12-04-2025, 08:14
Rideau rouge. Le théâtre de la Ligue 1 s’anime. En fond de scène, le Rocher, majestueux et légèrement boudeur. Le Stade Louis-II, souvent plus désert que la boîte mail d’un influenceur sans réseau, affiche complet. Oui, complet ! C’est dire si l’intrigue promet du remue-ménage.
Acte I – L’Affiche qui Fait Frapper le Cœur
Le décor est planté : un samedi 12 avril, à l’heure du thé, deux prétendants se disputent la couronne de dauphin.
À ma gauche, l’AS Monaco, dompteur d’émotions irrégulières, plus spécialiste des claques surprises que des séries victorieuses.
À ma droite, l’Olympique de Marseille, ténébreux séducteur du football français, toujours sublime dans le chaos, et souvent pathétique quand tout va bien.
Un duel. Deux points d’écart. Et une promesse : celui qui perd aura mal à son ambition.
Et voici que surgit Madame Opta, diseuse de vérités probabilisées :
— "45% pour Monaco, 30% pour Marseille, et 25% pour les poètes qui croient encore au match nul qui arrange personne."
Rires dans la salle. Soupirs dans les tribunes. Et déjà, quelques maux de ventre côté phocéen.
Acte II – Les Malheurs des Favoris
Le dramaturge aurait pu écrire une tragédie classique. Il a préféré le vaudeville.
Car Monaco, fort d’un effectif clinquant, s’offre des défaites grotesques, comme cette chute à Brest, pendant que Marseille, capable de battre n’importe qui, perd deux fois contre Auxerre et cale devant Reims comme devant un mur de brouillard.
— L’ASM, les bras croisés, minaude :
« Nous jouons bien… mais pas longtemps. On danse, on recule, et hop ! Un but encaissé. »
— L’OM, soufflant comme un taureau andalou :
« On a beau avoir du cœur, on oublie parfois notre cerveau. »
— Et le chœur de la Ligue 1 de chanter :
« Deux nobles guerriers, deux génies fatigués, et un PSG qui rigole en haut de l’affiche. »
Les supporters, eux, n’en peuvent plus : huit défaites pour chaque équipe, des regrets en rafale, et pourtant… cette fameuse deuxième place à portée de crampons.
Acte III – La Bataille du Rocher
Le rideau tremble. Le public se redresse. Voilà que le Stade Louis-II, d’ordinaire aussi chaud qu’un frigo de yacht, se transforme en chaudron.
Pourquoi ? Parce que Marseille débarque. Et avec Marseille, ses chants, ses espoirs, ses drames, ses tambours, ses doutes.
Roberto De Zerbi entre sur scène, regard sombre, costume froissé :
— "Ce n’est pas le dernier match, mais il est déterminant. Je veux qu’on soit prêts à souffrir."
Son homologue, Adi Hütter, un peu plus guindé, murmure en coulisse :
— "On veut gagner. Chez nous. Devant notre public. Enfin, celui qui a trouvé des places…"
Les deux équipes le savent : ce match, ce n’est pas juste une ligne dans un calendrier. C’est un carrefour.
Celui où les ambitions se croisent, s’entrechoquent et parfois s’effondrent.
Un faux pas, et c’est la meute derrière — Nice, Lille, Lens — qui dévore le rêve européen.
Acte IV – Le Grand Final : Rien que les Points !
La tension monte. Les spectateurs retiennent leur souffle. Les supporters marseillais, eux, l’ont déjà perdu depuis mardi.
Car ce samedi, on ne demande pas du beau jeu. On ne réclame pas des arabesques, des passes millimétrées ou des buts en lucarne.
Non. Pas aujourd’hui.
Aujourd’hui, on veut les trois points. Juste ça.
— Une frappe déviée, un penalty moisi, un csc monégasque en plein égarement existentiel ? On prend.
— Un match à oublier ? Très bien, oublions-le. Mais avec la victoire dans la poche.
Le football est parfois un art. Ce samedi, c’est une guerre d’usure.
Et alors que le rideau tombe, un murmure s’élève depuis le Vieux-Port jusqu’au Louis-II, traversant les montagnes, bravant les probabilités, et défiant la logique :
"Peu importe la manière… Mais qu’on gagne, bon sang !" ... "Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait les trois points."
Et que le rideau se ferme, sur une victoire olympienne… à la va-comme-je-te-pousse.
Les équipes probables :
AS MONACO : Köhn - Singo, Kehrer, Mawissa, Henrique - Akliouche, Zakaria, Camara, Minamino - Biereth, Embolo
OLYMPIQUE DE MARSEILLE : Rulli on dort - Henrique, Dégun Murillo, Dégun Cornelius, Bidon Kondogbia, Merlin non enchanteur - Viking Hojbjerg, Bennacer elle bat le beurre - Branleur Greenwood, Maupay donc pas bon (ou Gouiri), Duc Rabiot
Acte I – L’Affiche qui Fait Frapper le Cœur
Le décor est planté : un samedi 12 avril, à l’heure du thé, deux prétendants se disputent la couronne de dauphin.
