13-04-2005, 08:23
Ajaccio cartonne ça va être compliqué ?
On est prévenu. On sait qu’en ce moment ils sont en pleine confiance. Ils veulent assurer leur maintien. Ca sera le même match que contre Strasbourg. Peut-être plus dur. On sera à domicile ; Il faudra prendre le jeu à notre compte, puis ça reste Ajaccio. Il faut prendre des points à domicile, faire le match qu’il faut et être plus performants qu’on l’est ces derniers temps.
La défense devra faire attention ?
Surtout être bien en place et faire ce qu’il faut pour pouvoir mettre des buts devant. Aujourd’hui on a tendance à dire qu’on ne marque pas mais ça part aussi de derrière, il faudra essayer de faire plus pour les mettre dans de meilleures dispositions.
La défense ça va mais devant ?
Je pense qu’aujourd’hui on a tous notre responsabilité. On a pris un but contre Strasbourg, on est tous ensemble. Ces derniers temps les défenseurs et le gardien sont mis en lumière. C’est pas le principal. On doit tous trouver la solution pour mieux jouer et repartir parce qu’offensivement on est moins bons. Ca ne part pas de deux attaquants. C’est à nous de faire plus pour que la fluidité du jeu soit plus intéressante. En ce moment on est un peu tristes.
C’est pas difficile de prendre le jeu à son compte ?
On a des difficultés à faire le jeu. Il faut qu’on trouve la solution tous ensemble pour pouvoir remédier à tout ça. C’est vrai que si on gagne et qu’on ne fait pas le jeu, tout le monde va s’en contenter. En ce moment on ne fait pas le jeu et en plus on ne gagne pas ; on a tout contre nous. Mais ce n’est pas la crise. C’est une remise en question individuelle et collective qu’on doit avoir.
Vous aviez parlé d’une réunion ?
C’est pas du genre moi je vais décider de faire une réunion. Je n’ai pas le pouvoir et la prétention de dire Beye va regrouper tout le monde. Je pense aujourd’hui que chacun doit prendre ses responsabilités. On est à l’OM. Aujourd’hui jouer la League des Champions, avant d’être un objectif, ça doit être logique. A l’OM on ne vient pas pour jouer la 5ème ou la 6ème place. A partir de là on doit prendre nos responsabilités. C’est niveau personnel ce contexte. On est au mois d’avril. On a une mission qui est de se qualifier pour la League des champions, les états d’âmes de chacun on doit les mettre de coté. Mon approche personnelle est d’essayer de donner le meilleur de moi-même, d’essayer d’apporter un plus et après il doit être le même pour tout le monde. Tout le monde veut apporter un plus mais il y a une équipe en face qui est là pour contre carrer nos plans, malheureusement. Il faut se remettre tous en question individuellement, moi le premier. Après si on arrive à justement se remettre en question le collectif va suivre
Je pense qu’on est tous sur la même longueur d’onde. Le coach met une équipe en place, après l’animation c’est aux joueurs de la faire. Vous prenez le meilleur des coach, le plus titré mais sur le terrain il y a une animation à faire c’est aux joueurs de prendre la responsabilité de le faire tout simplement. Aujourd’hui on n’est pas bon peut-être parce qu’on ne prend pas assez de responsabilité dans le jeu collectivement.
Je n’ai jamais parlé de réunion. J’avais souhaité qu’on parle pour trouver la solution à la mauvaise passe qu’on traverse en ce moment. J’ai pas dit demain rendez vous à 10h. Je voulais discuter entre hommes comme demain tu vas aller discuter avec ton patron et tes collaborateurs dans ton boulot.
Vous ne parlez pas ?
On discute au jour le jour. Par petits groupes. Maintenant on n’a pas eu une discussion de groupe oùr tout le monde est réuni et dit ce qu’il a à dire . Aujourd’hui peut-être que ce n’est pas nécessaire. Moi j’en éprouve le sentiment mais ce n’est pas forcément nécessaire. Ce n’est pas parce que demain on va faire une réunion de 20 minutes que vous allez gagner les 6 matchs qui restent. C’est juste prendre une responsabilité collective et individuelle pour que ça se passe mieux.
Sans jouer sur les mots vous avez dit que les états d’âmes doivent être mis de côté ?
