22-09-2004, 21:17
Surprise au coup d'envoi...la caution Marseillaise, peut-être sous la pression de ses cadres, a décidé de remodeler son schéma tactique. L'OM reste à 4 derrière, avec Liza à gauche, Ferreira de retour de deuil au Brésil à droite et la paire Meité-Beye en charnière centrale. Mais le milieu a été façonné pour Pedretti, qui retrouve un rôle de meneur juste devant la défense, comme à Sochaux. Devant lui, Costa et Sylvain N'Diaye formeront la base du nouveau triangle de l'entre-jeu olympien. Fiorèse est chargé d'animer le couloir droit, Luyindula le gauche, et tout ça au service de l'attaquant de pointe, Steve Marlet. Tout ce groupe est pris en main par Liza à l'échauffement, qui semble vouloir faire profiter ses coéquipiers de son expérience.
Les Rennais restent quant à eux fidèles à leur traditionnel 4-1-4-1. Devant Isaksson, on retrouve de gauche à droite le capitaine Jeunechamp, le prometteur Faty, le solide Ouaddou et la redécouverte venue d'Auxerre Perrier-Doumbé. Didot est placé devant sa défense, c'est la plaque tournante du groupe. Un quatuor se charge de l'animation. Monterrubio et Källstrom sont les comparses du côté gauche, alors qu'un Sorlin recentré et Mornar occupent le flanc droit. Ils sont bien sûr au service du buteur suisse, Alexander Frei.
LE MATCH:
Rennes a la réputation d'être intraitable à domicile, mais leur entame, que beaucoup craignaient, n'est pas terrible pour les Olympiens. Les Marseillais jouent haut, sont bien en place, on assiste même à la première frappe lointaine de Pedretti ou au premier débordement de Fiorèse. Cependant, Ferreira a du mal à rentrer dans le match, écope d'un carton et met son équipe en danger sur une mauvaise relance dans l'axe qui oblige le "libéro" Barthez à sortir devant Frei...
14ème, après un sauvetage sur la ligne suite à un corner, les Marseillais enclenchent un contre. Costa effectue un bon travail sur le côté droit, centre en rupture. Didot met stupidement la main, et Mr Garibian siffle logiquement pénalty et lui distribue un jaune. Marlet s'élance, tire de façon assez prévisible quand même sur la droite d'Isaksson. Le portier suédois ne se fait pas prier pour stopper la frappe... Dommage...
Marseille continue de proposer du jeu après ce coup du sort. 22ème, Lulu, en position de 9 1/2, joue finement pour Marlet dans la surface. Il ne peut pas conclure, accroché plus ou moins par Faty. Les Rennais n'arrivent pas à effectuer des enchaînements corrects, à l'image d'un Mornar complètement à la ramasse. Les seuls frissons sont procurés par quelques coups de pieds arrêtés et par une belle action de Monterrubio dont le centre est bien enlevé par Beye à la 31ème...
L'OM persévère et connait une très bonne période aux alentours de la 35ème: contre marseillais, mal négocié par Luyindula qui tergiverse et fait le mauvais choix aux 16 mètres. Jeunechamp sort juste après une balle de but, encore donnée par Luyindula pour Marlet...Sur le corner qui s'en suit, Beye place sa tête, détournée magistralement par Isaksson.
Jusqu'à la pause, les hommes d'la caution Marseillaise tiennent tant bien que mal le match. La seule frayeur vient après une inspiration de Källstrom qui enrhume Pedretti dans la surface. Son centre est repris du gauche par Frei au-dessus des cages défendues par Barthez. La fin de la mi-temps est plus hâchée, les Olympiens relâchant peu à peu leur étreinte. Sans conséquence majeure.
