22-01-2005, 06:32
Une passe de trois ferait du bien ?
La dernière fois que je suis venu devant vous en salle de presse, j’avait dit que ça serait bien de bien débuter l’année 2005, malheureusement ça a très mal débuté mais on a eu des ressources qui nous ont permis de réagir correctement, comme il le fallait. C’est vrai que si on pouvait enchaîner une 3ème victoire consécutive ça serait de bonne augure pour la suite mais je crois dans un premier temps l’état d’esprit qui est le notre aujourd’hui, c’est un état d’esprit revanchard dans le sens ou c’est un des matchs qu’on a perdu à domicile face à cette équipe de Metz, qui a cette époque était très bien située au niveau du classement maintenant c’est sûr qu’elle est plus en difficulté mais elle reste une équipe difficile à man½uvrer.
C’est bon d’aller à Metz avec l’esprit revanchard ou l’OM doit jouer son jeu ?
Les deux nous animent. Quelque part on a cet état d’esprit revanchard par rapport au match aller, mais on a aussi le fait que maintenant on se focalise simplement sur le match à jouer. On ne se projette pas dans le futur, parce que ça ne sert à rien, on reste sur deux bonnes prestations, deux bons résultats donc on veut à tout prix continuer cette série. Ca passe encore et une nouvelle fois par un état d’esprit de solidarité de combativité comme on a pu le faire contre Lille et surtout contre Nice.
A quoi attribuez vous cette bonne passe actuelle ?
A une prise de conscience. Je pense que tout le monde pris conscience que sans la solidarité une aide mutuelle des uns et des autres on ne pourrait pas y arriver. Même si on a de bonnes individualités, sans le groupe elles ne sont rien. L’élimination de la coupe de France nous fait prendre conscience de tout ça. Ca a été un mal pour un bien. On avait des ambitions dans cette compétition malheureusement ça c’est arrêté rapidement et ça nous a permis de rebondir en championnat et de rester parmi les équipes de tête. Rien n’est joué, on reste sur deux victoires consécutives mais on est convalescent tout peut changer très vite.
Tu as l’impression que avant ce match de Coupe de France la solidarité n’était pas forcément présente ?
Toi t’es malin… (Rires) Non simplement il y a une prise de conscience qui fait que on a réussi dans cette première partie de championnat à faire périodiquement des matchs de bon niveau avec un état d’esprit irréprochable mais on n’arrivait pas à enchaîner des prestations comme celle-ci sur la longueur. Là on a pris conscience des choses et que pour atteindre les objectifs du club et les nôtres aussi, il fallait avoir un esprit compétitif et de solidarité qui fasse en sorte que tout le monde tire dans le même sens. On se relâchait un peut trop facilement dans cette première partie de championnat.
Le travail de l’entraîneur est important ?
C’est possible que le nouvel entraîneur a apporté sa touche tactique, on le travaille très souvent à l’entraînement maintenant la raison du pourquoi on en arrive là aujourd’hui c’est tout un ensemble de choses, c’est aussi le résultat du travail fourni durant cette première partie de saison, il paye et maintenant on commence a trouver les automatismes les uns avec les autres, tout ça porte ses fruits.
Une demi-saison, c’est le délai normal pour bien jouer ensemble ?
Je ne sais pas si c’est le délai normal. Si on évoque la première conférence de presse que j’avais donné en 2005 j’avais dis que c’est un groupe qui avait été remanié à 70 ou 80% qu’il fallait laisser le temps au temps. C’est en train de prendre forme. Je ne sais pas s’il y a un délai pour que tout prenne forme. Maintenant c’est difficile, peut-être que le climat et le contexte sont particuliers et qu’il faut prendre un peu plus de temps ici.
Un résultat négatif à Metz peut avoir un effet néfaste sur le moral ?
Vis-à-vis de nous non, je ne pense pas. Nous on s’est établi un tableau de marche jusqu’à la fin de saison, on sait les objectifs qu’on a atteindre à court terme, sur certaines matchs. S’il vient à y avoir une contre-performance ça ne remettra rien en cause en interne. Maintenant en externe peut-être mais nous on a un tableau de marche à suivre et on va s’y tenir.
Comment tu sens ta progression ?
