Le retour de Nasri
25-02-2005, 20:06
(Modification du message : 25-02-2005, 20:11 par Georges Profond.)
Il faut continuer à gagner pour ne pas perdre rythme ?
L'important pour nous c’est d'entamer ce match de la meilleure des manières en essayant de le tuer le plus rapidement possible et continuer sur cette série. On est bien là dans une bonne série de victoires et maintenant il faut confirmer à la maison.
Comment faire pour rester concentré lorsqu'on reçoit le dernier du classement ?
On se dit que ce match est très important. Que si on veut accrocher la ligue des champions, c'est avant tout en remportant ces matchs dits petits. Il faut passer par là. Il ne faut surtout pas sous-estimer Istres. Cette équipe reste contre une belle victoire face à Auxerre. Pour eux ça va être une petite finale parce qu'ils ne sont pas très loin du premier non réglable. C'est à nous de tuer ce match très rapidement parce que sinon, ça risque que de devenir plus difficile au fil de la rencontre.
Marquer rapidement ça veut dire passer par le centre, les ailes vous avez une idée ?
Je crois qu'il faudra essayer de jouer sur les côtés parce que c'est vrai qu'ils ont quelques difficultés avec leurs latéraux. Mais on verra comment ça se passe sur le terrain. Ca sera à nous de trouver des automatismes pour pouvoir faire la différence.
Il y a certain Bakayoko en face, il aura coeur de faire quelque chose au Vélodrome ?
Ce n'est pas notre souci. On a une bonne défense. Bakayoko n'est pas le seul danger de cette équipe. Istres est avant tout un collectif. C'est à nous de faire attention. Si on aborde le match comme on a abordé toutes les rencontres ces derniers temps, il n'y aura pas de difficultés.
Vous avez démontré à Bastia que vous pouviez remporter un match même si vous ne marquez pas très vite ?
Oui parce que aujourd'hui on est plus solide défensivement. On est un bon bloc. En 4,4,2, on a une plus grande assise défensive. C'est vrai qu'aujourd'hui on a fait beaucoup de progrès, notre palette technique s'est élargie donc à nous de continuer de jouer comment on le fait. C'est important parce qu'on aura aussi de la pression. On joue dimanche soir, on saura tout ce que nos adversaires directs auront fait. À nous à ne pas nous rajouter de la pression et de jouer comme on sait le faire. Ça devrait aller.
Lorsque tu es entré Philippe Troussier a changé son système de jeu ?
Oui, mais aujourd'hui je ne sais pas comment il va jouer dimanche. C'est vrai que le coach avait sorti Bruno. Lolo avait un coup de fatigue il l’a fait sortir, il a fait rentrer Ahmed. Ils n'ont pas les mêmes caractéristiques donc on ne pouvait pas évoluer dans le même système. C'est pour ça qu'il a changé son dispositif mais moi ça ne me pose pas de problème. Jouer derrière les attaquants, à droite, ou à gauche, ça ne me pose pas de problème. Certains joueurs ont des caractéristiques pour jouer en 4,4,2 d’autres en 3,5,2 après c’est au coach et à nous d'essayer de jouer de la meilleure des façons pour le bien de l'équipe. Il faut jouer sans état d'âme, comme on le sent et ça va aller.
Ta blessure n'est plus que mauvais souvenir ?
Oui déjà pour le match contre Rennes... Il y a eu un problème de qualification avec la sélection. Après contre Bastia je rentre petit à petit. À moi de récupérer ma place dans l'équipe.
À la limite ça t’a fait du bien ?
Oui ça m'a fait du bien parce que les derniers matchs je ressentais un peu de fatigue. Cette coupure m'a fait énormément de bien et en plus l'équipe a très bien joué pendant mon absence. Maintenant à moi de revenir sur la pointe des pieds et essayer de grappiller ma place.
Tu as été blessé lorsque tu as reçu un coup d’un adversaire. Toi tu as blessé un adversaire en lui faisant une feinte ?
