24-11-2004, 10:36
(Modification du message : 24-11-2004, 11:11 par Georges Profond.)
Pape
Vous avez tous l’information. José la caution Marseillaise a décidé d’arrêter avec l’équipe première, c’est une nouvelle qui n’est peut-être pas pour vous une surprise dans la mesure où José déjà au soir du match contre Paris, avait décidé de quitter ses fonctions prenant sur lui l’entière responsabilité d’une défaite qui n’était pourtant pas la sienne. On avait réussi à l'en dissuader, le match d’Ajaccio et la défaite qui a suivi je pense l’ont meurtri et à partir de ce moment là il avait décidé d’arrêter. Il n’est pas question aujourd’hui de faire dans la rhétorique, il n’est pas besoin de faire dans l’équilibrisme. C’est une décision qui nous a meurtri, en tout cas personnellement ça m’a meurtri parce que j’ai tout tenté, j’ai tout essayé pour l’en dissuader mais pour des raisons sportives qui l’honorent, d’abord pour lui, il pense que l’équipe a besoin d’un nouvel élan, ensuite pour des raisons personnelles dont il m’a parlé avec beaucoup de pudeur, j’ai compris les raisons profondes qui l’ont amené à prendre ce recul. Je ne l’appellerai pas démission, pour moi démission, c’est comme sortie définitive, ce n’est pas du tout le cas dans la mesure ou le seul bémol qu’il a apporté à sa décision de quitter définitivement l’équipe première pour moi, a été son accord, son acceptation de rester avec moi et de travailler avec moi dans tous les dossiers que j’ai à traiter et sur lesquels je pense qu’il aportera très sincèrement toute son expérience, son amour pour le club, sa connivence des choses du football, il pourra apporter tout ça dans ces dossiers là. Aujourd’hui évidemment pour nous ce n’est pas très gai, c’est le moins que je puisse dire mais la vie continue aussi et heureusement qu’elle continue aussi avec lui puisqu’il restera à mes côtés.
On ne pouvait pas anticiper même si on dit généralement que gouverner c’est prévoir, dans mon esprit, toutes les déclarations que j’ai faites ces derniers jours, étaient sorties du fond de mon c½ur, du fond de mes tripes, ce n’était pas des déclarations d’intention, c’était ce que je pensais profondément. A aucun moment je n’ai imaginé ou pensé que José partirai. J’avais plutôt espoir que, même si je savais qu’il prenait beaucoup trop sur lui, j’avais espéré que nous pourrions aller au moins jusqu’à la trêve hivernale. Mais je comprends aussi parce qu’il m’a donné des raisons devant lesquelles je ne pouvais que m’incliner. Pour reprendre son propre mot, aujourd’hui que l’OM est plus grand que nous tous, il faut déjà préparer le match contre Nantes. José avait un staff pour le préparer avec des gens loyaux, qui étaient autour de lui, ces personnes là vont conduire le match de samedi prochain avec dans le rôle du leader Albert Emon, José sera à côté de moi et même dans la recherche du futur entraîneur de l’équipe, je le ferai en étroite association avec lui.
Barthez
Comment vivez vous cette démission ?
C’est sûr que si José avait été limogé par le Président ou pas le directeur sportif, je serais monté au créneau pour faire en sorte qu’il reste Mais j’ai été convoqué dans le bureau avec le Président, il y avait Pape et José. Honnêtement je ne m‘attendais pas du tout à ça. C’est une déception, mais moi qui aie vécu un an avec José je le respecte beaucoup trop pour dire quoi que ce soit et d’ailleurs je n’aie rien dit. C’est son choix d’homme, d’entraîneur et de Marseillais qui fait qu’il a décidé de changer de rôle. On a fait du bon boulot, on est à 3 points du 3ème avec les nouveaux joueurs qui sont arrivés il n’y a pas péril en la demeure. José a décidé de se sacrifier, moi je le vois comme ça. Maintenant c’est à nous de faire ce qu’il faut pour lui rendre la pareille, qu’il soit fier de cette équipe.
Beye disait ce matin c’est nous les joueurs qui sommes fautifs, vous pensez pareil ?