Et toi ? (Rires) Non moi ça va. J’ai dit qu’on joue à 3 ou 4 peut importe l’essentiel c’est d’être sur le terrain. Je suis conscient que j’ai eu un début de saison difficile, en premier lieu par blessures, en deuxième lieu des soucis familiaux, après il y a tout un engrenage qui fait que c’est difficile de prendre le dessus. Maintenant de tout manière je suis là, je fais mon métier et il faut reprendre le dessus par rapport à tout ça. 2005 est une nouvelle année, 2004 a été difficile à se terminer, Il faut faire abstraction de tout ça et repartir en ayant envie et la détermination d’atteindre les objectifs que je me suis fixé. Petit à petit je retrouve un certain, niveau même si je suis encore loin de ce que je souhaite mais ce n’est pas individuel, c’est collectif aussi. Je crois, si j’inclus le match de Lyon et retire celui d’Angers, je crois que sur les trois derniers matchs de championnat on a atteint un certain niveau de jeu qui n’est pas loin du niveau qu’on souhaite atteindre avec le groupe.
L’apport d’un patron qu’est devenu Samir au milieu…
Ca m’embête que vous employiez le mot patron pour un jeune joueur comme ça. C’est trop de poids à porter sur les épaules. C’est un joueur qui est un élément essentiel dans notre composition, maintenant je pense qu’il ne faut pas non plus tirer la conséquence par rapport à ses prestations. Laissons lui le temps de s’aguerrir et d’apporter ce qu’il est capable d’apporter. Mais ne lui mettons pas non plus trop de pression par rapport à son âge et à ses qualités. Je pense qu’il y a aussi une prise de conscience collective, une prise de confiance collective qui fait en sorte que chacun aussi a élevé son niveau de jeu et que les prestations collectives sont au dessus de ce qu’on pouvait développer en début de saison. Maintenant Samir le fait qu’il soit là à l’heure actuelle il le mérite amplement mais ne précipitons pas les choses. Laissons le gravir les échelons petits à petit et ne lui mettons pas non plus une étiquette qui lui donnera une pression supplémentaire.
Mais sans mettre de nom, mais un meneur de jeu est important dans cette équipe. Les relais sont meilleurs ?
Toute personne a son droit de parole là-dessus, c’est vrai qu’on joue dans ce système avec un joueur intermédiaire qui fait le relais entre le système offensif et le système défensif, on trouve beaucoup plus de phases dans notre jeu, de fluidité, les résultats suivent. On ne va pas s’en cacher mais il faut être vigilent et pas tirer des conclusions trop rapides.
Le bloc est plus soudé ?
Tout ça vient en gagnant de la confiance, par le biais des résultats. Quand vous faites nuls chez le premier, quand vous gagnez chez le deuxième, entre les deux vous vous faites éliminés donc vous prenez une gifle mais vous avez une réaction d‘orgueil qui vous permet d’avoir les résultats actuel. Tout ça est un engrenage qui fait que tout le monde se soude de plus en plus et a envie de continuer cette série qui est courte pour le moment mais qui j’espère qui va durer.
La solidarité est un élément essentiel pour le bon déroulement des choses ?
Oui c’est un élément essentiel pour aller au bout et atteindre les objectifs du club.
Le fait de devenir favori est un atout ?
Oui je pense que c’est un atout supplémentaire d’avoir pris conscience que les qualités ne se sont pas évaporées du jour au lendemain. Toutes les personnes qui ont signé dans ce club en début de saison, parce que ces personnes là avaient des qualités. Maintenant la prise de conscience individuelle a été une chose, collective c’est une autre chose et ça nous permet maintenant de prendre les matchs les uns après les autres et se dire que même si on est favori, ou si on est outsider, il n’y a aucune différence. Le match on doit le jouer, on doit faire un résultat donc il faut jouer avec nos qualités, nos armes, et l’arme majeure du groupe aujourd’hui c’est cette solidarité. Attention je ne dis pas qu’on va gagner tous les matchs jusqu’à la fin de saison, c’est pas possible et il faut être réaliste aussi, maintenant on va faire en sorte de faire la meilleure performance possible et même s’il y a un résultat négatif ça ne remettra rien en cause. Nous on a établi une marche à suivre jusqu’à la fin de saison. Maintenant il reste 17 matchs à jouer, on a un certain nombre de points à gagner pour atteindre les objectifs. Maintenant qu’on soit favori ou outsider face à des équipes comme Metz ou pour les matchs qui suivront, on a des points à gagner c’est tout.
Vous avez fixé les points à prendre ?
Non on s’est fixé des barèmes de points à gagner sur des matchs, sur des séries de matchs.
Vous êtes en avance ?
