Avant Metz vous pensez : jamais deux sans trois ?
On l’espère. C’est vrai que pour le moment on est bien, on arrive à marquer des buts, on est assez solide défensivement. Maintenant, l’équilibre, on a mis du temps à le trouver, il peut repartir très vite aussi. Donc on reste prudent, on va essayer de rester sur cette même lancée.
Comment analyser cette progression ?
Je pense que c’est les automatismes qu’on travaille tous les jours à l’entraînement. En faisant tous les jours la même chose on sait que le joueur va faire ça, ça aide beaucoup. Il y a aussi le talent individuel des joueurs. En ce moment les joueurs, offensivement, sont très forts. Les trois attaquants que le coach a mis en deux matchs ont tous marqué, c’est positif pour la confiance, pour le groupe. On a une défense très solide, c’est vraiment collectivement qu’on arrive à être bons. En plus on marque d’entrée de jeu c’est clair que ça facilite la tâche.
Le coach soulignait hier l’importance du travail défensif des attaquants ?
C’est vrai que Peguy et Steve qui étaient devant, ont fait un gros boulot, Samir aussi travaillait bien. Toute l’équipe a réussi à faire un gros pressing. On a fait la différence en première mi-temps où on a été très bon dans le pressing, on a récupéré beaucoup de ballons, c’est là qu’on a fait la différence. Sur ce point là il faut continuer. Quand on voit qu’on presse, qu’on est bien physiquement, on arrive à marquer sans prendre de but, il faut continuer comme ça.
Mais votre jeu va être rapidement étudié ?
Mais même lorsqu’on avait des hauts et des bas les équipes nous recevaient comme si on était les premiers du classement. Quand tu joues à Marseille, les matchs ne sont pas les mêmes. Moi j’ai pu m’en rendre compte. A l’extérieur les stades sont pleins, les joueurs sont hyper motivés contre nous, ça va continuer comme ça. C’est à nous d’être plus forts encore, de montrer qu’on est en confiance. On a confiance en nous mais il faut être méfiants. Il ne faut pas prendre cette équipe de Metz de haut parce qu’il y a de la qualité. On doit faire attention.
Mais les adversaires vont s’adapter à notre jeu ?
Mais contre Lille ou contre Nice on n’a pas surpris grand monde. Nos adversaires savent comment on joue. Ce qui change c’est les joueurs mais l’organisation est la même. Nice a mis un marquage sur Samir, ils essayent mais ils ne trouvent pas la clef. C’est tant mieux.
Contre Nice vous avez tenté de prendre le couloir gauche. C’est parce que vous êtes en confiance ?
Non le coach me l’a demandé. C‘est vrai qu’attaquer à trois à domicile, ce n’est pas toujours suffisant. Je devais faire des appels dans la profondeur à gauche ou à droite, j’allais où il y avait des espaces. J’ai cherché à m’engouffrer. A domicile on a plus la possibilité, parce qu’on a plus le ballon et on a plus la volonté de marquer, de gagner, c’est clair. Je le fais plus volontiers à domicile, mais à l’extérieur on est solide aussi, on va continuer comme ça. Mais le jeu c’est le coach qui décide.
Il n’y a plus de syndrome du vélodrome ?
C’est vrai qu’avant on avait quatre joueurs à vocation offensive avec un 4- 4-2, c’est clair qu’on était moins tentés de monter. Là avec les trois joueurs de l’axe que sont Fred, Habib et Abdou qui maîtrisent la défense, ça nous laisse la possibilité d’aller en profondeur et de pouvoir beaucoup attaquer. Pour l’instant ça marche.
Ca rassure de faire partie de l’équipe type ?
Oui mais on est bien dans le groupe, on se fait plaisir, on rigole à l’entraînement, c’est plus facile quand tu gagnes. L’état d’esprit est en train de basculer, tout est en train de prendre. C’est vrai que c’est peut-être venu un peu tard, mais mieux vaut tard que jamais, on peut encore largement terminer dans nos objectifs. C’est bien il faut continuer. Il ne faut pas oublier que des joueurs vont rentrer, il va y avoir des suspensions, il peut y avoir des blessés, on a un groupe et c’est tous ensemble qu’on va réussir.