À ma gauche, l’AS Monaco, dompteur d’émotions irrégulières, plus spécialiste des claques surprises que des séries victorieuses.
À ma droite, l’Olympique de Marseille, ténébreux séducteur du football français, toujours sublime dans le chaos, et souvent pathétique quand tout va bien.
Un duel. Deux points d’écart. Et une promesse : celui qui perd aura mal à son ambition.
Et voici que surgit Madame Opta, diseuse de vérités probabilisées :
— "45% pour Monaco, 30% pour Marseille, et 25% pour les poètes qui croient encore au match nul qui arrange personne."
Rires dans la salle. Soupirs dans les tribunes. Et déjà, quelques maux de ventre côté phocéen.
Acte II – Les Malheurs des Favoris
Le dramaturge aurait pu écrire une tragédie classique. Il a préféré le vaudeville.
Car Monaco, fort d’un effectif clinquant, s’offre des défaites grotesques, comme cette chute à Brest, pendant que Marseille, capable de battre n’importe qui, perd deux fois contre Auxerre et cale devant Reims comme devant un mur de brouillard.
— L’ASM, les bras croisés, minaude :
« Nous jouons bien… mais pas longtemps. On danse, on recule, et hop ! Un but encaissé. »
— L’OM, soufflant comme un taureau andalou :
« On a beau avoir du cœur, on oublie parfois notre cerveau. »
— Et le chœur de la Ligue 1 de chanter :
« Deux nobles guerriers, deux génies fatigués, et un PSG qui rigole en haut de l’affiche. »
Les supporters, eux, n’en peuvent plus : huit défaites pour chaque équipe, des regrets en rafale, et pourtant… cette fameuse deuxième place à portée de crampons.
Acte III – La Bataille du Rocher
Le rideau tremble. Le public se redresse. Voilà que le Stade Louis-II, d’ordinaire aussi chaud qu’un frigo de yacht, se transforme en chaudron.
Pourquoi ? Parce que Marseille débarque. Et avec Marseille, ses chants, ses espoirs, ses drames, ses tambours, ses doutes.
Roberto De Zerbi entre sur scène, regard sombre, costume froissé :
— "Ce n’est pas le dernier match, mais il est déterminant. Je veux qu’on soit prêts à souffrir."
Son homologue, Adi Hütter, un peu plus guindé, murmure en coulisse :
— "On veut gagner. Chez nous. Devant notre public. Enfin, celui qui a trouvé des places…"
Les deux équipes le savent : ce match, ce n’est pas juste une ligne dans un calendrier. C’est un carrefour.
Celui où les ambitions se croisent, s’entrechoquent et parfois s’effondrent.
Un faux pas, et c’est la meute derrière — Nice, Lille, Lens — qui dévore le rêve européen.
Acte IV – Le Grand Final : Rien que les Points !
La tension monte. Les spectateurs retiennent leur souffle. Les supporters marseillais, eux, l’ont déjà perdu depuis mardi.
Car ce samedi, on ne demande pas du beau jeu. On ne réclame pas des arabesques, des passes millimétrées ou des buts en lucarne.
Non. Pas aujourd’hui.
Aujourd’hui, on veut les trois points. Juste ça.
— Une frappe déviée, un penalty moisi, un csc monégasque en plein égarement existentiel ? On prend.
— Un match à oublier ? Très bien, oublions-le. Mais avec la victoire dans la poche.
Le football est parfois un art. Ce samedi, c’est une guerre d’usure.
Et alors que le rideau tombe, un murmure s’élève depuis le Vieux-Port jusqu’au Louis-II, traversant les montagnes, bravant les probabilités, et défiant la logique :
"Peu importe la manière… Mais qu’on gagne, bon sang !" ... "Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait les trois points."
Et que le rideau se ferme, sur une victoire olympienne… à la va-comme-je-te-pousse.
Les équipes probables :
AS MONACO : Köhn - Singo, Kehrer, Mawissa, Henrique - Akliouche, Zakaria, Camara, Minamino - Biereth, Embolo
OLYMPIQUE DE MARSEILLE : Rulli on dort - Henrique, Dégun Murillo, Dégun Cornelius, Bidon Kondogbia, Merlin non enchanteur - Viking Hojbjerg, Bennacer elle bat le beurre - Branleur Greenwood, Maupay donc pas bon (ou Gouiri), Duc Rabiot
![[Image: Monaco-OM.jpg]](https://www.sportune.fr/wp-content/uploads/2019/01/Monaco-OM.jpg)
![[Image: opiom-restaurant-club-biarritz.jpeg]](https://opiomclub.com/wp-content/uploads/2023/07/opiom-restaurant-club-biarritz.jpeg)