Non on est dans la marche à suivre. Tant qu’on n’a pas atteint le nombre de points qu’on s’est fixé, on n’est ni en avance ni en retard. A partir du moment où sur une série de match qui peut être de 3,4 ou de 5 matchs, si déjà sur les trois premiers on a atteint le nombre de point après c’est que du bonus. Ca nous permettra d’avoir une marge d’erreur.
Rien perdre c’est possible ?
Oui c’est possible. Il y a des équipes qui font des séries de matchs d’invincibilité. Lyon est en court. Rien n’est impossible mais tout gagner semble dans la mesure de l’impossible.
Dans France-Soir Louis Acariès dit que tu as été étonné de l’OM. Ce sont tes termes tu as toujours ce sentiment ?
Est ce que se sont mes termes ? Je ne sais pas. On a parlé de choses et d’autres. C’est sûr qu’au départ ça a été difficile à cause de ce que j’ai évoqué tout à l’heure mais je suis assez professionnel. Sans prétention j’ai assez d’expérience pour ne pas tomber dans ce panneau. Je me contente de faire mon travail du mieux possible. Je ne me permettrait pas de juger qui que se soit et en première partie le club, tant que je ne connais pas et que je ne suis pas dans ce club depuis un certain temps. Je suis ici depuis 6 mois, des mois difficiles et qui suis-je pour me permettre de juger un club comme Marseille qui a un passé qui parle pour lui. C’est pas un joueur qui va donner son jugement là-dessus.
Une équipe se dessine, par votre expérience, vous vous permettez de remonter le moral à ceux qui ne jouent pas ?
C’est le rôle de tout le monde. Le foot est un métier passionnant, un sport avant tout mais il y a des acteurs et malheureusement il y en a qui restent sur le côté. C’est le rôle de tout le monde parce qu’on sait que ça va très vite. Un jour ou l’autre on sera peut-être amené nous à être dans cette situation là. Comme je dis c’est la solidarité d’une groupe. C’est à ceux qui jouent de garder la confiance à ceux qui ne jouent pas et vice versa. Aujourd’hui c’est moi qui suis là, demain ça sera peut-être un autre donc plus les gens se sentiront concernés plus on gardera cet état d’esprit de combativité de solidarité qui nous permettrons d’aller atteindre nos objectifs…
Dans ce contexte tu peux dire quelques mots sur Fabrice ?
Non
La dernière fois que je suis venu devant vous en salle de presse, j’avait dit que ça serait bien de bien débuter l’année 2005, malheureusement ça a très mal débuté mais on a eu des ressources qui nous ont permis de réagir correctement, comme il le fallait. C’est vrai que si on pouvait enchaîner une 3ème victoire consécutive ça serait de bonne augure pour la suite mais je crois dans un premier temps l’état d’esprit qui est le notre aujourd’hui, c’est un état d’esprit revanchard dans le sens ou c’est un des matchs qu’on a perdu à domicile face à cette équipe de Metz, qui a cette époque était très bien située au niveau du classement maintenant c’est sûr qu’elle est plus en difficulté mais elle reste une équipe difficile à man½uvrer.
C’est bon d’aller à Metz avec l’esprit revanchard ou l’OM doit jouer son jeu ?
Les deux nous animent. Quelque part on a cet état d’esprit revanchard par rapport au match aller, mais on a aussi le fait que maintenant on se focalise simplement sur le match à jouer. On ne se projette pas dans le futur, parce que ça ne sert à rien, on reste sur deux bonnes prestations, deux bons résultats donc on veut à tout prix continuer cette série. Ca passe encore et une nouvelle fois par un état d’esprit de solidarité de combativité comme on a pu le faire contre Lille et surtout contre Nice.
A quoi attribuez vous cette bonne passe actuelle ?
A une prise de conscience. Je pense que tout le monde pris conscience que sans la solidarité une aide mutuelle des uns et des autres on ne pourrait pas y arriver. Même si on a de bonnes individualités, sans le groupe elles ne sont rien. L’élimination de la coupe de France nous fait prendre conscience de tout ça. Ca a été un mal pour un bien. On avait des ambitions dans cette compétition malheureusement ça c’est arrêté rapidement et ça nous a permis de rebondir en championnat et de rester parmi les équipes de tête. Rien n’est joué, on reste sur deux victoires consécutives mais on est convalescent tout peut changer très vite.
Tu as l’impression que avant ce match de Coupe de France la solidarité n’était pas forcément présente ?
