30-11-2004, 18:19
Un nouveau topic qui peut avoir son importance :
Son objectif est de relayer la parole, bonne ou mauvaise, des groupes de supp. de l'OM, Yankees,SW, Ultras ou autres, afin d'avoir une base de discussion fiable quant au rôle des groupes et quant à leurs prises de positions.
Donc je me lance en postant quelques extraits du fanzine des SW, qui relatent pricipalement le manque de ferveur grandissant des supp. présents en virage et le nombre grandissant de suiveurs...
Son objectif est de relayer la parole, bonne ou mauvaise, des groupes de supp. de l'OM, Yankees,SW, Ultras ou autres, afin d'avoir une base de discussion fiable quant au rôle des groupes et quant à leurs prises de positions.
Donc je me lance en postant quelques extraits du fanzine des SW, qui relatent pricipalement le manque de ferveur grandissant des supp. présents en virage et le nombre grandissant de suiveurs...
Révolution Orange n°113, fanzine des SW a écrit :EDITO
La huitième défaite consécutive face au Psg, dont 2 en 4 jours, aura été celle de trop. La goutte d’eau qui fait déborder le vase. Car il y a déjà quelques mois que nous mettons en garde les supporters contre la politique actuelle du club qui était vouée à l’échec. Aujourd’hui, tout le monde en est convaincu. Tout le monde, enfin presque car une personne, 2 au maximum, ne voit pas où est le problème. C’est vrai, mercredi, « on a quand même eu quarante quatre minutes de bonheur » et puis « quant aux résultats, ils ne sont pas inquiétants. » Bien sûr, c’est signé Christophe Bouchet. A croire qu’il était dans le parcage des supporters parisiens qui eux ont vraiment du se faire plaisir.
Lundi, après la défaite au Parc, une conférence de presse donnait le ton : une réaction était obligatoire, les joueurs n’avaient plus le droit de se défiler face à leurs obligations. Trois jours et une nouvelle défaite face au psg plus tard, à domicile cette fois-ci, les dirigeants ont décidé de ne pas réagir ! Tout le monde est confirmé à son poste, « dirigeants, staff et joueurs feront bloc ensemble ». Enfin, un bloc face à la réalité parce que face au Psg, on a vu ce que ça donnait. la caution Marseillaise aurait présenté sa démission mais les joueurs, grands seigneurs, l’auraient sauvé. Mais il semble aujourd’hui évident qu’la caution Marseillaise ne fera pas long feu sur le banc olympien. Bouchet pourra alors nous rassurer, dire que l’OM est parti sur de nouvelles bases et que cette fois-ci la machine est lancée. Mais il sera bien le seul à y croire. Dirigeants et joueurs marseillais ont réussi à dégoûter tout le monde et notamment ces fidèles supporters. Pour la 1ère fois, tous les groupes de supporters ont appelé à boycotter le match. Le Virage Sud sera entièrement vide pour l’entrée des équipes. Puis, il n’y aura ni bâchage ni encouragement pour cette équipe qui déshonore nos couleurs. La consigne est claire : personne dans le Virage ! Il en sera de même pour le match face à Nantes. Et pour les déplacements à Ajaccio et à Caen, aucun supporter ne sera présent. Pourquoi faire tant de sacrifices pour des personnes qui ne méritent que notre mépris ? Une action unitaire et dans le temps apparaît aujourd’hui comme la seule solution. Aux dirigeants et aux joueurs de prendre leur responsabilité…
Psg-OM 2-1
Dimanche 7 novembre 2004 13ème journée
Deux cars au départ du local pour ce « choc » de la 13ème journée. L’OM reste sur 6 défaites consécutives face au psg mais toute série a une fin. Enfin, c’est ce qu’on se disait avant de partir pour le parc…
Comme les années précédentes, les cars marseillais sont bloqués au péage avant Paris. Les forces de l’ordre en profitent pour faire une première fouille des supporters et des bus. Les buvettes sont tout simplement confisquées et 3 étendards radicalement anti-fascistes subissent le même sort. Comme quoi la volonté affichée par les autorités de lutter contre le racisme dans les stades a certaines limites. Et on n’est pas prêts de revoir ces étendards et encore moins la buvette…
Ensuite, direction le Parc sous bonne escorte et sur place un dispositif policier rodé et de plus en plus “efficace”. Des grilles et des barrières de partout, passage au compte goutte pour une nouvelle fouille. Puis traditionnel cortège à pied vers le stade dans des rues où seuls des hommes en bleu lourdement armés sont visibles. L’entrée dans le Parc se fait au pas de course et les premiers échanges d’amabilité avec les parisiens peuvent commencer. Le psg a fait installé un filet au dessus du parcage visiteurs, ce qui lui permet de rouvrir la tribune du dessus (qui a été réservée à des invités de Canal…).
Pour l’entrée des équipes, le parcage est bien plein avec plus de 1.000 fans marseillais dont plus de 200 gremlins. L’ambiance est plutôt bonne, en tout cas bien meilleure que lors de nos dernières visites au Parc. Même l’ouverture du score par Pauleta n’arrêtera pas nos chants même si une bonne partie du parcage reste silencieuse. Mieux, à la 42ème, l’OM égalise et tout la zone explose littéralement. Jusqu’à la mi-temps, les chants marseillais se font entendre dans un Parc refroidi. Mais ce sont les parisiens qui vont avoir le dernier mot avec le but victorieux inscrit par Cissé. Difficile alors pour nous de lutter face à la résonance du Parc d’autant que seuls les noyaux continuent à porter les couleurs olympiennes.
