13-01-2005, 00:57
Nakata ?
N’est pas encore Marseillais. Philippe Troussier connaît bien ce garçon, son souci, avant de penser recrutement, c’est d’abord de donner à l’effectif plus de consistance, une manière de doubler les postes. C’est vrai qu’aujourd’hui avec le départ de Liza à gauche, nous avons un manque. Ce manque là il est bon que nous essayions de le combler. Nakata est un garçon qui est international dans son pays mais qui a accepté de venir se soumettre à un essai. Au terme de cet essai une décision sera prise prioritairement par Philippe Troussier qui nous dira si ce garçon peut être engagé ou pas…
C’est Troussier qui a tenu a lui faire faire un essai et Nakata serait-il venu si Troussier n’avait pas été là. ?
Si Philippe Troussier n’était pas là, ce garçon ne serait pas là. C’est aussi ça l’expérience qu’on accumule en traversant le monde. Par ailleurs le souci de Philippe est aussi de coller à la réalité économique et financière du club, donc d’essayer de trouver des solutions qui ne seraient pas onéreuses. Nakata a accepté de venir parce qu’il connaît Troussier.
Le temps d’adaptation ?
Un joueur est capable d’évolutions dans un sens ou dans un autre. Nous avons connu certains joueurs qui avaient des capacités précises et qui quelques mois après peuvent connaître une évolution qui fait que ce n’est plus le même joueur. Il est bon de voir comment le garçon peut s’adapter à ce que représente le contexte Français et en particulier le contexte marseillais. C’est une forme d’honnêteté de se connaître avant de signer. Je ne suis pas en mesure de dire aujourd’hui combien de temps il va signer.
Combien de temps va durer la période d’essai ?
Essai le mot ne me convient pas trop. Disons que c‘est une façon de se jauger mutuellement. Le nombre de jours importe peu. Ca peut prendre une petite semaine parfois il faut plus de temps, c’est toujours fonction des premières appréciations qu’on va voir.
Mais il y a urgence à ce poste. Il n’y a que Olembé ?
La politique de l’urgence on la connaît à l’OM. Il faut aussi parfois savoir garder la tête froide. Il est nécessaire pour nous de réfléchir. Si Olembé venait à se blesser il est certain qu’il faudra trouver une solution mais ça fait partie des prérogatives de Philippe d’essayer de trouver des solutions.
Mais c’est un joueur hors communauté ça va prendre du temps ?
Les gens chargés de cette mission essayent de voir le temps que prendrait son homologation, si on arrêtait notre choix sur lui.
Les rumeurs qui apparaissent dans la presse ? Tomasson ?
Moi j’aime bien lire la presse, elle m’informe. Sur Tomasson notamment. Je n’ai pas de contact avec lui. J’entretiens de bonnes relations avec le Milan. J’ai été en contact avec eux pour ce joueur lorsque Didier Drogba est parti. La réponse avait été très clairement non. J’avais parlé avec les représentants du joueurs mais les condition financières ne m’avaient pas permis de poursuivre la conversation. Depuis je n’ai jamais repris les discussions. S’il n’y a pas de direction sportive parallèle à l’OM, ce qui m’étonnerait, personne n’a recontacté le joueur. Mais c’est vrai que les articles de ce matin m’ont donné des idées…
Ca veut dire que tu peux réfléchir ?
Ca veut dire que je peux demander au milan s’il y a des changements… Mais c’est cher. Si Milan me le prête en prenant son salaire en charge je pars le chercher à Milan à Pied et je demanderai à l’un d’entre vous de m’accompagner.
RLD peut remettre de l’argent ?
Ce problème est tranché depuis longtemps. Robert Louis- Dreyfus a clairement dit qu’il ne remettrait pas d’argent dans l’affaire. On le sait. Donc aujourd’hui c’est à nous de composer avec les éléments du moment, c’est à nous de jouer l’invention d’être inventifs histoire de trouver les solutions à certains problèmes qui nous sont posés aujourd’hui.
Si ce n'est pas Tomasson c’est qui ?
