23-09-2004, 19:03
Sylvain samedi, ça sera encore un match particulier au Vélodrome ?
Ca sera un match comme un autre. C’est sûr que le public nous attendra parce qu’on reste sur une mauvaise performance. Même si on a gagné contre Toulouse, on a fait un mauvais résultat à Rennes, mais pour nous ça ne change rien. Nous avons toujours eu l’objectif de gagner un maximum de match. La préparation ne sera pas différente. Bastia est une bonne équipe, mais comme d’habitude on aura envie de gagner et de faire du mieux possible.
La pression pour certains joueurs ?
Ca on ne le saura que samedi mais je pense que le Vélodrome tout le monde pense à le connaître et il faut vraiment n’en puiser que les zones positives et vraiment se servir de ça pour avancer. On est tous conscients qu’à un moment donné dans la saison, on se fera siffler, mais c’est comme ça, ça fait partie du métier de footballeur, lorsqu’on joue à l’OM notamment. Mais ce n’est pas grave, on a vraiment l’obligation de gagner.
Vous avez eu le temps d’observer le jeu de vos partenaires. Vous vous êtes efforcé de corriger ce qui n’allait pas hier ?
Je n’ai pas la prétention de corriger quoi que ce soit. Je suis rentré et j’ai essayé de faire du mieux possible. Je rentre sur le terrain sans me poser ce genre de question. J’essaye de faire de mon mieux après j’essaye les consignes du coach qui lui a vraiment un regard extérieur et qui lui permet de corriger justement les choses.
Déjà votre présence est une correction,
Je pense que si le coach m’a placé là c’est qu’il avait une raison. Il a peut-être pu voir que ça serait plus intéressant pour nous de jouer à trois. Je ne sais pas si c’est la bonne solution, mais j’ai eu la sensation, même si moi je n’ai pas de point de repère par rapport aux autres matchs parce que je n’y ai pas participé, qu’il y avait quand même un léger mieux notamment par rapport aux matchs de Toulouse et de Sochaux. Après c’est sûr que sur le plan comptable on est à zéro.
Quel bilan aujourd’hui ?
Le bilan, il faudra le tirer à la fin de la saison et pas avant. Aujourd’hui c’est un peu tôt, mais c’est vrai qu’on aimerait mieux en haut du tableau. Mais puisque ici la grande comparaison, ça a toujours été le PSG et je préfère être à la place de l’OM qu’à celle du PSG.
Comment vit-on cette situation lorsqu’on est remplaçant ?
Ce n’est jamais facile, mais finalement j’ai l’expérience de six mois de banc la saison dernière, on prend son mal en patience, on essaye de faire de son mieux à l’entraînement pour gagner sa place et de rester au mieux possible physiquement pour être prêt le jour où on fait appel à nous. Mais je crois au groupe et au club. C’est vrai que même si j’ai dit que j’avais l’habitude de la saison dernière, les premiers matchs, j’ai assez mal vécu cette situation, c’est vrai que j’étais prêt à partir mais heureusement les gens qui m’entourent ont plus la tête plus fraîche que moi et quelque part je ne voulais pas quitter l’OM sans avoir au moins essayé de m’imposer dans cette équipe. Aujourd’hui, au lendemain de mon premier match, je regrette qu’il se soit soldé par une défaite mais je me dis que j’ai bien fait de rester parce qu’il y a vraiment un très bon groupe et je pense qu’il y a le moyen de faire quelque chose d’intéressant.
José vous a parlé pour Bastia ?
Non. Il m’avait dit de bien me préparer pour Rennes, mais on n’a pas parlé de Bastia.
Vous aviez une envie particulière contre Rennes ?
Lorsqu’on est remplaçant et qu’on entre dans un match, c’est normal d’avoir envie. On joue un peu sur l’envie, la motivation et j’espère qu’elle va se prolonger si on me redonne ma chance.
Quel accueil vous attendez samedi au Vélodrome ?
En général sur ce stade, on est toujours bien accueilli après c’est en fonction du rythme qu’on imprime dans le premier quart d’heure. Ca risque de basculer pour ou contre nous. Ca sera à nous de tout faire pour non seulement étouffer l’équipe bastiaise dès le début pour montrer aux gens qu’on est là, qu’on a envie d’avancer et de faire que le public soit derrière nous.Ca sera dommage qu’après six journées le public ne croie plus en son équipe surtout qu’elle a des qualités. On le dit et le répète. Ce n’est pas une excuse, mais je pense qu’avec dix nouveaux joueurs ce n’est pas évident, il faut travailler les automatismes, ça c’est vu jusqu’à présent et on va faire pour que ça se voit de moins en moins au fil des matchs.
Quel est le problème aujourd’hui ?
