10-10-2004, 12:02
Voilà bel et bien une affiche qui titille l'histoire avec un grand H. On eut pu jusqu'à ajouter avec une grande hache au vu des virils combats du passé… souvent couplés, pour le meilleur et pour le pitre, aux âpres débats du passif entre les présidents des deux clubs phares de l'époque, Roger Rocher et Marcel Leclerc. Ces joutes ancestrales entre ces deux grandes gueules et deux des plus beaux palmarès du ballon rond gaulois, furent épiques voire même parfois dantesques…
Flash back ! Ces duels implacables restent gravés à jamais sur le cortex calcaire de nos cerveaux usés par le fil du temps. Petit rappel à destination des jeunes pousses. A la fin des sixties, Sainté dominait de la tête et des épaules (ou plutôt des jambes) le championnat et faisait même office d'épouvantail au sein de l'hexagone. La green team, sous la houlette du grand Albert Batteux pratiquait la terreur sur tous les coins du territoire…
Ainsi ce séisme au Vélodrome, le 27 août 1969 (*)… Jour maudit où, au grand dam de Loubet, Charly pour les intimes et auteur d'un doublé, l'OM, pourtant nanti du mythique duo Skoblar-Magnusson s'était incliné face aux coups de boutoir de Keita, le Pelé vert et de Jean-Mimi, reconverti depuis dans la logorrhée médiatique…
On se remémore, en frissonnant du poil, l'invasion du terrain par les supporters phocéens suite à la décision de monsieur Machin rapport à un truc pas chouette. Un prétendu hors-jeu de Bonnel sur un but de Tchouki, père de Youri, à l'entrée du dernier quart d'heure. La rencontre avait alors été arrêtée sur le champ et un aréopage de rond-de-cuir avait déclaré l'ennemi vainqueur sur un tapis couleur locale…
Entre ici Georges Carnus et toi aussi Bosquier, au panthéon des transfuges, passés sans coup férir de l'enfer du Forez à la douceur inégalée du Vieux Port. Au début des années 70, ces transferts pour le moins houleux avaient provisoirement sonné le glas du règne stéphanois tandis que l'OM reprenait ipso-facto le flambeau de la gloire. L'état des lieux a bien changé depuis ces temps mythiques. Depuis 2001 odyssée de la poisse et de la rétrogradation des Verts au purgatoire de la Ligue 2, nous étions privés ou presque (un anecdotique quart de finale de la coupe à Nono en 2003) de cet affrontement au sommet…
Dame, avouons-le, ça reste encore une jolie attraction que ce rendez-vous quasi-suranné mais néanmoins si excitant. Bon, les chaudronniers, fraîchement revenus parmi l'élite, peinent à être au four et au moulin. Certes, sous la houlette de Feindouno, les homme d'Elie Baup, produisent du jeu mais ils encaissent beaucoup trop de buts. Particulièrement dans le dernier quart d'heure. Aux larmes et cætera. Bonjour la soupe à l'Hognon !
Assurément, les jeunes pousses vertes peinent à s'éclore 90 minutes. Aux portes de la relégation, ils se doivent dimanche de récolter une moisson fructueuse. En attendant et en exercice préparatoire d'avant l'OM, ils ont choisi de rencontrer amicalement le petit voisin, Istres. Ils l'ont rossé 4 à 0, espérons que ce large succès ne soit pas prémonitoire…
Du côté de la Commanderie, tout va très bien merci. Ou à peu près. Certes Pédretti s'est fait opérer, Costa et Bamogo sont suspendus mais Déhu et Hemdani réintègrent le groupe. Le retour de l'ex-francilien devrait apporter précision et rigueur. Pis, un patron dans les moments de doute, ça ferait pas de mal non plus. La crise Luyindula semble provisoirement en stand-by. Va quand même falloir songer à l'utiliser au mieux, le Peguy. Histoire à la fois de rentabiliser l'investissement pécuniaire et de faire monter le compteur perso du goleador neuf et demi. L'absence de Bamogo peut-être l'occase d'un repositionnement…
A part ça, on rêve tous, dans un des recoins poussiéreux de nos pensées secrètes, de voir évoluer Samir Nasri. Gageons qu'il rentrera au moins en cours de match. Les propos d'la caution Marseillaise à ce sujet et après le match contre le Barça, ne laissent pas planer grand doute : "Nasri a été assez impressionnant pour un garçon de 17 ans... qu'il reste bien les pieds sur terre, qu'il ne brûle pas les étapes mais il semble qu'il soit déjà prêt à jouer à 17 ans. Et si c'était lui le stratège que tout un peuple attendait au mercato d'été ?
Si d'aventure, le jeune prodige éclatait au plus haut niveau, ce serait un bien beau conte à l'attention des générations futures. Une légende à murmurer au coin du feu face aux minots ébahis. Mais, moment ! Trêve de billevesées, revenons à la dure réalité du terrain. Il serait opportun de songer à créer une animation offensive digne de notre prétendu standing. De jeu en triangle, du "une touche de balle", de la disponibilité tous azimuts, j'en passe et des meilleurs. Place au spectacle et à la fête. Mais, de grâce, pas à une nuit de seconds couteaux…
(*)Voir l'excellent récit de deepbluebdr sur la chose.