C’est le joueur qui centre qui frappe ou qui plonge où qui écarte mal les jambes. C’est nous qui sommes sur le terrain. José a toujours fait vivre ce groupe à merveille. Il y a une super ambiance dans le vestiaire, dans les déplacements. Je ne pense pas que personne n’a le droit de se plaindre de quoi que ce soit. C’est dommage, mais ça fait partie du football et voilà. Il faut faire avec, mais bon j’aurais été fier de travailler avec José
la caution Marseillaise coupe
La fierté est pour moi.
Barthez
On en reparlera dans quelques années…
Ça a été dur à Ajaccio ?
Je ne veux pas revenir sur tout ça. L’avenir est devant nous, on est au mois de novembre, on a un objectif et c’est tous ensemble qu’on va réussir quel que soit l’entraîneur qui arrive, on fera comme avec José on va travailler, travailler.
José à ses raisons de partir on respecte ça à 200% après ce que ça va changer… José espère que ça change puisqu’il s’en va. J’espère qu’une chose c’est que ça change.
Pape que va-t-il se passer ?
Par devoir, nous ne pouvions pas après avoir entériné la décision de José ne pas se plonger sur le proche avenir. Je réfléchis sur la succession de José, avec José, avec ceux qui sont autour de nous, je voulais simplement moi ajouter que le geste de José n’est pas un geste sacrificiel. C’est un geste de grand seigneur, un geste qui l’honore puisqu’il n’est pas facile en règle générale de quitter une place comme celle qu’il occupait. En dépit de tous les arguments que j’ai pu employer, utiliser pour essayer de le retenir, il n’a pas voulu parce qu’il pense aujourd’hui que par ce geste-là, il peut donner un nouvel élan. On attend, c’est ce qu’il transparaît dans les propos de Fabien, il faudrait que ce nouvel élan soit aussi le fait de chacun. Je pense que ce geste-là aura eu toute sa signification, si les joueurs qui sont les premiers concernés en saisissaient toute la portée.
Après la défaite à Ajaccio, dans l’avion, j’étais aussi sonné que José. Et probablement aussi que tous ceux que cette défaite-là avait mortifié. Lorsque, dans un club, ça ne fonctionne pas, c’est l’entraîneur qui doit démissionner ou c’est l’entraîneur qui doit être démissionné. J’ai voulu tordre le coup à cette expression-là. J’ai voulu faire exactement le contraire. C’est ce que j’appelais une mesure énergique, un geste fort. J’avais suggéré à José qu’à partir du moment où apparemment le syndrome du stade vélodrome joue aujourd’hui contre les joueurs, à partir du moment où il était nécessaire de provoquer une onde de choc, il n’était peut-être pas vain que nous envisagions pour le match contre Nantes, de laisser sur la touche la plupart de nos joueurs clef et d’inclure dans l’équipe de jeunes joueurs. Non seulement dans un souci de les provoquer mais aussi de les protéger un peu. Là était l’objet de ma déclaration lorsque j’ai parlé de mesures énergiques. Ça requérait de la réflexion, de la concertation. José, lorsque je lui ai soumis cette idée, l’a trouvée intéressante. Il a pensé qu’on pouvait la creuser, on était dans cette réflexion-là. Et c’est simplement le lendemain que José est venu et m’a dit écoute Pape, c’est peut-être une solution, mais ça peut avoir aussi un effet pervers. Les joueurs peuvent effectivement ressentir ça de manière très négative. Il ne faut pas oublier qu’on a toute une saison à mener avec eux. Et c’est là ou de manière presque majestueuse, de manière très forte, il m’a dit en ayant réfléchi auprès des miens, je pense que le nouvel élan que nous tous, nous voulons et que nous recherchons peut passer par mon départ. J’ai tout de suite évacué cette suggestion, mais en vérité sa décision était prise et j’ai senti qu’elle était définitivement prise. Si elle n’était que sportive, je pense que j’aurais eu des arguments pour changer la donne. Mais, lorsque à cela il m’a ajouté des raisons personnelles et familiale comme j’ai dit avec beaucoup de pudeur et d’émotion, je me suis dit que je n’avais plus le droit de m’opposer à ce droit qu’il se donnait de quitter un poste ou il était c’est vrai exposé. Ou il était l’objet d’une polarisation excessive et effectivement où peut être certaines critiques qu’il subissait étaient non seulement injustifiées mais à mon avis injustes. J’ai compris à ce moment-là et je lui ai dit José écoute. Au-delà des relations professionnelles qui nous lient, il y a une relation humaine entre toi et moi qui fait que je peux comprendre ta position.