(Rires) C'est totalement involontaire. Moi mon but c’est de faire la différence, d'aller de l'avant, de faire gagner mon équipe. Si un adversaire se blesse je suis désolé pour lui. Ce n'était pas mon intention de faire mal.
Votre blessure est arrivée un moment où on parlait de vous. Vous avez réfléchi au calme ?
Non, je ne me posais pas de question. C'est vrai qu'on parlait beaucoup dans la presse. Moi je fais abstraction de tout ça ! Je sais ce que j'ai à faire lorsque j’entre sur le terrain, après je ne me pose pas de question. La presse est là pour faire son boulot. Elle dit ce qu'elle veut. Moi ça ne me dérange pas et ça ne me pose surtout pas de problème. Je n'ai pas cogité. Je ne me suis pas posé de question. J'ai travaillé pour revenir dans cette équipe voilà. Quoi qu'il arrive je reste les pieds sur terre. Mes parents sont là. Mais coéquipiers sont là. Je travaille et la presse dit ce qu'elle veut. On ne va quand même pas vous interdire de parler ?
L’OM est aujourd'hui deuxième tu rêve d’un titre ?
C'est normal tout joueur rêve de titres. Mais notre objectif à nous ce n'est pas le titre, notre objectif c'est de prendre les matchs les uns après les autres après on verra à la fin où on sera. C'est vrai que là on est sur une bonne dynamique, on peut espérer mais prenons les matchs les uns après les autres parce que si on commence à viser le titre, on va se rajouter de la pression inutilement.
Le match contre Istres va être un combat physique, tu va être marqué de près. Comment vas tu jouer ?
Déjà je ne sais pas si je vais commencer. Moi je ne me pose pas de question. Quel que soit l’adversaire, ça ne me pose aucun problème. Je rentre sur le terrain pour faire du mieux que je peux. Après sur le terrain je vois comment se passe le marquage, comment sont les adversaires. C'est vrai qu'il faudra peut-être jouer plus collectivement. C'est vrai que je risque d'être exposé, mais ça je ne pourrais le juger que sur le terrain.
L'équipe de France t’a manqué ?
Oui, ça m'a manqué. Certains de mes potes étaient blessés eux aussi. Mais j'ai pu suivre le résultat par Ahmed, ou Jérémy Ménez. Ça c'est très bien passé pour eux et je suis très content. Il y a ce stage franco-allemand très bientôt, le mois prochain je crois, j'espère en faire partie.
Tu as vu le match de Lyon ?
Pas en entier.
Lyon te semble vraiment très fort ?
Oui, mais lorsque je vois les images, j'ai l'impression que le résultat final ne reflète pas la physionomie de la rencontre. Je trouve le score très sévère pour les Allemands. Brème a été très dangereuse en première mi-temps. Après les commentaires disaient bien que le score ne reflète pas la physionomie. Lyon avait un petit coup de mou ce mois-ci. Tant qu'ils ont des matchs européens, des coupes nationales, ils auront peut-être des problèmes. Mais nous on se focalise pas sur Lyon. On regarde derrière nous parce que les poursuivants sont proches de nous. À nous d'aborder les matchs un par un on verra après ce qui se passe.
Lyon n'est pas intouchable ?
Non Lyon n'est pas intouchable. Ils vont venir l'avant-dernière journée chez nous. On verra ce qui se passera mais c'est vrai qu'ils ne sont pas intouchables je garde espoir de les rattraper.
Tu penses plus au match contre Lyon ou à celui contre Paris ?
(Rires gênés) Je ne sais pas. Pour un marseillais, un match contre Paris c'est toujours capital. Ça fait huit ou neuf fois qu’ils nous battent. À nous d’y remédier cette année. Je crois qu’on a les arguments pour. Mais c'est vrai que le match contre Lyon sera très important aussi.
Un journaliste stagiaire veut te poser une question.
