04-03-2005, 19:20
Les blessés ?
Comme tous les vendredis Fiorese ! (Eclats de rires)
Péguy a un genou enflé on verra demain. Il ne s’est pas entraîné de la semaine mais il a de la réserve.
Marlet opérationnel. Beye aux soins il a eu une torsion de la cheville il sera opérationnel demain.
20 joueurs ont été convoqués pour demain. On part à 18. Péguy sera dans le lot en sachant que deux ne seront pas retenus. Il part avec moi.
Le terrain est enneigé ?
C’est enneigé mais on n’est pas sûr à 100% de jouer. Je ne sais pas quand sera prise la décision. Pour avoir discuté avec le président de la Ligue hier quand il est passé pour reprendre une expression « en coup de vent » ça a dû lui faire plaisir ! Il m’a dit on fera tout pour que le match se déroule.
Cette semaine vous avez découvert de nouveaux problèmes à l’OM, des problèmes administratifs, ça vous a contrarié ?
C’est vrai que c’était presque agaçant, presque incompréhensible de voir q’un joueur qui était là depuis un mois ne pouvais pas être qualifié, alors que les autres extracommunautaires pouvaient jouer, on savait que c’était une procédure préfectorale. On disait que se passe-t-il ? Ce n’était pas le fait de la Ligue Française ni le fait de l’OM. C’est une procédure extérieure au processus footballistique, un processus normal mais je m’interrogeais. Je restais perplexe sur la démarche. J’ai envie de dire que suite à vos interrogations, il y a eu une accélération. C’est une bonne nouvelle parce qu’elle s’inscrit sur le fait qu’on en avait besoin, on avait besoin des deux, parce que ça concernait aussi mon assistant. C’était gênant parce que c’est quelqu’un qui est venu avec moi il y a trois mois, nous avons mis en place une stratégie d’organisation et son départ était une façon d’enlever l’un des rouages de la mécanique. Ca nous aurait obligé à réfléchir et à nous réadapter sous une autre forme de travail. C ‘est ça qui m’agaçait et qui me gênait un peut. Tout ça est rentré dans l’ordre. C’est bien. Ca m’a un peu perturbé par rapport à mon assistant, à la mécanique en place et aussi par rapport à la part de responsabilité qu’il a dans tout ça. On m’attribue la lumière du succès mais il ne faut pas oublier le staff qui travaille, les gens ont une part de responsabilité. Samir qui est un homme compétent, travaille avec moi depuis une dizaine d’années, le fait qu'il soit absent ça me gênait dans mon organisation.
Nakata est prêt pour ce match ?
Techniquement, tactiquement, mentalement, physiquement j’ai envie de dire oui mais c’est son premier match. Il va être sous pression quelque part par rapport à ce premier match. En tout cas il va y penser. On sait très bien que lorsqu’on donne la chance à un joueur pour la première fois c’est son baptême du feu. Quelque part il va y penser ça peut le perturber comme le libérer. Il a l’avantage d’avoir travaillé avec moi pendant 4 ans. Il sait que la relation que je vais avoir pour le préparer, va être une relation de confiance. Il sait qu’il va retrouver les repères avec son entraîneur. Il va jouer dans une spécialité qu’il connaît bien. Il est bien accepté par le groupe depuis un mois qu’il travaille avec nous. Il passe bien. Les joueurs l’apprécient en tant qu’homme mais aussi sur le plan du jeu. C’est un joueur qui est posé, qui joue bien, qui est propre. Où il peut y avoir une petite adaptation c’est la valeur physique du jeu. C’est vrai qu’en Europe on ne joue pas le même football qu’en Asie, ça va rentrer, ça va être des contacts, des duels. Je sais qu’il est prêt pour ça parce que lorsqu’on fait une Coupe du Monde et que l’on a travaillé 4 ans pour jouer la Belgique au premier tour, ça rentre comme des fous furieux, quand on joue la Russie, ou l’Espagne, la Turquie, vous comprenez bien que cette notion de combat existe. Il a été confronté à cet aspect là. Donc je ne pense pas qu’il va découvrir un autre football mais il y a quand même une adaptation ; On va jouer sur la neige, il n’est pas habitué à jouer sur la neige. Il pense qu’il faut des raquettes alors qu’il faut des chaussures à crampons.
Vous en parlez comme si vous aviez déjà pris la décision de le faire jouer ?
Disons que la logique de remplaçant d’Olembé irait plus vers Nakata en terme de spécialité par rapport au poste. Maintenant la décision va être prise demain. Il y a plusieurs joueurs qui peuvent jouer à ce poste. Hemdani a joué à gauche avec Perrin, N’Diaye, Ferreira, Beye mais lui s’il joue à gauche, il ne sera pas à droite. Vaut-il mieux modifier un poste avec un joueur nouveau ou pour un seul poste modifier trois fois l’équipe ? Il ne faut pas non plus dérégler la machine. Il faut qu’il ait à 90% les repères. Ce qu’on va essayer de trouver c’est une solution où tout le monde est à sa place sauf ce poste gauche. Nakata est plus logique dans la répartition des rôles. Il a peut être envie de le faire ce match et ça serait sympa qu’il commence dans un match difficile comme ça.