Tout va bien mais il y en a qui restent sur le côté ?
Nous on reste un groupe. Depuis le début beaucoup de joueurs ont été utilisés et on sait que c’est tous ensemble qu’on peut faire quelque chose même si on n’a plus que le championnat. Fio ou Bruno, puisque vous parlez de ces joueurs là, peuvent apporter autre chose à l’équipe, leur qualité technique, leur talent… C’est clair ils font partie du groupe et peuvent faire partie de l’équipe. Tout le monde est sur la même ligne c’est le coach qui fait des choix. C’est clair qu’entre nous on écarte personne. C’est la même ambiance entre ceux qui jouent et ceux qui ne jouent pas. Pour nous c’est pareil après c’est le coach qui fait des choix.
C’est plus facile de rester imperméable à ce qui se passe autour lorsque les résultats sont là ?
On a su toujours bien gérer en interne. Même lorsque ça se passait moyennement, on a su rester soudés, on ne s’est pas tiré dans les pattes, c’est ça qui nous a permis de ne pas couler. Ca a toujours été comme ça, après c’est sûr que lorsqu’on gagne à l’entraînement c’est plus joyeux, plus convivial et tu peux te permettre de te faire plaisir ça ne sera pas mal interprété ou mal pris. On en profite, on espère que ça va durer.
A ton poste ça change quoi de jouer avec un dix devant ?
C’est un point d’appui supplémentaire. Il y a le dix qui est là, qui peut organiser, qui se déplace un peu partout. C’est le joueur libre. Après c’est à nous par rapport à lui de lui donner le plus de ballons possibles pour faire la différence. C’est bien d‘avoir un joueur là parce qu’il peut tout faire sur le terrain, aller à droite, à gauche et pour nous ça nous donne plus de liberté dans le jeu. L’adversaire est plus focalisé sur ce joueur là qui va être entre la défense et le milieu défensif. Peut-être ils ont peur de sortir sur nous et nous laissent des espaces pour jouer. S’ils viennent sur nous, il est seul dans leur dos. C’est le problème que Nice a essayé de résoudre avec le marquage individuel mais Samir est tellement fort techniquement qu’il est capable d’éliminer.
Tu lui as donné beaucoup de ballons ?
Oui, c’est quelqu’un qui se libère très bien du marquage, qui veut toujours le ballon, donc pour nous c’est très agréable quand il y a un joueur qui veut le ballon, qui va vers l’avant, qui provoque. Personnellement je prends beaucoup de plaisir à jouer avec lui. Maintenant, il y a d’autres joueurs qui peuvent jouer à ce poste là. Il y a Bruno, Lolo, c’est un poste important parce qu’il offre des solutions supplémentaires.
A Sochaux tu jouais comme ça avec Mériem ?
Camel était très fort quand il était libre. Ca me rappelle çà, çà c’était bien passé aussi. Pour nous les milieux défensifs c’est intéressant d’avoir un joueur libre.
Vous comptez vraiment sur lui ou c’est encore un peu tôt vu son âge ?
Il apporte beaucoup à l’équipe, maintenant il ne faut pas qu’à 17 ans il ait toute la pression sur lui. Il ne faut pas qu’on soit trop dépendant de Samir, même si c’est un excellent joueur. Il a le talent pour supporter ce jeu, à nous de ne pas lui mettre trop de pression non plus parce que là vous parlez beaucoup de lui, c’est très bien, tant mieux pour lui, tant mieux pour nous, c’est que ça marche bien. Mais attention il n’a que 17 ans et ça peut aller très vite. A nous de le protéger, de savoir l’utiliser quand il le faut, mais il y a d’autres joueurs de qualité…
C’est le chouchou du groupe ?
Il est jeune, il apporte autre chose, une autre vision des choses, donc on a un petit discours mais il est très mature dans sa tête. Il n’y a pas de souci par rapport à ça. Il ne faut pas lui mettre trop de pression dans le jeu parce qu’on ne sait pas comment il va la supporter. Même s’il en est capable, inconsciemment ça peut jouer des tours, alors on ne va pas dire qu’on est dépendant de lui.
