11-02-2005, 16:04
Cette coupure a fait du bien ?
Ça fait du bien pour les organismes. Ça nous a permis d'avoir quelques jours de récupération. Là on va partir en stage pour effectuer un match amical qui va nous remettre petit à petit dans le bain, dans le rythme pour préparer le match de la semaine prochaine.
Peut-être que cette coupure arrive à un mauvais moment après le bon match contre Rennes ?
Oui, c'est ça le problème. On peut tirer deux conclusions après ce match. La première c'était de se dire qu'il aurait fallu continuer sur ce rythme pour garder la cadence de la compétition, le deuxième c'est se dire aussi on a enchaîné beaucoup de matchs durant ce mois de janvier. On va essayer de reposer et les organismes pour la suite du championnat qui est important pour nous.
Aux vues des deux derniers matchs, derrière vous semblez jouer plus facilement, moins courir pendant ?
Je ne peux pas parler du match de Toulouse parce que je ne l'ai pas vu. Mais cela ne provient pas que de la ligne défensive. Je pense que ça provient de tout le monde. On est beaucoup plus groupé collectivement. On fait les efforts ensemble et c'est sûr qu'à partir de ce moment là c'est beaucoup plus facile pour tout le monde au niveau de la récupération du ballon et au niveau des enchaînements offensifs. C'est tout un ensemble qui fait que lorsqu'on se déplace en groupe ça devient plus facile pour tout le monde.
Le 4,4,2 vous réussit bien ?
Ça nous a bien réussi lors de ces deux derniers matchs. Mais je crois que la méthode qu'on avait avant nous a aussi réussi parce que nous avons eu de bons résultats avec ce système là. A l’heure actuelle je crois qu'on peut changer de schéma tactique d'un match à un autre parce qu'on est préparé à ça. On a la capacité, la qualité pour pouvoir évoluer dans ces schémas là.
L'idéal c’est d'alterner selon l'adversaire et selon les matchs ?
C'est le coach qui prend ces décisions. Contre Toulouse dans un système à quatre défenseurs, ça c'est bien passé. On a réédité le même schéma tactique face à Rennes, ça aussi c'est très bien passé. Peut-être qu'à l'avenir on évoluera dans ce système mais ça ne veut pas dire qu’un jour ou l'autre on ne reviendra pas non plus dans un 3,5,2. Nous on doit s'adapter et je pense qu'on a très bien compris son choix tactique lorsqu'on évoluait en 3,5,2, et son ambition dans ce schéma là. On a aussi très bien compris dans le système à 4,4,2.
On peut voir une composition différente selon que le match se joue à domicile ou à l'extérieur ?
La composition de l'équipe a été pratiquement la même à Toulouse et ici contre Rennes. À part ma présence, les joueurs était les mêmes. Il n'y a pas eu d'apport supplémentaire offensivement dans la composition qui a joué face à Toulouse et celle qui a joué au Vélodrome contre Rennes. Le fait de jouer en 3,5,2 à domicile nous donne offensivement un joueur supplémentaire. C'est mon opinion. Ce qu'il faut garder, c’est cette ossature qui nous permet de gagner ces matchs et de garder cet équilibre qui, à l'heure actuelle, fait notre force. Peu importe qu'on joue en 4,4,2 ou en 3,5,2.
Qu'est-ce qui fait que ça va mieux, que l’OM prend moins de buts ?
A partir de moment où on est plus compact, plus groupés, puis, on l'a toujours dit, la première ligne défensive c'est la ligne d'attaque, la première ligne offensive c'est la ligne de défense. Ça on le sait très bien et je crois que tout le monde a assimilé ce travail pour qu'on soit beaucoup plus performant. On dit toujours que le travail fini par payer et maintenant on s'aperçoit que le travail collectif il y est. Dans ce domaine là, ça paye parce que on encaisse moins de buts et on est aussi beaucoup plus réalistes offensivement. On est beaucoup plus performant aussi parce que derrière on met à disposition de bons ballons pour la ligne offensive. C'est tout un ensemble de choses qui font que pour l'instant on est performants.
