02-08-2004, 14:54
C'est en relisant "Des Dieux, des Tombeaux et des Hommes", que je me suis mis à envisager la frénésie qui entoure l'OM comme une sorte de dévotion quasi hystérique, un révélateur d'humeur, une sorte de papier PH où le neutre n'existe plus, tantôt acide, tantôt basique.
Après cet été meurtrier, loin de l'été en pente douce que l'on escomptait, les choses de la vie m'ont appris que le présent se conjugue à l'imparfait des impératifs, voire du passif composé, et que la dérision est le meilleur remède face à tout ce qui pourrait nous rendre aigris.
Chaque chose a son contraire, et c'est cette dualité qui fait que l'on soit si viscéralement attaché à l'OM.
Certains s'en vont, mais jamais très loin.
Ils reviennent toujours vers le rivage, la marée blanche et bleue est une berceuse de qualité, alors je vais et je viens et je me sens bien...
Mais assez de blah blah, égratignons quelques dogmes établis.
Donc à quelques jours de la reprise, je vais vous lâcher mon dernier édito (ouf diront certains) et parodier un récit ancien avec au final la table des dix commandements du supporter lambda de l'OM que je suis.
Ami religieux fondamentaliste ne me lis point et passe ta route car je vais blasphémer et m'attirer les foudres de toutes ces idoles que vous chérissez.
- L'enfant de la prophétie -
2004 de notre ère, les abonnés sont réduits en esclavage, un obscur Pharaon dont je tairai le nom, règne sans partage.
C'est le temps du massacre, tous ceux qui font montre d'un peu trop de volonté d'émancipation sont anéantis.
Malgré cela, le Peuple opiOMraïque ne cesse de s'étoffer, nos mâles n'échappent pas à la boucherie organisée, mais l'un d'entre-nous va avoir une destinée hors du commun.
Sa mère, LEA57, avant de se faire conspuer et lyncher, va laisser son enfant sous la protection du respecté fleuve Nil.
"Yo Ké Bled", le nouveau-né drapé dans sa tunique blanche et bleue se laisse entraîner par le bleu la caution Marseillaise du Sanyas.
Des clapotis, des rires, une voix chaude et suave, une femme quoi se baigne sur la rive occidentale.
Elle est nue et bien faite, une poitrine généreuse, des lèvres charnues et gourmandes, une crinière d'or recouvre ses reins. (Ahh j'en peux plus!!!).
C'est Dalida Bithia, fille de Pharaon, elle pense d'abord à des jumeaux mais se ravise très vite, un enfant, un cadeau des dieux pour seul caprice et caprice c'est fini lui avait dit un jour son père en guise d'avertissement.
L'enfant Essien désormais, l'adoption est consommée.
- Un nom pour un abandonné, il s'appellera opiOMoïse -
Pharaon le bien nommé a un fils, RamsèsiteOff.
Sa future tâche est de gouverner, telle est la volonté de son illustre géniteur, opiOMoïse quant à lui va se voir confier la mise en place et en ligne de la plus belle des pyramides vouées au culte de l'OM.
Howard Carter et Auguste Mariette le reconnaîtront eux-mêmes, opiOM est une merveille architecturale, un style à part dans sa conception, une multitude de chambres funéraires, des écrits percutants et des scribes de tous horizons lointains retrouvés gisants dans la salle mortuaire principale.
Mais c'est déjà le temps des désaccords.
opiOMoïse ne peut plus accepter l'humiliation de tout un peuple, les brimades sont la mère de tous les maux, la haine est palpable.
Et c'est en faisant la queue pour un abonnement, qu'un jeune opiOMraïque est froidement matraqué jusqu'au sang par un stadier Egyptien de RamsèsiteOff.
N'y tenant plus, opiOMoïse commet l'irréparable, il s'ensuit un affrontement durant lequel le stadier va mordre la poussière.
C'est ainsi qu'il apprend qu'il n'est point Egyptien mais opiOMraïque.
Coupable aux yeux de tous, Pharaon prononce la sentence malgré l'amour immense qu'il lui porte, l'exil sera sa peine et le désert sa nouvelle demeure.
Les vents sombres se lèvent, Pharaon se meurt, son fils va régner et c'est l'heure de Grâce.