Non aujourd’hui il y a une mission c’est qualifier l’OM pour la League des Champions. Basta. C’est ce qui doit animer tout le monde aujourd’hui. On est pas inquiets. On est troisième du championnat même si les autres n’ont pas joué. On est plus ou moins dans les objectifs. Mais si on était à 7 points de la deuxième ou la troisième place on serait inquiet. Aujourd’hui il reste 6 matchs, on a un calendrier sur le papier plus ou moins intéressant, je dis bien sur le papier parce que ça risque d’être les matchs les plus difficiles à jouer. Et on est à l’OM. Je donne mon exemple. Il me reste un an de contrat. Je ne suis pas en train de me demander ce que je vais faire l’année prochaine. Qu’es ce qu’il va se passer. Aujourd’hui j’ai une mission sur six matchs c’est de qualifier l’OM pour la League des champions. Le reste c’est pas important. Il y a des joueurs qui vont partir d’autres qui vont rester. Moi la League des champions j’ai envie de la jouer pas de la regarder à la télé. J’en ai parlé avec beaucoup de joueurs. C’est ce qui anime tout le monde aujourd’hui à Marseille. Quand je parle d’état d’âmes c’est pas pour dire que certains ne sont pas dedans. Ca n’a rien à voir. Il ne faut pas se tromper sur ce mot.
Tu tires la sonnette d’alarme ?
Aujourd’hui il faut s’affoler oui. On ne peut pas revenir chaque week-end et dire on est dans les objectifs. On a cette chance parce que les autres ne gagnent pas mais si les autres avaient gagné pendant un mois, on serait dans la charrette. Quand on gagnait tout les autres gagnaient tout et aujourd’hui on ne prend pas énormément de points et les autres non plus. On a cette chance. Il faut s’affoler. Il reste six matchs. Je ne dis pas qu’on va en gagner 6, mais il faut s’affoler. Je ne vois qu’une chose c’est de se qualifier pour la League des Champions. Deuxième, troisième je m’en fous…
Vous avez parlé après Strasbourg ?
Mais tout le monde est conscient qu’au niveau du jeu on n’est pas performants. Vous le soyez, on le ressent sur le terrain. Tout le monde a envie de faire beaucoup plus. Je ne pense pas qu’il y a un joueur qui ne tire pas dans le même sens. Il faut faire chacun son autocritique. Je le dis chaque fois parce que c’est moi qui parle le premier. Il ne faut pas dire, j’ai couru, j’ai fais ci, ou ça. Il faut faire beaucoup plus. Aujourd’hui avec ce qu’on fait on ne gagne pas. Donc ce n’est pas assez. Si on faisait assez on gagnerait. On n’en fait pas assez collectivement et peut-être individuellement.
Des joueurs sont en dedans ? Pourquoi ?
Pendant deux mois on a tout gagné. On a fait six victoires sur 7 je crois. A ce moment là on ventait les mérites du jeu de l’OM ou en tout cas de la volonté collective de cette équipe. Après on ne gagne plus, vous faites des contre performance et vous cherchez la différence forcément. Qu’est ce qui a changé ? Je ne sais pas. Si on analyse les matches, on a fait un très bon match à Toulouse, à Metz on a subi et on gagne. A Bastiais on subi on gagne. Il ne faut pas oublier qu’il y a eu le facteur réussite à un moment donné. Aujourd’hui on fait autant d‘efforts mais on a moins de réussite. Il faut hausser le niveau de jeu. Collectivement on a envie de le faire mais peut-être qu’on ne trouve pas les clefs. Pourquoi pas samedi conter Ajaccio. On a envie. On travaille, on bosse tous les jours pour essayer de rehausser le niveau de notre jeu. L’inhibition je ne pense pas. On est en avril. En début de saison ça peut-être un facteur parce que vous avez un groupe nouveau. Là le groupe se connaît. On n’est pas inhibé. On a peut-être du mal à faire le jeu.
Depuis Saint-Étienne ça ne va pas. Ca correspond à l’arrivée de Nakata qui semble être l’un des maillons faibles actuellement. Il a du mal à s’adapter à la ville, au jeu, au pays ?
Je ne vais pas partir sur une responsabilité individuelle. Elle est collective aujourd’hui. Vous, vous le voyez comme ça, moi pas. Si on prend votre point de vue ça veut dire qu’un joueur peut faire qu’une équipe soit moins performante. Je ne pense pas que ce soit le cas. Moi je pense qu’il faut raisonner collectif. Dans une équipe vous vous allez voir un joueur plus fort, votre collègue va en voir un autre. Il y a des différences.
Mais Nakata semble faire l’unanimité si on lit la presse ?
