11-05-2004, 04:21
(Modification du message : 11-05-2004, 04:25 par boeuf mode.)
Avec soixante-cinq buts dans la musette, l'arrière-garde de la Loulou Corporation enfile sans conteste en cette année 2004, le bonnet d'âne du championnat gaulois. A ce niveau-là, on ne peut plus parler de passoire mais bel et bien d'entonnoir géant. A la Mosson, question défense, on ne fait plus dans le gruyère à trou-trou, on patauge carrément dans le yaourt. Nouzaret, le berger local a beau s'arracher sa tignasse poivre et sel, rien n'y fait. Ses chèvres se dirigent inexorablement vers les maigres pâturages de la Ligue 2…
A ce stade critique, plus dure sera la chute. Va falloir lourder les cadres et dégraisser en dégressif. Un tri sélectif au sein de la maison poubelle. Que les gros salaires lèvent le doigt ou à défaut le crampon ! Terminus de détritus en gazon vert. Ainsi soit bile. Tel est le nom du flip. Le vieux Nicollin, il en a plein les burnes de dilapider ses éconocroques dans une bande de planches ripoux…
Bilan des courses, ça a servi à peau de balle de remplacer le gentil Bernardet (suisse qui s'était tapé le pèlerinage à Lourdes en deux-roues last year) par Bob la Galère, sorte de sosie improbable de Lino mais sans Ventura. Lui, quand il arrive dans un team, ça sent irrémédiablement l'odeur du sapin. L'homme tient du fossoyeur. Du bois dont on fait les flops. La mort en cette pelouse eut ajouté Luis Bunuel…
Chez tonton Robert, l'inéluctable a suppléé la scoumoune. Avec sézigue, on mange plus à tous les râteliers. On broute essentiellement les pissenlits par la racine. Alimentaire, mon cher Watson. Avec la Nouze, on ne mâche plus du sandwich SNCF ni du Mac Do bien gras mais bel et bien du croque-mort. Ça nourrit la ranc½ur et ça fait bobo au palpitant de Loulou. Cette année, il a pas eu gros motif de satisfaction, l'énorme. Si, Bamogo, 15 buts tout mouillé et convoité par l'OM…
A ce propos, dire que ce match ne passionne pas les foules est déjà en dessous de la réalité. On a beau chercher, on voit pas trop ce qui pourrait motiver l'intérêt du chaland qui passe. Déjà, Drogba sera aux abonnés absents. Le messie ivoirien souffre de la hanche suite à une partie de jambes en l'air avec Juju Rodriguez. On guette fébrilement l'avis des toubibs quant à la durée réelle de son indisponibilité.
En attendant, on pourra toujours suivre avec curiosité les prestations de Koke le long de sa ligne. Incontestablement, il semble revenir sur de bons rails. Contre les mignons du Prince, il a livré son meilleur match. Ses dribbles et ses courses dominicales n'étaient pas que de la poudre aux yeux. Avec un peu de baraka et surtout sans Roma, l'ibérique eut pu marqué un but mais aussi les esprits. Finalement, ce n'est peut-être pas un si mauvais deal, son arrivée sur la Canebière. En cette ère contrariée de Drogba-dépendance, faut bien trouver des palliatifs…
:mf_dribbl
A ce stade critique, plus dure sera la chute. Va falloir lourder les cadres et dégraisser en dégressif. Un tri sélectif au sein de la maison poubelle. Que les gros salaires lèvent le doigt ou à défaut le crampon ! Terminus de détritus en gazon vert. Ainsi soit bile. Tel est le nom du flip. Le vieux Nicollin, il en a plein les burnes de dilapider ses éconocroques dans une bande de planches ripoux…
Bilan des courses, ça a servi à peau de balle de remplacer le gentil Bernardet (suisse qui s'était tapé le pèlerinage à Lourdes en deux-roues last year) par Bob la Galère, sorte de sosie improbable de Lino mais sans Ventura. Lui, quand il arrive dans un team, ça sent irrémédiablement l'odeur du sapin. L'homme tient du fossoyeur. Du bois dont on fait les flops. La mort en cette pelouse eut ajouté Luis Bunuel…
Chez tonton Robert, l'inéluctable a suppléé la scoumoune. Avec sézigue, on mange plus à tous les râteliers. On broute essentiellement les pissenlits par la racine. Alimentaire, mon cher Watson. Avec la Nouze, on ne mâche plus du sandwich SNCF ni du Mac Do bien gras mais bel et bien du croque-mort. Ça nourrit la ranc½ur et ça fait bobo au palpitant de Loulou. Cette année, il a pas eu gros motif de satisfaction, l'énorme. Si, Bamogo, 15 buts tout mouillé et convoité par l'OM…
A ce propos, dire que ce match ne passionne pas les foules est déjà en dessous de la réalité. On a beau chercher, on voit pas trop ce qui pourrait motiver l'intérêt du chaland qui passe. Déjà, Drogba sera aux abonnés absents. Le messie ivoirien souffre de la hanche suite à une partie de jambes en l'air avec Juju Rodriguez. On guette fébrilement l'avis des toubibs quant à la durée réelle de son indisponibilité.
En attendant, on pourra toujours suivre avec curiosité les prestations de Koke le long de sa ligne. Incontestablement, il semble revenir sur de bons rails. Contre les mignons du Prince, il a livré son meilleur match. Ses dribbles et ses courses dominicales n'étaient pas que de la poudre aux yeux. Avec un peu de baraka et surtout sans Roma, l'ibérique eut pu marqué un but mais aussi les esprits. Finalement, ce n'est peut-être pas un si mauvais deal, son arrivée sur la Canebière. En cette ère contrariée de Drogba-dépendance, faut bien trouver des palliatifs…
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