Quand le nouveau coach ?
Je ne suis pas à votre place. Je sais que vous dormirez certainement plus fort que moi ce soir, j’ai la soirée, la nuit pour réfléchir à ça et prendre les contacts nécessaires. Mais je le répète ça peut être paradoxal, mais déjà depuis hier j’ai commencé à travailler sur le sujet avec José. Nous avons des noms, nous avons essayé de voir ce qui pourrait être bien pour l’Olympique de Marseille demain, le meilleur choix à faire.
Le profil ?
Moi je pense déjà que José a dit nous ne sommes pas à un enterrement, le profil est simplement l’entraîneur qui peut très rapidement continuer le travail qui a été effectué, un entraîneur capable d’apporter un discours différent, je ne dis pas un meilleur discours, pour avoir assisté à toutes les réunions techniques de José, à tous les débriefings. La seule inquiétude que j’ai eue c’était au soir de la défaite à Ajaccio. C’est pour ça que j’ai voulu bouleverser l’équipe. J’ai dit à José mon inquiétude, c’est de me demander quel discours tu peux tenir aux joueurs pour changer les choses. Je lui ai dit, tu as tout dit, tu as fait tout ce qu’il fallait, tu ne t’es pas mis à la faute une seule fois. A partir de ce moment-là, je me demande aujourd’hui comment et par quelle alchimie tu peux arriver à trouver un discours nouveau pour les galvaniser. Dans mon coin dans l’avion, j’ai réfléchi, je me suis dit plutôt que de jouer là règle habituelle qu’il veut que sur l’autel soit toujours sacrifié l’entraîneur, j’ai pensé qu’il était bon aussi de changer la donne et de voir si d’abord on ne pouvait pas agir autrement en faisant assumer leur propre responsabilité aux joueurs.
Si le geste de José n’est pas compris par les joueurs, ça serait un peu dommage.
José a eu autour de lui des gens loyaux qui ont voulu comprendre ce qui se passait et qui ont compris lorsqu’on leur a expliqué. Il n’y en a pas un qui serait resté s’il n’avait pas eu de la bouche de José la confirmation que c’était un choix personnel.
Vous avez tous l’information. José la caution Marseillaise a décidé d’arrêter avec l’équipe première, c’est une nouvelle qui n’est peut-être pas pour vous une surprise dans la mesure où José déjà au soir du match contre Paris, avait décidé de quitter ses fonctions prenant sur lui l’entière responsabilité d’une défaite qui n’était pourtant pas la sienne. On avait réussi à l'en dissuader, le match d’Ajaccio et la défaite qui a suivi je pense l’ont meurtri et à partir de ce moment là il avait décidé d’arrêter. Il n’est pas question aujourd’hui de faire dans la rhétorique, il n’est pas besoin de faire dans l’équilibrisme. C’est une décision qui nous a meurtri, en tout cas personnellement ça m’a meurtri parce que j’ai tout tenté, j’ai tout essayé pour l’en dissuader mais pour des raisons sportives qui l’honorent, d’abord pour lui, il pense que l’équipe a besoin d’un nouvel élan, ensuite pour des raisons personnelles dont il m’a parlé avec beaucoup de pudeur, j’ai compris les raisons profondes qui l’ont amené à prendre ce recul. Je ne l’appellerai pas démission, pour moi démission, c’est comme sortie définitive, ce n’est pas du tout le cas dans la mesure ou le seul bémol qu’il a apporté à sa décision de quitter définitivement l’équipe première pour moi, a été son accord, son acceptation de rester avec moi et de travailler avec moi dans tous les dossiers que j’ai à traiter et sur lesquels je pense qu’il aportera très sincèrement toute son expérience, son amour pour le club, sa connivence des choses du football, il pourra apporter tout ça dans ces dossiers là. Aujourd’hui évidemment pour nous ce n’est pas très gai, c’est le moins que je puisse dire mais la vie continue aussi et heureusement qu’elle continue aussi avec lui puisqu’il restera à mes côtés.