Bref, une 1ère période étonnante de nos Olympiens. Ce n'est pas un jeu parfait, certes, mais cela n'a rien à voir avec la parodie de football de samedi face à Toulouse. La ré-organisation tactique semble avoir porté ses fruits, avec notamment un Pedretti enfin dans son assiette ou un Fiorèse entreprenant, permuttant régulièrement avec Lulu. Les Rennais n'ont été que rarement dangereux, malgré un Ferreira fébrile, surtout en début de match. La faute à un milieu enfin hargneux et à un placement intermédiaire sur le pré qui montre que l'OM n'est pas venu en victime expiatoire.
Malheureusement, le retour au vestiaire a recadré les Bretons... Les Marseillais subissent, on recense quelques occasions rennaises, dont le centre devant le but de Didot manqué de peu par Frei. Barthez intervient à la 50ème: suite à un corner, Frei reprend et donne une trajectoire bizarre à son ballon, qui oblige Fab' à une claquette.
L'OM sort un peu la tête de l'eau entre la 53 et la 55ème, en réinvestissant le camp des locaux. Pas d'occasion à se mettre sous la dent mais une succession de corners et de touches près de la surface rennaise. On sent quand même les Olympiens beaucoup moins sereins que durant le premier acte. La faute est à une montée en régime des Rennais, conjuguée à une agressivité et une envie moindre des nôtres.
Confirmation à la 57ème quand Beye, rassurant dans l'axe aujourd'hui, sauve devant Frei et dégage derrière ses buts. Dans la continuité, Monterrubio se charge de la sentence. Tiré rentrant aux 6 mètres, ce corner voit Frei s'intercaler entre N'Diaye et Costa, bien passifs sur coup là. Le Suisse réussit à placer une tête victorieuse, Barthez ne peut rien, les Rennais ouvrent le score à la 58ème...C'est mérité sur ce qu'on voit depuis le retour des vestiaires, un peu moins sur l'ensemble du match...
On aurait pu parier sur un naufrage collectif des Olympiens face à des Rennais survoltés. Il n'en est rien. Mieux, les Marseillais réagissent. De façon désordonnée, certes, mais ils ont le mérite de tenter de se refaire. On en a la preuve notamment avec un Liza rageur, dont on retient la montée de la 67ème. Dans la foulée, NDiaye adresse un superbe centre pour Marlet. Celui-ci place une tête cadrée au ras du poteau. Mais Isaksson détend son double mètre pour détourner en corner...
Les Marseillais continue de pousser. la caution Marseillaise sort Luyindula pour faire rentrer Bamogo à la 73ème, alors que Bölöni choisit une option défensive dansla foulée en faisant rentrer Bourrillon à la place du décevant Mornar. Sorlin retrouve donc sa ligne de touche préférée, et Rennes montre clairement ses intentions défensives pour cette fin de match. L'ancien Montpellierain s'illustre rapidement, en obtenant un jaune pour simulation de pénalty dès sa première incursion dans la surface. Le combatif Liza sort en sang à la 83ème, remplacé par Olembé, alors qu'la caution Marseillaise brûle son dernier joker en faisant entrer Batlles en lieu et place de Fiorèse.
Les dernières minutes sont à l'avantage des Marseillais, mais ils n'arrivent pas à se procurer des occasions vraiment franches. Il y a toujours un défenseur (notamment Jeunechamp) ou le gardien pour sauver des Rennais qui se raccrochent à ce score. Il faut dire aussi que les Olympiens manquent d'imagination offensive, quand leur manque de densité devant leur fait éviter les longs ballons "à l'anglaise".
Mr Garibian siffle donc la fin du match après 5 minutes d'arrêts de jeu et un ultime corner marseillais infructueux...