RamsèsiteOff est le nouveau Maître, c'est la période de la cité de la peur.
opiOMoïse est devenu berger, il est à la tête d'un beau petit troupeau d'opiOManes, pas toujours dociles mais de qualité.
Un jour, après avoir un peu trop picolé, alors qu'il se trouve sur le mont Horeb à l'ombre d'un buisson, il est pris d'une vision éthylique.
Le buisson sous lequel il tapait le sieston se consume sous ses yeux et ne s'éteint jamais.
C'est Dieu sous les traits de Francescoli, il lui dit que le temps est venu de quitter la terre d'Egypte, de mener tous les opiOMraïques vers opiOM.net, terre promise surtout à tous ceux qui y recherchent autre chose que la stupidité conventionnelle(et en matière de connerie je m'y connais, ancien adepte du grand office de France, j'ai pu exercer mes talents pendant des années avant de me sortir de cette normalité anormale).
L'affrontement est inévitable, les dix plaies mobiles vont s'abattre sur le royaume de RamsèsiteOff.
L'eau du Nil devient du sang (j'aurais préféré du vin rouge)
Les grenouilles tombent du ciel (oui oui, faut arrêter le libanais hein)
La vermine envahit le pays (euh là tu m'apprends rien mon gars)
Les animaux malfaisants se multiplient (je sais le borgne a des filles)
La maladie décime les troupeaux ( ESB, ALZHEIMER même combat)
Le feu brûle les terres (incendiaires et pyromanes au bûché)
La grêle ravage les récoltes (fait trop chaud, gaffe aux orages)
Les sauterelles achèvent de dévorer ce qui reste ( ah les morfales)
Manque deux, le Pape et le Commis qui font dix, et avec ça je vous mets un peu de pâté de maux de tête.
L'obscurité (quel est le mastre qui a coupé le jus du Vélodrome)
Mort de tous les nouveaux-nés Egyptiens (faut pas déconner avec ça, on va avoir familles de France sur le dos).
Le siteoff capitule, mais un dernier obstacle se dresse devant la petite communauté, l'océan, enfin plus modestement la mer, la belle bleue. Alors à l'instar de Jean-Claude Duss, opiOMoïse lève et plante son bâton au dessus de sa tête, les eaux se retirent (l'accouchement est imminent), le passage est tout droit au but (et en ce moment chez But il y a des promos sur tout le Home cinéma).
Tel fut le début, après c'est une querelle d'experts, deux tablettes Sinaï rien, il est également question d'un veau d'or (pinaise le futur surnom de Bamogo??), et les dix commandements à jamais gravés sur les tables.
- "Tu n'adoreras pas d'autres dieux que moi" :
On peut effectivement voir la chose sous cet angle, si Dieu est l'OM on est d'accord, une dévotion totale et entière, un fanatisme quasi parfait accompagné de la mauvaise foi qui va avec.
- "Tu ne te fabriqueras aucune idole" :
aucun risque de ce côté là, la dernière en magasin a été vendue il y a peu, donc je me contenterai de regarder, nulle idolâtrie en vue, aucun symptôme détecté.
- "Tu ne prononceras pas mon nom de manière abusive" :
bon je sais qu'on est dans l'ère du tout répressif, mais je m'en fous et je crierai autant de fois que je veux "ALLEZ L'OM, ALLEZ L'OM, ALLEZ L'OM. Va pas commencer à me gonfler lui aussi.
- "Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier" :
sanctifier certes, mais encore faut-il avoir quelque chose à sanctifier, 11 ans de disette et j'en ai oublié les paroles sacrées de toute célébration qui se respecte.
Donc pour l'instant c'est repos forcé avec mise à l'épreuve...
- "Honore ton père et ta mère" :
euh je crois sans me tromper que je les honore assez souvent.
J'en veux pour preuve le nombre de fois conséquent où je crie à m'en péter les cordes vocales "la con de ta mère ahhhhhh" et "la con de tes pères", deux répliques que je maîtrise parfaitement quand je vais à l'OM.
Mais quand je suis vraiment en colère j'éructe des Ave Maria et des Pater noster pour soulager mon excès de mauvaises pensées.
J'honore pleins d'autres personnes et choses aussi, mais on m'a dit de rester poli.
