L'archipel des malotrus,
Editions en Plomb, septembre 2004, OpiOM
5-3-2 + 4-4-2, ça fait quoi, la tête à toto ?
En fait de Toto le Haricot, il s'agirait plutôt de la tête à Nigo.
Les années se suivent et se ressemblent, sous le soleil. Seule la vitesse d'éjection du pilote semble de plus en plus soumise à de brutales accélérations. A qui faire croire que le mur du son n'est qu'une illusion, lorsqu'on passe sa vie à s'écraser dessus.
Syndrome typiquement Phocéen ? Pas vraiment, Vahid "Raoul" Halilhodzic, semble lui aussi avoir "le total soutien et la complète confiance" de son président, après seulement 5 journées. L'heure est au prélude de l'execution sommaire, il va falloir des têtes que diable !
On s'en donne à coeur joie dans les articles. Peuple marseillais, on vous ment, on vous spolie, le président vous promet de la stabilité, il ment, la preuve par écrit ! Tel est en substance le message véhiculé ces derniers temps. Pour la tête à José, un peu de patience, ça va venir.
Pour la stabilité exigée on repassera. Le beurre pour garder le DD, l'argent du beurre pour les Pedretti et consorts, la crémière pour un stade vierge de pub, la soeur de celle-ci pour ... tout y passe.
Quid de l'identité me direz-vous ? Les Fiofolles viennent salir l'honneur et le maillot, le président salit les sièges avec sa rentabilité. Rien ne va plus, la photo de classe fait dans la propagande bras levé, bruits de bottes en fond sonore sur l'air de Van Halen, et puis quoi encore, on voit la même chose, des joueurs avec un maillot de foot ? Terrible année 2004 en vérité.
Après une semaine où on s'est bien bidonné en Ligue des Champions, grace à nos meilleurs ennemis, triste retour à la réalite . Trève de balivernes, un peu d'air pur, la réception de Toulouse vient à point nommé pour aérer les débats. Du côté du Port St Pierre, on navigue plutôt classe Hors-Bord en ce début de saison, pas Radeau de la Méduse.
Moreira, l'éternel international en devenir, Dalmat, le poussin revenu dégonflé du melon, sont les artisans du bon début de saison côté bouffeurs de saucisse. Remontés comme des pendules, par leurs 11 buts marqués en 5 rencontres, ah oui quand même, lorsque dans le même temps, les olympiens en sont à 6 .
Finis, les arpions en éventail façon paravent chinois, va falloir enfiler le bleu de chauffe et plus vite que ça. Nouveau mot d'ordre, on sort ses grosses roubignolles et les pose sans délicatesse sur le blaire de l'adversaire. En langage Josien, on veut des grosses coroñes.
Nul doute que l'arrière garde Olympienne aura fort à faire pour bloquer les contres toulousains. Alors, après 2 semaines passablement agitées dans les têtes, surtout côté spectateurs, la réception du leader était-elle le bon moment ? Le public saura t-il oublier son animosité, pour pousser ses joueurs au bout de leurs forces ?
Autant de questions en suspens à quelques heures du match. Une victoire et quelques résultats positifs derrière reléguerait sans nul doute au rang de péripétie le début de saison chaotique de l'OM.
Jusqu'à la prochaine fois.
Z.
Editions en Plomb, septembre 2004, OpiOM
5-3-2 + 4-4-2, ça fait quoi, la tête à toto ?
En fait de Toto le Haricot, il s'agirait plutôt de la tête à Nigo.
Les années se suivent et se ressemblent, sous le soleil. Seule la vitesse d'éjection du pilote semble de plus en plus soumise à de brutales accélérations. A qui faire croire que le mur du son n'est qu'une illusion, lorsqu'on passe sa vie à s'écraser dessus.
Syndrome typiquement Phocéen ? Pas vraiment, Vahid "Raoul" Halilhodzic, semble lui aussi avoir "le total soutien et la complète confiance" de son président, après seulement 5 journées. L'heure est au prélude de l'execution sommaire, il va falloir des têtes que diable !
On s'en donne à coeur joie dans les articles. Peuple marseillais, on vous ment, on vous spolie, le président vous promet de la stabilité, il ment, la preuve par écrit ! Tel est en substance le message véhiculé ces derniers temps. Pour la tête à José, un peu de patience, ça va venir.
Pour la stabilité exigée on repassera. Le beurre pour garder le DD, l'argent du beurre pour les Pedretti et consorts, la crémière pour un stade vierge de pub, la soeur de celle-ci pour ... tout y passe.
Quid de l'identité me direz-vous ? Les Fiofolles viennent salir l'honneur et le maillot, le président salit les sièges avec sa rentabilité. Rien ne va plus, la photo de classe fait dans la propagande bras levé, bruits de bottes en fond sonore sur l'air de Van Halen, et puis quoi encore, on voit la même chose, des joueurs avec un maillot de foot ? Terrible année 2004 en vérité.
Après une semaine où on s'est bien bidonné en Ligue des Champions, grace à nos meilleurs ennemis, triste retour à la réalite . Trève de balivernes, un peu d'air pur, la réception de Toulouse vient à point nommé pour aérer les débats. Du côté du Port St Pierre, on navigue plutôt classe Hors-Bord en ce début de saison, pas Radeau de la Méduse.
Moreira, l'éternel international en devenir, Dalmat, le poussin revenu dégonflé du melon, sont les artisans du bon début de saison côté bouffeurs de saucisse. Remontés comme des pendules, par leurs 11 buts marqués en 5 rencontres, ah oui quand même, lorsque dans le même temps, les olympiens en sont à 6 .
Finis, les arpions en éventail façon paravent chinois, va falloir enfiler le bleu de chauffe et plus vite que ça. Nouveau mot d'ordre, on sort ses grosses roubignolles et les pose sans délicatesse sur le blaire de l'adversaire. En langage Josien, on veut des grosses coroñes.
Nul doute que l'arrière garde Olympienne aura fort à faire pour bloquer les contres toulousains. Alors, après 2 semaines passablement agitées dans les têtes, surtout côté spectateurs, la réception du leader était-elle le bon moment ? Le public saura t-il oublier son animosité, pour pousser ses joueurs au bout de leurs forces ?
Autant de questions en suspens à quelques heures du match. Une victoire et quelques résultats positifs derrière reléguerait sans nul doute au rang de péripétie le début de saison chaotique de l'OM.
Jusqu'à la prochaine fois.
Z.