09-10-2004, 13:14
(Modification du message : 09-10-2004, 13:29 par deepbluebdr.)
Peer-to-peer: 50 plaintes déposées par les maisons de disques
L’industrie du disque fait le point: 50 plaintes, pénales ou civiles, ont été engagées contre des internautes, qui mettent à disposition le plus grand nombre de fichiers sur les réseaux d’échanges. Le «moratoire» proposé par le PS est rejeté.
Malgré des critiques de plus en plus nombreuses, les maisons de disques maintiennent résolument le cap dans leur lutte contre les téléchargements illégaux. Réunis à l’Olympia, les représentants de la Société civile des producteurs phonographiques (SCPP) et du Syndicat national de l’édition phonographique (Snep) ont fait le point sur leur stratégie offensive.
«Une cinquantaine d’actions judiciaires [contre de présumés pirates] ont été lancées, dont plus de la moitié ont déjà donné lieu à l’intervention de la justice», a déclaré Marc Guez, directeur général de la SCPP. La société s’attaque en priorité à ceux qui mettent à disposition le plus de fichiers musicaux illégaux sur les réseaux "peer-to-peer".
«Les plus gros vont au pénal», a-t-il poursuivi. Certains ont déjà reçu la visite de la police ou de la gendarmerie à leur domicile, qui a saisi leur ordinateur. Ils risquent jusqu’à trois de prison et 300.000 euros d’amende. Les premiers verdicts devraient tomber courant 2005. La SPPF et l’UPFI, qui représentent les producteurs indépendants en France, vont faire de même, dans les semaines à venir, ont-elles indiqué le même jour dans un communiqué.
«Tout est fait à la main, sans créer de fichiers...»
Les autres – «les moins gros des plus gros», selon la formule de Marc Guez – sont poursuivis au civil. Dans ce cas, la SCCP et le Snep demandent au juge de suspendre ou de résilier l’abonnement d’un pirate. Plusieurs de ces actions devraient aboutir «à brève échéance». C’est la charte d’engagements, signée en juillet entre producteurs et fournisseurs d’accès à internet, sous l’égide de Nicolas Sarkozy, qui a instauré cette seconde voie, moins brutale, que des actions pénales.
Aucun prestataire extérieur, ni «aucun moyen technique particulier» n’intervient pour repérer les internautes visés, garantit Guez. Selon lui, «tout est fait à la main, sans créer de fichiers, même manuels». Jusqu’à cet été, la loi informatique et libertés de 1978 ne leur permettait pas de tracer et de conserver à grande échelle les adresses IP des contrevenants. C’est désormais possible grâce à la disposition relative aux fichiers d’infractions.
La SCPP va donc très vite demander des autorisations à la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) pour passer à des traitements automatisés. Cela lui permettra non seulement de ficher plus facilement les pirates, mais également de mettre en ½uvre une autre des mesures prévues dans la charte de juillet: demander aux FAI d’envoyer des messages d’avertissements aux internautes repérés.
Cette offensive conjuguée du Snep et de la SCPP fait partie d'une campagne de dimension européenne des membres de l'IFPI (la Fédération internationale de l’industrie phonographique). Ils se sont concertés dans six pays (Allemagne, Autriche, France, Italie, Danemark et Royaume-Uni) pour annoncer ce jeudi combien d'internautes sont dans leur collimateur: depuis environ six mois, 700 plaintes individuelles au total sont instruites. Outre-manche, parexemple, ils sont 28 à trembler, comme le rapporte Silicon.com aujourd'hui.
Le PS renvoyé dans les cordes
Selon la SCPP, ces actions, aussi impopulaires soient-elles, portent leurs fruits. Grâce aux procès similaires intentés en Europe et aux États-Unis, le nombre de fichiers musicaux téléchargés a diminué de 30% entre juin 2003 et juin 2004, a calculé l’IFPI. Par ailleurs, la fréquentation de Kazaa, l’un des systèmes d’échanges les plus populaires, a baissé de 41% en un an.
Les contestations portant sur ces statistiques sont immédiatement contrées: «Nos actions ont un effet significatif et déterminant», martèle Marc Guez. «Certes le trafic des réseaux peer-to-peer augmente», concède-t-il. «Mais ce sont les échanges de films et de jeux vidéo qui augmentent, car ces industries n’ont pas encore intenté d’actions comparables aux nôtres.»
De même, il est évident que les utilisateurs de Kazaa sont passés à d’autres outils, comme BitTorrent, Emule ou WinMX. «Mais nous sommes convaincus que nous obtiendrons les mêmes résultats lorsque nous nous attaquerons véritablement aux autres protocoles», précise le représentant de la SCPP. Et pour lui, des milliers de procès ne seront pas nécessaires pour convaincre les internautes de se détourner de ces systèmes: «Les gens s’arrêteront spontanément sachant qu’ils risquent une condamnation.»