Toi t’es malin… (Rires) Non simplement il y a une prise de conscience qui fait que on a réussi dans cette première partie de championnat à faire périodiquement des matchs de bon niveau avec un état d’esprit irréprochable mais on n’arrivait pas à enchaîner des prestations comme celle-ci sur la longueur. Là on a pris conscience des choses et que pour atteindre les objectifs du club et les nôtres aussi, il fallait avoir un esprit compétitif et de solidarité qui fasse en sorte que tout le monde tire dans le même sens. On se relâchait un peut trop facilement dans cette première partie de championnat.
Le travail de l’entraîneur est important ?
C’est possible que le nouvel entraîneur a apporté sa touche tactique, on le travaille très souvent à l’entraînement maintenant la raison du pourquoi on en arrive là aujourd’hui c’est tout un ensemble de choses, c’est aussi le résultat du travail fourni durant cette première partie de saison, il paye et maintenant on commence a trouver les automatismes les uns avec les autres, tout ça porte ses fruits.
Une demi-saison, c’est le délai normal pour bien jouer ensemble ?
Je ne sais pas si c’est le délai normal. Si on évoque la première conférence de presse que j’avais donné en 2005 j’avais dis que c’est un groupe qui avait été remanié à 70 ou 80% qu’il fallait laisser le temps au temps. C’est en train de prendre forme. Je ne sais pas s’il y a un délai pour que tout prenne forme. Maintenant c’est difficile, peut-être que le climat et le contexte sont particuliers et qu’il faut prendre un peu plus de temps ici.
Un résultat négatif à Metz peut avoir un effet néfaste sur le moral ?
Vis-à-vis de nous non, je ne pense pas. Nous on s’est établi un tableau de marche jusqu’à la fin de saison, on sait les objectifs qu’on a atteindre à court terme, sur certaines matchs. S’il vient à y avoir une contre-performance ça ne remettra rien en cause en interne. Maintenant en externe peut-être mais nous on a un tableau de marche à suivre et on va s’y tenir.
Comment tu sens ta progression ?
Et toi ? (Rires) Non moi ça va. J’ai dit qu’on joue à 3 ou 4 peut importe l’essentiel c’est d’être sur le terrain. Je suis conscient que j’ai eu un début de saison difficile, en premier lieu par blessures, en deuxième lieu des soucis familiaux, après il y a tout un engrenage qui fait que c’est difficile de prendre le dessus. Maintenant de tout manière je suis là, je fais mon métier et il faut reprendre le dessus par rapport à tout ça. 2005 est une nouvelle année, 2004 a été difficile à se terminer, Il faut faire abstraction de tout ça et repartir en ayant envie et la détermination d’atteindre les objectifs que je me suis fixé. Petit à petit je retrouve un certain, niveau même si je suis encore loin de ce que je souhaite mais ce n’est pas individuel, c’est collectif aussi. Je crois, si j’inclus le match de Lyon et retire celui d’Angers, je crois que sur les trois derniers matchs de championnat on a atteint un certain niveau de jeu qui n’est pas loin du niveau qu’on souhaite atteindre avec le groupe.
L’apport d’un patron qu’est devenu Samir au milieu…
Ca m’embête que vous employiez le mot patron pour un jeune joueur comme ça. C’est trop de poids à porter sur les épaules. C’est un joueur qui est un élément essentiel dans notre composition, maintenant je pense qu’il ne faut pas non plus tirer la conséquence par rapport à ses prestations. Laissons lui le temps de s’aguerrir et d’apporter ce qu’il est capable d’apporter. Mais ne lui mettons pas non plus trop de pression par rapport à son âge et à ses qualités. Je pense qu’il y a aussi une prise de conscience collective, une prise de confiance collective qui fait en sorte que chacun aussi a élevé son niveau de jeu et que les prestations collectives sont au dessus de ce qu’on pouvait développer en début de saison. Maintenant Samir le fait qu’il soit là à l’heure actuelle il le mérite amplement mais ne précipitons pas les choses. Laissons le gravir les échelons petits à petit et ne lui mettons pas non plus une étiquette qui lui donnera une pression supplémentaire.
Mais sans mettre de nom, mais un meneur de jeu est important dans cette équipe. Les relais sont meilleurs ?
Toute personne a son droit de parole là-dessus, c’est vrai qu’on joue dans ce système avec un joueur intermédiaire qui fait le relais entre le système offensif et le système défensif, on trouve beaucoup plus de phases dans notre jeu, de fluidité, les résultats suivent. On ne va pas s’en cacher mais il faut être vigilent et pas tirer des conclusions trop rapides.