Le système à 4 a vécu ?
Non. Le système à 4 est un peu perturbé dans la mesure où Cheyrou n’est pas bien en ce moment. Moi je conçois le système à 4 avec deux lignes de 4. A l’anglaise. Je ne conçois pas avec un triangle ou un losange. L’image que j’ai du football il y a 30 ans. On appelait ça le 6, le 8 et le 10. Ca remonte aux années Platini ? C’est loin tout ça. Le fameux N° 10. Je ne conçois pas le 4,4,2 dans cet esprit là. Si c’est pour jouer en losange, je préfèrerais avoir un 3,5,2. Par contre le 4,4,2 avec des paires de joueurs sur les côtés qui peuvent centrer, ça me va. Dans ce cadre là on peut être performants. Un 4,4,2 avec Nasri ou avec Batlles, on a tendance à rentrer si vous voulez. On s’aperçoit qu’on est dans un entonnoir et qu’on a des difficultés à centrer. Ce qu’on a vu contre Istres. Le vrai 4,4,2 ça serait du Fiorese ou du Cheyrou sur les côtés. Même si Nasri peut le faire. Il n’a pas vécu ce 4,4,2 il peut toujours apparaître en début ou en fin de match. Le 3,5,2 peut aussi apparaître en fin de match ou en début de match. C’est ça notre flexibilité et une de nos forces peut être aussi en relation avec les joueurs dans ce cadre là. Je n’ai pas encore fais de choix. J’aurais plus tendance à aller dans une 3,5,2 dans la configuration aussi de l’opposition, on a plus de largeur, on prend plus confiance dans la démarche défensive. En 4,4,2 on est obligé de mettre le ballon vite devant et c’est devant qu’ils se débrouillent. Dans un 5,3,2 ont peut garder le ballon derrière. On a une facilité de préparer une meilleure attaque. Dans un 4,4,2 on est confronté au duel tout de suite. Si on a des joueurs habiles comme on les a avec Batlles, Nasri, mais ça demande de l’animation au milieu. Dans un 3,5,2 ça demande une élimination basse qui est plus facile. Je n’ai pas fait mon choix ; Ce sont des possibilités qui peuvent se faire au début ou à la fin. Je ne vais pas tout dévoiler aujourd’hui. L’adversaire est obligé de se poser des questions.
Parlez nous de l’adversaire ?
C’est un classique qui remonte à 30 ans pour moi les Saint-Étienne Marseille c’est plus les matchs de 72 avec Bosquier et Beretta. C’est plus mes images d’enfant. On peut y ajouter Larqué et Roby en 76. En tout cas, ça remonte à 25 ans l’histoire OM Saint-Étienne. C’est un match qui représente déjà ces valeurs là. La vraie rivalité pour l’OM c’est plus Saint-Étienne que Paris. La rivalité avec le PSG c’est neuf. Ca appartient à l’époque Tapie. Avant c’était Saint-Étienne ou Bordeaux. C’est un match historique avec tout ce que ça comprend comme passé et là c’est un match qui s‘inscrit pour nous dans la position de s’échapper pour les places d’honneur et pour eux de coller aux places moyennes du championnat. Pour eux l’objectif c’est d’être dans les 10 premiers. On peut presque penser que la saison est pliée en terme d’objectif majeur sauf catastrophe nationale. Que reste-t-il pour eux comme motivation ? C’est de dire on s’est fait voler au match aller, on a pris des coups, on reçoit l’OM et suite à notre défaite à Lyon … ce sont des valeurs liées au match lui-même, dans l’instant. Alors que nous on est obligé d’intégrer cette performance de Saint-Étienne dans la continuité. On est en chasse, on veut garder le contact. C’est un match qui s’inscrit dans nos objectifs sur les 11 matchs alors que eux il s’inscrit sur le match lui-même.
Qui est avantagé ?
Sur un match tout peut arriver ! Sur un match Lyon peut se faire éliminer en Coupe de France… C’est impossible mais ça peut arriver… Quoi c’est fait ! Ah bon ! Je ne lis pas la presse je n’écoute pas la radio… Sur un match tout est possible et il n’y a pas de petit match. Ca relative notre contre performance contre Angers. Lille en a pris 3 à domicile. On se rassure avec ce qu’on peut.
Compte tenu de votre surplace après Bastia…
Il coupe
Quel surplace ? On prend 4 points sur 6 et 10 points sur 12. On est premiers après 11 journées, 2ème après 27 journées ; Nous restons sur un cycle de 4 matchs 3 victoires un nul…
Mais dans le jeu ?
Voilà. Expliquez vous… Appelons un chat un chat.
L’OM est prêt à combattre contre les verts ?