Je pense que c’est un petit problème de confiance. C’est vrai qu’il y a des joueurs qui ne font pas les gestes aussi naturellement qu’ils avaient l’habitude de les faire auparavant mais ce sont des choses qui vont venir. On a beau changé de système et je comprends qu’on le fasse, c’est normal, on essaye de trouver la meilleure solution pour donner un équilibre à l’équipe, mais je crois que ça passe aussi par la confiance individuelle de chacun.
Problème de buteurs ?
C’est vrai qu’on marque assez peu, mais je crois qu’on a des joueurs qui sont tout à fait capables de marquer des buts. Là encore, je crois que c’est tout simplement un problème de confiance. Il faut qu’on se lâche un peu plus et je pense que ça devrait aller. On en parle entre nous. Le groupe est déjà formé. Tout le monde a conscience, et on répète souvent, que lorsqu’on est au Vélodrome, pour des joueurs, c’est peut-être un peu plus difficile parce qu’il y a tout de même une atmosphère qui est différente de tous les autres clubs. Et lorsqu’on joue à l’extérieur, c’est vrai qu’on n’est jamais vraiment à l’extérieur parce qu’il n’y a qu’à voir le nombre de supporteurs marseillais qu’il y avait hier à Rennes. Donc il y a cette pression qui fait que certains joueurs n’arrivent peut-être pas encore à se libérer totalement et c’est vrai que notre rôle à nous les « anciens », est un peu d’essayer de faire qu’ils se libèrent plus qu’ils ne le font en ce moment. On sait que le public de Marseille est un public connaisseur… Des gens qui ont des problèmes à se libérer la première année ou les premiers mois à l’OM il y en a toujours eu et il y en aura toujours. Mais j’ai l’impression que cette année, tout le monde tire la sonnette d’alarme parce qu’on a un groupe avec des joueurs qui sont exceptionnels, donc c’est normal. Par rapport aux autres années, il faut leur laisser du temps. L’année dernière on avait des joueurs un peu moins ûpés, on a laissé plus de temps et on a été moins exigeant. Mais tout ça c’est normal.
L’OM a été sifflé hier non?
Je ne sais pas.
Ils brocardent les dirigeants aussi ?
Mais les dirigeants il y en aura toujours. L’année dernière aussi il y avait de pancartes et les dirigeants sont toujours là et c’est une bonne chose.
Quelles consignes aviez-vous, hier soir ?
De faire de mon mieux possible par rapport à mon potentiel physique. Non d’essayer d’imprimer du pressing au niveau du milieu du terrain et par moments d’essayer d’apporter un soutien aux attaquants qui ces derniers temps éprouvent la sensation d’être un peu isolé. Le rôle d’un milieu finalement.
Ca sera un match comme un autre. C’est sûr que le public nous attendra parce qu’on reste sur une mauvaise performance. Même si on a gagné contre Toulouse, on a fait un mauvais résultat à Rennes, mais pour nous ça ne change rien. Nous avons toujours eu l’objectif de gagner un maximum de match. La préparation ne sera pas différente. Bastia est une bonne équipe, mais comme d’habitude on aura envie de gagner et de faire du mieux possible.
La pression pour certains joueurs ?
Ca on ne le saura que samedi mais je pense que le Vélodrome tout le monde pense à le connaître et il faut vraiment n’en puiser que les zones positives et vraiment se servir de ça pour avancer. On est tous conscients qu’à un moment donné dans la saison, on se fera siffler, mais c’est comme ça, ça fait partie du métier de footballeur, lorsqu’on joue à l’OM notamment. Mais ce n’est pas grave, on a vraiment l’obligation de gagner.
Vous avez eu le temps d’observer le jeu de vos partenaires. Vous vous êtes efforcé de corriger ce qui n’allait pas hier ?
Je n’ai pas la prétention de corriger quoi que ce soit. Je suis rentré et j’ai essayé de faire du mieux possible. Je rentre sur le terrain sans me poser ce genre de question. J’essaye de faire de mon mieux après j’essaye les consignes du coach qui lui a vraiment un regard extérieur et qui lui permet de corriger justement les choses.
Déjà votre présence est une correction,
Je pense que si le coach m’a placé là c’est qu’il avait une raison. Il a peut-être pu voir que ça serait plus intéressant pour nous de jouer à trois. Je ne sais pas si c’est la bonne solution, mais j’ai eu la sensation, même si moi je n’ai pas de point de repère par rapport aux autres matchs parce que je n’y ai pas participé, qu’il y avait quand même un léger mieux notamment par rapport aux matchs de Toulouse et de Sochaux. Après c’est sûr que sur le plan comptable on est à zéro.
Quel bilan aujourd’hui ?
Le bilan, il faudra le tirer à la fin de la saison et pas avant. Aujourd’hui c’est un peu tôt, mais c’est vrai qu’on aimerait mieux en haut du tableau. Mais puisque ici la grande comparaison, ça a toujours été le PSG et je préfère être à la place de l’OM qu’à celle du PSG.
Comment vit-on cette situation lorsqu’on est remplaçant ?