Le bloc est plus soudé ?
Tout ça vient en gagnant de la confiance, par le biais des résultats. Quand vous faites nuls chez le premier, quand vous gagnez chez le deuxième, entre les deux vous vous faites éliminés donc vous prenez une gifle mais vous avez une réaction d‘orgueil qui vous permet d’avoir les résultats actuel. Tout ça est un engrenage qui fait que tout le monde se soude de plus en plus et a envie de continuer cette série qui est courte pour le moment mais qui j’espère qui va durer.
La solidarité est un élément essentiel pour le bon déroulement des choses ?
Oui c’est un élément essentiel pour aller au bout et atteindre les objectifs du club.
Le fait de devenir favori est un atout ?
Oui je pense que c’est un atout supplémentaire d’avoir pris conscience que les qualités ne se sont pas évaporées du jour au lendemain. Toutes les personnes qui ont signé dans ce club en début de saison, parce que ces personnes là avaient des qualités. Maintenant la prise de conscience individuelle a été une chose, collective c’est une autre chose et ça nous permet maintenant de prendre les matchs les uns après les autres et se dire que même si on est favori, ou si on est outsider, il n’y a aucune différence. Le match on doit le jouer, on doit faire un résultat donc il faut jouer avec nos qualités, nos armes, et l’arme majeure du groupe aujourd’hui c’est cette solidarité. Attention je ne dis pas qu’on va gagner tous les matchs jusqu’à la fin de saison, c’est pas possible et il faut être réaliste aussi, maintenant on va faire en sorte de faire la meilleure performance possible et même s’il y a un résultat négatif ça ne remettra rien en cause. Nous on a établi une marche à suivre jusqu’à la fin de saison. Maintenant il reste 17 matchs à jouer, on a un certain nombre de points à gagner pour atteindre les objectifs. Maintenant qu’on soit favori ou outsider face à des équipes comme Metz ou pour les matchs qui suivront, on a des points à gagner c’est tout.
Vous avez fixé les points à prendre ?
Non on s’est fixé des barèmes de points à gagner sur des matchs, sur des séries de matchs.
Vous êtes en avance ?
Non on est dans la marche à suivre. Tant qu’on n’a pas atteint le nombre de points qu’on s’est fixé, on n’est ni en avance ni en retard. A partir du moment où sur une série de match qui peut être de 3,4 ou de 5 matchs, si déjà sur les trois premiers on a atteint le nombre de point après c’est que du bonus. Ca nous permettra d’avoir une marge d’erreur.
Rien perdre c’est possible ?
Oui c’est possible. Il y a des équipes qui font des séries de matchs d’invincibilité. Lyon est en court. Rien n’est impossible mais tout gagner semble dans la mesure de l’impossible.
Dans France-Soir Louis Acariès dit que tu as été étonné de l’OM. Ce sont tes termes tu as toujours ce sentiment ?
Est ce que se sont mes termes ? Je ne sais pas. On a parlé de choses et d’autres. C’est sûr qu’au départ ça a été difficile à cause de ce que j’ai évoqué tout à l’heure mais je suis assez professionnel. Sans prétention j’ai assez d’expérience pour ne pas tomber dans ce panneau. Je me contente de faire mon travail du mieux possible. Je ne me permettrait pas de juger qui que se soit et en première partie le club, tant que je ne connais pas et que je ne suis pas dans ce club depuis un certain temps. Je suis ici depuis 6 mois, des mois difficiles et qui suis-je pour me permettre de juger un club comme Marseille qui a un passé qui parle pour lui. C’est pas un joueur qui va donner son jugement là-dessus.
Une équipe se dessine, par votre expérience, vous vous permettez de remonter le moral à ceux qui ne jouent pas ?
C’est le rôle de tout le monde. Le foot est un métier passionnant, un sport avant tout mais il y a des acteurs et malheureusement il y en a qui restent sur le côté. C’est le rôle de tout le monde parce qu’on sait que ça va très vite. Un jour ou l’autre on sera peut-être amené nous à être dans cette situation là. Comme je dis c’est la solidarité d’une groupe. C’est à ceux qui jouent de garder la confiance à ceux qui ne jouent pas et vice versa. Aujourd’hui c’est moi qui suis là, demain ça sera peut-être un autre donc plus les gens se sentiront concernés plus on gardera cet état d’esprit de combativité de solidarité qui nous permettrons d’aller atteindre nos objectifs…
Dans ce contexte tu peux dire quelques mots sur Fabrice ?
Non
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