C’est votre avis. Mon job c’est le foot vous c’est le journaliste. Je respecte votre métier. Vous avez le droit de pense ce que vous dites. Moi je parle collectif et collectivement on n’est pas performant. Collectivement il faut se reprendre dès samedi contre Ajaccio. Aujorud’hui c’est le match idéal parce que Ajaccio est en pleine bourre, on joue à domicile, on reste sur des mauvaises performance et Ajaccio est le match idéal pour se relancer parce qu’on va tomber contre une équipe qui reste sur deux cartons et qui n’a rien à perdre. Ils viennent avec Courbis, on sait ce que ça represente. Pour moi c’est le match idéal pour démarrer une série de 6 matchs ou il faudra prendre beaucoup de points.
Certains joueurs traversent des périodes difficiles ?
Demandez leur. Je ne suis pas juge moi. Je suis joueur ! Je suis juge de mes performances et je peux juger la performance collective de l’équipe. On a besoin de se parler collectivement. Moi aussi j’en ai besoin. Il y a deux mois tout le monde était bon collectivement. J’ai encore une grande affiche de l’équipe chez moi qui disait Marseille revient. Ca veut dire ce que ça veut dire. On était à 6 points de l’OL tout le monde parlait… Même LCI On refait le match tout le monde disait, l’OM peut-être Champion. C’est magnifique non. Quand je vois ça.
A un moment donné on a venté nos mérites. De toutes façons même si parfois les journalistes sont durs, vous êtes rarement loin de la vérité. On ne peut pas dire aujourd’hui qu l’OM joue bien et prend énormément de points. Si vous analysez les deux mois où on gagnait tout et les deux mois depuis Saint-Étienne, c’est sur qu’il y a un écart. On n’est pas lâché parce que les autres ne gagnent pas, mais on est moins performants. C’est le lot de toutes les équipes. Aujourd’hui il n'y a que Lyon qui est dans un cycle régulier sur l’année. Il ne faut pas avoir ce cycle jusqu’à la fin.
Vous avez quoi au poignet ?
J’ai une rupture d’un ligament je ne sais pas quoi. Il faut que je garde cette protection 24h sur 24 pendant un mois et demi sinon il va falloir qu’on me pose un truc dedans. C’est difficile mais je l’enlève pour les matchs mais là et chez moi je garde. Si ça casse ça casse. Je ne vais pas m’arrêter pour un poignet. J’espère que ça tiendra jusqu’aux vacances…
On est prévenu. On sait qu’en ce moment ils sont en pleine confiance. Ils veulent assurer leur maintien. Ca sera le même match que contre Strasbourg. Peut-être plus dur. On sera à domicile ; Il faudra prendre le jeu à notre compte, puis ça reste Ajaccio. Il faut prendre des points à domicile, faire le match qu’il faut et être plus performants qu’on l’est ces derniers temps.
La défense devra faire attention ?
Surtout être bien en place et faire ce qu’il faut pour pouvoir mettre des buts devant. Aujourd’hui on a tendance à dire qu’on ne marque pas mais ça part aussi de derrière, il faudra essayer de faire plus pour les mettre dans de meilleures dispositions.
La défense ça va mais devant ?
Je pense qu’aujourd’hui on a tous notre responsabilité. On a pris un but contre Strasbourg, on est tous ensemble. Ces derniers temps les défenseurs et le gardien sont mis en lumière. C’est pas le principal. On doit tous trouver la solution pour mieux jouer et repartir parce qu’offensivement on est moins bons. Ca ne part pas de deux attaquants. C’est à nous de faire plus pour que la fluidité du jeu soit plus intéressante. En ce moment on est un peu tristes.
C’est pas difficile de prendre le jeu à son compte ?
On a des difficultés à faire le jeu. Il faut qu’on trouve la solution tous ensemble pour pouvoir remédier à tout ça. C’est vrai que si on gagne et qu’on ne fait pas le jeu, tout le monde va s’en contenter. En ce moment on ne fait pas le jeu et en plus on ne gagne pas ; on a tout contre nous. Mais ce n’est pas la crise. C’est une remise en question individuelle et collective qu’on doit avoir.
Vous aviez parlé d’une réunion ?
