29-01-2005, 04:52
(Modification du message : 29-01-2005, 04:59 par Georges Profond.)
Toulouse c’est un retour au pays avec un pincement au c½ur ?
Pour moi, retourner dans ce stade est toujours quelque chose d'important. Je vais jouer devant ma famille, mes amis et devant un public qui, pendant 13 ans, m'a donné beaucoup de choses. On ne peut pas toujours tout oublier. Mais maintenant je suis à Marseille et si j'ai la chance de pouvoir jouer je vais apporter tout ce que je peux apporter.
À quelques heures de la fin du mercato votre départ est toujours d'actualité ?
Non, non pour moi c'est fini. Il reste encore quelques jours avant la fin du mercato, l'année dernière je suis parti le 30 janvier, donc on ne sait jamais ce qui peut arriver, mais aujourd'hui je pense vraiment que c'est fini.
À Toulouse il faudra récupérer les points perdus contre Sochaux ?
On va essayer. C'est une équipe qui est très très bonne. Moi je les connais bien. Tactiquement ils sont au point. C’est vrai qu’on vient de perdre trois points sur notre terrain, il faudra essayer de les récupérer. Si c’est trois, c'est bien, si c’est un, c'est bien aussi. De toute façon, Toulouse est juste derrière nous et l'important, c’est de les laisser derrière. Je pense que ce match va être très difficile, il faudra y aller avec beaucoup de rigueur et beaucoup d'envie comme nous avons pu en avoir les trois matchs avant Sochaux.
Samir blessé, vous allez certainement débuter la rencontre ?
Je ne sais pas du tout. Je n'ai pas encore eu de discussion avec l'entraîneur. De toute façon, on ne connaît l'équipe que trois heures avant le match donc pour l'instant je m'attache à bien travailler. C'est vrai que ça fait quelques temps que je ne joue pas trop. J'essaye de bien travailler aux entraînements parce que ce n'est pas facile de trouver ses repères à partir du moment où on ne joue pas trop. Déjà ça a fait du bien de rentrer contre Sochaux, même si ça n'a pas été facile mais ça permet de retrouver un petit peu de jeu.
Même si vous dites ne pas connaître la composition de l'équipe, le fait d'avoir plus de chances de débuter la rencontre vous motive pour l'entraînement ?
Lorsqu'on ne joue pas, on s'entraîne différemment. Sinon aujourd'hui je n'ai pas d'esprit particulier. Ceux qui n'ont pas joué ou peu joué mardi se sont entraînés à part mercredi. Ce matin, nous avons tous travaillé ensemble. On a travaillé tactiquement les bases de ce qui fait notre force a l’heure actuelle. On s'attache à être bien physiquement. Le fait de jouer et le fait de s'entraîner, c'est complètement différent. Moi ça fait cinq matchs de championnat que j'ai loupé et maintenant on n’a pas trop de repères au niveau du jeu ni au niveau de la forme physique. On verra, si jamais j'ai la chance de jouer, où ça se passera.
Avez-vous l'idée de ce qu'il faut faire pour éviter que l’OM ne retombe dans les travers de Sochaux ?
On a été en difficulté chaque fois qu’on était en position de faire le jeu et d'attaquer. C'est comme ça depuis le début de la saison parce que les équipes jouent beaucoup en contre et à partir du moment où nous, au Vélodrome, on essaye de pousser pour marquer, souvent on prend des contres maudits pour nous. Je sais qu'à Toulouse ça va être un peu pareil. Ils jouent très vite le contre, ce match risque d'être très compliqué.
Quelle est la véritable force de Toulouse ?
C'est une équipe qui travaille beaucoup en 4-4-1-1 et qui avec Dalmat n’était basée peut-être que sur des ballons longs mais qui maintenant avec Giresse et Emana, passe plus par les côtés. J'ai souvent des joueurs de Toulouse au téléphone et ils m’ont dit qu'ils ont été en réussite totale pendant huit ou neuf matchs alors qu'avant ils ont perdus sans avoir l'impression d'avoir eu beaucoup d'occasion contre eux. Là, ça été l'inverse, ils n’ont pas pris de but. Maintenant ils ont perdu à Ajaccio, tout s’est arrêté mais quoiqu'il en soit, nous on espère faire un résultat là-bas pour les laisser derrière. C'est difficile d'analyser une équipe, je ne vais pas vous dévoiler leurs points faibles.
