04-02-2005, 06:46
Comment ça va Habib ?
Bien ! J'ai eu un petit claquage, une déchirure musculaire, ce n'était pas trop profond alors ça va. Il y a des fibres qui ont tenu, certaines ont lâché. Je me suis arrêté une bonne semaine, après j'ai repris tranquillement. Il faut toujours faire attention, ça reste fragilisé mais ça va.
Il faut faire attention parce que dès que vous partez certains prennent votre place et marquent !
(Rires) je ne suis pas inquiet ! Ce qui y’a de bien c'est que j’arrive dans un groupe qui est en pleine bourre. C'est beaucoup plus facile de se mettre dedans. C'est vrai qu'ils ont fait de bons matchs, on a vraiment l'impression qu'un groupe s'est mis en place. Moi mon boulot ne change pas. Je vais à l'entraînement, je travaille pareil, il n'y a qu’en s'entraînant, qu'en prenant ce qu'il y a prendre pendant les matchs que ça peut revenir.
Il vous faut travailler un peu plus ?
Moi j'ai toujours la notion de travailler beaucoup. C'est vrai que maintenant je reviens, il ne faut pas trop tirer sur la corde parce que je n'ai pas trop envie de repartir dans cette blessure. Je travaille, si tout se passe bien ça reviendra. Il faut faire attention parce que avec une blessure musculaire c'est toujours chiant. Dans la tête il ne faut pas se dire si je fais cet appui là ça va revenir… Il faut continuer les soins.
Après Toulouse il faut confirmer au vélodrome ?
C'est vrai qu'après le match à Toulouse dans les douches, il se disait ça serait bien de gagner maintenant à la maison. C'est vrai que depuis que Troussier est arrivé, on fait de bons résultats à l'extérieur mais à la maison c'est aléatoire. Ça serait bien de gagner tout le temps au vélodrome et si on peut faire de gros coups à l'extérieur ça ne sera que bénéfique pour nous. Mais c'est vrai qu'il faut gagner au vélodrome.
Pedretti n'était pas content lorsqu'on lui a dit que vous sembliez être gênés de jouer au vélodrome ?
Les gens se demandent pourquoi on va faire de bons matchs à l'extérieur et pourquoi à domicile on n'y arrivera pas. On dit que c'est à cause du public, de l'environnement et moi je ne pense pas que ce soit ça. C'est vrai que Marseille est un contexte spécial, que la plupart des joueurs qui sont là ne connaissent pas spécialement ça. Même Luyindula qui arrive de Lyon ne connaît pas ça. Pourtant Lyon c'est le club champion de France ! Ils jouent aussi la ligue des champions mais il n'y a pas la pression qu'il y a ici. Moi je ne pense pas qu'on puisse expliquer ça comme ça. On a quand même fait de bons matchs à la maison même si nos meilleures performances sont à l'extérieur. Mais c’est vrai que ça serait bien de gagner tous nos matchs à domicile.
On peut penser que vous avez du mal à faire le jeu ?
Oui. Je pense que la raison irait plus en ce sens que dans le sens de dire qu'on a peur. Lorsqu'on joue à domicile, les équipes ont un plan bien défini. Elles défendent pendant 90 minutes s'il le faut et vont essayer d’exploiter un contre. Lorsque Monaco est venu jouer ici, ils ont dit qu'ils venaient pour gagner, et on mit trois attaquants. C'était un match très ouvert, l'un de nos meilleurs matchs à domicile. Tout le monde jouait c'était plus facile. Lorsque les équipes ne font que défendre et exploitent la moindre occasion, le moindre contre, le moindre coup de pied arrêté, ça complique les choses. Je pense qu'il faut qu'on progresse lorsque c'est à nous à faire le jeu.
Les attaquants doivent défendre à Montpellier vous n'étiez pas habitués à ça ?
Ça demande plus d'application, beaucoup plus efforts. C'est vrai que lorsqu'on se replace bien et on est toujours prêt à exploiter des contres, on évite les hors jeu. Même si ça change, moi je pense que ça fait partie de la progression. On voit aussi que lorsque les attaquants défendent bien, la défense est plus sereine.
Vous sentez aujourd'hui la progression de vos partenaires ?
Lorsque les résultats sont positifs, ça libère les gens. Ça se voit aussi dans la vie de tous les jours, dans le vestiaire. C'est beaucoup plus gai lorsqu'on est dans une bonne série, c'est plus facile de venir à l’entraînement le matin. Ça libère les gens sur le terrain et en dehors. C'est positif.
Aujourd'hui on l’attend la série ?
