17-08-2004, 15:36
(Modification du message : 17-08-2004, 16:52 par boeuf mode.)
Nice, French Riviera, Côte d'Azur…Sa pissaladière, sa socca et son Bellet, sehr gut. Son marché aux fleurs, son jardin botanique et ses petites pépées, sehr schön. Nice, repaire idéal pour mafieux popov et quatrième âge. Nice estampillé ad vitam eternam arsenic et vieilles dentelles. Nice, accessoirement refuge pour aiglon rouge et noir. Animal il y a peu en voie de disparition, le volatile revit depuis quelques saisons du côté du vieux stade du Ray. Il n'est plus rare de voir évoluer en ces lieux chargés d'histoire, des rapaces contrôlées par la main de fer de Gernot, le fauconnier teuton…
Achtung, qu'on se le dise, le week-end du 15 août fut meurtrier pour les aigles juniors. Leur dernière excursion en pays aquitain tient du cauchemar véritable. Des chasseurs girondins les ont froidement abattus en plein vol et paradoxalement, c'est leur cage qui a explosé sous les coups de boutoir d'un gamin marocain. Leur arrière-garde, jadis fierté du paysage azuréen, a pris pour le moins du plomb dans l'aile, voire même dans la cervelle façon vieux Serge. Faut s'attendre à ce que leur Rohr (l'horreur en franchouillard dans le texte et au vu du jeu dispensé par ses ouailles) remonte les bretelles de ces ovipares-là…
Pourtant, cet été, on avait innové sur la promenade des angliches. Z'avaient investi à la fois dans le goleador tyrolien ou assimilé ainsi que dans le pagayeur tahitien. Drôle d'oiseau des îles que ce Marama métamorphosé en deux temps trois mouvements de canari en aiglon. Moi j'vous'l'dis, y'a d'la mutation génétique dans l'air … et pas simplement conditionné. Ça doit encore être dû à la couche d'ozone, ça madame. A ce rythme-là, le gars va finir sa carrière, sanglier en Ardennes. Quid de la barrière des espèces ?
En attendant, les débuts du polynésien sont plus que chaotiques. Mon p'tit doigt me susurre qu'on pourrait bien voir un Poussin reprendre sa place à la pointe de l'attaque locale. Va leur falloir s'astiquer les neurones plus si affinités si y veulent quitter les zones dangereuses, les birds. Mais, à ce moment-là de la compétition, les rencontrer lanterne rouge de Ligue 1 n'est pas une sinécure, loin s'en faut…
Rappelons-le, une bête blessée est une bête dangereuse. On risque bien de retrouver samedi en terre nissarde une smala de revanchards. Ça sent la guerre de tranchée, foi de poilu. On se remémore les paroles récentes de Bamogo à leur sujet : "Il y a peu d’équipe aussi agressive dans le championnat français". Le men in black élu pour la circonstance va sévir, qu'on en soit convaincu. Remarque bien, l'Habib, faudrait voir aussi à ce qu'il calme fissa ses ardeurs. Déjà deux jaunes en deux journées. Demain, j'enlève le haut, c'est désormais interdit pour sézigue. Il faut savoir rester couvert en ces temps à virus…
Bon, tant mieux, il aime ça la bagarre, le José. On l'a perçu en UEFA, l'année dernière. Le combat, ça l'émoustille. Mieux, ça le remonte comme une pendule helvète. Toujours à l'heure pour les rendez-vous chauds. Son recrutement cause pour lui. Il a voulu du guerrier, le moins qu'on puisse dire, est qu'il en a maintenant dans la musette. A commencer par un brésilien au sang chaud comme une bouillotte de minot fiévreux…
L'Eduardo, c'est tout sauf un enfant de ch½ur pour paroisse en désuétude. Comme il l'a déclaré y'a peu, il n'a peur de rien mais en revanche il risque d'en effrayer plus d'un. Son abattage hors-norme, sa présence physique et sa grinta vont faire du bien au pressing phocéen. Dame, ça va laver plus blanc dans l'entre-jeu. D'autant que question technique, il n'a rien à envier à pas grand monde. Il a débuté sa carrière en milieu offensif et ça se sent, je ne sais quoi, ajouterait Aubert au Téléphone. Sa précision dans les passes et son sens de l'attaque ont impressionné plus d'un quidam contre les frileux Dogues.
