Lizarazu : "Aujourd’hui, on a travaillé à 4"
14-08-2004, 12:14
(Modification du message : 14-08-2004, 12:22 par Georges Profond.)
13 août 2004
Défense à 4 ou à 5 ?
Aujourd’hui, on a travaillé à 4, je ne me suis jamais caché pour dire que j’aimais ce système. J’y suis habitué, mais je peux jouer à 5 aussi mais après il faut trouver le système le mieux adapté à l’équipe. On verra. Ce n’est pas encore totalement établi. D’ores et déjà, il y a une grosse solidité défensive, une bonne discipline. Ce sont de bonnes bases. Après, c’est sûr qu’au niveau de l’animation offensive, il va falloir qu’on progresse. En même temps, il y a plein de joueurs qui viennent d‘arriver, il y a des réglages à trouver…
Il faut du temps, mais si on garde cette discipline et cette solidité défensive, avec la qualité offensive que l’on a, je ne suis pas très inquiet. Sur une saison, c’est important d’avoir une sécurité. Là, ça démarre bien. Derrière, tout peut être complémentaire. On se connaît peu, mais moi j’ai plus besoin de complémentarité avec le milieu offensif qu’avec le central. Il y a des automatismes derrière, mais ça, ça vient plus vite que les automatismes avec les mecs de devant où là, c’est beaucoup plus fin.
Relais de Fabien ?
Je fais essayer de jouer ce rôle-là aussi ? J’apprécie aussi beaucoup la démarche de Fabien. Il fait tout pour me rendre la vie agréable ici.
Physique ?
Ça va mieux physiquement. Je ne suis pas à 100% bien sûr, mais dans une semaine, j'y serai comme tout le monde. J’ai pris une semaine de retard, mais on a convenu avec José que je pourrai démarrer ce week-end. Je pense que si je me concentre sur les tâches défensives, ça va être suffisant pour ce match-là. Avec un peu de malice et d’expérience, ça devrait le faire même si je ne pense pas être capable de tenir tout le match. Ca va être mes débuts avec l’OM.
J’ai hésité parce que je voulais faire les choses les unes après les autres, prendre le temps nécessaire. Il n’y a pas de miracle au niveau de la préparation physique, mais en même temps, c’est en faisant des matchs que tu prends du rythme, donc ce match-là va m’aider à progresser physiquement et ça me permet aussi d’avoir un objectif en fin de semaine. En réfléchissant à tous ces éléments-là, je suis ravi de pouvoir démarrer et de pouvoir entrer pour la première fois au vélodrome. J’ai vu l’ambiance la semaine dernière, j’ai bien aimé ce qui s’est passé après le but, la victoire, la façon dont le public a réagi et a encouragé pendant tout le match. Je suis ravi de pouvoir débuter. J’essayerai de faire mon boulot avec les moyens du moment.
Risque réfléchi ?
J’aurais pu repousser d’une semaine. C’est vrai que je digère la préparation physique qui a été poussée et je ne suis pas encore à mon rythme de croisière. Forcément il y a plein d’incertitudes. Maintenant, je crois que ça devrait être suffisant au moins sur le plan défensif pour assurer un boulot correct. Si vraiment je sens que j’ai du mal à digérer la préparation physique parce qu’il n’y a pas de miracle, j’aurai l’intelligence de dire à José : voilà, il me manque un peu de vitesse, un peu de vivacité. C’est très pointu et logiquement je dirai, on a tenté, mais c’est trop juste et je demanderai à sortir. Il n’y a pas de souci là-dessus.
Il vous tarde de jouer ?
J’ai hâte de démarrer, mais je ne peux pas brûler les étapes. J’ai envie de démarrer le plus tôt possible, mais je ne peux pas faire les choses à l’envers. Il faut respecter les règles de préparation physique.
Le public attend un apport offensif ?
Il faut être honnête, je sais ce que je suis capable de faire à 100% et je sais ce que je suis capable de faire aujourd’hui. Si je remplis bien la mission défensive pour moi ça me suffira. Il faut que je concentre mon énergie sur ça. Je préfère me fixer des objectifs limités et les atteindre plutôt que de croire que je vais pouvoir courir dans tous les sens. Ca serait même anormal que je sois super bien et que je courre dans tous les sens.