- "Tu ne commettras pas de meurtre" :
Houpela, je me retiens mais ce n'est pas l'envie qui m'en manque parfois, la voie de la sagesse est parsemée d'embûches petit scarabée, il faut donc apprendre à se contenir, et tenir un con est loin d'être évident...
- "Tu ne commettras pas d'adultère" :
Et pourtant, l'envie de coucher avec la catin Parisienne m'a titillé le prépuce.
- "Tu ne commettras pas de vol" :
attention néanmoins aux insultes qui risquent de voler au Vel si tout part à volo.
- "Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain" :
C'est ce que se disait Bouchet avant de ne se commettre en d'extravagantes déclarations à l'attention de Perrin.
- "Tu ne convoiteras rien de ce qui appartient à ton prochain ": Définitivement, depuis 1993, on ne convoite plus grand chose, au mieux une place dans l'étroit premier, et à défaut une place dans les cinq histoire de voir comment vivent les gens hors de nos frontières méridionales.
Mais je veux être un infâme pécheur, non, pas dans la cabane au fond du jardin, plutôt dans l'antre de la folie, celle qui me fait devenir Morlock plutôt qu'Eloi.
Je veux pouvoir hurler "On est Champion" au lieu de me farcir les Gones nichés place Bellecour en train de se pavaner, et s'autoproclamant meilleure équipe du siècle à venir.
Rien que pour ça je veux me commettre dans l'innommable, pécher comme un goret, boire jusqu'à plus soif et m'affaler avec un sourire béat en guise de rictus.
Que j'aimerais fouler à nouveau les champs verdoyants menant au Nirvana
Voilà, théoriquement après avoir lu ce truc, vous ne devriez plus savoir où vous êtes, être pris de nausées terribles, de vomissements insupportables, vous interrogez sur la théorie des dominos, savoir si Sacco et Vanzetti étaient innocents ou coupables.
Quant à ce texte, il est comme l'éphémère, il ne sert strictement à rien, ne laisse aucune saveur particulière, n'a d'intérêt que celui que l'on veut bien lui accorder.
La saison va débuter et nous apporter du grain à moudre, les éditos vont retrouver leur saveur d'antan, espérons simplement que ça ne sente pas le roussi trop tôt, sinon c'est Apocalypse now et un taxi pour Tobrouk pour les trois frères.
The sound of silence, voilà une théorie que je vais faire mienne dorénavant.
Après cet été meurtrier, loin de l'été en pente douce que l'on escomptait, les choses de la vie m'ont appris que le présent se conjugue à l'imparfait des impératifs, voire du passif composé, et que la dérision est le meilleur remède face à tout ce qui pourrait nous rendre aigris.
Chaque chose a son contraire, et c'est cette dualité qui fait que l'on soit si viscéralement attaché à l'OM.
Certains s'en vont, mais jamais très loin.
Ils reviennent toujours vers le rivage, la marée blanche et bleue est une berceuse de qualité, alors je vais et je viens et je me sens bien...
Mais assez de blah blah, égratignons quelques dogmes établis.
Donc à quelques jours de la reprise, je vais vous lâcher mon dernier édito (ouf diront certains) et parodier un récit ancien avec au final la table des dix commandements du supporter lambda de l'OM que je suis.
Ami religieux fondamentaliste ne me lis point et passe ta route car je vais blasphémer et m'attirer les foudres de toutes ces idoles que vous chérissez.
- L'enfant de la prophétie -
2004 de notre ère, les abonnés sont réduits en esclavage, un obscur Pharaon dont je tairai le nom, règne sans partage.
C'est le temps du massacre, tous ceux qui font montre d'un peu trop de volonté d'émancipation sont anéantis.
Malgré cela, le Peuple opiOMraïque ne cesse de s'étoffer, nos mâles n'échappent pas à la boucherie organisée, mais l'un d'entre-nous va avoir une destinée hors du commun.
Sa mère, LEA57, avant de se faire conspuer et lyncher, va laisser son enfant sous la protection du respecté fleuve Nil.
"Yo Ké Bled", le nouveau-né drapé dans sa tunique blanche et bleue se laisse entraîner par le bleu la caution Marseillaise du Sanyas.
Des clapotis, des rires, une voix chaude et suave, une femme quoi se baigne sur la rive occidentale.