L'équipe se trouve mieux ?
Il n'y avait pas de souci à avoir. Lorsqu’on change un effectif à 75 voir 80 % à l'intersaison, il y a des automatismes qui doivent se créer, il y a tout un ensemble de choses. Ce n'est pas évident, surtout Marseille. À l'heure actuelle ça se passe bien, ça se passait bien aussi auparavant mais il n'y avait peut-être pas cette confiance collective qui nous permettait d'être au niveau des performances qu’on souhaitait. Je pense que maintenant on a atteint un niveau qui est réellement le notre.
Vous avez atteint le niveau, vous allez atteindre vos objectifs ?
Le niveau est atteint, l'objectif c'est de garder. Il reste encore 14 matchs de championnat et vous savez très bien que le football c'est trop fragile. Pour moi, l'objectif c'est de garder ce niveau pour nous permettre de rester dans la situation dans laquelle on est au minimum. L'Europe est-il atteint ? Pas encore parce qu'il reste encore beaucoup de matchs, on sait qu'on peut avoir des passages à vide. Maintenant c'est à nous d’être vigilants pour ne pas avoir ces passages à vide. Il nous reste une marche à franchir pour atteindre l'objectif européen. Européen, c'est l'ensemble des coupes Europe. Pour atteindre plus, il faut encore travailler pour gravir les deux marches qui nous séparent de cet objectif.
C'est plus facile d'être le poursuivant ou le poursuivi dans la dernière ligne droite ?
La pression n'est pas sur nos épaules. Nous on est là, on essaye d'avoir les résultats que l'on souhaite, comme toutes les équipes qui ne veulent rien à perdre. On a tout à gagner. Les clubs qui sont devant nous doivent à tout prix garder un certain rythme de résultats pour ne pas être rejoint sur le final. C'est toujours plus difficile à gérer le fait d'avoir un certain nombre de points d'avance. Nous on est là, le favori tout le monde le connaît, c’est Lyon parce qu'il a gagné les trois derniers titres de champion de France et se trouve à l'heure actuelle premier avec un certain nombre de points d'avance. Donc tout le monde le voit vainqueur mais c'est pas fini.
Vous dites ça pour que vos adversaires ne s'occupent que de Lyon ?
Non. Personne n'a à s'occuper de nous. C'est à nous de nous occuper de nous est pas des autres. C'est simplement ça que je veux dire
Vous comprenez le calcul du coach qui vous fait marcher par cycles ?
Oui, c'est une bonne chose parce qu'il ne faut pas non plus se projeter trop dans l'avenir. On se projette mois par mois donc c'est des cycles de quatre ou cinq matchs. On s’est très bien débrouiller sur le premier cycle, on est en avance sur notre marche de man½uvre, maintenant c'est à nous de garder cette avance, de l’accroître. Il faut essayer de perdre le moins de points possibles. Pour l'instant on est bien, il faut continuer. On est bien mais sans avoir été confronté à nos concurrents directs. Il faut essayer de garder cette avance jusqu'au moment où on rencontrera ces équipes là.
En championnat le plus difficile c'est de gagner les matchs contre les équipes dites plus faibles. Je ne vous l'apprends pas. Les matchs les plus difficiles ne sont pas les matchs que l’on joue contre les concurrents directs. C'est contre les équipes qui sont en deuxième partie de tableau, c'est là qu'on atteint les objectifs, c'est souvent là qu'on perd les points lorsqu'il y a peut-être un manque d'ambition. On pense que ça va être facile, loin de là, ça ne l’est pas du tout alors que lorsqu'on joue contre les équipes qui se disputent les cinq premières places, la motivation est toujours présente et c'est toujours des affiches. On est tout présent.
C'est un avantage pour l'OM d'avoir des adversaires qui vont jouer la coupe d'Europe ?