Ce n’est jamais facile, mais finalement j’ai l’expérience de six mois de banc la saison dernière, on prend son mal en patience, on essaye de faire de son mieux à l’entraînement pour gagner sa place et de rester au mieux possible physiquement pour être prêt le jour où on fait appel à nous. Mais je crois au groupe et au club. C’est vrai que même si j’ai dit que j’avais l’habitude de la saison dernière, les premiers matchs, j’ai assez mal vécu cette situation, c’est vrai que j’étais prêt à partir mais heureusement les gens qui m’entourent ont plus la tête plus fraîche que moi et quelque part je ne voulais pas quitter l’OM sans avoir au moins essayé de m’imposer dans cette équipe. Aujourd’hui, au lendemain de mon premier match, je regrette qu’il se soit soldé par une défaite mais je me dis que j’ai bien fait de rester parce qu’il y a vraiment un très bon groupe et je pense qu’il y a le moyen de faire quelque chose d’intéressant.
José vous a parlé pour Bastia ?
Non. Il m’avait dit de bien me préparer pour Rennes, mais on n’a pas parlé de Bastia.
Vous aviez une envie particulière contre Rennes ?
Lorsqu’on est remplaçant et qu’on entre dans un match, c’est normal d’avoir envie. On joue un peu sur l’envie, la motivation et j’espère qu’elle va se prolonger si on me redonne ma chance.
Quel accueil vous attendez samedi au Vélodrome ?
En général sur ce stade, on est toujours bien accueilli après c’est en fonction du rythme qu’on imprime dans le premier quart d’heure. Ca risque de basculer pour ou contre nous. Ca sera à nous de tout faire pour non seulement étouffer l’équipe bastiaise dès le début pour montrer aux gens qu’on est là, qu’on a envie d’avancer et de faire que le public soit derrière nous.Ca sera dommage qu’après six journées le public ne croie plus en son équipe surtout qu’elle a des qualités. On le dit et le répète. Ce n’est pas une excuse, mais je pense qu’avec dix nouveaux joueurs ce n’est pas évident, il faut travailler les automatismes, ça c’est vu jusqu’à présent et on va faire pour que ça se voit de moins en moins au fil des matchs.
Quel est le problème aujourd’hui ?
Je pense que c’est un petit problème de confiance. C’est vrai qu’il y a des joueurs qui ne font pas les gestes aussi naturellement qu’ils avaient l’habitude de les faire auparavant mais ce sont des choses qui vont venir. On a beau changé de système et je comprends qu’on le fasse, c’est normal, on essaye de trouver la meilleure solution pour donner un équilibre à l’équipe, mais je crois que ça passe aussi par la confiance individuelle de chacun.
Problème de buteurs ?
C’est vrai qu’on marque assez peu, mais je crois qu’on a des joueurs qui sont tout à fait capables de marquer des buts. Là encore, je crois que c’est tout simplement un problème de confiance. Il faut qu’on se lâche un peu plus et je pense que ça devrait aller. On en parle entre nous. Le groupe est déjà formé. Tout le monde a conscience, et on répète souvent, que lorsqu’on est au Vélodrome, pour des joueurs, c’est peut-être un peu plus difficile parce qu’il y a tout de même une atmosphère qui est différente de tous les autres clubs. Et lorsqu’on joue à l’extérieur, c’est vrai qu’on n’est jamais vraiment à l’extérieur parce qu’il n’y a qu’à voir le nombre de supporteurs marseillais qu’il y avait hier à Rennes. Donc il y a cette pression qui fait que certains joueurs n’arrivent peut-être pas encore à se libérer totalement et c’est vrai que notre rôle à nous les « anciens », est un peu d’essayer de faire qu’ils se libèrent plus qu’ils ne le font en ce moment. On sait que le public de Marseille est un public connaisseur… Des gens qui ont des problèmes à se libérer la première année ou les premiers mois à l’OM il y en a toujours eu et il y en aura toujours. Mais j’ai l’impression que cette année, tout le monde tire la sonnette d’alarme parce qu’on a un groupe avec des joueurs qui sont exceptionnels, donc c’est normal. Par rapport aux autres années, il faut leur laisser du temps. L’année dernière on avait des joueurs un peu moins ûpés, on a laissé plus de temps et on a été moins exigeant. Mais tout ça c’est normal.
L’OM a été sifflé hier non?
Je ne sais pas.
Ils brocardent les dirigeants aussi ?
Mais les dirigeants il y en aura toujours. L’année dernière aussi il y avait de pancartes et les dirigeants sont toujours là et c’est une bonne chose.
Quelles consignes aviez-vous, hier soir ?
De faire de mon mieux possible par rapport à mon potentiel physique. Non d’essayer d’imprimer du pressing au niveau du milieu du terrain et par moments d’essayer d’apporter un soutien aux attaquants qui ces derniers temps éprouvent la sensation d’être un peu isolé. Le rôle d’un milieu finalement.
Le top des taupes !