08-12-2004, 19:05
Il est des particularités, ou des particularismes c'est selon, qui font le charme ou le vacarme d'une cité, pour certains c'est la Phocéenne, pour d'autres c'est le fossé et la haine.
Et chose plus amusante encore, c'est le microcosme dans le microcosme, un égosystème où la biodiversité, ou devrais-je dire labiaux divers cités tant ça tchatche en douceur et en loucedé, aurait fait pâlir d'envie un Darwin tant l'evolution des espèces locales ne se resume parfois qu'à une question d'espèces sonnantes et trébuchantes, et il faut dire que ça a trébuché lourdement récemment...
Bon ce territoire non annéxé du Massilia sonde système, vous l'aurez compris, se nomme l'OM.
Sur l'echelle de riches terres, on a eu droit en l'espace d'une dizaine de jours à quelques remue-ménages, voire même des remue-méninges, qui ont titillés et faits rejaillir de vieux démons assimilables à des vieux saouls venir du diable Vauvert.
Ca a foisonné à tous les étages, du bunker Palace Hotel, et parfois autel de rites sacrificiels, de la Rue Negresko jusque dans l'antre du premier Magistrat de la ville où, plutôt que de gagner des Millon, il est recommandé et en colissimo de gagner des millions.
Amusant quand les triumvirats s'affrontent, ça tourne vite au vinaigre et au triumviral qui foudroie et sans remords l'enfant prodigue ou l'enfant prodige, tout est dans le U et quand ça hue ça hue.
Des hommes d'influence en passant par ceux du Président, cette semaine écoulée a été riche d'enseignements.
Scarfesse a fini de les serrer puisqu'il s'est fait éjecter par le retour du Roitelet de la citadelle en ces terres du mielleux, le foot est devenu pretexte au traitement, caractère gras, police courrier en recommandé pour licenciement, souligné au terme d'une sacrée soirée sous les lambris du quai du Port et franco.
De "trois font la paire", on se retrouve desormais avec "un sans ses pairs", le Pape fait son one manne show, adoubé et conforté, ou simplement réconforté pour l'instant, dans son rôle de manager, on ne l'a jamais entendu autant qu'en ce moment, des choristes on passe au soliste, et qui sait, peut-être va t-on avoir bientôt la tournée des enfoirés pour les restos du choeur si tout repart à volo, normal pour un Vélodrome, sur cette piste on a fait du volo assez souvent par le passé et question braquet on en connaît un rayon.
Et qu'est ce qu'on s'est braqué ces derniers temps, normal l'OM nous rend tous braques.
Faut dire que ça gravite à l'OM, autour comme auteurs, chacun y va de sa prose, mais le foot dans tout ça, ça nous mène où ??
Au 18, les pompiers sont intervenus, José s'est effacé en homme de parole qu'il est, Bouchet s'est fait effacé en homme de trop de paroles qu'il a été, et a priori il a aussi associé le geste à sa parole en se délectant de l'opulance financière que confère le statut de président de l'OM.
Avoir dénoncé de vive voix les potentats patentés qu'étaient certains de ses prédécesseurs, il s'est laissé Bernès par ce terrible mal et a dérechef souscrit au potentat de fer contre celui de terre, une Cayenne ça donne du piment dans la conduite des affaires, ouaip faut pas jouer aux effarouchés, l'OM c'est pas le bagne !!!
Bref que les gros salaires lèvent le doigt et l'ami cricri n'aura pas de quoi rougir, mais je me base forcément sur des faits non vérifiés et médisants.
le 18 c'est aussi une certaine soirée, celle qui va nous faire revenir vers la verte prairie du Vel pour sabrer le chablis.
L'avènement du sorcier blanc s'est traduit chez les buveurs de cidre par une victoire certes, mais qui est somme toute chanceuse quand on y regarde de plus près.
La chance aurait-elle changée d'âne, quoique nous fassions plutôt dans la chèvre du Rove par chez nous ??.
Planter trois pions à l'exterieur faisait longtemps, une efficacité retrouvée, des incantations divines lors de cette mise au vert avec exorcismes et transes collectifs pour chasser le malin de ces corps malingres ??.
Bref, Troussier a pris les rênes et en cette periode de Noël quoi de plus naturel pour ceusses qui croient encore au Santa Claus.