Oui c'est un point supplémentaire pour nous mais comme je dis il ne faut pas se préoccuper de nos adversaires. Il faut se préoccuper uniquement de notre rendement à nous. C'est primordial de continuer comment on le fait à l’heure actuelle, d'aller le plus haut possible parce que notre objectif c'est d'être européen.
Barthez dit qu'on sera fixé au mois de mars. Vous êtes d'accord ?
Oui. Ça ne sera pas terminé loin de là, mais je pense qu’on aura une opinion de ce que pourra être le classement final de l'olympique de Marseille.
Là arrivent Bastia et Istres…
Si on veut être placé dans le carré final, il faut à tout prix gagner ces matchs-là parce que c'est des matchs qui sont difficiles à jouer. C'est des matchs piège. On est confrontés à des équipes qui jouent leur maintien. On connaît tout ça, c'est difficile. C'est beaucoup plus difficile de jouer un match à Bastia dans la position dans laquelle ils sont actuellement que de recevoir Lyon par exemple. Et Istres je le mets dans le même sac que Bastia. C'est pareil.
Qu'est-ce qui a changé ces derniers temps ?
Ce qui a changé ? Il y a un point qui est primordial c'est la confiance. Je crois que tout le monde a pris conscience en ses possibilités, en ses qualités. Ça se transmet sur tout l'effectif et vous savez que lorsqu'on gagne c'est plus facile. On a une seule défaite sur les cinq derniers matchs on entre dans un engrenage positif et en se libère. La confiance est là.
L'équipe s'est libérée au vélodrome ?
On restait sur trois victoires consécutives avant de recevoir Sochaux et pour deux raisons que je ne pourrais expliquer on est passé à travers ce match. C'est peut-être un excès de confiance ou un coup d’arrêt physique, je ne sais pas. On a su aller reconquérir les points perdus à domicile à Toulouse, c'était aussi un match qui était juste à notre hauteur au classement. On est allé gagner là-bas. À la réception de Rennes on s’est dit maintenant il faut arrêter de penser qu'il y a un syndrome Vélodrome, que chaque fois qu'on joue sur ce stade on est tétanisé parce qu'en fin de compte on en fait profité nos adversaires.
Il faut essayer d’être comme on est à l'extérieur, de jouer notre jeu, de jouer avec nos qualités et ça a été positif. Mais il y a aussi le phénomène que chaque fois qu'on arrive à marquer rapidement, après on est beaucoup, beaucoup plus forts que quand on travaille dur pour marquer. Ça c'est confirmé sur tout ce match que je viens de vous citer. C'est sûr que là, ça nous a facilité la tâche. Je pense aussi que ce match à là est l'un des meilleurs matchs qu'on a fait depuis le début de la saison. Avec Monaco, à domicile pour moi c'est un match référence.
Mais vous savez après le match contre Rennes j'étais à la fois satisfait est insatisfait. Satisfait de la performance, de la prestation collective, du résultat et insatisfait d'abord pris ce but. Pour moi le championnat est à l'heure actuelle tellement serrée que je me dis que un but peut pencher d'un côté comme de l'autre. Je pense qu'on avait les qualités et les capacités de garder ce trois à zéro.
Mais pour être optimiste on peut dire que vous auriez pu en marquer quatre ou plus ?
Oui mais si on se remémore le match, on prend ce but puis trois minutes après Fabien nous fait un arrêt. Imaginons que le ballon rentre, on a encore cinq minutes à jouer avec de grosses incertitudes, le doute qui commence à s'installer et après, allez savoir ce qui peut se passer. Ça se joue à peut de choses.
Le mot sur la situation du PSG vous connaissez Fournier ?
