01-04-2005, 15:34
(Modification du message : 01-04-2005, 15:40 par Georges Profond.)
Ce n’est jamais un match comme les autres. Laurent vous en avez l’habitude mais c’est encore une fois un match spécial ?
Oui c’est vrai. Ça risque d’être un match particulier par rapport à l’ambiance qui va y avoir mais il faut faire un résultat. On en a besoin parce qu’on a perdu à Monaco et il faut prendre trois points à domicile pour rester à cette deuxième place qui compte énormément pour nous. Ce n’est jamais un match comme les autres. Nous on a vraiment besoins d’un résultat positif pour enchaîner. Ça pourrait être pour nous un déclic pour la fin de saison pour finir en beauté.
Lorsque vous parlez avec les supporteurs, il y a des phrases ou des mots nouveau qui sont prononcés ?
Non. À par de dire il faut battre Paris… Je pense que si on avait pu les battre comme ils nous ont battu, on l’aurait fait. On s’est bien préparé. Malheureusement il n’y avait pas tout le monde cette semaine. C’était particulier. Dimanche je pense que tout le monde sera là. Si on peut faire le même match que contre Lens, on le fera volontiers.
Il y a de la revanche dans l’air après ce qui s’est passé à Paris ?
Si on peut le faire, on le ferra. Maintenant c’est vrai que de la revanche c’est surtout par rapport à nous-même. Je pense qu’au match aller, à Paris, on n’a pas fait le match qu’il fallait. On a joué à 10 contre onze pendant presque tout le temps, puis on n’a pas su faire ce qu’il fallait pour gagner. En coupe de la Ligue, on a fait un bon match. Malheureusement ils ont mis des buts de l’au-delà pour nous battre. C’est comme ça. C’est une équipe qui était un peu notre bête noire et j’espère que ça changera dimanche.
Vous parlez beaucoup de ce match ?
Non, personne n’en parle (lire itv de Costa) On part demain soir au vert, samedi aussi, ça va monter petit à petit. On est très concentré sur ce match-là qui peut être un tournant pour notre saison.
La mise au vert avant met la pression ?
Non ça nous permet de nous concentrer. C’est sûr qu’il y a les internationaux qui ne sont pas très contents de repartir à l’hôtel. C’est pas facile pour la vie de famille. Maintenant c’est vrai qu’on a un match important qu’il faut préparer dans les meilleures conditions. C’est ce qu’on fait. Le match référence c’est celui de Lens. Même en subissant on revient en étant mené au score et on gagne. Avec notre public, c’est très important.
Paris ne va pas faire le pressing ?
Ils n’ont jamais fait le pressing contre nous. Ils ont toujours joué en contres et chaque fois on a pris des buts en contre. Je connais très bien Pauleta, j’ai joué deux ans avec lui à Bordeaux, je peux vous dire qu’il ne fait pas le pressing. Il attend le ballon, il est toujours malin, toujours là dans les grands moments et surtout contre nous. Je pense qu’il ne va pas falloir faire n’ importe quoi non plus et qu’il ne va pas falloir partir à l’abordage pour prendre des buts en contres. Paris a marqué lorsqu’on a joué très haut, ils sont très bons dans cette situation. Il faut garder ce cadre de jeu qu’on a depuis un moment. Même si à Monaco on a perdu, on a fait une très bonne deuxième mi-temps. Il faut continuer sur ces bases-là.
Il faut se méfier de qui à Paris ?
Il faut se méfier de tout le monde. Jérôme Rothen revient. Ils ont une belle équipe. Ils n’ont pas eu un championnat facile, ils ont eu un changement d’entraîneur. C’est jamais facile. On a vécu ça. Ici ils n’ont rien à perdre, tout à gagner. Ils peuvent relancer leur championnat. En gagnant ici ils auraient 42 points, mais nous, ce qui nous importe c’est de gagner. Que ce soit Paris ou une autre équipe qui vient dimanche au Vélodrome, il faut gagner.
Dans ces matchs, le public passe son temps à insulter Paris moins à vous soutenir. Vous le ressentez ?
Pas du tout parce que lorsqu’on est sur la pelouse, on entend les chants et tout mais au bout d’un moment on est concentré sur notre match et on fait abstraction de tout. Mais chaque fois que les supporteurs nous ont poussé, on est revenu au score. On l’a vu contre Lens, ils ont été encore extraordinaires. J’ai vécu des moments extraordinaires en coupe d‘Europe. Si on peut revivre ça avec eux, tant mieux. Tout le monde le souhaite.