Quant au joueur d'échecs, il sait qu'en matière de reine il n'a que faire des fous qui ne jurent que par leur jeu en diagonale, ceux-la prennent vite la tangente en manquant d'aire et de surface...
Saga Africa le rythme de la Trousse, Sage Africain mais attention à la secousse, une petite mise en plis suivie d'une mise au pli et à l'écart pour que chacun ajuste sa tenue de scène sans faire de siennes.
Des piliers au rencart, exit les liza, Lulu et Benoît, faut la jouer collectif comme dirait Maimé, se serrer les coudes en passant par les dents, et si possible ne pas trop serrer les fesses tout de même pour éviter les grosses frayeurs et les gros frais ailleurs.
La thérapie de groupe semble avoir fonctionnée sur ce premier déplacement de Mestre Troussier retournant sur ses terres Normandes, on a évité le trou et le KO debout, plus qu'une victoire aux points c'est celle des poings sur la table et des points sur les I qui a prévalu.
Pas de passe-droit pour les cadors, tous naissent libres et égaux en droit au but, oublier la déraison et l'inconscience, tous doivent agir les uns envers les autres, telle est la déclaration des droits de l'OM édictée sans ascenseur pour l'échafaud par l'ancien Samouraï Troussier.
Le code de l'honneur c'est son crédo, lui cultive le Bushido, ce code moral qui lie les langues et rallie les sceptiques, à ne surtout pas confondre avec le Bouchetdo qui lui sape le moral et delie fortement les langues...
Maintenant, pourvu que l'on ne tombe pas dans le théâtre Nô FUTURE parce que le pire du soleil levant peut rejaillir à chaque instant.
On décrit le voyageur pas trop comme un pigeon mais plutôt comme un colon, pas celui de l'utérus ou des territoires occupés, non plutôt tendance militaire qui embrasse la carrière comme d'autres embrassent la grande muette.
J'irai revoir ma Normandie qu'il disait dans les ITW, et il se sont sortis les tripes, une victoire à l'arrachée, une équipe toujours brouillonne mais qui bouillonne un peu plus, reste à voir si cette timide ébullition sera prolongée ou s'il ne s'agissait que d'une simple sublimation passagère.
Non parce que côté ebullition, effervescence, on aimerait aussi connaître celles du pétillant festif qui nous fait défaut en ce moment.
Les cadres ont changé, le cadre aussi d'ailleurs, ça a recadré et encadré au passage, maintenant Troussier a pour mission to Mars de nous faire accrocher la LDC, alors qu'on nous promette enfin des sacrées soirées et que ceux qui gagnent effectivement des millions donnent du spectacle plutôt que de se donner en spectacle.
Le cap de bonne espérance est fixé et avant de penser à aller se balader sur le mercato de Noël pour y acheter des santons et un nouveau ravi pour la crèche, il nous reste 2 rencontres à boucler.
Samedi ce doit être saterday afternoon fever, c'est le grand manie tout Guy Roux qui débarque en Provence.
Lui ne se pose même plus la question de la stabilité, il repose sur une assise parfaite agrémentée de sac isolateur dans ses petits souliers par grand froid, bonnet sur le teston pour eviter un rhume de cerveau, c'est qu'il cogite le Guitou.
Un faiseur de champions voilà ce qu'il est, c'est que le rebouteux Bourguignon en a façonné des perles rares.
Il fait même des envieux le vioc, il sait y faire en cour des miracles et vallée des merveilles, fort en gueule et depuis peu faible en coeur, il s'épargne trop de palpitations pour ne pas se fracturer le myocarde.
L'AJA malgré la perte de ses meilleurs éléments, reste toujours une équipe difficile à manoeuvrer, insaisissable et pratiquant l'art de la contre attaque qui lui colle à la peau comme le T-shirt mouillé colle à la bimbo.
L'exode rural de cette année a fait perdre des Mexès, Cissé, Boumsong, Kapo, quatre garçons dans le vent qui se sont envolés vers des galaxies plus dorées.
Sûr qu'on ne donnait pas cher de la peau de cette équipe amputée et défigurée, un faire-valoir tout juste, un outsider, un bon sparing partner pour grosses cylindrées comme l'OM 2004/2005, oui mais voilà, des noms sur le papier ne demeurent que des noms sur le papier, la réalité c'est celle du terrain et question réalisme, Auxerre n'a rien n'à nous envier cette année, bien au contraire, ils sont calés juste derrière nous en embuscade, prêts à nous croquer si l'occasion se présente.