Les maisons de disques ne veulent en revanche pas entendre parler de «moratoire» sur ces poursuites, comme le propose le parti socialiste. «Le moratoire n’a que trop duré», s’indigne Gilles Bressand, président du Snep. «Nous avons attendu plus que de raison la transposition de la directive e-commerce (devenue loi pour la confiance dans l’économie numérique en France) et pendant ce temps nous avons été pillés.»
Téléchargement: les maisons de disques défendent leur modèle économique
Les majors sont insensibles aux critiques de clients des kiosques payants. Elles affirment que les prix pratiqués sont raisonnables (ma couille) et que les DRM, absolument indispensables, ne doivent pas faire les frais de l’absence d’interopérabilité.
Parallèlement au volet répressif contre les présumés pirates, les maisons de disques garantissent que leur objectif prioritaire est le développement d’offres légales de téléchargement de musique. Lors de la conférence de presse du 7 octobre, les représentants de la SCPP (Société civile des producteurs phonographiques) et du Snep (Syndicat national de l’édition phonographique) ont tenté de convaincre l’assistance de leur bonne volonté.
«Nous sommes très proches des engagements contenus dans la charte [signée en juillet avec le gouvernement et les fournisseurs d’accès]» a garanti Marc Guez, le directeur général de la SCPP. Selon lui, 400.000 titres ont déjà été numérisés et mis à disposition sur les plates-formes légales, sur un objectif de 600.000 d’ici à la fin de l’année.
«400.000 titres, c’est une belle Fnac de province», a renchérit Hervé Rony, le directeur général du Snep, tout en soulignant que le nombre de ces morceaux va très vite augmenter de façon «exponentielle».
Les prix sont calqués sur ceux des États-Unis
Reste que ces kiosques payants et officiels sont encore très loin de répondre aux attentes des utilisateurs; ils se plaignent à la fois du prix des titres et des contraintes imposées par des systèmes de gestion numérique des droits (DRM) incompatibles entre eux, ainsi qu'avec tous les baladeurs du marché.
«On a choisi un euro par titre, car c’est le prix d’un dollar qui s’est d’abord imposé aux États-Unis», s’est justifié Pascal Nègre, le président de la SCPP et numéro un d'Universal Music France. «Donc il est normal que l’Europe ait suivi ce chemin». Et de rappeler, selon son habituel discours, que «la musique, ça vaut de l’argent (...) et les soldes toutes l’année, ce n’est pas possible!»
«Qu’on ne vienne pas me dire qu’une chanson à un euro, c’est excessif, quand on paie certains SMS à trois euros ou un croissant à un euro», s’est emporté de son côté Hervé Rony.
Quant à l’interopérabilité, il s’agit évidemment «d’un point essentiel», reconnaît le directeur général du Snep. «L’ensemble des maisons de disques souhaite, de manière forte cette interopérabilité». Mais c’est avant tout l’affaire des industriels, fabricants de baladeurs ou éditeurs de solutions DRM, selon lui. «Maintenant, tant qu’elle n’est pas effective, [si on nous demande] de ne pas protéger les fichiers musicaux, c’est non», martèle-t-il.
Pour contrebalancer, plusieurs assiociations dont UFC-Que choisir et la siociété de gestion de droits d'auteurs Adami lancent un appel a témoin aux internautes poursuivis pour avoir échangé de s fichiers musicaux sur internet.
Objectif: défendre les piates présumés contre ce qu'elles considèrent comme "Une répression brutale et disproportionnée des maisons de disque"
Les témoignages peuvent être reccueillis à l'adresse info@alliancepublicartiste.org.
Plusieurs plaintes pour contrefaçon auraient été déposées depuis cet été par l'industrie du disque. Un enseignant de 28 ans risque aisni jusqu'a 3 ans de prison et 300 000 ¤ d'amende.
Micro hebdo
Mon avis tout con la dessus: Les FAI nous ont bourré le crane avec leur pub vantant les mérite des téléchargements, c'était même leur argument principal on y a même vu David Douillet faire la pub pour club-internet. On nous vend des CD vierges, DVD vierges, des graveurs des deux supports, des lecteurs de DiVx a 50 ¤. Tout est fait dans le commerce pour faire des "sauvegardes" Ben oui dans les cas ou les bandes de mes cassettes seraient fatiguées, je préfère louer ou downloader la trilogie du seigneur des anneaux et en faire une saugegarde sur DVD ou DiVx. Je suis prévoyant.
Et on voudrait, nous faire payer a nous ? pauvre couillons de consommateurs. Il est clair qu'il est, une fois de plus plus facile de choper ma gamine en train de télécharger un plagiat de la star-ac que d'arrêter une ligne de production chez Philips ou Verbatim.