Je pense simplement que si on veut faire quelque chose à Toulouse il faudra que pendant la première demi-heure, on essaye de marquer ce but qui puisse nous permettre de continuer à jouer sur les bases de Lille ou Metz où on a joué plus en contre à la fin. Mais je sais que l'entraîneur de Toulouse est très bon tactiquement et je ne pense pas qu'il nous laisse récupérer les ballons très haut et nous permettre de faire pressing. Ça va être compliqué. Si Toulouse est bien placé dans ce championnat, ce n'est pas pour rien non plus.
Lorsque tu es arrivé, tu devais jouer derrière les attaquants, mais tu n'as jamais joué à ce poste ?
Oui c'est vrai que lorsque je suis arrivé on m'avait demandé de jouer à ce poste. Après on s'est retrouvé à deux meneurs avec un seul attaquant c'était Didier, moi je jouais avec Camel. Il est vrai que Didier faisait la différence à lui tout seul et Camel et moi on essayait de lui donner de bons ballons pour qu'il puisse marquer. Ce poste a été revu par le fait qu'on joue à cinq, il y a un vrai numéro 10 derrière les attaquants mais je ne sais pas comment ça va se passer samedi.
Tu n'as pas peur d'avoir perdu tes repères ?
J’ai pas mal de matchs en première division mais c'est vrai que lorsqu'on ne joue pas pendant cinq ou six matchs, au niveau du rythme, au niveau du jeu en lui-même, au niveau du placement dans les intervalles, c'est vrai que ce n'est pas facile. Maintenant ça peut se passer très bien aussi. J'essaye de travailler pour ça. C'est vrai que j'ai joué pendant six mois au moins sur un côté, puisque on jouait en 4-4-2 avec un milieu excentré et je me suis retrouvé milieu côté gauche avec Liza derrière moi. C'est une place complètement différente par rapport à cette place de numéro 10. Mais j'ai joué comme ça à Bastia pendant un an et ça ne m'a pas dérangé.
C'est un avantage ou un inconvénient d'avoir occupé diverses places ?
Je ne sais pas. Dans un sens ça peut être un avantage, dans un autre un inconvénient. Je ne regrette rien de ma carrière. J'ai joué dans de grands clubs, à diverses places ce qui m'a permis de jouer, contrairement à d'autres qui sont « spécialistes » à un certain poste. Ça ne me dérange pas d'être polyvalent. J'ai commencé arrière droit avec Roland (Courbis) à époque. On connaît sa façon de faire, il me faisait jouer une fois ailier droit, une fois arrière droit, une fois milieu gauche. Au début de 17 ans, j'ai commencé un peu comme Samir, après j'ai passé deux ans avec Rolland puis un an avec Alain Giresse qui m'a positionné en six devant la défense, cette année là on est monté. Après je suis parti à Bordeaux avec Richert pour des raisons financières. Après Toulouse est descendu, je n'ai pas aimé partir dans ces conditions là.
Ça reste une blessure ?
Oui parce que les conditions dans lesquelles on travaillait n'étaient pas facile. Il y avait des gens la tête du club qui ne faisaient pas ce qu'il fallait peut-être pour que ça se passe bien. Partir et laisser son club quand même en deuxième division, ce n'est jamais bien.
Mais cette année, ils sont bien ?
Je pense que les jeunes qui jouent ont beaucoup appris dans cette difficulté. J’en ai parlé avec eux. Ça leur a beaucoup apporté et cette année ils ont beaucoup d'envie et de réussite.
Marseille peut atteindre ses objectifs ?
Si on veut rester en haut du classement il faut pratiquement gagner tous les samedis. Si on veut atteindre nos objectifs maintenant on a une obligation de résultats. Contre Sochaux on était tous motivés. Maintenant je pense qu'il faut prendre les matchs les uns après les autres, nous avons des objectifs et il ne faut pas penser au capital point qu'on a obtenu et se suffir de çà. Je souhaite qu'on enchaîne à Toulouse.
Si vous perdez à Toulouse l’OM pourrait retomber dans ses travers ?
Il ne faut pas parler de match couperet à chaque fois. Aujourd'hui on est dans une dynamique, on essaye de prendre des points. Je souhaite vivement que Marseille fasse un résultat, surtout chez moi.