Elle est nue et bien faite, une poitrine généreuse, des lèvres charnues et gourmandes, une crinière d'or recouvre ses reins. (Ahh j'en peux plus!!!).
C'est Dalida Bithia, fille de Pharaon, elle pense d'abord à des jumeaux mais se ravise très vite, un enfant, un cadeau des dieux pour seul caprice et caprice c'est fini lui avait dit un jour son père en guise d'avertissement.
L'enfant Essien désormais, l'adoption est consommée.
- Un nom pour un abandonné, il s'appellera opiOMoïse -
Pharaon le bien nommé a un fils, RamsèsiteOff.
Sa future tâche est de gouverner, telle est la volonté de son illustre géniteur, opiOMoïse quant à lui va se voir confier la mise en place et en ligne de la plus belle des pyramides vouées au culte de l'OM.
Howard Carter et Auguste Mariette le reconnaîtront eux-mêmes, opiOM est une merveille architecturale, un style à part dans sa conception, une multitude de chambres funéraires, des écrits percutants et des scribes de tous horizons lointains retrouvés gisants dans la salle mortuaire principale.
Mais c'est déjà le temps des désaccords.
opiOMoïse ne peut plus accepter l'humiliation de tout un peuple, les brimades sont la mère de tous les maux, la haine est palpable.
Et c'est en faisant la queue pour un abonnement, qu'un jeune opiOMraïque est froidement matraqué jusqu'au sang par un stadier Egyptien de RamsèsiteOff.
N'y tenant plus, opiOMoïse commet l'irréparable, il s'ensuit un affrontement durant lequel le stadier va mordre la poussière.
C'est ainsi qu'il apprend qu'il n'est point Egyptien mais opiOMraïque.
Coupable aux yeux de tous, Pharaon prononce la sentence malgré l'amour immense qu'il lui porte, l'exil sera sa peine et le désert sa nouvelle demeure.
Les vents sombres se lèvent, Pharaon se meurt, son fils va régner et c'est l'heure de Grâce.
RamsèsiteOff est le nouveau Maître, c'est la période de la cité de la peur.
opiOMoïse est devenu berger, il est à la tête d'un beau petit troupeau d'opiOManes, pas toujours dociles mais de qualité.
Un jour, après avoir un peu trop picolé, alors qu'il se trouve sur le mont Horeb à l'ombre d'un buisson, il est pris d'une vision éthylique.
Le buisson sous lequel il tapait le sieston se consume sous ses yeux et ne s'éteint jamais.
C'est Dieu sous les traits de Francescoli, il lui dit que le temps est venu de quitter la terre d'Egypte, de mener tous les opiOMraïques vers opiOM.net, terre promise surtout à tous ceux qui y recherchent autre chose que la stupidité conventionnelle(et en matière de connerie je m'y connais, ancien adepte du grand office de France, j'ai pu exercer mes talents pendant des années avant de me sortir de cette normalité anormale).
L'affrontement est inévitable, les dix plaies mobiles vont s'abattre sur le royaume de RamsèsiteOff.
L'eau du Nil devient du sang (j'aurais préféré du vin rouge)
Les grenouilles tombent du ciel (oui oui, faut arrêter le libanais hein)
La vermine envahit le pays (euh là tu m'apprends rien mon gars)
Les animaux malfaisants se multiplient (je sais le borgne a des filles)
La maladie décime les troupeaux ( ESB, ALZHEIMER même combat)
Le feu brûle les terres (incendiaires et pyromanes au bûché)
La grêle ravage les récoltes (fait trop chaud, gaffe aux orages)
Les sauterelles achèvent de dévorer ce qui reste ( ah les morfales)
Manque deux, le Pape et le Commis qui font dix, et avec ça je vous mets un peu de pâté de maux de tête.
L'obscurité (quel est le mastre qui a coupé le jus du Vélodrome)
Mort de tous les nouveaux-nés Egyptiens (faut pas déconner avec ça, on va avoir familles de France sur le dos).
Le siteoff capitule, mais un dernier obstacle se dresse devant la petite communauté, l'océan, enfin plus modestement la mer, la belle bleue. Alors à l'instar de Jean-Claude Duss, opiOMoïse lève et plante son bâton au dessus de sa tête, les eaux se retirent (l'accouchement est imminent), le passage est tout droit au but (et en ce moment chez But il y a des promos sur tout le Home cinéma).