CONCLUSION:
On retiendra de ce match la relativement bonne première période des Marseillais, qui n'avait en tout cas plus rien de comparable avec la prestation de samedi. Le trio du milieu a grandement contribué à cette tenue, Pedretti retrouvant là des sensations qu'on croyait perdues dans le Doubs. Les 2 "ailiers" Fio et Luyindula, très libres dans leur placement, ont été très présents offensivement, en proposant des solutions intéressantes. Le penalty manqué par Marlet restera donc le tournant d'un match qui a pris une toute autre tournure en seconde mi-temps.Le sort du match aurait été bien différent, tant les Rennais étaient étouffés par la belle prestation de notre milieu. Mais comme on dit: "Si ma tante en avait..."
Moins sereins en seconde période, perdus par les permutations de Mornar et de Monterrubio, les défenseurs et les récupérateurs olympiens ont été un cran en-dessous. Certes, la domination rennaise n'était pas totale, mais assez pour trouver l'ouverture du score logique sur la vue de la seconde période.
Par la suite, les Marseillais ont eu le mérite d'éviter de perdre la tête, ont essayé de revenir dans le match. Malheureusement, ce n'est pas une équipe en confiance et pleine de repères, et cela s'est bien senti quand il aurait fallu construire pour proposer des actions offensives efficaces. Les titulaires se sont éteints et les remplaçants n'ont pas été décisifs... L'absence de vraie pointe habile de la tête empêche aussi le recours à un jeu plus direct, et c'est préjudiciable dans ce genre de situation...
En résumé, comme le dit le titre:
- des progrès: une mi-temps sympa, un jeu mieux léché (on partait de loin, c'est vrai...), des cadres qui ont pris des responsabilités (Liza à l'échauffement et sur le pré, Ben dans un système taillé pour lui, Beye dans l'axe, Fio et Lulu disponibles...). On notera aussi la réaction positive, volontaire, après le but.
- des regrets: le péno, bien sûr. C'était un "plus" à ce moment-là, car le jeu olympien ne méritait pas un but à cet instant du match. Ensuite, on ruminera le fait de ne pas avoir su se procurer des occasions vraiment franches alors qu'on dominait les débats. Enfin, l'entame ratée de la seconde mi-temps, qui annihile les efforts initiaux...
Attention à ne pas jeter bébé avec l'eau du bain... L'OM est capable d'offrir un bon match face à Bastia. Ces hommes ont su montrer, malgré la défaite, des phases de jeu et un état d'esprit plus prometteur que le non-match précédent ne pouvait laisser envisager...On pensait prendre une valse en Bretagne, on revient bien avec la défaite mais avec moins de craintes sur le futur qu'après la victoire contre Toulouse...
Kalamáta
Les Rennais restent quant à eux fidèles à leur traditionnel 4-1-4-1. Devant Isaksson, on retrouve de gauche à droite le capitaine Jeunechamp, le prometteur Faty, le solide Ouaddou et la redécouverte venue d'Auxerre Perrier-Doumbé. Didot est placé devant sa défense, c'est la plaque tournante du groupe. Un quatuor se charge de l'animation. Monterrubio et Källstrom sont les comparses du côté gauche, alors qu'un Sorlin recentré et Mornar occupent le flanc droit. Ils sont bien sûr au service du buteur suisse, Alexander Frei.
LE MATCH:
Rennes a la réputation d'être intraitable à domicile, mais leur entame, que beaucoup craignaient, n'est pas terrible pour les Olympiens. Les Marseillais jouent haut, sont bien en place, on assiste même à la première frappe lointaine de Pedretti ou au premier débordement de Fiorèse. Cependant, Ferreira a du mal à rentrer dans le match, écope d'un carton et met son équipe en danger sur une mauvaise relance dans l'axe qui oblige le "libéro" Barthez à sortir devant Frei...
14ème, après un sauvetage sur la ligne suite à un corner, les Marseillais enclenchent un contre. Costa effectue un bon travail sur le côté droit, centre en rupture. Didot met stupidement la main, et Mr Garibian siffle logiquement pénalty et lui distribue un jaune. Marlet s'élance, tire de façon assez prévisible quand même sur la droite d'Isaksson. Le portier suédois ne se fait pas prier pour stopper la frappe... Dommage...
