02-04-2011, 19:32
Là, c’est pas drôle, non là tu m’as pas fait marrer du tout.
Là, j’ai pas ri l’ami.
Je dis l’ami, mais comme beaucoup ici, je ne t’ai jamais serré la pogne, je n’ai pas non plus descendu un ballon au comptoir avec toi, ni taper la discute, ni refait le monde.
Enfin, la discute et le monde du ballon, un peu. Ici et là sur le forum des indécrottables, comme ça au détour d’une de ces conversations à jamais recommencées.
De ces conversations qui suffisent à forger les atomes crochus, les particules élémentaires de l’affinité. Oui c’est vrai, je ne te connaissais pas, je ne t’aurais même pas reconnu dans la rue. Je ne t’ai vu que par écrit, et je ne sais pas à quoi tu ressemblais au juste, si t’étais grand, petit, gros, maigre, trapu, rigolo, borgne, taciturne, boiteux, disert, élancé, hirsute, charnu, chauve ou frisé, quoique en y repensant je t’ai souvent vu grand à la ligne.
Tu avais la répartie saillante de l’étalon reproducteur, l’humour à froid de l’averse subite et le bon sens d’un pôle magnétique.
Alors non, j’ai pas ri l’ami. Tu t’es tiré comme un voleur à l’automne, toi et ta brouette, et on t’a eu un peu dans le nez mon pote que j’ai jamais vu. Au début on t’a un peu charrié. On s’est dit que tu nous snobais, qu’on était plus assez bien pour toi.
Au début on y a pas cru.
Après on a compris, c’est la vie qui t’a snobé, qui n’était pas assez bien pour toi.
Tu t’étais bel et bien tiré, tiré ailleurs, loin.
Si loin que maintenant tu sais si le bon dieu existe, si le Big Bang précède ou pas, l’invention de l’allumette, s’il y a des clubs de foot champion derrière chaque étoile de la nuit.
T’étais parti pour de bon. Point barre espace.
Là, comment te dire on a eu tous un peu envie de se mettre les doigts dans la bouche jusqu’à la gorge, un peu pour recracher une bile amère, un peu pour extraire la balle de golf pas très claire qui nous obstruait la luette.
Là tout de suite, j’avais envie de t’écrire cette lettre monsieur le président, pour l’adresse on mettra au pif rue paradis, et pour la poste, un timbré à l’effigie de brouette au pif aussi.
J’espère que ça ira, même s’il n’est plus temps d’espérer, juste de se rappeler… Mais punaise tu vas nous manquer.
Un jour, fatalement, on te rejoindra. On deviendra tous nos avatars et qui sait, on se retrouvera peut-être sur un forum de l’au-delà. Une belle âme l’aura appelé Opiom .
Mais comme c’est pas sûr et seulement peut être, ne nous en veux pas si on se fait un peu attendre.
Désormais tu as tout ton temps et le nôtre aussi. Du coup ce serait chouette qu’il y ait là-haut un championnat histoire pour toi de brocarder les anges aux pieds carrés et aux ailes de pigeon, histoire de supporter au mieux l’éternité.
Si j’en crois la foutue date de ton départ, ça veut dire que t’auras pas vu la grande migration du forum, le grand changement et tout le toutim. Autant te dire la vérité Frana, t’as rien loupé. De toi à moi, Opiom, c’était mieux avant. Avant t’étais là .
Paix et Salut l'artiste.
PS Sinon demain soir à LENS, il y a match sans et hors de toi. J'imagine en relisant tes posts, une minute de barre de rire avant le coup d'envoi. Voilà.
Là, j’ai pas ri l’ami.
Je dis l’ami, mais comme beaucoup ici, je ne t’ai jamais serré la pogne, je n’ai pas non plus descendu un ballon au comptoir avec toi, ni taper la discute, ni refait le monde.
Enfin, la discute et le monde du ballon, un peu. Ici et là sur le forum des indécrottables, comme ça au détour d’une de ces conversations à jamais recommencées.
De ces conversations qui suffisent à forger les atomes crochus, les particules élémentaires de l’affinité. Oui c’est vrai, je ne te connaissais pas, je ne t’aurais même pas reconnu dans la rue. Je ne t’ai vu que par écrit, et je ne sais pas à quoi tu ressemblais au juste, si t’étais grand, petit, gros, maigre, trapu, rigolo, borgne, taciturne, boiteux, disert, élancé, hirsute, charnu, chauve ou frisé, quoique en y repensant je t’ai souvent vu grand à la ligne.
Tu avais la répartie saillante de l’étalon reproducteur, l’humour à froid de l’averse subite et le bon sens d’un pôle magnétique.
Alors non, j’ai pas ri l’ami. Tu t’es tiré comme un voleur à l’automne, toi et ta brouette, et on t’a eu un peu dans le nez mon pote que j’ai jamais vu. Au début on t’a un peu charrié. On s’est dit que tu nous snobais, qu’on était plus assez bien pour toi.
Au début on y a pas cru.
Après on a compris, c’est la vie qui t’a snobé, qui n’était pas assez bien pour toi.
Tu t’étais bel et bien tiré, tiré ailleurs, loin.
Si loin que maintenant tu sais si le bon dieu existe, si le Big Bang précède ou pas, l’invention de l’allumette, s’il y a des clubs de foot champion derrière chaque étoile de la nuit.
T’étais parti pour de bon. Point barre espace.
Là, comment te dire on a eu tous un peu envie de se mettre les doigts dans la bouche jusqu’à la gorge, un peu pour recracher une bile amère, un peu pour extraire la balle de golf pas très claire qui nous obstruait la luette.
Là tout de suite, j’avais envie de t’écrire cette lettre monsieur le président, pour l’adresse on mettra au pif rue paradis, et pour la poste, un timbré à l’effigie de brouette au pif aussi.
J’espère que ça ira, même s’il n’est plus temps d’espérer, juste de se rappeler… Mais punaise tu vas nous manquer.
Un jour, fatalement, on te rejoindra. On deviendra tous nos avatars et qui sait, on se retrouvera peut-être sur un forum de l’au-delà. Une belle âme l’aura appelé Opiom .
Mais comme c’est pas sûr et seulement peut être, ne nous en veux pas si on se fait un peu attendre.
Désormais tu as tout ton temps et le nôtre aussi. Du coup ce serait chouette qu’il y ait là-haut un championnat histoire pour toi de brocarder les anges aux pieds carrés et aux ailes de pigeon, histoire de supporter au mieux l’éternité.
Si j’en crois la foutue date de ton départ, ça veut dire que t’auras pas vu la grande migration du forum, le grand changement et tout le toutim. Autant te dire la vérité Frana, t’as rien loupé. De toi à moi, Opiom, c’était mieux avant. Avant t’étais là .
Paix et Salut l'artiste.
PS Sinon demain soir à LENS, il y a match sans et hors de toi. J'imagine en relisant tes posts, une minute de barre de rire avant le coup d'envoi. Voilà.
En cas de morsure de vipère, sucez-vous le genou, ça fait marrer les écureuils