Ces défaites sont présentes dans les têtes ?
Nous on a un match à faire, que ce soit Paris ou un autre. C’est vrai qu’il y a ces 8 défaites, mais moi j’ai joué avec Toulouse et Bastia contre des équipes contre lesquelles je n’ai pas gagné un match pendant des saisons et des saisons. Il faut faire abstration de ces 8 défaites. Eux ne vont pas venir la fleur au fusil en disant, on a gagné 8 fois avant, on est sûrs de gagner là. Ça va être un match difficile pour les deux équipes. J’espère qu’il y aura du spectacle. C’est ce que tout le monde va recherche et j’espère surtout que nous, on gagnera à la fin.
Comment va être ce match ?
C’est particulier les matchs OM Paris. Ça peut-être assez violent comme on l’a vu certaines années. À part la coupe de la Ligue peut-être ou il y avait une revanche par rapport au match précédent ça avait été plus hard, plus violent. Mais sinon ça a été plus tactique que physique. Mais on ne peut pas savoir avant.
Il y a quelque chose de spécial lorsqu’on porte le maillot de l’OM et qu’on marque contre Paris ?
C’est toujours important de marquer contre Paris lorsqu’on porte ce maillot. Si ça doit se refaire tant mieux. Mais il reste 8 matchs et chaque joueur marseillais qui marquera le but qui fait gagner l’OM, marquera un but important pour atteindre nos objectifs.
Les défaites en championnat et en coupe de la Ligue ont été différentes ?
En championnat, on n’a pas joué. On a subi. Ils ont mis deux buts extraordinaires. On a subi. À onze contre dix on n’a pas montré qu’on avait du caractère pour revenir au score. En coupe de la Ligue, je crois qu’on a tous donné énormément, malheureusement on a fait deux erreurs qui nous ont coûté cher. J’espère qu’on repartira sur les bases de la coupe de Ligue en espérant qu’on ne va pas renouveler nos erreurs de la deuxième mi-temps. On avait fait un très bon match, on avait mis tout ce qu’il fallait, le public nous suivait, puis malheureusement on a pris ces buts mais ça fait partir du football.
C’est un bon test pour savoir si vous avez le caractère de garder cette deuxième place ?
Tous les matchs au Vélodrome vont être des matchs compliqués comme contre Lens. On a montré qu’on avait du caractère pour gagner. J’espère que là ça sera pareil. Qu’on arrivera à gagner ce match. Après jouer Caen ou Ajaccio ça ne sera pas facile non plus. Les équipes qui viennent pour jouer le maintien, c’est pas facile. Il faut faire un gros match. Il reste 5 matchs à domicile, il faut absolument gagner pour atteindre nos objectifs.
Vous parlez de jeu de Pauleta à vos partenaires ?
Tout le monde sait qu’il joue à la limite du hors-jeu et que lorsqu’il y a un ballon qui traîne il est là. Cette année, il a peut-être encore moins de relations avec le milieu de terrain, mais il est très dangereux. Surtout dans de gros matchs comme ça, il est toujours à l’affût. Tout le monde le connaît. Il n’y a pas besoin de dire comment il faut le prendre. C’est des buteurs atypiques comme Frey à Rennes. Vous pouvez mettre qui vous voulez au marquage ou faire quoi que ce soit, il mettra toujours un pointu ou un but de derrière les fagots. Lui, c’est pareil ! Pour moi ça a été un très grand moment de jouer avec lui parce que c’est un très bon joueur.
Quel est le match entre Marseille et Paris qui vous a marqué ?
Le dernier match aller avec les banderoles contre Fabrice et Fred et l’avant match avec le caillassage du bus. C’est pas des moments qu’on a envie de vivre dans le football. Je trouve ça pas du tout sérieux. Même je trouve que c’est nul d’en parler. Ces gens-là n’ont rien à faire dans un stade de football. Les OM Paris tous les joueurs du championnat de France voudraient en jouer. Voir des banderoles et des évènements comme ça, ça été une soirée à oublier. Ce n’est pas un grand moment du foot.
Qu’attendez vous des supporteurs dimanche ?
Comme d’habitude qu’ils nous encouragent. Qu’ils donnent tout. On a ici le meilleur public de France qu’ils le montrent encore jusqu’à la fin de la saison parce qu’on a besoin d’eux.