On l’espère. C’est vrai que pour le moment on est bien, on arrive à marquer des buts, on est assez solide défensivement. Maintenant, l’équilibre, on a mis du temps à le trouver, il peut repartir très vite aussi. Donc on reste prudent, on va essayer de rester sur cette même lancée.
Comment analyser cette progression ?
Je pense que c’est les automatismes qu’on travaille tous les jours à l’entraînement. En faisant tous les jours la même chose on sait que le joueur va faire ça, ça aide beaucoup. Il y a aussi le talent individuel des joueurs. En ce moment les joueurs, offensivement, sont très forts. Les trois attaquants que le coach a mis en deux matchs ont tous marqué, c’est positif pour la confiance, pour le groupe. On a une défense très solide, c’est vraiment collectivement qu’on arrive à être bons. En plus on marque d’entrée de jeu c’est clair que ça facilite la tâche.
Le coach soulignait hier l’importance du travail défensif des attaquants ?
C’est vrai que Peguy et Steve qui étaient devant, ont fait un gros boulot, Samir aussi travaillait bien. Toute l’équipe a réussi à faire un gros pressing. On a fait la différence en première mi-temps où on a été très bon dans le pressing, on a récupéré beaucoup de ballons, c’est là qu’on a fait la différence. Sur ce point là il faut continuer. Quand on voit qu’on presse, qu’on est bien physiquement, on arrive à marquer sans prendre de but, il faut continuer comme ça.
Mais votre jeu va être rapidement étudié ?
Mais même lorsqu’on avait des hauts et des bas les équipes nous recevaient comme si on était les premiers du classement. Quand tu joues à Marseille, les matchs ne sont pas les mêmes. Moi j’ai pu m’en rendre compte. A l’extérieur les stades sont pleins, les joueurs sont hyper motivés contre nous, ça va continuer comme ça. C’est à nous d’être plus forts encore, de montrer qu’on est en confiance. On a confiance en nous mais il faut être méfiants. Il ne faut pas prendre cette équipe de Metz de haut parce qu’il y a de la qualité. On doit faire attention.
Mais les adversaires vont s’adapter à notre jeu ?
Mais contre Lille ou contre Nice on n’a pas surpris grand monde. Nos adversaires savent comment on joue. Ce qui change c’est les joueurs mais l’organisation est la même. Nice a mis un marquage sur Samir, ils essayent mais ils ne trouvent pas la clef. C’est tant mieux.
Contre Nice vous avez tenté de prendre le couloir gauche. C’est parce que vous êtes en confiance ?
Non le coach me l’a demandé. C‘est vrai qu’attaquer à trois à domicile, ce n’est pas toujours suffisant. Je devais faire des appels dans la profondeur à gauche ou à droite, j’allais où il y avait des espaces. J’ai cherché à m’engouffrer. A domicile on a plus la possibilité, parce qu’on a plus le ballon et on a plus la volonté de marquer, de gagner, c’est clair. Je le fais plus volontiers à domicile, mais à l’extérieur on est solide aussi, on va continuer comme ça. Mais le jeu c’est le coach qui décide.
Il n’y a plus de syndrome du vélodrome ?
C’est vrai qu’avant on avait quatre joueurs à vocation offensive avec un 4- 4-2, c’est clair qu’on était moins tentés de monter. Là avec les trois joueurs de l’axe que sont Fred, Habib et Abdou qui maîtrisent la défense, ça nous laisse la possibilité d’aller en profondeur et de pouvoir beaucoup attaquer. Pour l’instant ça marche.
Ca rassure de faire partie de l’équipe type ?
Oui mais on est bien dans le groupe, on se fait plaisir, on rigole à l’entraînement, c’est plus facile quand tu gagnes. L’état d’esprit est en train de basculer, tout est en train de prendre. C’est vrai que c’est peut-être venu un peu tard, mais mieux vaut tard que jamais, on peut encore largement terminer dans nos objectifs. C’est bien il faut continuer. Il ne faut pas oublier que des joueurs vont rentrer, il va y avoir des suspensions, il peut y avoir des blessés, on a un groupe et c’est tous ensemble qu’on va réussir.