Yahiaoui se lève. Si vous pouviez marquer un but ça serait contre Lyon ou contre le PSG ?
Contre les deux…
L'important pour nous c’est d'entamer ce match de la meilleure des manières en essayant de le tuer le plus rapidement possible et continuer sur cette série. On est bien là dans une bonne série de victoires et maintenant il faut confirmer à la maison.
Comment faire pour rester concentré lorsqu'on reçoit le dernier du classement ?
On se dit que ce match est très important. Que si on veut accrocher la ligue des champions, c'est avant tout en remportant ces matchs dits petits. Il faut passer par là. Il ne faut surtout pas sous-estimer Istres. Cette équipe reste contre une belle victoire face à Auxerre. Pour eux ça va être une petite finale parce qu'ils ne sont pas très loin du premier non réglable. C'est à nous de tuer ce match très rapidement parce que sinon, ça risque que de devenir plus difficile au fil de la rencontre.
Marquer rapidement ça veut dire passer par le centre, les ailes vous avez une idée ?
Je crois qu'il faudra essayer de jouer sur les côtés parce que c'est vrai qu'ils ont quelques difficultés avec leurs latéraux. Mais on verra comment ça se passe sur le terrain. Ca sera à nous de trouver des automatismes pour pouvoir faire la différence.
Il y a certain Bakayoko en face, il aura coeur de faire quelque chose au Vélodrome ?
Ce n'est pas notre souci. On a une bonne défense. Bakayoko n'est pas le seul danger de cette équipe. Istres est avant tout un collectif. C'est à nous de faire attention. Si on aborde le match comme on a abordé toutes les rencontres ces derniers temps, il n'y aura pas de difficultés.
Vous avez démontré à Bastia que vous pouviez remporter un match même si vous ne marquez pas très vite ?
Oui parce que aujourd'hui on est plus solide défensivement. On est un bon bloc. En 4,4,2, on a une plus grande assise défensive. C'est vrai qu'aujourd'hui on a fait beaucoup de progrès, notre palette technique s'est élargie donc à nous de continuer de jouer comment on le fait. C'est important parce qu'on aura aussi de la pression. On joue dimanche soir, on saura tout ce que nos adversaires directs auront fait. À nous à ne pas nous rajouter de la pression et de jouer comme on sait le faire. Ça devrait aller.
Lorsque tu es entré Philippe Troussier a changé son système de jeu ?
Oui, mais aujourd'hui je ne sais pas comment il va jouer dimanche. C'est vrai que le coach avait sorti Bruno. Lolo avait un coup de fatigue il l’a fait sortir, il a fait rentrer Ahmed. Ils n'ont pas les mêmes caractéristiques donc on ne pouvait pas évoluer dans le même système. C'est pour ça qu'il a changé son dispositif mais moi ça ne me pose pas de problème. Jouer derrière les attaquants, à droite, ou à gauche, ça ne me pose pas de problème. Certains joueurs ont des caractéristiques pour jouer en 4,4,2 d’autres en 3,5,2 après c’est au coach et à nous d'essayer de jouer de la meilleure des façons pour le bien de l'équipe. Il faut jouer sans état d'âme, comme on le sent et ça va aller.
Ta blessure n'est plus que mauvais souvenir ?
Oui déjà pour le match contre Rennes... Il y a eu un problème de qualification avec la sélection. Après contre Bastia je rentre petit à petit. À moi de récupérer ma place dans l'équipe.
À la limite ça t’a fait du bien ?
Oui ça m'a fait du bien parce que les derniers matchs je ressentais un peu de fatigue. Cette coupure m'a fait énormément de bien et en plus l'équipe a très bien joué pendant mon absence. Maintenant à moi de revenir sur la pointe des pieds et essayer de grappiller ma place.
Tu as été blessé lorsque tu as reçu un coup d’un adversaire. Toi tu as blessé un adversaire en lui faisant une feinte ?