Samedi va falloir montrer du caractère, de la bouteille et pas que de chablis, eviter le bouchon du milieu, faut que ce soit gouleyant.
Deux sorciers blancs du tableau noir vont se donner rendez-vous, une mise à l'épreuve de force, un supplice de la goutte d'eau qui peut faire déborder le vase et même le vieux port, on va jouer echec et mat
Une deuxième victoire consécutive, qui plus est contre l'AJA, serait salvatrice pour cette équipe convalescente.
Troussier a encore appliqué l'adage qui dit que pour vivre heureux il faut vivre caché, donc le groupe s'est recroquevillé et mis à l'écart de la frénésie externe.
Gageons que cette nouvelle ère soit enfin la bonne, parce que l'air de rien ne vaut pas celui du large ou de l'Europe, et encore moins celui de la mer de la sérénité.
Samedi nous livrera une part de vérité mais certainement pas tout le pan que l'on aimerait connaître, sachons nous contenter de peu dirait un certain forumiste positiviste.
Alors, que le nouveau stratège nous donne envie d'y croire et de croire en lui, et cela passe par un nivellement par le haut mais surtout par une victoire probante dès samedi.
Comme disait La Fontaine, rien ne sert de courir il faut partir à point, alors il serait temps d'entamer notre longue marche vers des cieux plus cléments.
In fine, pour ne pas dire en aparté et sans apartheid, il serait bon de rendre hommage à Raymond Goethals sur ce quai des brunes et même des blondes, en lui offrant un match et une victoire digne de celles qu'il nous a offertes en son temps.
L'on devrait rebaptiser le quai des Belges en Quai du Belge, Raymond la Science s'entend, pas Francis qui lui officiait ici-bas également mais de façon plus expéditive.
Avec le temps va, tout s'en va et tous s'en vont, mais chacun façonne l'histoire de l'OM, alors que Troussier ecrive la sienne dès samedi et que l'on se souvienne de lui comme l'on se souviendra de Raymond le fort en gueule et en accent, petit bonhomme mais grand Monsieur.
Et chose plus amusante encore, c'est le microcosme dans le microcosme, un égosystème où la biodiversité, ou devrais-je dire labiaux divers cités tant ça tchatche en douceur et en loucedé, aurait fait pâlir d'envie un Darwin tant l'evolution des espèces locales ne se resume parfois qu'à une question d'espèces sonnantes et trébuchantes, et il faut dire que ça a trébuché lourdement récemment...
Bon ce territoire non annéxé du Massilia sonde système, vous l'aurez compris, se nomme l'OM.
Sur l'echelle de riches terres, on a eu droit en l'espace d'une dizaine de jours à quelques remue-ménages, voire même des remue-méninges, qui ont titillés et faits rejaillir de vieux démons assimilables à des vieux saouls venir du diable Vauvert.
Ca a foisonné à tous les étages, du bunker Palace Hotel, et parfois autel de rites sacrificiels, de la Rue Negresko jusque dans l'antre du premier Magistrat de la ville où, plutôt que de gagner des Millon, il est recommandé et en colissimo de gagner des millions.
Amusant quand les triumvirats s'affrontent, ça tourne vite au vinaigre et au triumviral qui foudroie et sans remords l'enfant prodigue ou l'enfant prodige, tout est dans le U et quand ça hue ça hue.
Des hommes d'influence en passant par ceux du Président, cette semaine écoulée a été riche d'enseignements.
Scarfesse a fini de les serrer puisqu'il s'est fait éjecter par le retour du Roitelet de la citadelle en ces terres du mielleux, le foot est devenu pretexte au traitement, caractère gras, police courrier en recommandé pour licenciement, souligné au terme d'une sacrée soirée sous les lambris du quai du Port et franco.
De "trois font la paire", on se retrouve desormais avec "un sans ses pairs", le Pape fait son one manne show, adoubé et conforté, ou simplement réconforté pour l'instant, dans son rôle de manager, on ne l'a jamais entendu autant qu'en ce moment, des choristes on passe au soliste, et qui sait, peut-être va t-on avoir bientôt la tournée des enfoirés pour les restos du choeur si tout repart à volo, normal pour un Vélodrome, sur cette piste on a fait du volo assez souvent par le passé et question braquet on en connaît un rayon.