On compte sur vous pour apporter à l’attaque ?
Je ne suis pas là comme attaquant, je ne pense pas sinon, on ne s'est pas bien compris. Là je serai déjà très content de pouvoir faire mon boulot défensivement, on a une équipe équilibrée pour avoir des atouts offensifs. Aux attaquants et aux joueurs offensifs de se débrouiller avec ça.
Marseille, c’est mieux que ce que vous imaginiez ?
Je ne vais pas parler trop vite, mais que ce soit au niveau du club ou de la vie. J’ai eu la chance d’avoir été initié et guidé par Frank (Leb½uf) sur la qualité de la vie à Marseille. Il y a plein d’endroits très agréables. Moi vous savez c’est Sud-Ouest, Sud-Ouest, Sud-Ouest, à Marseille les gens sont chauvins et chez nous aussi. Par ailleurs, au niveau du club, de l’équipe il y a des choses qui peuvent prendre forme et c’est vrai que ça donne envie de faire une belle saison et d’avoir derrière un public qui suit. Il se passera ce qu’il se passera, mais c’est motivant.
L’ambiance vous a surpris ?
C’est vrai que j’ai joué dans beaucoup de stades, j’ai connu des ambiances, mais c’est sûr que l’ambiance du vélodrome est connue partout en France et en Europe. Il y a des supporteurs très chauds et ça donne envie de pouvoir participer à ça. Dans un stade chaud, les émotions sur le terrain sont décuplées, donc, puisqu’on est à la recherche d’émotions, c’est bien de jouer dans une marmite.
Mentalité ?
J’ai passé 7 ans à Munich et de venir ici c’est un grand écart. Mais c’est vrai que dans le Sud-Ouest et le Sud Est on est habitué à une certaine qualité de vie au bord de l’eau avec le soleil, un certain art de vivre, une culture très forte et très marquée. Des gens qui sont très fiers. Et ça forcément il y a des liens qui existent. Maintenant on sait que le Sud-Ouest est différent du Sud Est mais avec ce que j’ai découvert, je sais qu’il y a pas mal de trucs qui vont me plaire ici. C’est en tout cas ce que je souhaite parce que c’est important de se sentir bien quelque part.
L’intégration c’est important ?
De passer du Sud Ouest de la France en Allemagne ça a été très long, mais, au bout d’un certain temps, j’ai su apprécier la qualité des Allemands et du club dans lequel j’étais. Le fait de revenir en France, je pense que l’adaptation sera plus facile. Le fait d'être au bord de l’eau et de connaître du monde, ça devrait être plus rapide.
Ce qui vous faisait peur ?
Marseille a été le club qui avait le plus envie de me faire venir, j’ai été touché par ça. J’ai essayé de venir en respectant le fait qu’il y a une vraie volonté une vraie détermination à l’image de José qui m’a dit qu’il tenait vraiment à moi, qu’il avait vraiment envie de je vienne jouer dans ce club, qu’il comptait beaucoup sur moi pour apporter mon expérience. Après on entend des histoires du passé. Ça ne m’intéresse pas. Essayons de rêver à ça. En tout cas il faut rester dans les tous premiers tout au long de la saison et finir dans les trois premiers parce que l’objectif c’est une qualification pour la Champion's League. Après, il y a plein de choses qui d’ores et déjà, assez rapidement de façon surprenante, me plaisent.
Comparaisons ?