Oui parce que je vous rappelle qu’on est invaincu à l’extérieur. C’est quand même une référence qui peut aiguiser la vigilance de l’adversaire…(rires). Vous n’aimez pas les formules ?
Ils ne se sont pas entraînés normalement à cause de la neige c’est un avantage pour vous ?
Bien sûr. Quelque part c’est un handicap pour eux. C’est un peu gênant lorsqu’on a des difficultés pour l’entraînement. Dans ce cas là ça avantage l’équipe qui se prépare. Mais le match là a aussi des valeurs psychologiques. Il y a une rivalité entre supporteurs ; C’est un match qui a été déclaré à haut risque. Zone rouge. C’est un match particulier. On connaît la notion du chaudron, c’est contrairement à nous à notre bassine –allusion au manque de toit – C’est difficile d’étouffer un feu comme le chaudron. L’avantage qu’ils ont c’est qu’ils vont avoir une configuration de leur soutien qui est différent du notre dans le froid.
Pour l’ambiance Nakata est prêt ?
Mais il ne connaît pas ça. Lui a l’habitude d’être supporté par 60.000 jeunes filles avec des nounours roses qui jettent des fleurs. C’est ça au Japon. Les hooligans japonais ce sont des hordes de nanas en mini jupe avec des chaussettes blanches qui vous attaquent avec des nounours ; C’est ça les matchs à hauts risques au Japon. Il va découvrir. Il va prendre des boulons, pas de nounours.
Il n’aura pas envie de trop bien faire sur ce match ?
Je ne le pense pas. Un joueur japonais va s’inscrire dans la collectivité pas dans l’ego ou dans l’exploit individuel. Ca a été un problème lorsque j’ai essayé de mettre en place un système Coupe du Monde, il a fallu que je les sorte de leur collectif. J’ai dis fait plus, sort de ton collectif. Ils ne se la jouent pas. Il sera toujours dans la notion d’être un partenaire par rapport à une situation. Si c’est bloqué il va faire une passe latérale… IL ne va pas souffrir de cette pression de dire je dois individuellement faire mon travail. Je pense qu’il va d’abord s’associer au projet collectif. Il ne va pas être handicapé par cet aspect plus personnel, égocentrique de ce boulot.
Un journaliste pose une question Troussier lui demande s’il connaît le peintre qui porte le même nom que lui… cinq minutes sur les peintres… Litho, peintures etc…
Il est suivi dans son pays il a la pression ?
C’est sûr demain matin dans les journaux Nakata a fait un 4x4 à huit contre 7 ils ont gagné 12 à 17, il a mis trois buts a fait 5 passes avec les schémas, c’est demain en première page du journal « Assaychimboum » (phonétique) Demain ils ont un direct avec la stratégie du petit match que vous n’avez même pas voulu regarder, c’est un 4x4 qui sert à rien mais eux l’ont analysé tactiquement. C’est la politique de communication qu’aura Nakata au Japon. Il ne le sait pas mais il est né dans cette soupe. Le Monsieur qui fait le schéma est là….Il va avoir de la pression dans le sens où on va toujours lui poser la question « Pourquoi tu ne joues pas ? » Une fois je réponds, j’explique, le problème du journaliste japonais c’est qu’il va me la poser tous les matins. 2ème jour, je réponds, 3ème aussi, le 4ème je leur interdit d’entrer à la Commanderie. C’est ça le Japon. Ce qu’il risque c’est que tous les jours on lui pose la même question. Ici ils ne sont pas nombreux. Mais le Nakata qui est parti à la Roma, il y avait 80 journalistes qui embêtaient le club pour entrer, prendre des photos, il y avait une pression sur le club, le jouer et à un moment obligé de les « foutre » dehors… On n’est pas touché, nos amis Japonais se tiennent en place. On n’a pas trop de pression par la présence, je pense que ça va faciliter l’intégration du joueur. Sinon je vous assure il a une pression énorme tous les matins. C’est un cirque C’est pour ça qu’il a une petite interprète française pour qu’il puisse avoir des moments de détentes (rires).... je parle de détente verbale…
Olembé accepte cette concurrence ?
On n’en est pas là. Aujourd’hui la concurrence est au stade zéro. C’est un remplacement sur une suspension. Il faudra poser la question dans trois semaines si Olembé n’a pas repris sa place. Aujourd’hui c’est l’essence même de ce métier. La concurrence c’est de garder une dynamique à une équipe qui a bien joué ensuite ça profite à 10, 12 joueurs. Ensuite il y a une situation qui fait que pour différentes raisons on n’a plus la même ascendance, il y a deux ou trois joueurs qui font un autre cycle. Ceux qui jouaient il y a trois semaines, sont sur le banc. Celui qui était sur le banc il est dans l’équipe. Ce n’est pas une concurrence directe au jour le jour, demain tu as intérêt à faire un sprint en 10 secondes sinon je ne te fais pas jouer... La vraie concurrence il ne faut pas la voir parce que Nakata va jouer. Peut-être que Olembé reprendra sa place ou ne la reprendra pas. C’est pas parce qu’il ne reprendra pas sa place qu’il est inférieur. Il ne faut pas toujours voir la notion il est moins bon. Je peux vous assurer qu’il y a 16 ou 18 joueurs qui méritent de jouer le match…Il y a un choix qui est frustrant pour celui qui ne joue pas, ça peut être parfois des incompréhensions.