Flash back ! Ces duels implacables restent gravés à jamais sur le cortex calcaire de nos cerveaux usés par le fil du temps. Petit rappel à destination des jeunes pousses. A la fin des sixties, Sainté dominait de la tête et des épaules (ou plutôt des jambes) le championnat et faisait même office d'épouvantail au sein de l'hexagone. La green team, sous la houlette du grand Albert Batteux pratiquait la terreur sur tous les coins du territoire…
Ainsi ce séisme au Vélodrome, le 27 août 1969 (*)… Jour maudit où, au grand dam de Loubet, Charly pour les intimes et auteur d'un doublé, l'OM, pourtant nanti du mythique duo Skoblar-Magnusson s'était incliné face aux coups de boutoir de Keita, le Pelé vert et de Jean-Mimi, reconverti depuis dans la logorrhée médiatique…
On se remémore, en frissonnant du poil, l'invasion du terrain par les supporters phocéens suite à la décision de monsieur Machin rapport à un truc pas chouette. Un prétendu hors-jeu de Bonnel sur un but de Tchouki, père de Youri, à l'entrée du dernier quart d'heure. La rencontre avait alors été arrêtée sur le champ et un aréopage de rond-de-cuir avait déclaré l'ennemi vainqueur sur un tapis couleur locale…
Entre ici Georges Carnus et toi aussi Bosquier, au panthéon des transfuges, passés sans coup férir de l'enfer du Forez à la douceur inégalée du Vieux Port. Au début des années 70, ces transferts pour le moins houleux avaient provisoirement sonné le glas du règne stéphanois tandis que l'OM reprenait ipso-facto le flambeau de la gloire. L'état des lieux a bien changé depuis ces temps mythiques. Depuis 2001 odyssée de la poisse et de la rétrogradation des Verts au purgatoire de la Ligue 2, nous étions privés ou presque (un anecdotique quart de finale de la coupe à Nono en 2003) de cet affrontement au sommet…
Dame, avouons-le, ça reste encore une jolie attraction que ce rendez-vous quasi-suranné mais néanmoins si excitant. Bon, les chaudronniers, fraîchement revenus parmi l'élite, peinent à être au four et au moulin. Certes, sous la houlette de Feindouno, les homme d'Elie Baup, produisent du jeu mais ils encaissent beaucoup trop de buts. Particulièrement dans le dernier quart d'heure. Aux larmes et cætera. Bonjour la soupe à l'Hognon !
Assurément, les jeunes pousses vertes peinent à s'éclore 90 minutes. Aux portes de la relégation, ils se doivent dimanche de récolter une moisson fructueuse. En attendant et en exercice préparatoire d'avant l'OM, ils ont choisi de rencontrer amicalement le petit voisin, Istres. Ils l'ont rossé 4 à 0, espérons que ce large succès ne soit pas prémonitoire…
Du côté de la Commanderie, tout va très bien merci. Ou à peu près. Certes Pédretti s'est fait opérer, Costa et Bamogo sont suspendus mais Déhu et Hemdani réintègrent le groupe. Le retour de l'ex-francilien devrait apporter précision et rigueur. Pis, un patron dans les moments de doute, ça ferait pas de mal non plus. La crise Luyindula semble provisoirement en stand-by. Va quand même falloir songer à l'utiliser au mieux, le Peguy. Histoire à la fois de rentabiliser l'investissement pécuniaire et de faire monter le compteur perso du goleador neuf et demi. L'absence de Bamogo peut-être l'occase d'un repositionnement…
A part ça, on rêve tous, dans un des recoins poussiéreux de nos pensées secrètes, de voir évoluer Samir Nasri. Gageons qu'il rentrera au moins en cours de match. Les propos d'la caution Marseillaise à ce sujet et après le match contre le Barça, ne laissent pas planer grand doute : "Nasri a été assez impressionnant pour un garçon de 17 ans... qu'il reste bien les pieds sur terre, qu'il ne brûle pas les étapes mais il semble qu'il soit déjà prêt à jouer à 17 ans. Et si c'était lui le stratège que tout un peuple attendait au mercato d'été ?
Si d'aventure, le jeune prodige éclatait au plus haut niveau, ce serait un bien beau conte à l'attention des générations futures. Une légende à murmurer au coin du feu face aux minots ébahis. Mais, moment ! Trêve de billevesées, revenons à la dure réalité du terrain. Il serait opportun de songer à créer une animation offensive digne de notre prétendu standing. De jeu en triangle, du "une touche de balle", de la disponibilité tous azimuts, j'en passe et des meilleurs. Place au spectacle et à la fête. Mais, de grâce, pas à une nuit de seconds couteaux…
(*)Voir l'excellent récit de deepbluebdr sur la chose.