Si on commence à faire les comparaisons, on s’arrête de jouer. L’équipe de France, le Bayern, il ne faut rien comparer. On ouvre une page et on essaye de trouver des sources de motivation lorsqu’on ouvre cette page. Lorsque j’observe ce qui se passe ici je me dis que je suis dans l’un des meilleurs clubs français capable de jouer le titre avec Lyon, Monaco, Paris et ça c’est excitant de savoir que tu peux le faire. Marseille a de l’ambition, l’a démontré sur le marché des transferts et a envie de faire. Tu sais que t'es dans un club qui a de l’ambition, qu’il y a de la qualité, qu’il y a des mecs qui ont envie de bien bosser à l’image de José, que tu as un public prêt à nous soutenir et à nous chauffer dans le bon sens du terme. Si ça veut rigoler, ça peut être une saison intéressante. Malheureusement le football est plus compliqué de ça, mais les perspectives au départ sont belles et c’est pour ça que je suis là. Je n’ai jamais été champion de France et si je peux avoir ça, avec l’émotion que ça représente. Si tu joues ça les derniers matchs ou les matchs importants tu as une tension d’adrénaline poussée à l’extrême et c’est ça qui m’a toujours motivé dans ce métier. Je suis en quête d’adrénaline en permanence.
Le retrait de Zidane ?
Que vous dire si ce n’est que je le sais depuis un certain temps et que le truc est digéré depuis un certain temps. C’est un joueur fantastique qui est très bon individuellement et qui fait très bien jouer ses partenaires. Je ne m’attendais pas au départ de Thuthu. Zizou ce n’était pas définitif mais déjà bien encré dans sa tête. Les liens que j’ai avec Zizou et les liens que j’ai avec Thuthu font qu’à un moment donné on a démarré une aventure ensemble et je pense qu’on se devait de l’arrêter ensemble. C’est dur de prendre la décision mais malheureusement c’est le cas pour tout le monde, le temps passe. A un moment donné, il faut arrêter les choses.
L'opinion de Guy Roux ?
Je pense que l’équipe de France c’est une envie, un plaisir, pas une obligation pour notre génération. Si je compare ça avec l’équipe d’Allemagne, c’était pesant pour eux d’aller en sélection alors que pour nous c’était une envie, un plaisir et un bonheur. Si à un moment donné on pense que c’est le moment d’arrêter, vu le passif on a cette légitimité de pouvoir le faire. Je ne suis pas d’accord avec ce qu’il dit. En matière de devoir, on a déjà fait des choses pas mal, laissons la place à d ‘autres
José ?
Dans ma famille il y a une culture rugby et dans sa façon de parler, il y a quelque chose de proche du rugby, d’authentique, d’assez direct qui me plait donc voilà…
Défense à 4 ou à 5 ?
Aujourd’hui, on a travaillé à 4, je ne me suis jamais caché pour dire que j’aimais ce système. J’y suis habitué, mais je peux jouer à 5 aussi mais après il faut trouver le système le mieux adapté à l’équipe. On verra. Ce n’est pas encore totalement établi. D’ores et déjà, il y a une grosse solidité défensive, une bonne discipline. Ce sont de bonnes bases. Après, c’est sûr qu’au niveau de l’animation offensive, il va falloir qu’on progresse. En même temps, il y a plein de joueurs qui viennent d‘arriver, il y a des réglages à trouver…
Il faut du temps, mais si on garde cette discipline et cette solidité défensive, avec la qualité offensive que l’on a, je ne suis pas très inquiet. Sur une saison, c’est important d’avoir une sécurité. Là, ça démarre bien. Derrière, tout peut être complémentaire. On se connaît peu, mais moi j’ai plus besoin de complémentarité avec le milieu offensif qu’avec le central. Il y a des automatismes derrière, mais ça, ça vient plus vite que les automatismes avec les mecs de devant où là, c’est beaucoup plus fin.
Relais de Fabien ?
Je fais essayer de jouer ce rôle-là aussi ? J’apprécie aussi beaucoup la démarche de Fabien. Il fait tout pour me rendre la vie agréable ici.
Physique ?
Ça va mieux physiquement. Je ne suis pas à 100% bien sûr, mais dans une semaine, j'y serai comme tout le monde. J’ai pris une semaine de retard, mais on a convenu avec José que je pourrai démarrer ce week-end. Je pense que si je me concentre sur les tâches défensives, ça va être suffisant pour ce match-là. Avec un peu de malice et d’expérience, ça devrait le faire même si je ne pense pas être capable de tenir tout le match. Ca va être mes débuts avec l’OM.