Tout va bien mais il y en a qui restent sur le côté ?
Nous on reste un groupe. Depuis le début beaucoup de joueurs ont été utilisés et on sait que c’est tous ensemble qu’on peut faire quelque chose même si on n’a plus que le championnat. Fio ou Bruno, puisque vous parlez de ces joueurs là, peuvent apporter autre chose à l’équipe, leur qualité technique, leur talent… C’est clair ils font partie du groupe et peuvent faire partie de l’équipe. Tout le monde est sur la même ligne c’est le coach qui fait des choix. C’est clair qu’entre nous on écarte personne. C’est la même ambiance entre ceux qui jouent et ceux qui ne jouent pas. Pour nous c’est pareil après c’est le coach qui fait des choix.
C’est plus facile de rester imperméable à ce qui se passe autour lorsque les résultats sont là ?
On a su toujours bien gérer en interne. Même lorsque ça se passait moyennement, on a su rester soudés, on ne s’est pas tiré dans les pattes, c’est ça qui nous a permis de ne pas couler. Ca a toujours été comme ça, après c’est sûr que lorsqu’on gagne à l’entraînement c’est plus joyeux, plus convivial et tu peux te permettre de te faire plaisir ça ne sera pas mal interprété ou mal pris. On en profite, on espère que ça va durer.
A ton poste ça change quoi de jouer avec un dix devant ?
C’est un point d’appui supplémentaire. Il y a le dix qui est là, qui peut organiser, qui se déplace un peu partout. C’est le joueur libre. Après c’est à nous par rapport à lui de lui donner le plus de ballons possibles pour faire la différence. C’est bien d‘avoir un joueur là parce qu’il peut tout faire sur le terrain, aller à droite, à gauche et pour nous ça nous donne plus de liberté dans le jeu. L’adversaire est plus focalisé sur ce joueur là qui va être entre la défense et le milieu défensif. Peut-être ils ont peur de sortir sur nous et nous laissent des espaces pour jouer. S’ils viennent sur nous, il est seul dans leur dos. C’est le problème que Nice a essayé de résoudre avec le marquage individuel mais Samir est tellement fort techniquement qu’il est capable d’éliminer.
Tu lui as donné beaucoup de ballons ?
Oui, c’est quelqu’un qui se libère très bien du marquage, qui veut toujours le ballon, donc pour nous c’est très agréable quand il y a un joueur qui veut le ballon, qui va vers l’avant, qui provoque. Personnellement je prends beaucoup de plaisir à jouer avec lui. Maintenant, il y a d’autres joueurs qui peuvent jouer à ce poste là. Il y a Bruno, Lolo, c’est un poste important parce qu’il offre des solutions supplémentaires.
A Sochaux tu jouais comme ça avec Mériem ?
Camel était très fort quand il était libre. Ca me rappelle çà, çà c’était bien passé aussi. Pour nous les milieux défensifs c’est intéressant d’avoir un joueur libre.
Vous comptez vraiment sur lui ou c’est encore un peu tôt vu son âge ?
Il apporte beaucoup à l’équipe, maintenant il ne faut pas qu’à 17 ans il ait toute la pression sur lui. Il ne faut pas qu’on soit trop dépendant de Samir, même si c’est un excellent joueur. Il a le talent pour supporter ce jeu, à nous de ne pas lui mettre trop de pression non plus parce que là vous parlez beaucoup de lui, c’est très bien, tant mieux pour lui, tant mieux pour nous, c’est que ça marche bien. Mais attention il n’a que 17 ans et ça peut aller très vite. A nous de le protéger, de savoir l’utiliser quand il le faut, mais il y a d’autres joueurs de qualité…
C’est le chouchou du groupe ?
Il est jeune, il apporte autre chose, une autre vision des choses, donc on a un petit discours mais il est très mature dans sa tête. Il n’y a pas de souci par rapport à ça. Il ne faut pas lui mettre trop de pression dans le jeu parce qu’on ne sait pas comment il va la supporter. Même s’il en est capable, inconsciemment ça peut jouer des tours, alors on ne va pas dire qu’on est dépendant de lui.
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