Oui mais nous sommes dans une spirale plus positive que négative même si c'est vrai qu'on a eu un revers contre Sochaux. On a pris des points même si c'est à l'extérieur. Ce qu'on a fait à Toulouse c'est bien, on les a éloignés de nous même si maintenant il faut vraiment rester collé aux wagons de tête.
Vous préférez le 442 ?
Moi je crois que l'animation c'est ce qui fait que l'équipe tourne bien. Le système importe peu. On a fait de bons matchs aussi en 3,5,2 même si contre Toulouse on a été pas mal. Il faut du mouvement après la configuration importe peu. Les joueurs changent. Contre Toulouse on m'a demandé de rentrer à droite. Ce n'est pas un choc pour moi j'ai été formé à ce poste-là à la base. J'ai évolué dans le couloir droit. C'est un poste que je connais bien. En début de saison avec trois attaquants j'ai évolué dans le côté droit. Ailier droit, milieu droit c'est la même chose.
Vous avez envie de briller au Vélodrome ?
C’est vrai que lorsqu'on arrive à briller à Marseille c'est un peu spécial. Il y a un public et c'est beau. Mais l'essentiel c'est de prendre des points à la maison, à l'extérieur. Mais comme on arrive à prendre énormément de points l'extérieur, si on arrive à faire en sorte de prendre des points à la maison, après on sera bien. C'est ça qu'il faut se dire. Mais par rapport au vélodrome ce sont les équipes adverses qui posent des problèmes. Lorsqu'on va jouer chez elles, elles ne peuvent pas se permettre de défendre ou de jouer en contre. Mais au vélodrome elles sont disciplinées. C'est le match de l'année. Maintenant il faut qu'on progresse lorsqu'on a le ballon, il faut être patient, faire tourner et en profiter dès qu'il y a un petit décalage.
Vous n'arrivez pas à trouver la clef pour vous imposer au vélodrome ?
Le travail des couloirs est très important. Ça ne sert à rien d'essayer de passer dans l'axe parce que c'est complètement bouché. On l'a vu contre Sochaux. En passant par les côtés c'est beaucoup plus simple. Il faut de la percussion sur les côtés, les dédoublements, ça se travaille. Moi je ne veux pas entendre parler de blocage au vélodrome, devant notre public. C'est plus l’adversaire qui nous pose des problèmes.
Bien ! J'ai eu un petit claquage, une déchirure musculaire, ce n'était pas trop profond alors ça va. Il y a des fibres qui ont tenu, certaines ont lâché. Je me suis arrêté une bonne semaine, après j'ai repris tranquillement. Il faut toujours faire attention, ça reste fragilisé mais ça va.
Il faut faire attention parce que dès que vous partez certains prennent votre place et marquent !
(Rires) je ne suis pas inquiet ! Ce qui y’a de bien c'est que j’arrive dans un groupe qui est en pleine bourre. C'est beaucoup plus facile de se mettre dedans. C'est vrai qu'ils ont fait de bons matchs, on a vraiment l'impression qu'un groupe s'est mis en place. Moi mon boulot ne change pas. Je vais à l'entraînement, je travaille pareil, il n'y a qu’en s'entraînant, qu'en prenant ce qu'il y a prendre pendant les matchs que ça peut revenir.
Il vous faut travailler un peu plus ?
Moi j'ai toujours la notion de travailler beaucoup. C'est vrai que maintenant je reviens, il ne faut pas trop tirer sur la corde parce que je n'ai pas trop envie de repartir dans cette blessure. Je travaille, si tout se passe bien ça reviendra. Il faut faire attention parce que avec une blessure musculaire c'est toujours chiant. Dans la tête il ne faut pas se dire si je fais cet appui là ça va revenir… Il faut continuer les soins.
Après Toulouse il faut confirmer au vélodrome ?
C'est vrai qu'après le match à Toulouse dans les douches, il se disait ça serait bien de gagner maintenant à la maison. C'est vrai que depuis que Troussier est arrivé, on fait de bons résultats à l'extérieur mais à la maison c'est aléatoire. Ça serait bien de gagner tout le temps au vélodrome et si on peut faire de gros coups à l'extérieur ça ne sera que bénéfique pour nous. Mais c'est vrai qu'il faut gagner au vélodrome.
Pedretti n'était pas content lorsqu'on lui a dit que vous sembliez être gênés de jouer au vélodrome ?