Ça tombe bien biscotte, selon le dispositif à la mode (et pas simplement de chez nous), le rôle de milieu récupérateur a pris ces derniers temps du galon. Dans ce secteur, il ne s'agit plus de se contenter de défendre voire de relayer mais d'orienter le jeu à partir de derrière. Nez creux, on a hérité également de Benoît de la maison Peugeot. Celui-là, c'est une perle et malgré quelques passes hasardeuses contre la meute de Puel, il a fort bien débuté sous le maillot phocéen. Au four et au moulin, aux coups de pieds arrêtés et à la relance, aux tirs à mi-distance et aux services millimétrés, c't'OM-là, c'est de la dynamite…
Derrière, on reste frileux sous les aisselles. Avec le claquage du Dahut, la défense à quatre fait désormais figure d'histoire ancienne. Dommage, parce qu'un renfort substantiel en milieu offensif n'eût pas été négligeable. Deux stoppeurs face à un attaquant, ça tient plus du petit épargnant en pyjama-charentaises que du boursicoteur burné made in Wall Street. L'animation olympienne, c'est pas encore ça. Peguy fait l'essuie-glace entre deux lignes mais vendange à l'occasion plus souvent qu'à son tour. Gageons toutefois qu'il trouve ses marques d'ici peu…
En un combat douteux avait écrit Steinbeck. On l'espère, mais pas tant que ça. Certes, il va falloir sortir les tripes sur gazon vert comme jamais. Franchir les frontières du possible. Le piège est de récolter du carton rouge en guise de passeport. La maîtrise des nerfs, même avant celle des airs, y'a que ça de vrai. "Si nous devenions violents, nous n'aurions plus rien à défendre" prophétisait le Dalaï-Lama. Je suis un OM chantait en substance et avec une faute d'orthographe son homonyme pseudo-napoléonien…
:drapeau_c
Achtung, qu'on se le dise, le week-end du 15 août fut meurtrier pour les aigles juniors. Leur dernière excursion en pays aquitain tient du cauchemar véritable. Des chasseurs girondins les ont froidement abattus en plein vol et paradoxalement, c'est leur cage qui a explosé sous les coups de boutoir d'un gamin marocain. Leur arrière-garde, jadis fierté du paysage azuréen, a pris pour le moins du plomb dans l'aile, voire même dans la cervelle façon vieux Serge. Faut s'attendre à ce que leur Rohr (l'horreur en franchouillard dans le texte et au vu du jeu dispensé par ses ouailles) remonte les bretelles de ces ovipares-là…
Pourtant, cet été, on avait innové sur la promenade des angliches. Z'avaient investi à la fois dans le goleador tyrolien ou assimilé ainsi que dans le pagayeur tahitien. Drôle d'oiseau des îles que ce Marama métamorphosé en deux temps trois mouvements de canari en aiglon. Moi j'vous'l'dis, y'a d'la mutation génétique dans l'air … et pas simplement conditionné. Ça doit encore être dû à la couche d'ozone, ça madame. A ce rythme-là, le gars va finir sa carrière, sanglier en Ardennes. Quid de la barrière des espèces ?
En attendant, les débuts du polynésien sont plus que chaotiques. Mon p'tit doigt me susurre qu'on pourrait bien voir un Poussin reprendre sa place à la pointe de l'attaque locale. Va leur falloir s'astiquer les neurones plus si affinités si y veulent quitter les zones dangereuses, les birds. Mais, à ce moment-là de la compétition, les rencontrer lanterne rouge de Ligue 1 n'est pas une sinécure, loin s'en faut…
Rappelons-le, une bête blessée est une bête dangereuse. On risque bien de retrouver samedi en terre nissarde une smala de revanchards. Ça sent la guerre de tranchée, foi de poilu. On se remémore les paroles récentes de Bamogo à leur sujet : "Il y a peu d’équipe aussi agressive dans le championnat français". Le men in black élu pour la circonstance va sévir, qu'on en soit convaincu. Remarque bien, l'Habib, faudrait voir aussi à ce qu'il calme fissa ses ardeurs. Déjà deux jaunes en deux journées. Demain, j'enlève le haut, c'est désormais interdit pour sézigue. Il faut savoir rester couvert en ces temps à virus…
Bon, tant mieux, il aime ça la bagarre, le José. On l'a perçu en UEFA, l'année dernière. Le combat, ça l'émoustille. Mieux, ça le remonte comme une pendule helvète. Toujours à l'heure pour les rendez-vous chauds. Son recrutement cause pour lui. Il a voulu du guerrier, le moins qu'on puisse dire, est qu'il en a maintenant dans la musette. A commencer par un brésilien au sang chaud comme une bouillotte de minot fiévreux…
L'Eduardo, c'est tout sauf un enfant de ch½ur pour paroisse en désuétude. Comme il l'a déclaré y'a peu, il n'a peur de rien mais en revanche il risque d'en effrayer plus d'un. Son abattage hors-norme, sa présence physique et sa grinta vont faire du bien au pressing phocéen. Dame, ça va laver plus blanc dans l'entre-jeu. D'autant que question technique, il n'a rien à envier à pas grand monde. Il a débuté sa carrière en milieu offensif et ça se sent, je ne sais quoi, ajouterait Aubert au Téléphone. Sa précision dans les passes et son sens de l'attaque ont impressionné plus d'un quidam contre les frileux Dogues.
Ça tombe bien biscotte, selon le dispositif à la mode (et pas simplement de chez nous), le rôle de milieu récupérateur a pris ces derniers temps du galon. Dans ce secteur, il ne s'agit plus de se contenter de défendre voire de relayer mais d'orienter le jeu à partir de derrière. Nez creux, on a hérité également de Benoît de la maison Peugeot. Celui-là, c'est une perle et malgré quelques passes hasardeuses contre la meute de Puel, il a fort bien débuté sous le maillot phocéen. Au four et au moulin, aux coups de pieds arrêtés et à la relance, aux tirs à mi-distance et aux services millimétrés, c't'OM-là, c'est de la dynamite…
Derrière, on reste frileux sous les aisselles. Avec le claquage du Dahut, la défense à quatre fait désormais figure d'histoire ancienne. Dommage, parce qu'un renfort substantiel en milieu offensif n'eût pas été négligeable. Deux stoppeurs face à un attaquant, ça tient plus du petit épargnant en pyjama-charentaises que du boursicoteur burné made in Wall Street. L'animation olympienne, c'est pas encore ça. Peguy fait l'essuie-glace entre deux lignes mais vendange à l'occasion plus souvent qu'à son tour. Gageons toutefois qu'il trouve ses marques d'ici peu…
En un combat douteux avait écrit Steinbeck. On l'espère, mais pas tant que ça. Certes, il va falloir sortir les tripes sur gazon vert comme jamais. Franchir les frontières du possible. Le piège est de récolter du carton rouge en guise de passeport. La maîtrise des nerfs, même avant celle des airs, y'a que ça de vrai. "Si nous devenions violents, nous n'aurions plus rien à défendre" prophétisait le Dalaï-Lama. Je suis un OM chantait en substance et avec une faute d'orthographe son homonyme pseudo-napoléonien…
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