Oui c’est vrai. Ça risque d’être un match particulier par rapport à l’ambiance qui va y avoir mais il faut faire un résultat. On en a besoin parce qu’on a perdu à Monaco et il faut prendre trois points à domicile pour rester à cette deuxième place qui compte énormément pour nous. Ce n’est jamais un match comme les autres. Nous on a vraiment besoins d’un résultat positif pour enchaîner. Ça pourrait être pour nous un déclic pour la fin de saison pour finir en beauté.
Lorsque vous parlez avec les supporteurs, il y a des phrases ou des mots nouveau qui sont prononcés ?
Non. À par de dire il faut battre Paris… Je pense que si on avait pu les battre comme ils nous ont battu, on l’aurait fait. On s’est bien préparé. Malheureusement il n’y avait pas tout le monde cette semaine. C’était particulier. Dimanche je pense que tout le monde sera là. Si on peut faire le même match que contre Lens, on le fera volontiers.
Il y a de la revanche dans l’air après ce qui s’est passé à Paris ?
Si on peut le faire, on le ferra. Maintenant c’est vrai que de la revanche c’est surtout par rapport à nous-même. Je pense qu’au match aller, à Paris, on n’a pas fait le match qu’il fallait. On a joué à 10 contre onze pendant presque tout le temps, puis on n’a pas su faire ce qu’il fallait pour gagner. En coupe de la Ligue, on a fait un bon match. Malheureusement ils ont mis des buts de l’au-delà pour nous battre. C’est comme ça. C’est une équipe qui était un peu notre bête noire et j’espère que ça changera dimanche.
Vous parlez beaucoup de ce match ?
Non, personne n’en parle (lire itv de Costa) On part demain soir au vert, samedi aussi, ça va monter petit à petit. On est très concentré sur ce match-là qui peut être un tournant pour notre saison.
La mise au vert avant met la pression ?
Non ça nous permet de nous concentrer. C’est sûr qu’il y a les internationaux qui ne sont pas très contents de repartir à l’hôtel. C’est pas facile pour la vie de famille. Maintenant c’est vrai qu’on a un match important qu’il faut préparer dans les meilleures conditions. C’est ce qu’on fait. Le match référence c’est celui de Lens. Même en subissant on revient en étant mené au score et on gagne. Avec notre public, c’est très important.
Paris ne va pas faire le pressing ?
Ils n’ont jamais fait le pressing contre nous. Ils ont toujours joué en contres et chaque fois on a pris des buts en contre. Je connais très bien Pauleta, j’ai joué deux ans avec lui à Bordeaux, je peux vous dire qu’il ne fait pas le pressing. Il attend le ballon, il est toujours malin, toujours là dans les grands moments et surtout contre nous. Je pense qu’il ne va pas falloir faire n’ importe quoi non plus et qu’il ne va pas falloir partir à l’abordage pour prendre des buts en contres. Paris a marqué lorsqu’on a joué très haut, ils sont très bons dans cette situation. Il faut garder ce cadre de jeu qu’on a depuis un moment. Même si à Monaco on a perdu, on a fait une très bonne deuxième mi-temps. Il faut continuer sur ces bases-là.
Il faut se méfier de qui à Paris ?
Il faut se méfier de tout le monde. Jérôme Rothen revient. Ils ont une belle équipe. Ils n’ont pas eu un championnat facile, ils ont eu un changement d’entraîneur. C’est jamais facile. On a vécu ça. Ici ils n’ont rien à perdre, tout à gagner. Ils peuvent relancer leur championnat. En gagnant ici ils auraient 42 points, mais nous, ce qui nous importe c’est de gagner. Que ce soit Paris ou une autre équipe qui vient dimanche au Vélodrome, il faut gagner.
Dans ces matchs, le public passe son temps à insulter Paris moins à vous soutenir. Vous le ressentez ?
Pas du tout parce que lorsqu’on est sur la pelouse, on entend les chants et tout mais au bout d’un moment on est concentré sur notre match et on fait abstraction de tout. Mais chaque fois que les supporteurs nous ont poussé, on est revenu au score. On l’a vu contre Lens, ils ont été encore extraordinaires. J’ai vécu des moments extraordinaires en coupe d‘Europe. Si on peut revivre ça avec eux, tant mieux. Tout le monde le souhaite.