Les gens se demandent pourquoi on va faire de bons matchs à l'extérieur et pourquoi à domicile on n'y arrivera pas. On dit que c'est à cause du public, de l'environnement et moi je ne pense pas que ce soit ça. C'est vrai que Marseille est un contexte spécial, que la plupart des joueurs qui sont là ne connaissent pas spécialement ça. Même Luyindula qui arrive de Lyon ne connaît pas ça. Pourtant Lyon c'est le club champion de France ! Ils jouent aussi la ligue des champions mais il n'y a pas la pression qu'il y a ici. Moi je ne pense pas qu'on puisse expliquer ça comme ça. On a quand même fait de bons matchs à la maison même si nos meilleures performances sont à l'extérieur. Mais c’est vrai que ça serait bien de gagner tous nos matchs à domicile.
On peut penser que vous avez du mal à faire le jeu ?
Oui. Je pense que la raison irait plus en ce sens que dans le sens de dire qu'on a peur. Lorsqu'on joue à domicile, les équipes ont un plan bien défini. Elles défendent pendant 90 minutes s'il le faut et vont essayer d’exploiter un contre. Lorsque Monaco est venu jouer ici, ils ont dit qu'ils venaient pour gagner, et on mit trois attaquants. C'était un match très ouvert, l'un de nos meilleurs matchs à domicile. Tout le monde jouait c'était plus facile. Lorsque les équipes ne font que défendre et exploitent la moindre occasion, le moindre contre, le moindre coup de pied arrêté, ça complique les choses. Je pense qu'il faut qu'on progresse lorsque c'est à nous à faire le jeu.
Les attaquants doivent défendre à Montpellier vous n'étiez pas habitués à ça ?
Ça demande plus d'application, beaucoup plus efforts. C'est vrai que lorsqu'on se replace bien et on est toujours prêt à exploiter des contres, on évite les hors jeu. Même si ça change, moi je pense que ça fait partie de la progression. On voit aussi que lorsque les attaquants défendent bien, la défense est plus sereine.
Vous sentez aujourd'hui la progression de vos partenaires ?
Lorsque les résultats sont positifs, ça libère les gens. Ça se voit aussi dans la vie de tous les jours, dans le vestiaire. C'est beaucoup plus gai lorsqu'on est dans une bonne série, c'est plus facile de venir à l’entraînement le matin. Ça libère les gens sur le terrain et en dehors. C'est positif.
Aujourd'hui on l’attend la série ?
Oui mais nous sommes dans une spirale plus positive que négative même si c'est vrai qu'on a eu un revers contre Sochaux. On a pris des points même si c'est à l'extérieur. Ce qu'on a fait à Toulouse c'est bien, on les a éloignés de nous même si maintenant il faut vraiment rester collé aux wagons de tête.
Vous préférez le 442 ?
Moi je crois que l'animation c'est ce qui fait que l'équipe tourne bien. Le système importe peu. On a fait de bons matchs aussi en 3,5,2 même si contre Toulouse on a été pas mal. Il faut du mouvement après la configuration importe peu. Les joueurs changent. Contre Toulouse on m'a demandé de rentrer à droite. Ce n'est pas un choc pour moi j'ai été formé à ce poste-là à la base. J'ai évolué dans le couloir droit. C'est un poste que je connais bien. En début de saison avec trois attaquants j'ai évolué dans le côté droit. Ailier droit, milieu droit c'est la même chose.
Vous avez envie de briller au Vélodrome ?
C’est vrai que lorsqu'on arrive à briller à Marseille c'est un peu spécial. Il y a un public et c'est beau. Mais l'essentiel c'est de prendre des points à la maison, à l'extérieur. Mais comme on arrive à prendre énormément de points l'extérieur, si on arrive à faire en sorte de prendre des points à la maison, après on sera bien. C'est ça qu'il faut se dire. Mais par rapport au vélodrome ce sont les équipes adverses qui posent des problèmes. Lorsqu'on va jouer chez elles, elles ne peuvent pas se permettre de défendre ou de jouer en contre. Mais au vélodrome elles sont disciplinées. C'est le match de l'année. Maintenant il faut qu'on progresse lorsqu'on a le ballon, il faut être patient, faire tourner et en profiter dès qu'il y a un petit décalage.
Vous n'arrivez pas à trouver la clef pour vous imposer au vélodrome ?
Le travail des couloirs est très important. Ça ne sert à rien d'essayer de passer dans l'axe parce que c'est complètement bouché. On l'a vu contre Sochaux. En passant par les côtés c'est beaucoup plus simple. Il faut de la percussion sur les côtés, les dédoublements, ça se travaille. Moi je ne veux pas entendre parler de blocage au vélodrome, devant notre public. C'est plus l’adversaire qui nous pose des problèmes.
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