Fin du match, 7ème défaite consécutive face au psg. Seuls trois joueurs viennent nous saluer, les autres courent aux vestiaires, pressés de monter dans l’avion. Pour nous, reste à rejoindre les cars et à affronter les longues heures de route pour regagner la cité phocéenne en attendant le match de mercredi.
Psg-OM (suites)
Trop de pression ?
A en croire les témoignages de certains, le bus des joueurs marseillais serait passé par un véritable champ de bataille pour rejoindre le Parc. A quelques mètres du stade, le bus s’est en effet caillassé. Quelques objets ont volé et certaines vitres ont été cassées. Alors que Bouchet est carrément « passé tout près d’une catastrophe », il n’en fallait pas plus à la caution Marseillaise pour expliquer la piteuse prestation de ces joueurs. A le croire, les joueurs étaient encore traumatisés par cet incident pendant les 20 premières minutes de jeu. On ne sait jamais, certains pourraient croire à cette explication…
Le même jour, l’Equipe raconte le voyage de l’équipe de Rodez en Corse :
RODEZ : PANIQUE DANS LES AIRS
Les joueurs de Rodez (CFA) se souviendront longtemps de leur match à Bastia. Ou plutôt de leur voyage aller, samedi, où huit d’entre eux dont l’entraîneur Régis Brouard, ont connu la frayeur de leur vie. La porte arrière de l’avion de tourisme (propriété du vice-président du club) à bord duquel ils ralliaient la Corse a en effet explosé en plein vol, vers 15 heures, un quart d’heure avant l’atterrissage. Grâce à leur ceinture de sécurité et au sang-froid du pilote, les Aveyronnais ont évité le pire : ils s’en sont tirés avec une grosse peur et, pour certains, des troubles auditifs. En revanche, sacs, manteaux et autres portables ont fini dans la Méditerranée. Rejoints pas leurs sept coéquipiers, les miraculés de Rodez l’ont même emporté hier (3-0) face à la réserve bastiaise…
L’Equipe du 8 novembre 2004
On n’ose imaginer le score de Psg-OM si la porte de l’avion transportant les joueurs marseillais avait explosé…
Vous avez 1 nouveau message !
Comme chaque année, les supporters parisiens ont déployé de nombreuses banderoles visant principalement Fiorèse et Dehu qu’on ne va pas plaindre un seul instant. La palme de la “banderole d’or” est pour Boulogne avec le tifo : « Tu feras aux infidèles une guerre sans trêve et sans merci ». Une référence aux croisades et aux guerres de religion… Décidément, nous n’avons pas les mêmes valeurs.
F rouge
Officiellement pour éviter que des projectiles puissent atteindre la tribune réservée aux visiteurs au Parc, le psg a installé un filet au dessus du parcage. En réalité, cela permet surtout de remplir à nouveau la tribune du dessus, ce qui n’a pas été fait depuis qu’un supporter parisien ait lancé un fauteuil sur un marseillais qui en garde encore aujourd’hui des séquelles.
Le psg a donc rouvert la zone du dessus en oubliant qu’il devait la réserver aux supporters adverses, chaque club devant laisser au minimum 5% de la capacité du stade aux visiteurs. Mais comme chaque année, nous n’avons eu droit qu’au bas de la tribune et le haut a été réservé à des abonnés de Canal+ bien plus rentables… L’OM n’y voit apparemment pas d’objection puisque ces places n’ont pas été réclamées par notre club, ce que les dirigeants de St Etienne avait pourtant fait et obtenu il y a 2 mois…
OM-Psg 2-3
Mercredi 10 novembre 2004 16ème journée
Trois jours seulement après la défaite au Parc, les 2 équipes se retrouvent (c’est fou le hasard…) pour le 1er tour de la Coupe de la Ligue. Et dans le contexte actuel olympien, la victoire apparaît comme indispensable.
Cette coupe de la ligue ne motive guère les supporters, les stades ont tous sonné creux pour ce 1er tour. Pourtant, le Vélodrome est plein pour la réception du psg et malgré les dernières prestations olympiennes pitoyables, les 60.000 spectateurs affichent clairement leur soutien à leur équipe.
Comme contre Monaco, le bâchage du devant de notre zone est occupé par la banderole L’OLYMPIQUE DE MARSEILLE C’EST NOUS ! Pour l’entrée des équipes, rien de spécial si ce n’est quelques drapeaux et étendards colorant la tribune. Les chants à la gloire de l’Olympique se font entendre. Une ferveur qui va redoubler avec l’ouverture du score par Pedretti puis le 2ème but signé Bamogo. L’OM mène 2-0 et croit enfin tenir sa revanche sur le club de la capitale. Les joueurs fêtent cela devant le Virage et demandent encore plus de soutien. C’est alors tout le Vélodrome qui donne de la voix. Et même le but du psg juste avant la mi-temps ne réussit pas à casser cet élan.
Même ambiance en seconde mi-temps jusqu’à ce que le psg égalise en profitant de la passivité des défenseurs et de Barthez. Les encouragements sont mois puissants mais sont réels, et même si les changements olympiens sont salués par des sifflets, ce sont des chants à la gloire de l’Olympique qui se font encore entendre. La tension se fait plus pressante en fin de partie et ce qui devait arriver arriva avec Mendy qui profite d’une “passe décisive” de Lizarazu pour tromper Barthez. L’arbitre peut alors siffler la fin du match avec une nouvelle défaite. Le Vélodrome se vide dans la stupeur avec des « Bouchet démission » repris par les 4 tribunes. Les joueurs sortent tête basse, comme après chaque match mais ça n’a pas l’air de les gêner. Bouchet attend la protection des CRS pour quitter une tribune Jean Bouin bien agitée…