14-05-2004, 16:45
(Modification du message : 07-06-2004, 16:03 par boeuf mode.)
Ô Toulouse chantait le regretté Nougaro, chantre de la ville rose et de la musique noire. I was born to loose ajoutait Jonasz entre bleus à l'âme et swing simili-black. Joueurs de blues. Telle est la partition que proposent trop souvent nos olympiens en championnat. Metz, Montpellier, des rencontres aussi soporifiques qu'une palette de somnifères. Du ballon rond en art mineur. Une incapacité chronique à vaincre des quasi-relégables. Une équipe à bout de souffle, errant sur le terrain. Un terrible contraste avec le vaillant commando la caution Marseillaise des joutes européennes. Schizophrénie sur gazon vert. Docteur Jeckyll and Mister Hyde en quelque sorte
Le chauve au grand coeur l'a annoncé sans ambages : "A Toulouse, aucun des titulaires ne sera sur le terrain, Barthez compris, qui ne devrait même pas figurer sur le banc." Autant dire qu'on devrait voir évoluer samedi une authentique équipe bis avec le retour entre autres de Gavanon dans les cages phocéennes. A noter que Blondin comme aiment à l'appeler ses petits camarades ainsi que l'infatigable Flamini viennent de signer leur premier contrat professionnel à l'OM. Ferreira et Koke ont déjà rempilé pour respectivement deux et trois ans. Meïté devrait suivre pour quatre. Mais, fermons cette petite parenthèse des va-et-vient
Voyage au bout de l'ennui. Tel pourrait être à nouveau le titre de la bande-annonce de ce match. Ça devient lassant à force, de manquer deux fois sur trois les rendez-vous printaniers. Faire l'impasse sur cette rencontre montre bien la précarité du groupe marseillais. "J'alignerai des pros, pas le coiffeur du coin", objecte la caution Marseillaiseà qui veut bien l'entendre. Mais d'ajouter dans la foulée un très peu diplomate : "Actuellement, j'ai 13 joueurs de champs qui sont capables de représenter l'OM. Le reste, ce sont de bons professionnels, mais pas pour Marseille." Ça fait du bien là où ça fait mal. Du Synthol en friction à venir
Passons, le Téfécé, c'est tout sauf un foudre de guerre. Une seule victoire dans les huit derniers matchs, ça sent bon le sapin. Un arbre qui ne cache pas le Fauré, malgré ses dix réalisations cette année. Bref, après avoir ramé contre le bonnet d'âne près du radiateur des défenses gauloises, on a droit cette fois ci à la lanterne rouge des attaques avec 29 buts au compteur. Une moyenne famélique. Notre arrière-garde, même entièrement remodelée, devrait pouvoir tenir le choc. Gageons toutefois qu'un profond Sommeil ne gagnera pas l'apathique Christanval
Bon, en attendant les sunlights du Nya Ullevi, son strass et son stress, va falloir se secouer la coulemelle pour se concentrer sur l'escapade au Stadium Municipal. Ça ferait quand même mal au bide de faire bientôt partie du ventre mou du championnat. A défaut d'avoir l'estomac dans les talons face aux tendres Violets, faudrait quand même voir à se sortir les tripes sur le gazon toulousain. Méfions-nous des lendemains qui déchantent, gare à la gueule de bois. Attention aux crises de foi, un tien vaut mieux que deux tu l'auras. Pis, un bon cassoulet, ça vaut tous les jours n'importe quelle spécialité de tambouille suédoise
:drapeau_c
Le chauve au grand coeur l'a annoncé sans ambages : "A Toulouse, aucun des titulaires ne sera sur le terrain, Barthez compris, qui ne devrait même pas figurer sur le banc." Autant dire qu'on devrait voir évoluer samedi une authentique équipe bis avec le retour entre autres de Gavanon dans les cages phocéennes. A noter que Blondin comme aiment à l'appeler ses petits camarades ainsi que l'infatigable Flamini viennent de signer leur premier contrat professionnel à l'OM. Ferreira et Koke ont déjà rempilé pour respectivement deux et trois ans. Meïté devrait suivre pour quatre. Mais, fermons cette petite parenthèse des va-et-vient
Voyage au bout de l'ennui. Tel pourrait être à nouveau le titre de la bande-annonce de ce match. Ça devient lassant à force, de manquer deux fois sur trois les rendez-vous printaniers. Faire l'impasse sur cette rencontre montre bien la précarité du groupe marseillais. "J'alignerai des pros, pas le coiffeur du coin", objecte la caution Marseillaiseà qui veut bien l'entendre. Mais d'ajouter dans la foulée un très peu diplomate : "Actuellement, j'ai 13 joueurs de champs qui sont capables de représenter l'OM. Le reste, ce sont de bons professionnels, mais pas pour Marseille." Ça fait du bien là où ça fait mal. Du Synthol en friction à venir
Passons, le Téfécé, c'est tout sauf un foudre de guerre. Une seule victoire dans les huit derniers matchs, ça sent bon le sapin. Un arbre qui ne cache pas le Fauré, malgré ses dix réalisations cette année. Bref, après avoir ramé contre le bonnet d'âne près du radiateur des défenses gauloises, on a droit cette fois ci à la lanterne rouge des attaques avec 29 buts au compteur. Une moyenne famélique. Notre arrière-garde, même entièrement remodelée, devrait pouvoir tenir le choc. Gageons toutefois qu'un profond Sommeil ne gagnera pas l'apathique Christanval
Bon, en attendant les sunlights du Nya Ullevi, son strass et son stress, va falloir se secouer la coulemelle pour se concentrer sur l'escapade au Stadium Municipal. Ça ferait quand même mal au bide de faire bientôt partie du ventre mou du championnat. A défaut d'avoir l'estomac dans les talons face aux tendres Violets, faudrait quand même voir à se sortir les tripes sur le gazon toulousain. Méfions-nous des lendemains qui déchantent, gare à la gueule de bois. Attention aux crises de foi, un tien vaut mieux que deux tu l'auras. Pis, un bon cassoulet, ça vaut tous les jours n'importe quelle spécialité de tambouille suédoise
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