Et qu'est ce qu'on s'est braqué ces derniers temps, normal l'OM nous rend tous braques.
Faut dire que ça gravite à l'OM, autour comme auteurs, chacun y va de sa prose, mais le foot dans tout ça, ça nous mène où ??
Au 18, les pompiers sont intervenus, José s'est effacé en homme de parole qu'il est, Bouchet s'est fait effacé en homme de trop de paroles qu'il a été, et a priori il a aussi associé le geste à sa parole en se délectant de l'opulance financière que confère le statut de président de l'OM.
Avoir dénoncé de vive voix les potentats patentés qu'étaient certains de ses prédécesseurs, il s'est laissé Bernès par ce terrible mal et a dérechef souscrit au potentat de fer contre celui de terre, une Cayenne ça donne du piment dans la conduite des affaires, ouaip faut pas jouer aux effarouchés, l'OM c'est pas le bagne !!!
Bref que les gros salaires lèvent le doigt et l'ami cricri n'aura pas de quoi rougir, mais je me base forcément sur des faits non vérifiés et médisants.
le 18 c'est aussi une certaine soirée, celle qui va nous faire revenir vers la verte prairie du Vel pour sabrer le chablis.
L'avènement du sorcier blanc s'est traduit chez les buveurs de cidre par une victoire certes, mais qui est somme toute chanceuse quand on y regarde de plus près.
La chance aurait-elle changée d'âne, quoique nous fassions plutôt dans la chèvre du Rove par chez nous ??.
Planter trois pions à l'exterieur faisait longtemps, une efficacité retrouvée, des incantations divines lors de cette mise au vert avec exorcismes et transes collectifs pour chasser le malin de ces corps malingres ??.
Bref, Troussier a pris les rênes et en cette periode de Noël quoi de plus naturel pour ceusses qui croient encore au Santa Claus.
Quant au joueur d'échecs, il sait qu'en matière de reine il n'a que faire des fous qui ne jurent que par leur jeu en diagonale, ceux-la prennent vite la tangente en manquant d'aire et de surface...
Saga Africa le rythme de la Trousse, Sage Africain mais attention à la secousse, une petite mise en plis suivie d'une mise au pli et à l'écart pour que chacun ajuste sa tenue de scène sans faire de siennes.
Des piliers au rencart, exit les liza, Lulu et Benoît, faut la jouer collectif comme dirait Maimé, se serrer les coudes en passant par les dents, et si possible ne pas trop serrer les fesses tout de même pour éviter les grosses frayeurs et les gros frais ailleurs.
La thérapie de groupe semble avoir fonctionnée sur ce premier déplacement de Mestre Troussier retournant sur ses terres Normandes, on a évité le trou et le KO debout, plus qu'une victoire aux points c'est celle des poings sur la table et des points sur les I qui a prévalu.
Pas de passe-droit pour les cadors, tous naissent libres et égaux en droit au but, oublier la déraison et l'inconscience, tous doivent agir les uns envers les autres, telle est la déclaration des droits de l'OM édictée sans ascenseur pour l'échafaud par l'ancien Samouraï Troussier.
Le code de l'honneur c'est son crédo, lui cultive le Bushido, ce code moral qui lie les langues et rallie les sceptiques, à ne surtout pas confondre avec le Bouchetdo qui lui sape le moral et delie fortement les langues...
Maintenant, pourvu que l'on ne tombe pas dans le théâtre Nô FUTURE parce que le pire du soleil levant peut rejaillir à chaque instant.
On décrit le voyageur pas trop comme un pigeon mais plutôt comme un colon, pas celui de l'utérus ou des territoires occupés, non plutôt tendance militaire qui embrasse la carrière comme d'autres embrassent la grande muette.
J'irai revoir ma Normandie qu'il disait dans les ITW, et il se sont sortis les tripes, une victoire à l'arrachée, une équipe toujours brouillonne mais qui bouillonne un peu plus, reste à voir si cette timide ébullition sera prolongée ou s'il ne s'agissait que d'une simple sublimation passagère.