Très peu. Chacun ses problèmes. Lorsqu'on avait nos soucis ici je ne pense pas qu’eux parlaient de nous. Je leur laisse régler leurs problèmes. Et je n'ai rien à dire. Je ne fais plus partie de la famille du Paris-Saint-Germain…
Ça fait du bien pour les organismes. Ça nous a permis d'avoir quelques jours de récupération. Là on va partir en stage pour effectuer un match amical qui va nous remettre petit à petit dans le bain, dans le rythme pour préparer le match de la semaine prochaine.
Peut-être que cette coupure arrive à un mauvais moment après le bon match contre Rennes ?
Oui, c'est ça le problème. On peut tirer deux conclusions après ce match. La première c'était de se dire qu'il aurait fallu continuer sur ce rythme pour garder la cadence de la compétition, le deuxième c'est se dire aussi on a enchaîné beaucoup de matchs durant ce mois de janvier. On va essayer de reposer et les organismes pour la suite du championnat qui est important pour nous.
Aux vues des deux derniers matchs, derrière vous semblez jouer plus facilement, moins courir pendant ?
Je ne peux pas parler du match de Toulouse parce que je ne l'ai pas vu. Mais cela ne provient pas que de la ligne défensive. Je pense que ça provient de tout le monde. On est beaucoup plus groupé collectivement. On fait les efforts ensemble et c'est sûr qu'à partir de ce moment là c'est beaucoup plus facile pour tout le monde au niveau de la récupération du ballon et au niveau des enchaînements offensifs. C'est tout un ensemble qui fait que lorsqu'on se déplace en groupe ça devient plus facile pour tout le monde.
Le 4,4,2 vous réussit bien ?
Ça nous a bien réussi lors de ces deux derniers matchs. Mais je crois que la méthode qu'on avait avant nous a aussi réussi parce que nous avons eu de bons résultats avec ce système là. A l’heure actuelle je crois qu'on peut changer de schéma tactique d'un match à un autre parce qu'on est préparé à ça. On a la capacité, la qualité pour pouvoir évoluer dans ces schémas là.
L'idéal c’est d'alterner selon l'adversaire et selon les matchs ?
C'est le coach qui prend ces décisions. Contre Toulouse dans un système à quatre défenseurs, ça c'est bien passé. On a réédité le même schéma tactique face à Rennes, ça aussi c'est très bien passé. Peut-être qu'à l'avenir on évoluera dans ce système mais ça ne veut pas dire qu’un jour ou l'autre on ne reviendra pas non plus dans un 3,5,2. Nous on doit s'adapter et je pense qu'on a très bien compris son choix tactique lorsqu'on évoluait en 3,5,2, et son ambition dans ce schéma là. On a aussi très bien compris dans le système à 4,4,2.
On peut voir une composition différente selon que le match se joue à domicile ou à l'extérieur ?
La composition de l'équipe a été pratiquement la même à Toulouse et ici contre Rennes. À part ma présence, les joueurs était les mêmes. Il n'y a pas eu d'apport supplémentaire offensivement dans la composition qui a joué face à Toulouse et celle qui a joué au Vélodrome contre Rennes. Le fait de jouer en 3,5,2 à domicile nous donne offensivement un joueur supplémentaire. C'est mon opinion. Ce qu'il faut garder, c’est cette ossature qui nous permet de gagner ces matchs et de garder cet équilibre qui, à l'heure actuelle, fait notre force. Peu importe qu'on joue en 4,4,2 ou en 3,5,2.
Qu'est-ce qui fait que ça va mieux, que l’OM prend moins de buts ?
A partir de moment où on est plus compact, plus groupés, puis, on l'a toujours dit, la première ligne défensive c'est la ligne d'attaque, la première ligne offensive c'est la ligne de défense. Ça on le sait très bien et je crois que tout le monde a assimilé ce travail pour qu'on soit beaucoup plus performant. On dit toujours que le travail fini par payer et maintenant on s'aperçoit que le travail collectif il y est. Dans ce domaine là, ça paye parce que on encaisse moins de buts et on est aussi beaucoup plus réalistes offensivement. On est beaucoup plus performant aussi parce que derrière on met à disposition de bons ballons pour la ligne offensive. C'est tout un ensemble de choses qui font que pour l'instant on est performants.
