.
Fini le Milan AC manchester ou Liverpool, nous attendent maintenant Lyon, Monaco, Bastia, ……Caen……
Demain, à l’heure où les feuilles de platane trembleront une dernière fois avant de s’endormir, accompagné par le cri des derniers martinets qui tournent haut dans le jour qui s’enfuit, je reviendrai , je reviendrai dans cet endroit où…et où…. car, et je le dis sans humilité, je le mérite, tu le mérites, et avec nous, tous ceux nos frères supporteurs, les supporteurs, les seuls qui sont restés avec leurs idéaux, les seuls qui ont su transmettre leur foi aux nouvelles générations, le seuls qui sont restés des géants, des géants, à la foi et la volonté intactes, des géants vous dis-je, des géants que l’équipe actuelle ne mérite pas.
Il est un coin du vélodrome qui n’a pas changé, non pas la pissotière qui était sous le virage qu’on appelait alors nord et où si tu voulais pisser fallait d’abord que tu marches sur les eaux tel Jésus sur le lac de Tibériade. Non c’est un endroit qu’il faut mériter, ni trop en haut ni trop en bas, c’est entre les deux, un coin sous un escalier, que tout le monde a oublié, que la rénovation n’a pas vu, où le béton brut est resté le béton brut, d’où sourd une odeur que je n’oublierai jamais, l’odeur du vélodrome, merguez, pizza, gauloise, gitanes, et oignons frits.
Et seules ces heures où ce n’est plus le jour, mais pas encore la nuit, où tu entends frémir les feuilles de platane au serein, annonce d’une nuit paisible, où les martinets font leur dernier tour dans le ciel noircissant, peuvent t’offrir, si tu sais le mériter des moments qui ne sont plus.
Car si tu mets bien ton oreille, tout près de ce clou rouillé, tu vois juste en haut en droite, tu entends, emprisonné dans la pierre, sourdre une rumeur, la rumeur, la rumeur du vélodrome, la rumeur, le cri, le déchaînement, le déchaînement des années football……
Amorti par le temps….Sète, Lille (le vrai pas le LOSC), Roubaix, Reims, et puis le bruit s’enfle de soupir il devient rumeur, de rumeur il devient gloire : Travna de Bratislava, Spartak de Moscou, Manchester United, Liverpool, Benfica, Porto, Milan AC,..
Et ça éclate le bruit devient tornade, un cri à nul autre pareil : Paaaaaaaaapinnnnnnnnnnnn !!!!!!!!!!!
Pa-Pin, Pa-pin, Pa-pin, mais aussi Waddle, ou plutôt Wa’ddeul, Wa’ddeul, Wa’ddeul, et encore Fos-Ter, Fos-Ter, Fos-Ter, et aussi Di Méco Di Méco Di Méco…Di Méco Di Méco Dimécoooo !
Et j’en passe, Moser, Abebi Pelé, Sauzet (Franck pour les dames) avec son cheveux sur la langue mais pas les deux pieds dans la même godasse, Casoni qu’il valait mieux ne pas tacler trop dur, sinon gare gari, Boli, Boli le magnifique……
Tu ressors de là plein de bonheur et tu te dis, enflé d’un bonheur immense , j’y étais , j’y étais, moi, j’ai vécu ça ! je me suis battu pour rentrer dans cet endroit où les places n’étaient pas réservées , où il fallait venir 5 heures avant le match si tu voulais t’asseoir, et enfin d’un coup les projecteurs s’allumaient et tu voyais rentrer les combattants, les gladiateurs, les guerriers, et en un mot, les vainqueurs,
J’y étais répètes-tu, j’y étais , j’étais là ! j’ai vécu ce temps qui fut, et qui pour les plus anciens d’entre nous, hélas ne sera plus. Et les larmes te viennent aux yeux.
Tu t’en vas illuminé de ce souvenir, le c½ur gros comme ça, que tu crois qu’il va éclater, tu te retrouves dans cet endroit,ce lieu, ce stade nouveau, dans cet endroit illuminé, rénové, brillantiné, astiqué, quoi enfin, un vrai club de Parisien finalement.
Et alors que tu rêves encore ce tir de 35 m sans contrôle , juste dans la lucarne, ajusté par un Papin ordinaire, ordinaire je dis car c’était la routine ça à l’Om en ce temps là, que tu vois Raymond, avec sa mèche et sa cigarette courir comme un minot en sautant de joie, Tapie qui pleure en brandissant la coupe d’Europe.
Alors que tu rêves encore disais-je, d’un coup, au détour du couloir tu prends en pleine figure le cauchemar du quotidien, car ils sont là les succubes, les sangsues, les vampires, les hyènes, ils sont là encore quelques uns en train de palabrer, de rigoler même, au milieu du couloir avant d’aller rejoindre leur limousine, leur femme, leurs euros, surtout leurs euros..
Plus de flambeau triomphant mais des rase-murailles au col du pardessus relevé, le chapeau rabattu sur l’½il morvelleux, honteux,…honte à eux, plus de Raymond mais un Troussier besogneux, pitoyable et incompétent, plus de Tapie pour qui seule la gagne comptait, mais un Pape et un RLD menteurs et incapables, sans courage, des quémandeurs d’excuses.
Plus de Papin, Goldorak triomphant, mais à la place un Bamogo champi tordu, inexistant maladroit empoté,dont le seul titre de gloire est d’avoir deux chaussures de couleur différente, plus de Waddle non mais un Marlet dont on se demande ce qu’il fait dans une équipe de foot, plus de Foster mais un N’Diaye, toujours gêné par ses pieds, mais Nakata, Olembé, Hemdani…..et j’arrête là la litanie, des nains, des nains vous dis-je, des nains dans des costumes taillés trop grands pour eux, des nains au pays des géants, des petits des sans âme, sans courage , sans talent, sans conscience ….des nains, des nains, des nains.
Fini le Milan AC manchester ou Liverpool, nous attendent maintenant Lyon, Monaco, Bastia, ……Caen……
Demain, à l’heure où les feuilles de platane trembleront une dernière fois avant de s’endormir, accompagné par le cri des derniers martinets qui tournent haut dans le jour qui s’enfuit, je reviendrai , je reviendrai dans cet endroit où…et où…. car, et je le dis sans humilité, je le mérite, tu le mérites, et avec nous, tous ceux nos frères supporteurs, les supporteurs, les seuls qui sont restés avec leurs idéaux, les seuls qui ont su transmettre leur foi aux nouvelles générations, le seuls qui sont restés des géants, des géants, à la foi et la volonté intactes, des géants vous dis-je, des géants que l’équipe actuelle ne mérite pas.