La résistance est en marche en j'en suis bien content.
L’industrie du disque fait le point: 50 plaintes, pénales ou civiles, ont été engagées contre des internautes, qui mettent à disposition le plus grand nombre de fichiers sur les réseaux d’échanges. Le «moratoire» proposé par le PS est rejeté.
Malgré des critiques de plus en plus nombreuses, les maisons de disques maintiennent résolument le cap dans leur lutte contre les téléchargements illégaux. Réunis à l’Olympia, les représentants de la Société civile des producteurs phonographiques (SCPP) et du Syndicat national de l’édition phonographique (Snep) ont fait le point sur leur stratégie offensive.
«Une cinquantaine d’actions judiciaires [contre de présumés pirates] ont été lancées, dont plus de la moitié ont déjà donné lieu à l’intervention de la justice», a déclaré Marc Guez, directeur général de la SCPP. La société s’attaque en priorité à ceux qui mettent à disposition le plus de fichiers musicaux illégaux sur les réseaux "peer-to-peer".
«Les plus gros vont au pénal», a-t-il poursuivi. Certains ont déjà reçu la visite de la police ou de la gendarmerie à leur domicile, qui a saisi leur ordinateur. Ils risquent jusqu’à trois de prison et 300.000 euros d’amende. Les premiers verdicts devraient tomber courant 2005. La SPPF et l’UPFI, qui représentent les producteurs indépendants en France, vont faire de même, dans les semaines à venir, ont-elles indiqué le même jour dans un communiqué.
«Tout est fait à la main, sans créer de fichiers...»
Les autres – «les moins gros des plus gros», selon la formule de Marc Guez – sont poursuivis au civil. Dans ce cas, la SCCP et le Snep demandent au juge de suspendre ou de résilier l’abonnement d’un pirate. Plusieurs de ces actions devraient aboutir «à brève échéance». C’est la charte d’engagements, signée en juillet entre producteurs et fournisseurs d’accès à internet, sous l’égide de Nicolas Sarkozy, qui a instauré cette seconde voie, moins brutale, que des actions pénales.
Aucun prestataire extérieur, ni «aucun moyen technique particulier» n’intervient pour repérer les internautes visés, garantit Guez. Selon lui, «tout est fait à la main, sans créer de fichiers, même manuels». Jusqu’à cet été, la loi informatique et libertés de 1978 ne leur permettait pas de tracer et de conserver à grande échelle les adresses IP des contrevenants. C’est désormais possible grâce à la disposition relative aux fichiers d’infractions.
La SCPP va donc très vite demander des autorisations à la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) pour passer à des traitements automatisés. Cela lui permettra non seulement de ficher plus facilement les pirates, mais également de mettre en ½uvre une autre des mesures prévues dans la charte de juillet: demander aux FAI d’envoyer des messages d’avertissements aux internautes repérés.
Cette offensive conjuguée du Snep et de la SCPP fait partie d'une campagne de dimension européenne des membres de l'IFPI (la Fédération internationale de l’industrie phonographique). Ils se sont concertés dans six pays (Allemagne, Autriche, France, Italie, Danemark et Royaume-Uni) pour annoncer ce jeudi combien d'internautes sont dans leur collimateur: depuis environ six mois, 700 plaintes individuelles au total sont instruites. Outre-manche, parexemple, ils sont 28 à trembler, comme le rapporte Silicon.com aujourd'hui.
Le PS renvoyé dans les cordes
Selon la SCPP, ces actions, aussi impopulaires soient-elles, portent leurs fruits. Grâce aux procès similaires intentés en Europe et aux États-Unis, le nombre de fichiers musicaux téléchargés a diminué de 30% entre juin 2003 et juin 2004, a calculé l’IFPI. Par ailleurs, la fréquentation de Kazaa, l’un des systèmes d’échanges les plus populaires, a baissé de 41% en un an.
Les contestations portant sur ces statistiques sont immédiatement contrées: «Nos actions ont un effet significatif et déterminant», martèle Marc Guez. «Certes le trafic des réseaux peer-to-peer augmente», concède-t-il. «Mais ce sont les échanges de films et de jeux vidéo qui augmentent, car ces industries n’ont pas encore intenté d’actions comparables aux nôtres.»
De même, il est évident que les utilisateurs de Kazaa sont passés à d’autres outils, comme BitTorrent, Emule ou WinMX. «Mais nous sommes convaincus que nous obtiendrons les mêmes résultats lorsque nous nous attaquerons véritablement aux autres protocoles», précise le représentant de la SCPP. Et pour lui, des milliers de procès ne seront pas nécessaires pour convaincre les internautes de se détourner de ces systèmes: «Les gens s’arrêteront spontanément sachant qu’ils risquent une condamnation.»