Pour moi, retourner dans ce stade est toujours quelque chose d'important. Je vais jouer devant ma famille, mes amis et devant un public qui, pendant 13 ans, m'a donné beaucoup de choses. On ne peut pas toujours tout oublier. Mais maintenant je suis à Marseille et si j'ai la chance de pouvoir jouer je vais apporter tout ce que je peux apporter.
À quelques heures de la fin du mercato votre départ est toujours d'actualité ?
Non, non pour moi c'est fini. Il reste encore quelques jours avant la fin du mercato, l'année dernière je suis parti le 30 janvier, donc on ne sait jamais ce qui peut arriver, mais aujourd'hui je pense vraiment que c'est fini.
À Toulouse il faudra récupérer les points perdus contre Sochaux ?
On va essayer. C'est une équipe qui est très très bonne. Moi je les connais bien. Tactiquement ils sont au point. C’est vrai qu’on vient de perdre trois points sur notre terrain, il faudra essayer de les récupérer. Si c’est trois, c'est bien, si c’est un, c'est bien aussi. De toute façon, Toulouse est juste derrière nous et l'important, c’est de les laisser derrière. Je pense que ce match va être très difficile, il faudra y aller avec beaucoup de rigueur et beaucoup d'envie comme nous avons pu en avoir les trois matchs avant Sochaux.
Samir blessé, vous allez certainement débuter la rencontre ?
Je ne sais pas du tout. Je n'ai pas encore eu de discussion avec l'entraîneur. De toute façon, on ne connaît l'équipe que trois heures avant le match donc pour l'instant je m'attache à bien travailler. C'est vrai que ça fait quelques temps que je ne joue pas trop. J'essaye de bien travailler aux entraînements parce que ce n'est pas facile de trouver ses repères à partir du moment où on ne joue pas trop. Déjà ça a fait du bien de rentrer contre Sochaux, même si ça n'a pas été facile mais ça permet de retrouver un petit peu de jeu.
Même si vous dites ne pas connaître la composition de l'équipe, le fait d'avoir plus de chances de débuter la rencontre vous motive pour l'entraînement ?
Lorsqu'on ne joue pas, on s'entraîne différemment. Sinon aujourd'hui je n'ai pas d'esprit particulier. Ceux qui n'ont pas joué ou peu joué mardi se sont entraînés à part mercredi. Ce matin, nous avons tous travaillé ensemble. On a travaillé tactiquement les bases de ce qui fait notre force a l’heure actuelle. On s'attache à être bien physiquement. Le fait de jouer et le fait de s'entraîner, c'est complètement différent. Moi ça fait cinq matchs de championnat que j'ai loupé et maintenant on n’a pas trop de repères au niveau du jeu ni au niveau de la forme physique. On verra, si jamais j'ai la chance de jouer, où ça se passera.
Avez-vous l'idée de ce qu'il faut faire pour éviter que l’OM ne retombe dans les travers de Sochaux ?
On a été en difficulté chaque fois qu’on était en position de faire le jeu et d'attaquer. C'est comme ça depuis le début de la saison parce que les équipes jouent beaucoup en contre et à partir du moment où nous, au Vélodrome, on essaye de pousser pour marquer, souvent on prend des contres maudits pour nous. Je sais qu'à Toulouse ça va être un peu pareil. Ils jouent très vite le contre, ce match risque d'être très compliqué.
Quelle est la véritable force de Toulouse ?
C'est une équipe qui travaille beaucoup en 4-4-1-1 et qui avec Dalmat n’était basée peut-être que sur des ballons longs mais qui maintenant avec Giresse et Emana, passe plus par les côtés. J'ai souvent des joueurs de Toulouse au téléphone et ils m’ont dit qu'ils ont été en réussite totale pendant huit ou neuf matchs alors qu'avant ils ont perdus sans avoir l'impression d'avoir eu beaucoup d'occasion contre eux. Là, ça été l'inverse, ils n’ont pas pris de but. Maintenant ils ont perdu à Ajaccio, tout s’est arrêté mais quoiqu'il en soit, nous on espère faire un résultat là-bas pour les laisser derrière. C'est difficile d'analyser une équipe, je ne vais pas vous dévoiler leurs points faibles.
