22-05-2004, 01:17
(Modification du message : 22-05-2004, 09:22 par boeuf mode.)
Des semaines que la pression monte, des victoires qui nous renvoient au meilleur de notre passion, et le jour J approche. Ce jour là n'est que le jour d'avant LE jour, mais quand on a 21 heures de bus devant soi, le premier obstacle semble coriace !
Mardi 18 mai donc, embarquement à Paris, avec les Phocéens. Il est 16h, la capitale et ses habitants sont à mille lieues de nos préoccupations : Didier Drogba jouera-t-il ? Les commerçants suédois prendront-ils nos Euros ? Et les suédoises... ?
Bref, Liège, Munster, Breme (bravo encore les gars !), Puttgarden. Il est 3h du mat' quand nous sautons dans le premier ferry, engourdis de sommeil. Ca tangue à peine, tant mieux :o) Re-route, on laisse Copenhague pour traverser à nouveau la mer du Nord et rejoindre Helsingborg. Enfin la Suède, ça commence à sentir bon. Seul hic, un temps dégueu qui ne présage rien de formidable. Heureusement, les derniers 200km et un vent à ne rien envier au mistral dégagent tout cela, et nous découvrons le premier port de scandinavie dans des conditions correctes.
Des canaux comme à Bruges, un port comme à Marseille, un opéra sur la mer comme à Sydney (uuuh ?) : franchement la surprise est très bonne. Comme les suéd... hmm, comme l'ambiance entre supporters. Car j'ai omis un détail : la ville est envahie ! Du bleu, du blanc, de l'orange et du noir à gogo, ça chante et ça chambre de partout. On rencontre aussi des supporters de l'Eintracht qui ont assisté à toutes les finales européennes depuis dix ans et des écossais du Celtic venus rendre un hommage public à leur buteur favori Enrik Larsson. Plus loin, la police montée découvre les bombes agricoles, les locaux nous regardent par en dessous (notre sex appeal est équivalent à zéro après tant de bornes et pas une douche en vue), on est vraiment bien.
Puis le match. Collina. Tout ça. De vraies envies de meurtre, un joueur espagnol inconscient qui vient nous mettre son maillot sous le nez alors que la barrière n'excède pas 90cm (que ce soit dit une bonne fois : ça aurait pu très très mal tourner cette affaire, avec de pauvres stadiers à la sécurité qui semblaient découvrir le foot - ils se bouchaient les oreilles devant nos sifflements durant la remise de médaille de Couillina ! - des forces de l'ordre absentes. Quand j'y pense...brrr) Mais devant tant de gâchis, l'agacement l'emporte sur la tristesse, et avec le retour qui nous attend c'est plutôt mieux.
Il est minuit, on remonte le fil de l'histoire, route ferry route ferry route... On est tous très fiers de notre club, de son parcours, de notre première mi-temps, juste un gros sentiment d'inachevé.
A Göteborg ou ailleurs, on reviendra.
Mardi 18 mai donc, embarquement à Paris, avec les Phocéens. Il est 16h, la capitale et ses habitants sont à mille lieues de nos préoccupations : Didier Drogba jouera-t-il ? Les commerçants suédois prendront-ils nos Euros ? Et les suédoises... ?
Bref, Liège, Munster, Breme (bravo encore les gars !), Puttgarden. Il est 3h du mat' quand nous sautons dans le premier ferry, engourdis de sommeil. Ca tangue à peine, tant mieux :o) Re-route, on laisse Copenhague pour traverser à nouveau la mer du Nord et rejoindre Helsingborg. Enfin la Suède, ça commence à sentir bon. Seul hic, un temps dégueu qui ne présage rien de formidable. Heureusement, les derniers 200km et un vent à ne rien envier au mistral dégagent tout cela, et nous découvrons le premier port de scandinavie dans des conditions correctes.
Des canaux comme à Bruges, un port comme à Marseille, un opéra sur la mer comme à Sydney (uuuh ?) : franchement la surprise est très bonne. Comme les suéd... hmm, comme l'ambiance entre supporters. Car j'ai omis un détail : la ville est envahie ! Du bleu, du blanc, de l'orange et du noir à gogo, ça chante et ça chambre de partout. On rencontre aussi des supporters de l'Eintracht qui ont assisté à toutes les finales européennes depuis dix ans et des écossais du Celtic venus rendre un hommage public à leur buteur favori Enrik Larsson. Plus loin, la police montée découvre les bombes agricoles, les locaux nous regardent par en dessous (notre sex appeal est équivalent à zéro après tant de bornes et pas une douche en vue), on est vraiment bien.
Puis le match. Collina. Tout ça. De vraies envies de meurtre, un joueur espagnol inconscient qui vient nous mettre son maillot sous le nez alors que la barrière n'excède pas 90cm (que ce soit dit une bonne fois : ça aurait pu très très mal tourner cette affaire, avec de pauvres stadiers à la sécurité qui semblaient découvrir le foot - ils se bouchaient les oreilles devant nos sifflements durant la remise de médaille de Couillina ! - des forces de l'ordre absentes. Quand j'y pense...brrr) Mais devant tant de gâchis, l'agacement l'emporte sur la tristesse, et avec le retour qui nous attend c'est plutôt mieux.
Il est minuit, on remonte le fil de l'histoire, route ferry route ferry route... On est tous très fiers de notre club, de son parcours, de notre première mi-temps, juste un gros sentiment d'inachevé.
A Göteborg ou ailleurs, on reviendra.
Quand-est ce que les Chinois viennent nous dérouiller?
Qu'on en finisse... @ Godfather
Qu'on en finisse... @ Godfather