Marseille continue de proposer du jeu après ce coup du sort. 22ème, Lulu, en position de 9 1/2, joue finement pour Marlet dans la surface. Il ne peut pas conclure, accroché plus ou moins par Faty. Les Rennais n'arrivent pas à effectuer des enchaînements corrects, à l'image d'un Mornar complètement à la ramasse. Les seuls frissons sont procurés par quelques coups de pieds arrêtés et par une belle action de Monterrubio dont le centre est bien enlevé par Beye à la 31ème...
L'OM persévère et connait une très bonne période aux alentours de la 35ème: contre marseillais, mal négocié par Luyindula qui tergiverse et fait le mauvais choix aux 16 mètres. Jeunechamp sort juste après une balle de but, encore donnée par Luyindula pour Marlet...Sur le corner qui s'en suit, Beye place sa tête, détournée magistralement par Isaksson.
Jusqu'à la pause, les hommes d'la caution Marseillaise tiennent tant bien que mal le match. La seule frayeur vient après une inspiration de Källstrom qui enrhume Pedretti dans la surface. Son centre est repris du gauche par Frei au-dessus des cages défendues par Barthez. La fin de la mi-temps est plus hâchée, les Olympiens relâchant peu à peu leur étreinte. Sans conséquence majeure.
Bref, une 1ère période étonnante de nos Olympiens. Ce n'est pas un jeu parfait, certes, mais cela n'a rien à voir avec la parodie de football de samedi face à Toulouse. La ré-organisation tactique semble avoir porté ses fruits, avec notamment un Pedretti enfin dans son assiette ou un Fiorèse entreprenant, permuttant régulièrement avec Lulu. Les Rennais n'ont été que rarement dangereux, malgré un Ferreira fébrile, surtout en début de match. La faute à un milieu enfin hargneux et à un placement intermédiaire sur le pré qui montre que l'OM n'est pas venu en victime expiatoire.
Malheureusement, le retour au vestiaire a recadré les Bretons... Les Marseillais subissent, on recense quelques occasions rennaises, dont le centre devant le but de Didot manqué de peu par Frei. Barthez intervient à la 50ème: suite à un corner, Frei reprend et donne une trajectoire bizarre à son ballon, qui oblige Fab' à une claquette.
L'OM sort un peu la tête de l'eau entre la 53 et la 55ème, en réinvestissant le camp des locaux. Pas d'occasion à se mettre sous la dent mais une succession de corners et de touches près de la surface rennaise. On sent quand même les Olympiens beaucoup moins sereins que durant le premier acte. La faute est à une montée en régime des Rennais, conjuguée à une agressivité et une envie moindre des nôtres.
Confirmation à la 57ème quand Beye, rassurant dans l'axe aujourd'hui, sauve devant Frei et dégage derrière ses buts. Dans la continuité, Monterrubio se charge de la sentence. Tiré rentrant aux 6 mètres, ce corner voit Frei s'intercaler entre N'Diaye et Costa, bien passifs sur coup là. Le Suisse réussit à placer une tête victorieuse, Barthez ne peut rien, les Rennais ouvrent le score à la 58ème...C'est mérité sur ce qu'on voit depuis le retour des vestiaires, un peu moins sur l'ensemble du match...
On aurait pu parier sur un naufrage collectif des Olympiens face à des Rennais survoltés. Il n'en est rien. Mieux, les Marseillais réagissent. De façon désordonnée, certes, mais ils ont le mérite de tenter de se refaire. On en a la preuve notamment avec un Liza rageur, dont on retient la montée de la 67ème. Dans la foulée, NDiaye adresse un superbe centre pour Marlet. Celui-ci place une tête cadrée au ras du poteau. Mais Isaksson détend son double mètre pour détourner en corner...