Nakata dit que le jeu manque de vitesse ?
C’est ce qu’il a dit ? Il a de l’assurance ce garçon. S’il peut nous apporter de la vitesse c’est bien… Je pense que c’est lié aux surfaces de jeu. Au Japon le jeu va plus vite parce qu’ils sont dans le cadre collectif. C’est l’utilisation du ballon fait qu’en deux ou trois passes en fait 85 mètres et 4 joueurs partent au sprint. Vu de l’extérieur on dit ils vont vite. C’est le ballon qui est lâché vite à des fins de profondeur. Au Japon ils lâchent vite le ballon. En France et en Europe, la qualité individuelle des joueurs fait que l’on crée des tempos… Le jeu est configuré différemment. Au Japon ils vont vite pendant une heure trente dans tous les domaines… Les femmes s’en plaignent… Pas toutes. Mais vous parlez de quoi là ?
Le fait de jouer dernier joue ?
Oui je vous assure ça joue. Parce que nos adversaires directs prennent les trois points on joue pour coller. Indirectement c’est vrai que c’est gênant. Dimanche matin on verra le classement on est 4ème avec un match de retard. Ca joue c’est comme une critique qui fait mal, une mauvaise nouvelle. Là on touche le cérébral alfa, qui touche la moelle épinière qui va au muscle et qui fait baisser les épaules. C’est l’½il qui monte au cerveau et qui annonce la mauvaise nouvelle. A l’inverse vous êtes le dernier, les autres ont joué, vous êtes deuxième, c’est une autre démarche. Ca prouve que vos analyses critiques font du mal. Les analyses bonnes, à l’inverse, elles font du bien. Vous avez une responsabilité sur la performance de l’équipe. Si vous annoncez des mauvaises nouvelles vous cassez le moral à mes joueurs.
Mais dimanche dernier...
Dimanche c’est oublié. Je me suis servi du fait qu’on venait de faire onze matchs et qu’on va en faire onze. J’ai souhaité utiliser stratégiquement cette mini trêve pour faire le point. On n’allait pas s’engouffrer sur cette contre performance parce qu’elle était à domicile. Si on avait fait nul à Bastia, vous n’auriez jamais utilisé les mêmes termes. Il y a contre performance lorsqu’elle se situe à domicile. Il y a super performance lorsqu’elle se situe à l’extérieur. Si on faisait l’effort de dire on a fait nul à Bastia et on a battu Istres, on aurait pris les mêmes points, on serait deuxième, on ne serait pas dans la même situation d’analyse. Il faut évacuer. Aujourd’hui nous pour différentes raisons qu’on n’arrive pas à expliquer, on prend des points à l’extérieur et pas à domicile. Il y a des raisons, liées au jeu, aux personnalités… Si on maîtrisait ces éléments là, on trouverait la solution. Je suis incapable de dire pourquoi on va aller gagner à Saint-Étienne… Par contre si on perd à Saint-Étienne on a intérêt à retrouver le phénomène inverse. Là on a intérêt à gagner. C’est toujours les vases communicants.
Vous regardez devant pas derrière ?
Si on avait pris les trois points on aurait bétonné notre deuxième place. On aurait 50 points notre adversaire derrière 46. On aurait pu se permettre d’aller jouer à Saint-Étienne avec des raquettes.
Vous communiquez l’équipe ?
3h avant le match… Posez la question aux joueurs.
Comment vous allez jouer ?
A l’heure où je vous parle on a des possibilités. On peut jouer à 2 à 3 je peux commencer avec Batlles ou avec les deux. On peut envisager une pointe et deux joueurs de côté intelligents qui gardent le ballon. On ne l’a jamais fait mais le jour où je vais jouer comme ça, c’est une configuration que beaucoup de clubs européens utilisent. Moi je ne l’ai pas encore utilisé, vous n’en parlez pas. Le jour où je vais utiliser vous l'ajouterez à votre palette. On peut jouer à 4, à 3 à l’anglaise, avec un dix, un attaquant, deux attaquants. Tout doucement on se construit tout doucement aussi sur des situations que vous vivez. Toulouse, c’est une situation que j’ai vécue par force. Ca a dégagé une stratégie de dire tiens c’est pas mal ! On peut consolider ça. Demain peut-être que je vais être confronté à une autre situation et on va s’apercevoir que c’est une situation qu’on pourra réadapter. C’est comme ça qu’on se construit. On se construit sur des valeurs où on est forcé.
Si Luyindula ne joue pas vous pourriez mettre Batlles et Nasri derrière Marlet ?
