07-12-2004, 22:44
Barthez
Comment ça va ?
Je suis pleinement rassuré. J’avais un grain de beauté, le plus grave, celui sur ma cuisse gauche, était mal placé. Il a fallu creuser, le temps que ça cicatrise tout bien, il faut une quinzaine de jours. Je reprendrai l’entraînement le 17
Cette opération était prévue ?
Non elle s’est faite à la dernière minute. Il n’y avait pas un caractère d’urgence d’après le dermatologue et le chirurgien plastique mais moi, psychologiquement... Surtout que ma maman a une maladie important et psychologiquement je ne pouvais pas vivre avec ça. C’était hors de question.
On a parlé d’une blessure diplomatique ?
Je suis habitué à ça. Ce n’est pas une blessure diplomatique. J’ai tenu à régler ce problème de santé le plus rapidement possible et voilà.
Vous relativisez beaucoup de choses aujourd’hui ?
Oui, effectivement. Je relativise depuis quelque temps. Avant tout c’est la santé le reste, ça va et ça vient.
Une réaction sur le décès de Raymond Goetals ?
J’ai appris ça hier soir par un de vos confrères. J’ai été surpris. C’est quelqu’un qui m’a pris dans son équipe avec Tapie. J’avais 20 ans. Pascal (Olmeta) était titulaire depuis 4 ou 5 ans, lui m’a lancé dans le bain assez rapidement même s’il m’a ressorti quelques mois après. Mais j’ai eu la chance de rejouer parce que Pascal s’était blessé. Je n’avais pas tellement de relation avec lui, mais j‘observais beaucoup. Il avait une énorme personnalité. C’était un grand personnage toujours en train de parler de tout et de rien. Il avait un grand vécu et racontait beaucoup d’anecdotes. Je me souviens qu’avant un match sur une séance de frappe, je me suis retourné un doigt, il m’a sorti du terrain et m’a dit, j’ai besoin de toi en championnat pas en séance de frappe. Maintenant les séances de frappe tu laisseras la doublure. Ça fait partie de ma gestion aujourd’hui. Il m’avait dit tu prends des risques en matchs n’en prends pas à l’entraînement.
Il semblait être un entraîneur qui ne mettait pas beaucoup de pression sur les joueurs ?
Je ne peux pas dire parce que j’avais 20 ans et je ne faisais pas attention à tout ça. Je n’avais pas de relation particulière avec lui. Moi j’avais mon entraîneur et je ne m’occupais pas du reste.
Aujourd’hui le fait que trois joueurs cadres soient écartés comment vivez vous ça ?
Samedi, j’ai suivi le match chez mon père. J’ai vu qui avait été écarté, je n’ai pas mon mot à dire. Les entraîneurs sont les patrons. Je suis un joueur comme les autres et je ne m’exprime pas sur les décisions de l’entraîneur.
Liza vous le connaissez, il a été affecté ?
Moi, le connaissant c’est quelqu’un de très professionnel, un gagneur quelqu’un d’entier, je pense que s’il n’avait pas été touché ça aurait été grave pour lui. Liza ne fait pas beaucoup de bruit, mais il est très fier et il aime gagner avant tout. Je pense qu’il a dû être pas mal touché.
Comment ça va ?
Je suis pleinement rassuré. J’avais un grain de beauté, le plus grave, celui sur ma cuisse gauche, était mal placé. Il a fallu creuser, le temps que ça cicatrise tout bien, il faut une quinzaine de jours. Je reprendrai l’entraînement le 17
Cette opération était prévue ?
Non elle s’est faite à la dernière minute. Il n’y avait pas un caractère d’urgence d’après le dermatologue et le chirurgien plastique mais moi, psychologiquement... Surtout que ma maman a une maladie important et psychologiquement je ne pouvais pas vivre avec ça. C’était hors de question.
On a parlé d’une blessure diplomatique ?
Je suis habitué à ça. Ce n’est pas une blessure diplomatique. J’ai tenu à régler ce problème de santé le plus rapidement possible et voilà.
Vous relativisez beaucoup de choses aujourd’hui ?
Oui, effectivement. Je relativise depuis quelque temps. Avant tout c’est la santé le reste, ça va et ça vient.
Une réaction sur le décès de Raymond Goetals ?
J’ai appris ça hier soir par un de vos confrères. J’ai été surpris. C’est quelqu’un qui m’a pris dans son équipe avec Tapie. J’avais 20 ans. Pascal (Olmeta) était titulaire depuis 4 ou 5 ans, lui m’a lancé dans le bain assez rapidement même s’il m’a ressorti quelques mois après. Mais j’ai eu la chance de rejouer parce que Pascal s’était blessé. Je n’avais pas tellement de relation avec lui, mais j‘observais beaucoup. Il avait une énorme personnalité. C’était un grand personnage toujours en train de parler de tout et de rien. Il avait un grand vécu et racontait beaucoup d’anecdotes. Je me souviens qu’avant un match sur une séance de frappe, je me suis retourné un doigt, il m’a sorti du terrain et m’a dit, j’ai besoin de toi en championnat pas en séance de frappe. Maintenant les séances de frappe tu laisseras la doublure. Ça fait partie de ma gestion aujourd’hui. Il m’avait dit tu prends des risques en matchs n’en prends pas à l’entraînement.
Il semblait être un entraîneur qui ne mettait pas beaucoup de pression sur les joueurs ?
Je ne peux pas dire parce que j’avais 20 ans et je ne faisais pas attention à tout ça. Je n’avais pas de relation particulière avec lui. Moi j’avais mon entraîneur et je ne m’occupais pas du reste.
Aujourd’hui le fait que trois joueurs cadres soient écartés comment vivez vous ça ?
Samedi, j’ai suivi le match chez mon père. J’ai vu qui avait été écarté, je n’ai pas mon mot à dire. Les entraîneurs sont les patrons. Je suis un joueur comme les autres et je ne m’exprime pas sur les décisions de l’entraîneur.
Liza vous le connaissez, il a été affecté ?
Moi, le connaissant c’est quelqu’un de très professionnel, un gagneur quelqu’un d’entier, je pense que s’il n’avait pas été touché ça aurait été grave pour lui. Liza ne fait pas beaucoup de bruit, mais il est très fier et il aime gagner avant tout. Je pense qu’il a dû être pas mal touché.
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