Les Marseillais continue de pousser. la caution Marseillaise sort Luyindula pour faire rentrer Bamogo à la 73ème, alors que Bölöni choisit une option défensive dansla foulée en faisant rentrer Bourrillon à la place du décevant Mornar. Sorlin retrouve donc sa ligne de touche préférée, et Rennes montre clairement ses intentions défensives pour cette fin de match. L'ancien Montpellierain s'illustre rapidement, en obtenant un jaune pour simulation de pénalty dès sa première incursion dans la surface. Le combatif Liza sort en sang à la 83ème, remplacé par Olembé, alors qu'la caution Marseillaise brûle son dernier joker en faisant entrer Batlles en lieu et place de Fiorèse.
Les dernières minutes sont à l'avantage des Marseillais, mais ils n'arrivent pas à se procurer des occasions vraiment franches. Il y a toujours un défenseur (notamment Jeunechamp) ou le gardien pour sauver des Rennais qui se raccrochent à ce score. Il faut dire aussi que les Olympiens manquent d'imagination offensive, quand leur manque de densité devant leur fait éviter les longs ballons "à l'anglaise".
Mr Garibian siffle donc la fin du match après 5 minutes d'arrêts de jeu et un ultime corner marseillais infructueux...
CONCLUSION:
On retiendra de ce match la relativement bonne première période des Marseillais, qui n'avait en tout cas plus rien de comparable avec la prestation de samedi. Le trio du milieu a grandement contribué à cette tenue, Pedretti retrouvant là des sensations qu'on croyait perdues dans le Doubs. Les 2 "ailiers" Fio et Luyindula, très libres dans leur placement, ont été très présents offensivement, en proposant des solutions intéressantes. Le penalty manqué par Marlet restera donc le tournant d'un match qui a pris une toute autre tournure en seconde mi-temps.Le sort du match aurait été bien différent, tant les Rennais étaient étouffés par la belle prestation de notre milieu. Mais comme on dit: "Si ma tante en avait..."
Moins sereins en seconde période, perdus par les permutations de Mornar et de Monterrubio, les défenseurs et les récupérateurs olympiens ont été un cran en-dessous. Certes, la domination rennaise n'était pas totale, mais assez pour trouver l'ouverture du score logique sur la vue de la seconde période.
Par la suite, les Marseillais ont eu le mérite d'éviter de perdre la tête, ont essayé de revenir dans le match. Malheureusement, ce n'est pas une équipe en confiance et pleine de repères, et cela s'est bien senti quand il aurait fallu construire pour proposer des actions offensives efficaces. Les titulaires se sont éteints et les remplaçants n'ont pas été décisifs... L'absence de vraie pointe habile de la tête empêche aussi le recours à un jeu plus direct, et c'est préjudiciable dans ce genre de situation...
En résumé, comme le dit le titre:
- des progrès: une mi-temps sympa, un jeu mieux léché (on partait de loin, c'est vrai...), des cadres qui ont pris des responsabilités (Liza à l'échauffement et sur le pré, Ben dans un système taillé pour lui, Beye dans l'axe, Fio et Lulu disponibles...). On notera aussi la réaction positive, volontaire, après le but.
- des regrets: le péno, bien sûr. C'était un "plus" à ce moment-là, car le jeu olympien ne méritait pas un but à cet instant du match. Ensuite, on ruminera le fait de ne pas avoir su se procurer des occasions vraiment franches alors qu'on dominait les débats. Enfin, l'entame ratée de la seconde mi-temps, qui annihile les efforts initiaux...
Attention à ne pas jeter bébé avec l'eau du bain... L'OM est capable d'offrir un bon match face à Bastia. Ces hommes ont su montrer, malgré la défaite, des phases de jeu et un état d'esprit plus prometteur que le non-match précédent ne pouvait laisser envisager...On pensait prendre une valse en Bretagne, on revient bien avec la défaite mais avec moins de craintes sur le futur qu'après la victoire contre Toulouse...
Kalamáta