L'équipe se trouve mieux ?
Il n'y avait pas de souci à avoir. Lorsqu’on change un effectif à 75 voir 80 % à l'intersaison, il y a des automatismes qui doivent se créer, il y a tout un ensemble de choses. Ce n'est pas évident, surtout Marseille. À l'heure actuelle ça se passe bien, ça se passait bien aussi auparavant mais il n'y avait peut-être pas cette confiance collective qui nous permettait d'être au niveau des performances qu’on souhaitait. Je pense que maintenant on a atteint un niveau qui est réellement le notre.
Vous avez atteint le niveau, vous allez atteindre vos objectifs ?
Le niveau est atteint, l'objectif c'est de garder. Il reste encore 14 matchs de championnat et vous savez très bien que le football c'est trop fragile. Pour moi, l'objectif c'est de garder ce niveau pour nous permettre de rester dans la situation dans laquelle on est au minimum. L'Europe est-il atteint ? Pas encore parce qu'il reste encore beaucoup de matchs, on sait qu'on peut avoir des passages à vide. Maintenant c'est à nous d’être vigilants pour ne pas avoir ces passages à vide. Il nous reste une marche à franchir pour atteindre l'objectif européen. Européen, c'est l'ensemble des coupes Europe. Pour atteindre plus, il faut encore travailler pour gravir les deux marches qui nous séparent de cet objectif.
C'est plus facile d'être le poursuivant ou le poursuivi dans la dernière ligne droite ?
La pression n'est pas sur nos épaules. Nous on est là, on essaye d'avoir les résultats que l'on souhaite, comme toutes les équipes qui ne veulent rien à perdre. On a tout à gagner. Les clubs qui sont devant nous doivent à tout prix garder un certain rythme de résultats pour ne pas être rejoint sur le final. C'est toujours plus difficile à gérer le fait d'avoir un certain nombre de points d'avance. Nous on est là, le favori tout le monde le connaît, c’est Lyon parce qu'il a gagné les trois derniers titres de champion de France et se trouve à l'heure actuelle premier avec un certain nombre de points d'avance. Donc tout le monde le voit vainqueur mais c'est pas fini.
Vous dites ça pour que vos adversaires ne s'occupent que de Lyon ?
Non. Personne n'a à s'occuper de nous. C'est à nous de nous occuper de nous est pas des autres. C'est simplement ça que je veux dire
Vous comprenez le calcul du coach qui vous fait marcher par cycles ?
Oui, c'est une bonne chose parce qu'il ne faut pas non plus se projeter trop dans l'avenir. On se projette mois par mois donc c'est des cycles de quatre ou cinq matchs. On s’est très bien débrouiller sur le premier cycle, on est en avance sur notre marche de man½uvre, maintenant c'est à nous de garder cette avance, de l’accroître. Il faut essayer de perdre le moins de points possibles. Pour l'instant on est bien, il faut continuer. On est bien mais sans avoir été confronté à nos concurrents directs. Il faut essayer de garder cette avance jusqu'au moment où on rencontrera ces équipes là.
En championnat le plus difficile c'est de gagner les matchs contre les équipes dites plus faibles. Je ne vous l'apprends pas. Les matchs les plus difficiles ne sont pas les matchs que l’on joue contre les concurrents directs. C'est contre les équipes qui sont en deuxième partie de tableau, c'est là qu'on atteint les objectifs, c'est souvent là qu'on perd les points lorsqu'il y a peut-être un manque d'ambition. On pense que ça va être facile, loin de là, ça ne l’est pas du tout alors que lorsqu'on joue contre les équipes qui se disputent les cinq premières places, la motivation est toujours présente et c'est toujours des affiches. On est tout présent.
C'est un avantage pour l'OM d'avoir des adversaires qui vont jouer la coupe d'Europe ?