Tel fut le début, après c'est une querelle d'experts, deux tablettes Sinaï rien, il est également question d'un veau d'or (pinaise le futur surnom de Bamogo??), et les dix commandements à jamais gravés sur les tables.
- "Tu n'adoreras pas d'autres dieux que moi" :
On peut effectivement voir la chose sous cet angle, si Dieu est l'OM on est d'accord, une dévotion totale et entière, un fanatisme quasi parfait accompagné de la mauvaise foi qui va avec.
- "Tu ne te fabriqueras aucune idole" :
aucun risque de ce côté là, la dernière en magasin a été vendue il y a peu, donc je me contenterai de regarder, nulle idolâtrie en vue, aucun symptôme détecté.
- "Tu ne prononceras pas mon nom de manière abusive" :
bon je sais qu'on est dans l'ère du tout répressif, mais je m'en fous et je crierai autant de fois que je veux "ALLEZ L'OM, ALLEZ L'OM, ALLEZ L'OM. Va pas commencer à me gonfler lui aussi.
- "Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier" :
sanctifier certes, mais encore faut-il avoir quelque chose à sanctifier, 11 ans de disette et j'en ai oublié les paroles sacrées de toute célébration qui se respecte.
Donc pour l'instant c'est repos forcé avec mise à l'épreuve...
- "Honore ton père et ta mère" :
euh je crois sans me tromper que je les honore assez souvent.
J'en veux pour preuve le nombre de fois conséquent où je crie à m'en péter les cordes vocales "la con de ta mère ahhhhhh" et "la con de tes pères", deux répliques que je maîtrise parfaitement quand je vais à l'OM.
Mais quand je suis vraiment en colère j'éructe des Ave Maria et des Pater noster pour soulager mon excès de mauvaises pensées.
J'honore pleins d'autres personnes et choses aussi, mais on m'a dit de rester poli.
- "Tu ne commettras pas de meurtre" :
Houpela, je me retiens mais ce n'est pas l'envie qui m'en manque parfois, la voie de la sagesse est parsemée d'embûches petit scarabée, il faut donc apprendre à se contenir, et tenir un con est loin d'être évident...
- "Tu ne commettras pas d'adultère" :
Et pourtant, l'envie de coucher avec la catin Parisienne m'a titillé le prépuce.
- "Tu ne commettras pas de vol" :
attention néanmoins aux insultes qui risquent de voler au Vel si tout part à volo.
- "Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain" :
C'est ce que se disait Bouchet avant de ne se commettre en d'extravagantes déclarations à l'attention de Perrin.
- "Tu ne convoiteras rien de ce qui appartient à ton prochain ": Définitivement, depuis 1993, on ne convoite plus grand chose, au mieux une place dans l'étroit premier, et à défaut une place dans les cinq histoire de voir comment vivent les gens hors de nos frontières méridionales.
Mais je veux être un infâme pécheur, non, pas dans la cabane au fond du jardin, plutôt dans l'antre de la folie, celle qui me fait devenir Morlock plutôt qu'Eloi.
Je veux pouvoir hurler "On est Champion" au lieu de me farcir les Gones nichés place Bellecour en train de se pavaner, et s'autoproclamant meilleure équipe du siècle à venir.
Rien que pour ça je veux me commettre dans l'innommable, pécher comme un goret, boire jusqu'à plus soif et m'affaler avec un sourire béat en guise de rictus.
Que j'aimerais fouler à nouveau les champs verdoyants menant au Nirvana
Voilà, théoriquement après avoir lu ce truc, vous ne devriez plus savoir où vous êtes, être pris de nausées terribles, de vomissements insupportables, vous interrogez sur la théorie des dominos, savoir si Sacco et Vanzetti étaient innocents ou coupables.
Quant à ce texte, il est comme l'éphémère, il ne sert strictement à rien, ne laisse aucune saveur particulière, n'a d'intérêt que celui que l'on veut bien lui accorder.
La saison va débuter et nous apporter du grain à moudre, les éditos vont retrouver leur saveur d'antan, espérons simplement que ça ne sente pas le roussi trop tôt, sinon c'est Apocalypse now et un taxi pour Tobrouk pour les trois frères.
The sound of silence, voilà une théorie que je vais faire mienne dorénavant.