Ces défaites sont présentes dans les têtes ?
Nous on a un match à faire, que ce soit Paris ou un autre. C’est vrai qu’il y a ces 8 défaites, mais moi j’ai joué avec Toulouse et Bastia contre des équipes contre lesquelles je n’ai pas gagné un match pendant des saisons et des saisons. Il faut faire abstration de ces 8 défaites. Eux ne vont pas venir la fleur au fusil en disant, on a gagné 8 fois avant, on est sûrs de gagner là. Ça va être un match difficile pour les deux équipes. J’espère qu’il y aura du spectacle. C’est ce que tout le monde va recherche et j’espère surtout que nous, on gagnera à la fin.
Comment va être ce match ?
C’est particulier les matchs OM Paris. Ça peut-être assez violent comme on l’a vu certaines années. À part la coupe de la Ligue peut-être ou il y avait une revanche par rapport au match précédent ça avait été plus hard, plus violent. Mais sinon ça a été plus tactique que physique. Mais on ne peut pas savoir avant.
Il y a quelque chose de spécial lorsqu’on porte le maillot de l’OM et qu’on marque contre Paris ?
C’est toujours important de marquer contre Paris lorsqu’on porte ce maillot. Si ça doit se refaire tant mieux. Mais il reste 8 matchs et chaque joueur marseillais qui marquera le but qui fait gagner l’OM, marquera un but important pour atteindre nos objectifs.
Les défaites en championnat et en coupe de la Ligue ont été différentes ?
En championnat, on n’a pas joué. On a subi. Ils ont mis deux buts extraordinaires. On a subi. À onze contre dix on n’a pas montré qu’on avait du caractère pour revenir au score. En coupe de la Ligue, je crois qu’on a tous donné énormément, malheureusement on a fait deux erreurs qui nous ont coûté cher. J’espère qu’on repartira sur les bases de la coupe de Ligue en espérant qu’on ne va pas renouveler nos erreurs de la deuxième mi-temps. On avait fait un très bon match, on avait mis tout ce qu’il fallait, le public nous suivait, puis malheureusement on a pris ces buts mais ça fait partir du football.
C’est un bon test pour savoir si vous avez le caractère de garder cette deuxième place ?
Tous les matchs au Vélodrome vont être des matchs compliqués comme contre Lens. On a montré qu’on avait du caractère pour gagner. J’espère que là ça sera pareil. Qu’on arrivera à gagner ce match. Après jouer Caen ou Ajaccio ça ne sera pas facile non plus. Les équipes qui viennent pour jouer le maintien, c’est pas facile. Il faut faire un gros match. Il reste 5 matchs à domicile, il faut absolument gagner pour atteindre nos objectifs.
Vous parlez de jeu de Pauleta à vos partenaires ?
Tout le monde sait qu’il joue à la limite du hors-jeu et que lorsqu’il y a un ballon qui traîne il est là. Cette année, il a peut-être encore moins de relations avec le milieu de terrain, mais il est très dangereux. Surtout dans de gros matchs comme ça, il est toujours à l’affût. Tout le monde le connaît. Il n’y a pas besoin de dire comment il faut le prendre. C’est des buteurs atypiques comme Frey à Rennes. Vous pouvez mettre qui vous voulez au marquage ou faire quoi que ce soit, il mettra toujours un pointu ou un but de derrière les fagots. Lui, c’est pareil ! Pour moi ça a été un très grand moment de jouer avec lui parce que c’est un très bon joueur.
Quel est le match entre Marseille et Paris qui vous a marqué ?
Le dernier match aller avec les banderoles contre Fabrice et Fred et l’avant match avec le caillassage du bus. C’est pas des moments qu’on a envie de vivre dans le football. Je trouve ça pas du tout sérieux. Même je trouve que c’est nul d’en parler. Ces gens-là n’ont rien à faire dans un stade de football. Les OM Paris tous les joueurs du championnat de France voudraient en jouer. Voir des banderoles et des évènements comme ça, ça été une soirée à oublier. Ce n’est pas un grand moment du foot.
Qu’attendez vous des supporteurs dimanche ?
Comme d’habitude qu’ils nous encouragent. Qu’ils donnent tout. On a ici le meilleur public de France qu’ils le montrent encore jusqu’à la fin de la saison parce qu’on a besoin d’eux.
Le top des taupes !