Je pense à cette possibilité comme je peux aussi consolider avec une deuxième attaquant. Bamogo, Koke ou un autre qui peut apparaître…
Comme tous les vendredis Fiorese ! (Eclats de rires)
Péguy a un genou enflé on verra demain. Il ne s’est pas entraîné de la semaine mais il a de la réserve.
Marlet opérationnel. Beye aux soins il a eu une torsion de la cheville il sera opérationnel demain.
20 joueurs ont été convoqués pour demain. On part à 18. Péguy sera dans le lot en sachant que deux ne seront pas retenus. Il part avec moi.
Le terrain est enneigé ?
C’est enneigé mais on n’est pas sûr à 100% de jouer. Je ne sais pas quand sera prise la décision. Pour avoir discuté avec le président de la Ligue hier quand il est passé pour reprendre une expression « en coup de vent » ça a dû lui faire plaisir ! Il m’a dit on fera tout pour que le match se déroule.
Cette semaine vous avez découvert de nouveaux problèmes à l’OM, des problèmes administratifs, ça vous a contrarié ?
C’est vrai que c’était presque agaçant, presque incompréhensible de voir q’un joueur qui était là depuis un mois ne pouvais pas être qualifié, alors que les autres extracommunautaires pouvaient jouer, on savait que c’était une procédure préfectorale. On disait que se passe-t-il ? Ce n’était pas le fait de la Ligue Française ni le fait de l’OM. C’est une procédure extérieure au processus footballistique, un processus normal mais je m’interrogeais. Je restais perplexe sur la démarche. J’ai envie de dire que suite à vos interrogations, il y a eu une accélération. C’est une bonne nouvelle parce qu’elle s’inscrit sur le fait qu’on en avait besoin, on avait besoin des deux, parce que ça concernait aussi mon assistant. C’était gênant parce que c’est quelqu’un qui est venu avec moi il y a trois mois, nous avons mis en place une stratégie d’organisation et son départ était une façon d’enlever l’un des rouages de la mécanique. Ca nous aurait obligé à réfléchir et à nous réadapter sous une autre forme de travail. C ‘est ça qui m’agaçait et qui me gênait un peut. Tout ça est rentré dans l’ordre. C’est bien. Ca m’a un peu perturbé par rapport à mon assistant, à la mécanique en place et aussi par rapport à la part de responsabilité qu’il a dans tout ça. On m’attribue la lumière du succès mais il ne faut pas oublier le staff qui travaille, les gens ont une part de responsabilité. Samir qui est un homme compétent, travaille avec moi depuis une dizaine d’années, le fait qu'il soit absent ça me gênait dans mon organisation.
Nakata est prêt pour ce match ?
Techniquement, tactiquement, mentalement, physiquement j’ai envie de dire oui mais c’est son premier match. Il va être sous pression quelque part par rapport à ce premier match. En tout cas il va y penser. On sait très bien que lorsqu’on donne la chance à un joueur pour la première fois c’est son baptême du feu. Quelque part il va y penser ça peut le perturber comme le libérer. Il a l’avantage d’avoir travaillé avec moi pendant 4 ans. Il sait que la relation que je vais avoir pour le préparer, va être une relation de confiance. Il sait qu’il va retrouver les repères avec son entraîneur. Il va jouer dans une spécialité qu’il connaît bien. Il est bien accepté par le groupe depuis un mois qu’il travaille avec nous. Il passe bien. Les joueurs l’apprécient en tant qu’homme mais aussi sur le plan du jeu. C’est un joueur qui est posé, qui joue bien, qui est propre. Où il peut y avoir une petite adaptation c’est la valeur physique du jeu. C’est vrai qu’en Europe on ne joue pas le même football qu’en Asie, ça va rentrer, ça va être des contacts, des duels. Je sais qu’il est prêt pour ça parce que lorsqu’on fait une Coupe du Monde et que l’on a travaillé 4 ans pour jouer la Belgique au premier tour, ça rentre comme des fous furieux, quand on joue la Russie, ou l’Espagne, la Turquie, vous comprenez bien que cette notion de combat existe. Il a été confronté à cet aspect là. Donc je ne pense pas qu’il va découvrir un autre football mais il y a quand même une adaptation ; On va jouer sur la neige, il n’est pas habitué à jouer sur la neige. Il pense qu’il faut des raquettes alors qu’il faut des chaussures à crampons.
Vous en parlez comme si vous aviez déjà pris la décision de le faire jouer ?
Disons que la logique de remplaçant d’Olembé irait plus vers Nakata en terme de spécialité par rapport au poste. Maintenant la décision va être prise demain. Il y a plusieurs joueurs qui peuvent jouer à ce poste. Hemdani a joué à gauche avec Perrin, N’Diaye, Ferreira, Beye mais lui s’il joue à gauche, il ne sera pas à droite. Vaut-il mieux modifier un poste avec un joueur nouveau ou pour un seul poste modifier trois fois l’équipe ? Il ne faut pas non plus dérégler la machine. Il faut qu’il ait à 90% les repères. Ce qu’on va essayer de trouver c’est une solution où tout le monde est à sa place sauf ce poste gauche. Nakata est plus logique dans la répartition des rôles. Il a peut être envie de le faire ce match et ça serait sympa qu’il commence dans un match difficile comme ça.