J’ai hésité parce que je voulais faire les choses les unes après les autres, prendre le temps nécessaire. Il n’y a pas de miracle au niveau de la préparation physique, mais en même temps, c’est en faisant des matchs que tu prends du rythme, donc ce match-là va m’aider à progresser physiquement et ça me permet aussi d’avoir un objectif en fin de semaine. En réfléchissant à tous ces éléments-là, je suis ravi de pouvoir démarrer et de pouvoir entrer pour la première fois au vélodrome. J’ai vu l’ambiance la semaine dernière, j’ai bien aimé ce qui s’est passé après le but, la victoire, la façon dont le public a réagi et a encouragé pendant tout le match. Je suis ravi de pouvoir débuter. J’essayerai de faire mon boulot avec les moyens du moment.
Risque réfléchi ?
J’aurais pu repousser d’une semaine. C’est vrai que je digère la préparation physique qui a été poussée et je ne suis pas encore à mon rythme de croisière. Forcément il y a plein d’incertitudes. Maintenant, je crois que ça devrait être suffisant au moins sur le plan défensif pour assurer un boulot correct. Si vraiment je sens que j’ai du mal à digérer la préparation physique parce qu’il n’y a pas de miracle, j’aurai l’intelligence de dire à José : voilà, il me manque un peu de vitesse, un peu de vivacité. C’est très pointu et logiquement je dirai, on a tenté, mais c’est trop juste et je demanderai à sortir. Il n’y a pas de souci là-dessus.
Il vous tarde de jouer ?
J’ai hâte de démarrer, mais je ne peux pas brûler les étapes. J’ai envie de démarrer le plus tôt possible, mais je ne peux pas faire les choses à l’envers. Il faut respecter les règles de préparation physique.
Le public attend un apport offensif ?
Il faut être honnête, je sais ce que je suis capable de faire à 100% et je sais ce que je suis capable de faire aujourd’hui. Si je remplis bien la mission défensive pour moi ça me suffira. Il faut que je concentre mon énergie sur ça. Je préfère me fixer des objectifs limités et les atteindre plutôt que de croire que je vais pouvoir courir dans tous les sens. Ca serait même anormal que je sois super bien et que je courre dans tous les sens.
On compte sur vous pour apporter à l’attaque ?
Je ne suis pas là comme attaquant, je ne pense pas sinon, on ne s'est pas bien compris. Là je serai déjà très content de pouvoir faire mon boulot défensivement, on a une équipe équilibrée pour avoir des atouts offensifs. Aux attaquants et aux joueurs offensifs de se débrouiller avec ça.
Marseille, c’est mieux que ce que vous imaginiez ?
Je ne vais pas parler trop vite, mais que ce soit au niveau du club ou de la vie. J’ai eu la chance d’avoir été initié et guidé par Frank (Leb½uf) sur la qualité de la vie à Marseille. Il y a plein d’endroits très agréables. Moi vous savez c’est Sud-Ouest, Sud-Ouest, Sud-Ouest, à Marseille les gens sont chauvins et chez nous aussi. Par ailleurs, au niveau du club, de l’équipe il y a des choses qui peuvent prendre forme et c’est vrai que ça donne envie de faire une belle saison et d’avoir derrière un public qui suit. Il se passera ce qu’il se passera, mais c’est motivant.
L’ambiance vous a surpris ?
C’est vrai que j’ai joué dans beaucoup de stades, j’ai connu des ambiances, mais c’est sûr que l’ambiance du vélodrome est connue partout en France et en Europe. Il y a des supporteurs très chauds et ça donne envie de pouvoir participer à ça. Dans un stade chaud, les émotions sur le terrain sont décuplées, donc, puisqu’on est à la recherche d’émotions, c’est bien de jouer dans une marmite.
Mentalité ?
J’ai passé 7 ans à Munich et de venir ici c’est un grand écart. Mais c’est vrai que dans le Sud-Ouest et le Sud Est on est habitué à une certaine qualité de vie au bord de l’eau avec le soleil, un certain art de vivre, une culture très forte et très marquée. Des gens qui sont très fiers. Et ça forcément il y a des liens qui existent. Maintenant on sait que le Sud-Ouest est différent du Sud Est mais avec ce que j’ai découvert, je sais qu’il y a pas mal de trucs qui vont me plaire ici. C’est en tout cas ce que je souhaite parce que c’est important de se sentir bien quelque part.