C’est pas du genre moi je vais décider de faire une réunion. Je n’ai pas le pouvoir et la prétention de dire Beye va regrouper tout le monde. Je pense aujourd’hui que chacun doit prendre ses responsabilités. On est à l’OM. Aujourd’hui jouer la League des Champions, avant d’être un objectif, ça doit être logique. A l’OM on ne vient pas pour jouer la 5ème ou la 6ème place. A partir de là on doit prendre nos responsabilités. C’est niveau personnel ce contexte. On est au mois d’avril. On a une mission qui est de se qualifier pour la League des champions, les états d’âmes de chacun on doit les mettre de coté. Mon approche personnelle est d’essayer de donner le meilleur de moi-même, d’essayer d’apporter un plus et après il doit être le même pour tout le monde. Tout le monde veut apporter un plus mais il y a une équipe en face qui est là pour contre carrer nos plans, malheureusement. Il faut se remettre tous en question individuellement, moi le premier. Après si on arrive à justement se remettre en question le collectif va suivre
Je pense qu’on est tous sur la même longueur d’onde. Le coach met une équipe en place, après l’animation c’est aux joueurs de la faire. Vous prenez le meilleur des coach, le plus titré mais sur le terrain il y a une animation à faire c’est aux joueurs de prendre la responsabilité de le faire tout simplement. Aujourd’hui on n’est pas bon peut-être parce qu’on ne prend pas assez de responsabilité dans le jeu collectivement.
Je n’ai jamais parlé de réunion. J’avais souhaité qu’on parle pour trouver la solution à la mauvaise passe qu’on traverse en ce moment. J’ai pas dit demain rendez vous à 10h. Je voulais discuter entre hommes comme demain tu vas aller discuter avec ton patron et tes collaborateurs dans ton boulot.
Vous ne parlez pas ?
On discute au jour le jour. Par petits groupes. Maintenant on n’a pas eu une discussion de groupe oùr tout le monde est réuni et dit ce qu’il a à dire . Aujourd’hui peut-être que ce n’est pas nécessaire. Moi j’en éprouve le sentiment mais ce n’est pas forcément nécessaire. Ce n’est pas parce que demain on va faire une réunion de 20 minutes que vous allez gagner les 6 matchs qui restent. C’est juste prendre une responsabilité collective et individuelle pour que ça se passe mieux.
Sans jouer sur les mots vous avez dit que les états d’âmes doivent être mis de côté ?
Non aujourd’hui il y a une mission c’est qualifier l’OM pour la League des Champions. Basta. C’est ce qui doit animer tout le monde aujourd’hui. On est pas inquiets. On est troisième du championnat même si les autres n’ont pas joué. On est plus ou moins dans les objectifs. Mais si on était à 7 points de la deuxième ou la troisième place on serait inquiet. Aujourd’hui il reste 6 matchs, on a un calendrier sur le papier plus ou moins intéressant, je dis bien sur le papier parce que ça risque d’être les matchs les plus difficiles à jouer. Et on est à l’OM. Je donne mon exemple. Il me reste un an de contrat. Je ne suis pas en train de me demander ce que je vais faire l’année prochaine. Qu’es ce qu’il va se passer. Aujourd’hui j’ai une mission sur six matchs c’est de qualifier l’OM pour la League des champions. Le reste c’est pas important. Il y a des joueurs qui vont partir d’autres qui vont rester. Moi la League des champions j’ai envie de la jouer pas de la regarder à la télé. J’en ai parlé avec beaucoup de joueurs. C’est ce qui anime tout le monde aujourd’hui à Marseille. Quand je parle d’état d’âmes c’est pas pour dire que certains ne sont pas dedans. Ca n’a rien à voir. Il ne faut pas se tromper sur ce mot.
Tu tires la sonnette d’alarme ?
Aujourd’hui il faut s’affoler oui. On ne peut pas revenir chaque week-end et dire on est dans les objectifs. On a cette chance parce que les autres ne gagnent pas mais si les autres avaient gagné pendant un mois, on serait dans la charrette. Quand on gagnait tout les autres gagnaient tout et aujourd’hui on ne prend pas énormément de points et les autres non plus. On a cette chance. Il faut s’affoler. Il reste six matchs. Je ne dis pas qu’on va en gagner 6, mais il faut s’affoler. Je ne vois qu’une chose c’est de se qualifier pour la League des Champions. Deuxième, troisième je m’en fous…
Vous avez parlé après Strasbourg ?
Mais tout le monde est conscient qu’au niveau du jeu on n’est pas performants. Vous le soyez, on le ressent sur le terrain. Tout le monde a envie de faire beaucoup plus. Je ne pense pas qu’il y a un joueur qui ne tire pas dans le même sens. Il faut faire chacun son autocritique. Je le dis chaque fois parce que c’est moi qui parle le premier. Il ne faut pas dire, j’ai couru, j’ai fais ci, ou ça. Il faut faire beaucoup plus. Aujourd’hui avec ce qu’on fait on ne gagne pas. Donc ce n’est pas assez. Si on faisait assez on gagnerait. On n’en fait pas assez collectivement et peut-être individuellement.