Le système à 4 a vécu ?
Non. Le système à 4 est un peu perturbé dans la mesure où Cheyrou n’est pas bien en ce moment. Moi je conçois le système à 4 avec deux lignes de 4. A l’anglaise. Je ne conçois pas avec un triangle ou un losange. L’image que j’ai du football il y a 30 ans. On appelait ça le 6, le 8 et le 10. Ca remonte aux années Platini ? C’est loin tout ça. Le fameux N° 10. Je ne conçois pas le 4,4,2 dans cet esprit là. Si c’est pour jouer en losange, je préfèrerais avoir un 3,5,2. Par contre le 4,4,2 avec des paires de joueurs sur les côtés qui peuvent centrer, ça me va. Dans ce cadre là on peut être performants. Un 4,4,2 avec Nasri ou avec Batlles, on a tendance à rentrer si vous voulez. On s’aperçoit qu’on est dans un entonnoir et qu’on a des difficultés à centrer. Ce qu’on a vu contre Istres. Le vrai 4,4,2 ça serait du Fiorese ou du Cheyrou sur les côtés. Même si Nasri peut le faire. Il n’a pas vécu ce 4,4,2 il peut toujours apparaître en début ou en fin de match. Le 3,5,2 peut aussi apparaître en fin de match ou en début de match. C’est ça notre flexibilité et une de nos forces peut être aussi en relation avec les joueurs dans ce cadre là. Je n’ai pas encore fais de choix. J’aurais plus tendance à aller dans une 3,5,2 dans la configuration aussi de l’opposition, on a plus de largeur, on prend plus confiance dans la démarche défensive. En 4,4,2 on est obligé de mettre le ballon vite devant et c’est devant qu’ils se débrouillent. Dans un 5,3,2 ont peut garder le ballon derrière. On a une facilité de préparer une meilleure attaque. Dans un 4,4,2 on est confronté au duel tout de suite. Si on a des joueurs habiles comme on les a avec Batlles, Nasri, mais ça demande de l’animation au milieu. Dans un 3,5,2 ça demande une élimination basse qui est plus facile. Je n’ai pas fait mon choix ; Ce sont des possibilités qui peuvent se faire au début ou à la fin. Je ne vais pas tout dévoiler aujourd’hui. L’adversaire est obligé de se poser des questions.
Parlez nous de l’adversaire ?
C’est un classique qui remonte à 30 ans pour moi les Saint-Étienne Marseille c’est plus les matchs de 72 avec Bosquier et Beretta. C’est plus mes images d’enfant. On peut y ajouter Larqué et Roby en 76. En tout cas, ça remonte à 25 ans l’histoire OM Saint-Étienne. C’est un match qui représente déjà ces valeurs là. La vraie rivalité pour l’OM c’est plus Saint-Étienne que Paris. La rivalité avec le PSG c’est neuf. Ca appartient à l’époque Tapie. Avant c’était Saint-Étienne ou Bordeaux. C’est un match historique avec tout ce que ça comprend comme passé et là c’est un match qui s‘inscrit pour nous dans la position de s’échapper pour les places d’honneur et pour eux de coller aux places moyennes du championnat. Pour eux l’objectif c’est d’être dans les 10 premiers. On peut presque penser que la saison est pliée en terme d’objectif majeur sauf catastrophe nationale. Que reste-t-il pour eux comme motivation ? C’est de dire on s’est fait voler au match aller, on a pris des coups, on reçoit l’OM et suite à notre défaite à Lyon … ce sont des valeurs liées au match lui-même, dans l’instant. Alors que nous on est obligé d’intégrer cette performance de Saint-Étienne dans la continuité. On est en chasse, on veut garder le contact. C’est un match qui s’inscrit dans nos objectifs sur les 11 matchs alors que eux il s’inscrit sur le match lui-même.
Qui est avantagé ?
Sur un match tout peut arriver ! Sur un match Lyon peut se faire éliminer en Coupe de France… C’est impossible mais ça peut arriver… Quoi c’est fait ! Ah bon ! Je ne lis pas la presse je n’écoute pas la radio… Sur un match tout est possible et il n’y a pas de petit match. Ca relative notre contre performance contre Angers. Lille en a pris 3 à domicile. On se rassure avec ce qu’on peut.
Compte tenu de votre surplace après Bastia…
Il coupe
Quel surplace ? On prend 4 points sur 6 et 10 points sur 12. On est premiers après 11 journées, 2ème après 27 journées ; Nous restons sur un cycle de 4 matchs 3 victoires un nul…
Mais dans le jeu ?
Voilà. Expliquez vous… Appelons un chat un chat.
L’OM est prêt à combattre contre les verts ?
Oui parce que je vous rappelle qu’on est invaincu à l’extérieur. C’est quand même une référence qui peut aiguiser la vigilance de l’adversaire…(rires). Vous n’aimez pas les formules ?