Je reviens dessus. Aussi Philippe que moi, avions dit que nous avions le meilleur sentiment de cet effectif. Qu’on peut aller au bout de nos objectifs avec cet effectif. Aujourd’hui on ne change pas d’avis. Même si le mercato est ouvert et peut amener des réaménagements. Il peut y avoir des départs. Si des départs s’avéraient, on peut voir comment on peut reconstituer un groupe compétitif. Mais je redis que le train du mercato on met les mains dans les poches et on le regarde passer. Ce n’est pas un mercato dont nous serons les principaux acteurs. Nous sommes d’avantage spectateurs. Cela dit dans le milieu du football et ça vous me serez gré de n’avoir jamais tranché sur ce principe: je ne connais pas de joueur intransférable. Si tout à l’heure on me dit tel joueur on le veut pour telle somme. J’écouterai. Alors de spectateurs on peut devenir acteurs.
Vous êtes plus sereins aujourd’hui qu’après Angers ?
Lorsque à la question de savoir quelles solutions il fallait trouver aujourd’hui à l’OM après Angers, j’avais dit il faudrait changer quasiment 4 joueurs et en prendre 4 autres. J’aurais pu dire il faut changer 15 joueurs ou le groupe. Ca aurait été beaucoup plus clair. Si la solution c’était ça. Ca se saurait. Je n’ai jamais dis d’une manière affirmative il faut changer 4 joueurs pour en prendre 4 autres. J’étais déjà optimiste. On ne peut pas dans un même mouvement dire que nous faisons confiance au groupe en place aujourd’hui et d‘un autre côté cultiver ou nourrir le pessimisme. Il y a effectivement des problèmes. Après le match d’hier le visage de Philippe Troussier n’était pas celui d’un conquérant. Son souci c’était projeté sur l’avenir immédiat et son souci était de bien préparer le match de Nice. Que nous ne nous le manquions pas que nous essayions de tout donner pour essayer de bien l’aborder. Cela veut dire qu’il n’est pas aujourd’hui bon que nous puissions faire un pas significatif en avant et deux en arrière. Dans ses discussions d’avant match ou dans ses discussions informelles, Troussier ne s’est jamais arrêté sur le match de Lille. Jamais de la vie. Il a toujours un projet à moyen terme pour le moins. C'est-à-dire que le seul match d’hier aussi satisfaisant soit il pour nous, n’est vraiment qu’une étape.
Il sera important de gagner contre Nice ?
Mathématiquement ça serait super intéressant. Après évidemment on connaît Marseille. Philippe a fait les comptes comme vous. Il y a 57 points en jeu. Grosso modo 37 points pris c’est quelque chose de super. On aurait pu perdre hier, contre Nice, perdre les trois premiers matchs de la reprise sans pour autant que nous ne nous détachions des objectifs. Seulement on est à Marseille où une défaite ici prend des allure hautement plus importante qu’ailleurs. Je ne m’en pleins pas. Tout ce qu’on fait tout ce qu’on dit est amplifié. On accepte ça. Oui une défaite contre Nice, ne nous ferait certainement pas de bien.
Surtout que les problèmes ont commencé à Nice ?
Ce match là il y a eu une question de communication parce que dans l’absolu c’est un point que nous étions allé chercher chez l’adversaire. Arès on s’est plus concentré sur la manière que sur le résultat mais moi je ne crois pas en ces points de référence qui sont plutôt subjectifs.
Je crois que contre Angers il n’y a pas un seul supporter, un seul dirigeant un seul observateur qui ait pu adhérer à ce qui c’est passé. C’est impossible. C’était le jour sans, le match négatif dans le sens absolu du terme. C’était la coupe de France. Si nous étions déjà dans le confort dans lequel on aurait du être en tenant notre rang aussi bien au niveau des résultats que des prestations sur le plan national et que ce résultat survienne. On en aurait simplement fait une péripétie de Coupe. Mais dans le cas de Marseille effectivement ça a tout de suite pris des proportions. Lyon aurait été éliminé de la Coupe, c’était un accroc. A Marseille perdre contre Angers après avoir mené un à zéro, on a oublié que la coupe de France était aussi la compétition qui enfantait parfois ce genre de surprises là. C’était je dois le dire aussi pour nous une énorme déception Moi je me réjouis du match d’hier de cette capacité à réagir. C’était important le reste on verra.
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