Les maisons de disques ne veulent en revanche pas entendre parler de «moratoire» sur ces poursuites, comme le propose le parti socialiste. «Le moratoire n’a que trop duré», s’indigne Gilles Bressand, président du Snep. «Nous avons attendu plus que de raison la transposition de la directive e-commerce (devenue loi pour la confiance dans l’économie numérique en France) et pendant ce temps nous avons été pillés.»
Téléchargement: les maisons de disques défendent leur modèle économique
Les majors sont insensibles aux critiques de clients des kiosques payants. Elles affirment que les prix pratiqués sont raisonnables (ma couille) et que les DRM, absolument indispensables, ne doivent pas faire les frais de l’absence d’interopérabilité.
Parallèlement au volet répressif contre les présumés pirates, les maisons de disques garantissent que leur objectif prioritaire est le développement d’offres légales de téléchargement de musique. Lors de la conférence de presse du 7 octobre, les représentants de la SCPP (Société civile des producteurs phonographiques) et du Snep (Syndicat national de l’édition phonographique) ont tenté de convaincre l’assistance de leur bonne volonté.
«Nous sommes très proches des engagements contenus dans la charte [signée en juillet avec le gouvernement et les fournisseurs d’accès]» a garanti Marc Guez, le directeur général de la SCPP. Selon lui, 400.000 titres ont déjà été numérisés et mis à disposition sur les plates-formes légales, sur un objectif de 600.000 d’ici à la fin de l’année.
«400.000 titres, c’est une belle Fnac de province», a renchérit Hervé Rony, le directeur général du Snep, tout en soulignant que le nombre de ces morceaux va très vite augmenter de façon «exponentielle».
Les prix sont calqués sur ceux des États-Unis
Reste que ces kiosques payants et officiels sont encore très loin de répondre aux attentes des utilisateurs; ils se plaignent à la fois du prix des titres et des contraintes imposées par des systèmes de gestion numérique des droits (DRM) incompatibles entre eux, ainsi qu'avec tous les baladeurs du marché.
«On a choisi un euro par titre, car c’est le prix d’un dollar qui s’est d’abord imposé aux États-Unis», s’est justifié Pascal Nègre, le président de la SCPP et numéro un d'Universal Music France. «Donc il est normal que l’Europe ait suivi ce chemin». Et de rappeler, selon son habituel discours, que «la musique, ça vaut de l’argent (...) et les soldes toutes l’année, ce n’est pas possible!»
«Qu’on ne vienne pas me dire qu’une chanson à un euro, c’est excessif, quand on paie certains SMS à trois euros ou un croissant à un euro», s’est emporté de son côté Hervé Rony.
Quant à l’interopérabilité, il s’agit évidemment «d’un point essentiel», reconnaît le directeur général du Snep. «L’ensemble des maisons de disques souhaite, de manière forte cette interopérabilité». Mais c’est avant tout l’affaire des industriels, fabricants de baladeurs ou éditeurs de solutions DRM, selon lui. «Maintenant, tant qu’elle n’est pas effective, [si on nous demande] de ne pas protéger les fichiers musicaux, c’est non», martèle-t-il.
Pour contrebalancer, plusieurs assiociations dont UFC-Que choisir et la siociété de gestion de droits d'auteurs Adami lancent un appel a témoin aux internautes poursuivis pour avoir échangé de s fichiers musicaux sur internet.
Objectif: défendre les piates présumés contre ce qu'elles considèrent comme "Une répression brutale et disproportionnée des maisons de disque"
Les témoignages peuvent être reccueillis à l'adresse info@alliancepublicartiste.org.
Plusieurs plaintes pour contrefaçon auraient été déposées depuis cet été par l'industrie du disque. Un enseignant de 28 ans risque aisni jusqu'a 3 ans de prison et 300 000 ¤ d'amende.
Micro hebdo
Mon avis tout con la dessus: Les FAI nous ont bourré le crane avec leur pub vantant les mérite des téléchargements, c'était même leur argument principal on y a même vu David Douillet faire la pub pour club-internet. On nous vend des CD vierges, DVD vierges, des graveurs des deux supports, des lecteurs de DiVx a 50 ¤. Tout est fait dans le commerce pour faire des "sauvegardes" Ben oui dans les cas ou les bandes de mes cassettes seraient fatiguées, je préfère louer ou downloader la trilogie du seigneur des anneaux et en faire une saugegarde sur DVD ou DiVx. Je suis prévoyant.
Et on voudrait, nous faire payer a nous ? pauvre couillons de consommateurs. Il est clair qu'il est, une fois de plus plus facile de choper ma gamine en train de télécharger un plagiat de la star-ac que d'arrêter une ligne de production chez Philips ou Verbatim.
La résistance est en marche en j'en suis bien content.