On ne pouvait pas anticiper même si on dit généralement que gouverner c’est prévoir, dans mon esprit, toutes les déclarations que j’ai faites ces derniers jours, étaient sorties du fond de mon c½ur, du fond de mes tripes, ce n’était pas des déclarations d’intention, c’était ce que je pensais profondément. A aucun moment je n’ai imaginé ou pensé que José partirai. J’avais plutôt espoir que, même si je savais qu’il prenait beaucoup trop sur lui, j’avais espéré que nous pourrions aller au moins jusqu’à la trêve hivernale. Mais je comprends aussi parce qu’il m’a donné des raisons devant lesquelles je ne pouvais que m’incliner. Pour reprendre son propre mot, aujourd’hui que l’OM est plus grand que nous tous, il faut déjà préparer le match contre Nantes. José avait un staff pour le préparer avec des gens loyaux, qui étaient autour de lui, ces personnes là vont conduire le match de samedi prochain avec dans le rôle du leader Albert Emon, José sera à côté de moi et même dans la recherche du futur entraîneur de l’équipe, je le ferai en étroite association avec lui.
Barthez
Comment vivez vous cette démission ?
C’est sûr que si José avait été limogé par le Président ou pas le directeur sportif, je serais monté au créneau pour faire en sorte qu’il reste Mais j’ai été convoqué dans le bureau avec le Président, il y avait Pape et José. Honnêtement je ne m‘attendais pas du tout à ça. C’est une déception, mais moi qui aie vécu un an avec José je le respecte beaucoup trop pour dire quoi que ce soit et d’ailleurs je n’aie rien dit. C’est son choix d’homme, d’entraîneur et de Marseillais qui fait qu’il a décidé de changer de rôle. On a fait du bon boulot, on est à 3 points du 3ème avec les nouveaux joueurs qui sont arrivés il n’y a pas péril en la demeure. José a décidé de se sacrifier, moi je le vois comme ça. Maintenant c’est à nous de faire ce qu’il faut pour lui rendre la pareille, qu’il soit fier de cette équipe.
Beye disait ce matin c’est nous les joueurs qui sommes fautifs, vous pensez pareil ?
C’est le joueur qui centre qui frappe ou qui plonge où qui écarte mal les jambes. C’est nous qui sommes sur le terrain. José a toujours fait vivre ce groupe à merveille. Il y a une super ambiance dans le vestiaire, dans les déplacements. Je ne pense pas que personne n’a le droit de se plaindre de quoi que ce soit. C’est dommage, mais ça fait partie du football et voilà. Il faut faire avec, mais bon j’aurais été fier de travailler avec José
la caution Marseillaise coupe
La fierté est pour moi.
Barthez
On en reparlera dans quelques années…
Ça a été dur à Ajaccio ?
Je ne veux pas revenir sur tout ça. L’avenir est devant nous, on est au mois de novembre, on a un objectif et c’est tous ensemble qu’on va réussir quel que soit l’entraîneur qui arrive, on fera comme avec José on va travailler, travailler.
José à ses raisons de partir on respecte ça à 200% après ce que ça va changer… José espère que ça change puisqu’il s’en va. J’espère qu’une chose c’est que ça change.
Pape que va-t-il se passer ?
Par devoir, nous ne pouvions pas après avoir entériné la décision de José ne pas se plonger sur le proche avenir. Je réfléchis sur la succession de José, avec José, avec ceux qui sont autour de nous, je voulais simplement moi ajouter que le geste de José n’est pas un geste sacrificiel. C’est un geste de grand seigneur, un geste qui l’honore puisqu’il n’est pas facile en règle générale de quitter une place comme celle qu’il occupait. En dépit de tous les arguments que j’ai pu employer, utiliser pour essayer de le retenir, il n’a pas voulu parce qu’il pense aujourd’hui que par ce geste-là, il peut donner un nouvel élan. On attend, c’est ce qu’il transparaît dans les propos de Fabien, il faudrait que ce nouvel élan soit aussi le fait de chacun. Je pense que ce geste-là aura eu toute sa signification, si les joueurs qui sont les premiers concernés en saisissaient toute la portée.