Non parce que côté ebullition, effervescence, on aimerait aussi connaître celles du pétillant festif qui nous fait défaut en ce moment.
Les cadres ont changé, le cadre aussi d'ailleurs, ça a recadré et encadré au passage, maintenant Troussier a pour mission to Mars de nous faire accrocher la LDC, alors qu'on nous promette enfin des sacrées soirées et que ceux qui gagnent effectivement des millions donnent du spectacle plutôt que de se donner en spectacle.
Le cap de bonne espérance est fixé et avant de penser à aller se balader sur le mercato de Noël pour y acheter des santons et un nouveau ravi pour la crèche, il nous reste 2 rencontres à boucler.
Samedi ce doit être saterday afternoon fever, c'est le grand manie tout Guy Roux qui débarque en Provence.
Lui ne se pose même plus la question de la stabilité, il repose sur une assise parfaite agrémentée de sac isolateur dans ses petits souliers par grand froid, bonnet sur le teston pour eviter un rhume de cerveau, c'est qu'il cogite le Guitou.
Un faiseur de champions voilà ce qu'il est, c'est que le rebouteux Bourguignon en a façonné des perles rares.
Il fait même des envieux le vioc, il sait y faire en cour des miracles et vallée des merveilles, fort en gueule et depuis peu faible en coeur, il s'épargne trop de palpitations pour ne pas se fracturer le myocarde.
L'AJA malgré la perte de ses meilleurs éléments, reste toujours une équipe difficile à manoeuvrer, insaisissable et pratiquant l'art de la contre attaque qui lui colle à la peau comme le T-shirt mouillé colle à la bimbo.
L'exode rural de cette année a fait perdre des Mexès, Cissé, Boumsong, Kapo, quatre garçons dans le vent qui se sont envolés vers des galaxies plus dorées.
Sûr qu'on ne donnait pas cher de la peau de cette équipe amputée et défigurée, un faire-valoir tout juste, un outsider, un bon sparing partner pour grosses cylindrées comme l'OM 2004/2005, oui mais voilà, des noms sur le papier ne demeurent que des noms sur le papier, la réalité c'est celle du terrain et question réalisme, Auxerre n'a rien n'à nous envier cette année, bien au contraire, ils sont calés juste derrière nous en embuscade, prêts à nous croquer si l'occasion se présente.
Samedi va falloir montrer du caractère, de la bouteille et pas que de chablis, eviter le bouchon du milieu, faut que ce soit gouleyant.
Deux sorciers blancs du tableau noir vont se donner rendez-vous, une mise à l'épreuve de force, un supplice de la goutte d'eau qui peut faire déborder le vase et même le vieux port, on va jouer echec et mat
Une deuxième victoire consécutive, qui plus est contre l'AJA, serait salvatrice pour cette équipe convalescente.
Troussier a encore appliqué l'adage qui dit que pour vivre heureux il faut vivre caché, donc le groupe s'est recroquevillé et mis à l'écart de la frénésie externe.
Gageons que cette nouvelle ère soit enfin la bonne, parce que l'air de rien ne vaut pas celui du large ou de l'Europe, et encore moins celui de la mer de la sérénité.
Samedi nous livrera une part de vérité mais certainement pas tout le pan que l'on aimerait connaître, sachons nous contenter de peu dirait un certain forumiste positiviste.
Alors, que le nouveau stratège nous donne envie d'y croire et de croire en lui, et cela passe par un nivellement par le haut mais surtout par une victoire probante dès samedi.
Comme disait La Fontaine, rien ne sert de courir il faut partir à point, alors il serait temps d'entamer notre longue marche vers des cieux plus cléments.
In fine, pour ne pas dire en aparté et sans apartheid, il serait bon de rendre hommage à Raymond Goethals sur ce quai des brunes et même des blondes, en lui offrant un match et une victoire digne de celles qu'il nous a offertes en son temps.
L'on devrait rebaptiser le quai des Belges en Quai du Belge, Raymond la Science s'entend, pas Francis qui lui officiait ici-bas également mais de façon plus expéditive.
Avec le temps va, tout s'en va et tous s'en vont, mais chacun façonne l'histoire de l'OM, alors que Troussier ecrive la sienne dès samedi et que l'on se souvienne de lui comme l'on se souviendra de Raymond le fort en gueule et en accent, petit bonhomme mais grand Monsieur.