Ils ne se sont pas entraînés normalement à cause de la neige c’est un avantage pour vous ?
Bien sûr. Quelque part c’est un handicap pour eux. C’est un peu gênant lorsqu’on a des difficultés pour l’entraînement. Dans ce cas là ça avantage l’équipe qui se prépare. Mais le match là a aussi des valeurs psychologiques. Il y a une rivalité entre supporteurs ; C’est un match qui a été déclaré à haut risque. Zone rouge. C’est un match particulier. On connaît la notion du chaudron, c’est contrairement à nous à notre bassine –allusion au manque de toit – C’est difficile d’étouffer un feu comme le chaudron. L’avantage qu’ils ont c’est qu’ils vont avoir une configuration de leur soutien qui est différent du notre dans le froid.
Pour l’ambiance Nakata est prêt ?
Mais il ne connaît pas ça. Lui a l’habitude d’être supporté par 60.000 jeunes filles avec des nounours roses qui jettent des fleurs. C’est ça au Japon. Les hooligans japonais ce sont des hordes de nanas en mini jupe avec des chaussettes blanches qui vous attaquent avec des nounours ; C’est ça les matchs à hauts risques au Japon. Il va découvrir. Il va prendre des boulons, pas de nounours.
Il n’aura pas envie de trop bien faire sur ce match ?
Je ne le pense pas. Un joueur japonais va s’inscrire dans la collectivité pas dans l’ego ou dans l’exploit individuel. Ca a été un problème lorsque j’ai essayé de mettre en place un système Coupe du Monde, il a fallu que je les sorte de leur collectif. J’ai dis fait plus, sort de ton collectif. Ils ne se la jouent pas. Il sera toujours dans la notion d’être un partenaire par rapport à une situation. Si c’est bloqué il va faire une passe latérale… IL ne va pas souffrir de cette pression de dire je dois individuellement faire mon travail. Je pense qu’il va d’abord s’associer au projet collectif. Il ne va pas être handicapé par cet aspect plus personnel, égocentrique de ce boulot.
Un journaliste pose une question Troussier lui demande s’il connaît le peintre qui porte le même nom que lui… cinq minutes sur les peintres… Litho, peintures etc…
Il est suivi dans son pays il a la pression ?
C’est sûr demain matin dans les journaux Nakata a fait un 4x4 à huit contre 7 ils ont gagné 12 à 17, il a mis trois buts a fait 5 passes avec les schémas, c’est demain en première page du journal « Assaychimboum » (phonétique) Demain ils ont un direct avec la stratégie du petit match que vous n’avez même pas voulu regarder, c’est un 4x4 qui sert à rien mais eux l’ont analysé tactiquement. C’est la politique de communication qu’aura Nakata au Japon. Il ne le sait pas mais il est né dans cette soupe. Le Monsieur qui fait le schéma est là….Il va avoir de la pression dans le sens où on va toujours lui poser la question « Pourquoi tu ne joues pas ? » Une fois je réponds, j’explique, le problème du journaliste japonais c’est qu’il va me la poser tous les matins. 2ème jour, je réponds, 3ème aussi, le 4ème je leur interdit d’entrer à la Commanderie. C’est ça le Japon. Ce qu’il risque c’est que tous les jours on lui pose la même question. Ici ils ne sont pas nombreux. Mais le Nakata qui est parti à la Roma, il y avait 80 journalistes qui embêtaient le club pour entrer, prendre des photos, il y avait une pression sur le club, le jouer et à un moment obligé de les « foutre » dehors… On n’est pas touché, nos amis Japonais se tiennent en place. On n’a pas trop de pression par la présence, je pense que ça va faciliter l’intégration du joueur. Sinon je vous assure il a une pression énorme tous les matins. C’est un cirque C’est pour ça qu’il a une petite interprète française pour qu’il puisse avoir des moments de détentes (rires).... je parle de détente verbale…
Olembé accepte cette concurrence ?
On n’en est pas là. Aujourd’hui la concurrence est au stade zéro. C’est un remplacement sur une suspension. Il faudra poser la question dans trois semaines si Olembé n’a pas repris sa place. Aujourd’hui c’est l’essence même de ce métier. La concurrence c’est de garder une dynamique à une équipe qui a bien joué ensuite ça profite à 10, 12 joueurs. Ensuite il y a une situation qui fait que pour différentes raisons on n’a plus la même ascendance, il y a deux ou trois joueurs qui font un autre cycle. Ceux qui jouaient il y a trois semaines, sont sur le banc. Celui qui était sur le banc il est dans l’équipe. Ce n’est pas une concurrence directe au jour le jour, demain tu as intérêt à faire un sprint en 10 secondes sinon je ne te fais pas jouer... La vraie concurrence il ne faut pas la voir parce que Nakata va jouer. Peut-être que Olembé reprendra sa place ou ne la reprendra pas. C’est pas parce qu’il ne reprendra pas sa place qu’il est inférieur. Il ne faut pas toujours voir la notion il est moins bon. Je peux vous assurer qu’il y a 16 ou 18 joueurs qui méritent de jouer le match…Il y a un choix qui est frustrant pour celui qui ne joue pas, ça peut être parfois des incompréhensions.