Je pense simplement que si on veut faire quelque chose à Toulouse il faudra que pendant la première demi-heure, on essaye de marquer ce but qui puisse nous permettre de continuer à jouer sur les bases de Lille ou Metz où on a joué plus en contre à la fin. Mais je sais que l'entraîneur de Toulouse est très bon tactiquement et je ne pense pas qu'il nous laisse récupérer les ballons très haut et nous permettre de faire pressing. Ça va être compliqué. Si Toulouse est bien placé dans ce championnat, ce n'est pas pour rien non plus.
Lorsque tu es arrivé, tu devais jouer derrière les attaquants, mais tu n'as jamais joué à ce poste ?
Oui c'est vrai que lorsque je suis arrivé on m'avait demandé de jouer à ce poste. Après on s'est retrouvé à deux meneurs avec un seul attaquant c'était Didier, moi je jouais avec Camel. Il est vrai que Didier faisait la différence à lui tout seul et Camel et moi on essayait de lui donner de bons ballons pour qu'il puisse marquer. Ce poste a été revu par le fait qu'on joue à cinq, il y a un vrai numéro 10 derrière les attaquants mais je ne sais pas comment ça va se passer samedi.
Tu n'as pas peur d'avoir perdu tes repères ?
J’ai pas mal de matchs en première division mais c'est vrai que lorsqu'on ne joue pas pendant cinq ou six matchs, au niveau du rythme, au niveau du jeu en lui-même, au niveau du placement dans les intervalles, c'est vrai que ce n'est pas facile. Maintenant ça peut se passer très bien aussi. J'essaye de travailler pour ça. C'est vrai que j'ai joué pendant six mois au moins sur un côté, puisque on jouait en 4-4-2 avec un milieu excentré et je me suis retrouvé milieu côté gauche avec Liza derrière moi. C'est une place complètement différente par rapport à cette place de numéro 10. Mais j'ai joué comme ça à Bastia pendant un an et ça ne m'a pas dérangé.
C'est un avantage ou un inconvénient d'avoir occupé diverses places ?
Je ne sais pas. Dans un sens ça peut être un avantage, dans un autre un inconvénient. Je ne regrette rien de ma carrière. J'ai joué dans de grands clubs, à diverses places ce qui m'a permis de jouer, contrairement à d'autres qui sont « spécialistes » à un certain poste. Ça ne me dérange pas d'être polyvalent. J'ai commencé arrière droit avec Roland (Courbis) à époque. On connaît sa façon de faire, il me faisait jouer une fois ailier droit, une fois arrière droit, une fois milieu gauche. Au début de 17 ans, j'ai commencé un peu comme Samir, après j'ai passé deux ans avec Rolland puis un an avec Alain Giresse qui m'a positionné en six devant la défense, cette année là on est monté. Après je suis parti à Bordeaux avec Richert pour des raisons financières. Après Toulouse est descendu, je n'ai pas aimé partir dans ces conditions là.
Ça reste une blessure ?
Oui parce que les conditions dans lesquelles on travaillait n'étaient pas facile. Il y avait des gens la tête du club qui ne faisaient pas ce qu'il fallait peut-être pour que ça se passe bien. Partir et laisser son club quand même en deuxième division, ce n'est jamais bien.
Mais cette année, ils sont bien ?
Je pense que les jeunes qui jouent ont beaucoup appris dans cette difficulté. J’en ai parlé avec eux. Ça leur a beaucoup apporté et cette année ils ont beaucoup d'envie et de réussite.
Marseille peut atteindre ses objectifs ?
Si on veut rester en haut du classement il faut pratiquement gagner tous les samedis. Si on veut atteindre nos objectifs maintenant on a une obligation de résultats. Contre Sochaux on était tous motivés. Maintenant je pense qu'il faut prendre les matchs les uns après les autres, nous avons des objectifs et il ne faut pas penser au capital point qu'on a obtenu et se suffir de çà. Je souhaite qu'on enchaîne à Toulouse.
Si vous perdez à Toulouse l’OM pourrait retomber dans ses travers ?
Il ne faut pas parler de match couperet à chaque fois. Aujourd'hui on est dans une dynamique, on essaye de prendre des points. Je souhaite vivement que Marseille fasse un résultat, surtout chez moi.
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