L’intégration c’est important ?
De passer du Sud Ouest de la France en Allemagne ça a été très long, mais, au bout d’un certain temps, j’ai su apprécier la qualité des Allemands et du club dans lequel j’étais. Le fait de revenir en France, je pense que l’adaptation sera plus facile. Le fait d'être au bord de l’eau et de connaître du monde, ça devrait être plus rapide.
Ce qui vous faisait peur ?
Marseille a été le club qui avait le plus envie de me faire venir, j’ai été touché par ça. J’ai essayé de venir en respectant le fait qu’il y a une vraie volonté une vraie détermination à l’image de José qui m’a dit qu’il tenait vraiment à moi, qu’il avait vraiment envie de je vienne jouer dans ce club, qu’il comptait beaucoup sur moi pour apporter mon expérience. Après on entend des histoires du passé. Ça ne m’intéresse pas. Essayons de rêver à ça. En tout cas il faut rester dans les tous premiers tout au long de la saison et finir dans les trois premiers parce que l’objectif c’est une qualification pour la Champion's League. Après, il y a plein de choses qui d’ores et déjà, assez rapidement de façon surprenante, me plaisent.
Comparaisons ?
Si on commence à faire les comparaisons, on s’arrête de jouer. L’équipe de France, le Bayern, il ne faut rien comparer. On ouvre une page et on essaye de trouver des sources de motivation lorsqu’on ouvre cette page. Lorsque j’observe ce qui se passe ici je me dis que je suis dans l’un des meilleurs clubs français capable de jouer le titre avec Lyon, Monaco, Paris et ça c’est excitant de savoir que tu peux le faire. Marseille a de l’ambition, l’a démontré sur le marché des transferts et a envie de faire. Tu sais que t'es dans un club qui a de l’ambition, qu’il y a de la qualité, qu’il y a des mecs qui ont envie de bien bosser à l’image de José, que tu as un public prêt à nous soutenir et à nous chauffer dans le bon sens du terme. Si ça veut rigoler, ça peut être une saison intéressante. Malheureusement le football est plus compliqué de ça, mais les perspectives au départ sont belles et c’est pour ça que je suis là. Je n’ai jamais été champion de France et si je peux avoir ça, avec l’émotion que ça représente. Si tu joues ça les derniers matchs ou les matchs importants tu as une tension d’adrénaline poussée à l’extrême et c’est ça qui m’a toujours motivé dans ce métier. Je suis en quête d’adrénaline en permanence.
Le retrait de Zidane ?
Que vous dire si ce n’est que je le sais depuis un certain temps et que le truc est digéré depuis un certain temps. C’est un joueur fantastique qui est très bon individuellement et qui fait très bien jouer ses partenaires. Je ne m’attendais pas au départ de Thuthu. Zizou ce n’était pas définitif mais déjà bien encré dans sa tête. Les liens que j’ai avec Zizou et les liens que j’ai avec Thuthu font qu’à un moment donné on a démarré une aventure ensemble et je pense qu’on se devait de l’arrêter ensemble. C’est dur de prendre la décision mais malheureusement c’est le cas pour tout le monde, le temps passe. A un moment donné, il faut arrêter les choses.
L'opinion de Guy Roux ?
Je pense que l’équipe de France c’est une envie, un plaisir, pas une obligation pour notre génération. Si je compare ça avec l’équipe d’Allemagne, c’était pesant pour eux d’aller en sélection alors que pour nous c’était une envie, un plaisir et un bonheur. Si à un moment donné on pense que c’est le moment d’arrêter, vu le passif on a cette légitimité de pouvoir le faire. Je ne suis pas d’accord avec ce qu’il dit. En matière de devoir, on a déjà fait des choses pas mal, laissons la place à d ‘autres
José ?
Dans ma famille il y a une culture rugby et dans sa façon de parler, il y a quelque chose de proche du rugby, d’authentique, d’assez direct qui me plait donc voilà…
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