Nakata dit que le jeu manque de vitesse ?
C’est ce qu’il a dit ? Il a de l’assurance ce garçon. S’il peut nous apporter de la vitesse c’est bien… Je pense que c’est lié aux surfaces de jeu. Au Japon le jeu va plus vite parce qu’ils sont dans le cadre collectif. C’est l’utilisation du ballon fait qu’en deux ou trois passes en fait 85 mètres et 4 joueurs partent au sprint. Vu de l’extérieur on dit ils vont vite. C’est le ballon qui est lâché vite à des fins de profondeur. Au Japon ils lâchent vite le ballon. En France et en Europe, la qualité individuelle des joueurs fait que l’on crée des tempos… Le jeu est configuré différemment. Au Japon ils vont vite pendant une heure trente dans tous les domaines… Les femmes s’en plaignent… Pas toutes. Mais vous parlez de quoi là ?
Le fait de jouer dernier joue ?
Oui je vous assure ça joue. Parce que nos adversaires directs prennent les trois points on joue pour coller. Indirectement c’est vrai que c’est gênant. Dimanche matin on verra le classement on est 4ème avec un match de retard. Ca joue c’est comme une critique qui fait mal, une mauvaise nouvelle. Là on touche le cérébral alfa, qui touche la moelle épinière qui va au muscle et qui fait baisser les épaules. C’est l’½il qui monte au cerveau et qui annonce la mauvaise nouvelle. A l’inverse vous êtes le dernier, les autres ont joué, vous êtes deuxième, c’est une autre démarche. Ca prouve que vos analyses critiques font du mal. Les analyses bonnes, à l’inverse, elles font du bien. Vous avez une responsabilité sur la performance de l’équipe. Si vous annoncez des mauvaises nouvelles vous cassez le moral à mes joueurs.
Mais dimanche dernier...
Dimanche c’est oublié. Je me suis servi du fait qu’on venait de faire onze matchs et qu’on va en faire onze. J’ai souhaité utiliser stratégiquement cette mini trêve pour faire le point. On n’allait pas s’engouffrer sur cette contre performance parce qu’elle était à domicile. Si on avait fait nul à Bastia, vous n’auriez jamais utilisé les mêmes termes. Il y a contre performance lorsqu’elle se situe à domicile. Il y a super performance lorsqu’elle se situe à l’extérieur. Si on faisait l’effort de dire on a fait nul à Bastia et on a battu Istres, on aurait pris les mêmes points, on serait deuxième, on ne serait pas dans la même situation d’analyse. Il faut évacuer. Aujourd’hui nous pour différentes raisons qu’on n’arrive pas à expliquer, on prend des points à l’extérieur et pas à domicile. Il y a des raisons, liées au jeu, aux personnalités… Si on maîtrisait ces éléments là, on trouverait la solution. Je suis incapable de dire pourquoi on va aller gagner à Saint-Étienne… Par contre si on perd à Saint-Étienne on a intérêt à retrouver le phénomène inverse. Là on a intérêt à gagner. C’est toujours les vases communicants.
Vous regardez devant pas derrière ?
Si on avait pris les trois points on aurait bétonné notre deuxième place. On aurait 50 points notre adversaire derrière 46. On aurait pu se permettre d’aller jouer à Saint-Étienne avec des raquettes.
Vous communiquez l’équipe ?
3h avant le match… Posez la question aux joueurs.
Comment vous allez jouer ?
A l’heure où je vous parle on a des possibilités. On peut jouer à 2 à 3 je peux commencer avec Batlles ou avec les deux. On peut envisager une pointe et deux joueurs de côté intelligents qui gardent le ballon. On ne l’a jamais fait mais le jour où je vais jouer comme ça, c’est une configuration que beaucoup de clubs européens utilisent. Moi je ne l’ai pas encore utilisé, vous n’en parlez pas. Le jour où je vais utiliser vous l'ajouterez à votre palette. On peut jouer à 4, à 3 à l’anglaise, avec un dix, un attaquant, deux attaquants. Tout doucement on se construit tout doucement aussi sur des situations que vous vivez. Toulouse, c’est une situation que j’ai vécue par force. Ca a dégagé une stratégie de dire tiens c’est pas mal ! On peut consolider ça. Demain peut-être que je vais être confronté à une autre situation et on va s’apercevoir que c’est une situation qu’on pourra réadapter. C’est comme ça qu’on se construit. On se construit sur des valeurs où on est forcé.
Si Luyindula ne joue pas vous pourriez mettre Batlles et Nasri derrière Marlet ?
Je pense à cette possibilité comme je peux aussi consolider avec une deuxième attaquant. Bamogo, Koke ou un autre qui peut apparaître…
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