Des joueurs sont en dedans ? Pourquoi ?
Pendant deux mois on a tout gagné. On a fait six victoires sur 7 je crois. A ce moment là on ventait les mérites du jeu de l’OM ou en tout cas de la volonté collective de cette équipe. Après on ne gagne plus, vous faites des contre performance et vous cherchez la différence forcément. Qu’est ce qui a changé ? Je ne sais pas. Si on analyse les matches, on a fait un très bon match à Toulouse, à Metz on a subi et on gagne. A Bastiais on subi on gagne. Il ne faut pas oublier qu’il y a eu le facteur réussite à un moment donné. Aujourd’hui on fait autant d‘efforts mais on a moins de réussite. Il faut hausser le niveau de jeu. Collectivement on a envie de le faire mais peut-être qu’on ne trouve pas les clefs. Pourquoi pas samedi conter Ajaccio. On a envie. On travaille, on bosse tous les jours pour essayer de rehausser le niveau de notre jeu. L’inhibition je ne pense pas. On est en avril. En début de saison ça peut-être un facteur parce que vous avez un groupe nouveau. Là le groupe se connaît. On n’est pas inhibé. On a peut-être du mal à faire le jeu.
Depuis Saint-Étienne ça ne va pas. Ca correspond à l’arrivée de Nakata qui semble être l’un des maillons faibles actuellement. Il a du mal à s’adapter à la ville, au jeu, au pays ?
Je ne vais pas partir sur une responsabilité individuelle. Elle est collective aujourd’hui. Vous, vous le voyez comme ça, moi pas. Si on prend votre point de vue ça veut dire qu’un joueur peut faire qu’une équipe soit moins performante. Je ne pense pas que ce soit le cas. Moi je pense qu’il faut raisonner collectif. Dans une équipe vous vous allez voir un joueur plus fort, votre collègue va en voir un autre. Il y a des différences.
Mais Nakata semble faire l’unanimité si on lit la presse ?
C’est votre avis. Mon job c’est le foot vous c’est le journaliste. Je respecte votre métier. Vous avez le droit de pense ce que vous dites. Moi je parle collectif et collectivement on n’est pas performant. Collectivement il faut se reprendre dès samedi contre Ajaccio. Aujorud’hui c’est le match idéal parce que Ajaccio est en pleine bourre, on joue à domicile, on reste sur des mauvaises performance et Ajaccio est le match idéal pour se relancer parce qu’on va tomber contre une équipe qui reste sur deux cartons et qui n’a rien à perdre. Ils viennent avec Courbis, on sait ce que ça represente. Pour moi c’est le match idéal pour démarrer une série de 6 matchs ou il faudra prendre beaucoup de points.
Certains joueurs traversent des périodes difficiles ?
Demandez leur. Je ne suis pas juge moi. Je suis joueur ! Je suis juge de mes performances et je peux juger la performance collective de l’équipe. On a besoin de se parler collectivement. Moi aussi j’en ai besoin. Il y a deux mois tout le monde était bon collectivement. J’ai encore une grande affiche de l’équipe chez moi qui disait Marseille revient. Ca veut dire ce que ça veut dire. On était à 6 points de l’OL tout le monde parlait… Même LCI On refait le match tout le monde disait, l’OM peut-être Champion. C’est magnifique non. Quand je vois ça.
A un moment donné on a venté nos mérites. De toutes façons même si parfois les journalistes sont durs, vous êtes rarement loin de la vérité. On ne peut pas dire aujourd’hui qu l’OM joue bien et prend énormément de points. Si vous analysez les deux mois où on gagnait tout et les deux mois depuis Saint-Étienne, c’est sur qu’il y a un écart. On n’est pas lâché parce que les autres ne gagnent pas, mais on est moins performants. C’est le lot de toutes les équipes. Aujourd’hui il n'y a que Lyon qui est dans un cycle régulier sur l’année. Il ne faut pas avoir ce cycle jusqu’à la fin.
Vous avez quoi au poignet ?
J’ai une rupture d’un ligament je ne sais pas quoi. Il faut que je garde cette protection 24h sur 24 pendant un mois et demi sinon il va falloir qu’on me pose un truc dedans. C’est difficile mais je l’enlève pour les matchs mais là et chez moi je garde. Si ça casse ça casse. Je ne vais pas m’arrêter pour un poignet. J’espère que ça tiendra jusqu’aux vacances…
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