Après la défaite à Ajaccio, dans l’avion, j’étais aussi sonné que José. Et probablement aussi que tous ceux que cette défaite-là avait mortifié. Lorsque, dans un club, ça ne fonctionne pas, c’est l’entraîneur qui doit démissionner ou c’est l’entraîneur qui doit être démissionné. J’ai voulu tordre le coup à cette expression-là. J’ai voulu faire exactement le contraire. C’est ce que j’appelais une mesure énergique, un geste fort. J’avais suggéré à José qu’à partir du moment où apparemment le syndrome du stade vélodrome joue aujourd’hui contre les joueurs, à partir du moment où il était nécessaire de provoquer une onde de choc, il n’était peut-être pas vain que nous envisagions pour le match contre Nantes, de laisser sur la touche la plupart de nos joueurs clef et d’inclure dans l’équipe de jeunes joueurs. Non seulement dans un souci de les provoquer mais aussi de les protéger un peu. Là était l’objet de ma déclaration lorsque j’ai parlé de mesures énergiques. Ça requérait de la réflexion, de la concertation. José, lorsque je lui ai soumis cette idée, l’a trouvée intéressante. Il a pensé qu’on pouvait la creuser, on était dans cette réflexion-là. Et c’est simplement le lendemain que José est venu et m’a dit écoute Pape, c’est peut-être une solution, mais ça peut avoir aussi un effet pervers. Les joueurs peuvent effectivement ressentir ça de manière très négative. Il ne faut pas oublier qu’on a toute une saison à mener avec eux. Et c’est là ou de manière presque majestueuse, de manière très forte, il m’a dit en ayant réfléchi auprès des miens, je pense que le nouvel élan que nous tous, nous voulons et que nous recherchons peut passer par mon départ. J’ai tout de suite évacué cette suggestion, mais en vérité sa décision était prise et j’ai senti qu’elle était définitivement prise. Si elle n’était que sportive, je pense que j’aurais eu des arguments pour changer la donne. Mais, lorsque à cela il m’a ajouté des raisons personnelles et familiale comme j’ai dit avec beaucoup de pudeur et d’émotion, je me suis dit que je n’avais plus le droit de m’opposer à ce droit qu’il se donnait de quitter un poste ou il était c’est vrai exposé. Ou il était l’objet d’une polarisation excessive et effectivement où peut être certaines critiques qu’il subissait étaient non seulement injustifiées mais à mon avis injustes. J’ai compris à ce moment-là et je lui ai dit José écoute. Au-delà des relations professionnelles qui nous lient, il y a une relation humaine entre toi et moi qui fait que je peux comprendre ta position.
Quand le nouveau coach ?
Je ne suis pas à votre place. Je sais que vous dormirez certainement plus fort que moi ce soir, j’ai la soirée, la nuit pour réfléchir à ça et prendre les contacts nécessaires. Mais je le répète ça peut être paradoxal, mais déjà depuis hier j’ai commencé à travailler sur le sujet avec José. Nous avons des noms, nous avons essayé de voir ce qui pourrait être bien pour l’Olympique de Marseille demain, le meilleur choix à faire.
Le profil ?
Moi je pense déjà que José a dit nous ne sommes pas à un enterrement, le profil est simplement l’entraîneur qui peut très rapidement continuer le travail qui a été effectué, un entraîneur capable d’apporter un discours différent, je ne dis pas un meilleur discours, pour avoir assisté à toutes les réunions techniques de José, à tous les débriefings. La seule inquiétude que j’ai eue c’était au soir de la défaite à Ajaccio. C’est pour ça que j’ai voulu bouleverser l’équipe. J’ai dit à José mon inquiétude, c’est de me demander quel discours tu peux tenir aux joueurs pour changer les choses. Je lui ai dit, tu as tout dit, tu as fait tout ce qu’il fallait, tu ne t’es pas mis à la faute une seule fois. A partir de ce moment-là, je me demande aujourd’hui comment et par quelle alchimie tu peux arriver à trouver un discours nouveau pour les galvaniser. Dans mon coin dans l’avion, j’ai réfléchi, je me suis dit plutôt que de jouer là règle habituelle qu’il veut que sur l’autel soit toujours sacrifié l’entraîneur, j’ai pensé qu’il était bon aussi de changer la donne et de voir si d’abord on ne pouvait pas agir autrement en faisant assumer leur propre responsabilité aux joueurs.
Si le geste de José n’est pas compris par les joueurs, ça serait un peu dommage.
José a eu autour de lui des gens loyaux qui ont voulu comprendre ce qui se passait et qui ont compris lorsqu’on leur a expliqué. Il n’y en a pas un qui serait resté s’il n’avait pas eu de la bouche de José la confirmation que c’était un choix personnel.
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