(Rires) C'est totalement involontaire. Moi mon but c’est de faire la différence, d'aller de l'avant, de faire gagner mon équipe. Si un adversaire se blesse je suis désolé pour lui. Ce n'était pas mon intention de faire mal.
Votre blessure est arrivée un moment où on parlait de vous. Vous avez réfléchi au calme ?
Non, je ne me posais pas de question. C'est vrai qu'on parlait beaucoup dans la presse. Moi je fais abstraction de tout ça ! Je sais ce que j'ai à faire lorsque j’entre sur le terrain, après je ne me pose pas de question. La presse est là pour faire son boulot. Elle dit ce qu'elle veut. Moi ça ne me dérange pas et ça ne me pose surtout pas de problème. Je n'ai pas cogité. Je ne me suis pas posé de question. J'ai travaillé pour revenir dans cette équipe voilà. Quoi qu'il arrive je reste les pieds sur terre. Mes parents sont là. Mais coéquipiers sont là. Je travaille et la presse dit ce qu'elle veut. On ne va quand même pas vous interdire de parler ?
L’OM est aujourd'hui deuxième tu rêve d’un titre ?
C'est normal tout joueur rêve de titres. Mais notre objectif à nous ce n'est pas le titre, notre objectif c'est de prendre les matchs les uns après les autres après on verra à la fin où on sera. C'est vrai que là on est sur une bonne dynamique, on peut espérer mais prenons les matchs les uns après les autres parce que si on commence à viser le titre, on va se rajouter de la pression inutilement.
Le match contre Istres va être un combat physique, tu va être marqué de près. Comment vas tu jouer ?
Déjà je ne sais pas si je vais commencer. Moi je ne me pose pas de question. Quel que soit l’adversaire, ça ne me pose aucun problème. Je rentre sur le terrain pour faire du mieux que je peux. Après sur le terrain je vois comment se passe le marquage, comment sont les adversaires. C'est vrai qu'il faudra peut-être jouer plus collectivement. C'est vrai que je risque d'être exposé, mais ça je ne pourrais le juger que sur le terrain.
L'équipe de France t’a manqué ?
Oui, ça m'a manqué. Certains de mes potes étaient blessés eux aussi. Mais j'ai pu suivre le résultat par Ahmed, ou Jérémy Ménez. Ça c'est très bien passé pour eux et je suis très content. Il y a ce stage franco-allemand très bientôt, le mois prochain je crois, j'espère en faire partie.
Tu as vu le match de Lyon ?
Pas en entier.
Lyon te semble vraiment très fort ?
Oui, mais lorsque je vois les images, j'ai l'impression que le résultat final ne reflète pas la physionomie de la rencontre. Je trouve le score très sévère pour les Allemands. Brème a été très dangereuse en première mi-temps. Après les commentaires disaient bien que le score ne reflète pas la physionomie. Lyon avait un petit coup de mou ce mois-ci. Tant qu'ils ont des matchs européens, des coupes nationales, ils auront peut-être des problèmes. Mais nous on se focalise pas sur Lyon. On regarde derrière nous parce que les poursuivants sont proches de nous. À nous d'aborder les matchs un par un on verra après ce qui se passe.
Lyon n'est pas intouchable ?
Non Lyon n'est pas intouchable. Ils vont venir l'avant-dernière journée chez nous. On verra ce qui se passera mais c'est vrai qu'ils ne sont pas intouchables je garde espoir de les rattraper.
Tu penses plus au match contre Lyon ou à celui contre Paris ?
(Rires gênés) Je ne sais pas. Pour un marseillais, un match contre Paris c'est toujours capital. Ça fait huit ou neuf fois qu’ils nous battent. À nous d’y remédier cette année. Je crois qu’on a les arguments pour. Mais c'est vrai que le match contre Lyon sera très important aussi.
Un journaliste stagiaire veut te poser une question.
Yahiaoui se lève. Si vous pouviez marquer un but ça serait contre Lyon ou contre le PSG ?
Contre les deux…
Le top des taupes !
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