Oui c'est un point supplémentaire pour nous mais comme je dis il ne faut pas se préoccuper de nos adversaires. Il faut se préoccuper uniquement de notre rendement à nous. C'est primordial de continuer comment on le fait à l’heure actuelle, d'aller le plus haut possible parce que notre objectif c'est d'être européen.
Barthez dit qu'on sera fixé au mois de mars. Vous êtes d'accord ?
Oui. Ça ne sera pas terminé loin de là, mais je pense qu’on aura une opinion de ce que pourra être le classement final de l'olympique de Marseille.
Là arrivent Bastia et Istres…
Si on veut être placé dans le carré final, il faut à tout prix gagner ces matchs-là parce que c'est des matchs qui sont difficiles à jouer. C'est des matchs piège. On est confrontés à des équipes qui jouent leur maintien. On connaît tout ça, c'est difficile. C'est beaucoup plus difficile de jouer un match à Bastia dans la position dans laquelle ils sont actuellement que de recevoir Lyon par exemple. Et Istres je le mets dans le même sac que Bastia. C'est pareil.
Qu'est-ce qui a changé ces derniers temps ?
Ce qui a changé ? Il y a un point qui est primordial c'est la confiance. Je crois que tout le monde a pris conscience en ses possibilités, en ses qualités. Ça se transmet sur tout l'effectif et vous savez que lorsqu'on gagne c'est plus facile. On a une seule défaite sur les cinq derniers matchs on entre dans un engrenage positif et en se libère. La confiance est là.
L'équipe s'est libérée au vélodrome ?
On restait sur trois victoires consécutives avant de recevoir Sochaux et pour deux raisons que je ne pourrais expliquer on est passé à travers ce match. C'est peut-être un excès de confiance ou un coup d’arrêt physique, je ne sais pas. On a su aller reconquérir les points perdus à domicile à Toulouse, c'était aussi un match qui était juste à notre hauteur au classement. On est allé gagner là-bas. À la réception de Rennes on s’est dit maintenant il faut arrêter de penser qu'il y a un syndrome Vélodrome, que chaque fois qu'on joue sur ce stade on est tétanisé parce qu'en fin de compte on en fait profité nos adversaires.
Il faut essayer d’être comme on est à l'extérieur, de jouer notre jeu, de jouer avec nos qualités et ça a été positif. Mais il y a aussi le phénomène que chaque fois qu'on arrive à marquer rapidement, après on est beaucoup, beaucoup plus forts que quand on travaille dur pour marquer. Ça c'est confirmé sur tout ce match que je viens de vous citer. C'est sûr que là, ça nous a facilité la tâche. Je pense aussi que ce match à là est l'un des meilleurs matchs qu'on a fait depuis le début de la saison. Avec Monaco, à domicile pour moi c'est un match référence.
Mais vous savez après le match contre Rennes j'étais à la fois satisfait est insatisfait. Satisfait de la performance, de la prestation collective, du résultat et insatisfait d'abord pris ce but. Pour moi le championnat est à l'heure actuelle tellement serrée que je me dis que un but peut pencher d'un côté comme de l'autre. Je pense qu'on avait les qualités et les capacités de garder ce trois à zéro.
Mais pour être optimiste on peut dire que vous auriez pu en marquer quatre ou plus ?
Oui mais si on se remémore le match, on prend ce but puis trois minutes après Fabien nous fait un arrêt. Imaginons que le ballon rentre, on a encore cinq minutes à jouer avec de grosses incertitudes, le doute qui commence à s'installer et après, allez savoir ce qui peut se passer. Ça se joue à peut de choses.
Le mot sur la situation du PSG vous connaissez Fournier ?
Très peu. Chacun ses problèmes. Lorsqu'on avait nos soucis ici je ne pense pas qu’eux parlaient de nous. Je leur laisse régler leurs problèmes. Et je n'ai rien à dire. Je ne fais plus partie de la famille du Paris-Saint-Germain…
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