27-05-2019, 21:44
Arrêtez
L'autre jour j entendais encore la famille du cinéma français vanter le CNC
L'autre jour j entendais encore la famille du cinéma français vanter le CNC
27-05-2019, 21:44
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L'autre jour j entendais encore la famille du cinéma français vanter le CNC
27-05-2019, 21:54
@dobro : y'a un truc qui m'échappe dans ton propos.
Godard, Blier, Dupontel, par exemple, c'est pas du cinéma de genre ? Ou alors tu déplores le déficit "genre" actuel ? L'art est un labyrinthe dont la prouesse est de trouver l'entrée.
28-05-2019, 09:11
C'est du cinéma d'auteur, difficile voire impossible à classer et chacun a un style unique.
Je pense avoir lu le même article que dobro. Bong Joon-Ho a fait des films qui partent d'un canevas classique, comme l'enquête policière sur un serial-killer dans Memories of Murder, ou le film de monstre fantastique dans The Host, mais il réussit à y inclure plein de thématiques très éloignées des codes de ces genres. Même Mother qui semble un drame familial au début a des scènes de polar tendues du string.
28-05-2019, 13:15
Je vois ce que tu veux dire, mais en quoi le cinéma français ne sait pas faire ça ?
Ce genre de procédé est utilisé un peu partout, même dans "le grand bain". L'art est un labyrinthe dont la prouesse est de trouver l'entrée.
28-05-2019, 14:16
(Modification du message : 28-05-2019, 14:32 par Mr.Grieves.)
A la base, on parlait de cinéma de genre (alors c'est un peu fourre tout mais je pense pas être trop loin de Dobro quand je dis film d'horreur, de science fiction, fantastique, western, guerre, Zombies, etc etc)
Tout ce qui sort du triptyque Film auteur/Comédie/Drame qui doit constituer 90% du ciné francais (allez rajoutons en un quatrième avec le polar, même si on est loin des cadences des 70's) Déjà, avant de parler de sous texte ou je sais pas quoi, quelqu'un peut me citer un film français d'horreur ou fantastique qui vaille la peine d'être vu, disons ces 15 dernières années ? Là ou la suède t'envoie un OVNI comme Morse (j'imagine que c'est celui-ci auquel Dobro fait allusion) ou il suffit de passer les pyrénées et les espagnols te font une masterclass (l'orphelinat, le labyrinthe de Pan , etc etc la liste est trop longue), on oppose quoi nous ? Le cinéma français subventionné s' arc-boute sur ses comédies, ses films d'auteur et ses dramas. les cinéastes un peu à la marge qui veulent faire du cinéma de genre, ben ils y arrivent pas (le cas de la meuf de Grave qui a été obligé de faire financer la moitié de son film en Belgique est symptomatique) ou ils s’exilent ( Alexandre Aja et quelques autres) Est ce que Gondry aurait pû financer un truc aussi zarbi qu' Eternal sunshine of the spotless mind en France ? On en est là.
28-05-2019, 19:38
Mais c'est pas plutôt un problème au niveau des producteurs que vraiment des créatifs ?
C'est la poignée de Besson, Langman et compagnie qui semble vérouiller le système non ? (vu de loin)
29-05-2019, 20:24
Moi je vois ça comme un cercle vicieux. Les producteurs sont frileux, donc les films de genre sont fauchés avec des acteurs moyens ou mauvais, le fil mfait un bide, rebelote.
Ce que je ne m'explique pas c'est qu'à une époque genre fin des 90's-début 2000 il y a eu des succès publics de films de genre français, comme Le Pacte des Loups, les Rivières Pourpres, etc. On aurait pu croire que ça aurait permis une production locale un peu moins fauchée et confidentielle. Ou alors c'est Vidoq qui a tout cassé
29-05-2019, 20:48
Je pense que l'indutrie a beaucoup changé aussi, et Canal n'investit plus dans le cinéma FR comme avant il me semble
On vise plutôt les séries et à pas se faire enterrer par Netflix ...
02-06-2019, 09:25
Capharnaüm.
C'est pas époustouflant mais c'est prenant. Suivre les déambulations d'un enfant d'une dizaine d'années accompagné d'un nourrisson avec autant de réalisme c'est épatant. http://www.allocine.fr/film/fichefilm_ge...51090.html
02-06-2019, 11:50
Un sympa p'tit court produit par la Maz-team des fonds marins.
https://www.france.tv/spectacles-et-cult...brids.html L'art est un labyrinthe dont la prouesse est de trouver l'entrée.
03-06-2019, 21:18
Faut voir ça , le montrer à vos filles et garçons à l'occase ça changera des marveleries!
En cas de morsure de vipère, sucez-vous le genou, ça fait marrer les écureuils
03-06-2019, 22:30
04-06-2019, 08:30
Ah punaise, il traine sur mon disque depuis quelques semaines mais j'ai pas de gamin en guise d'alibi pour le regarder et j'avais peur que ça soit un peu un film d'ado attardé ?
Ce que je suis mais que je n'assume pas toujours
04-06-2019, 12:57
Non tu peux, dois même le voir sans enfant. La phrase en accroche est nase.
C’est un film sur la fureur de vivre, du mal qu’on se donne à vivre plus exactement, et c’est d’autant plus sensible au moment de devenir adulte. Regardez le avant de le montrer à des enfants trop jeunes; cela demandera peut être une petite explication de texte. C’est pas du Disney . Je veux pas être responsable de vos futurs junkies
En cas de morsure de vipère, sucez-vous le genou, ça fait marrer les écureuils
04-06-2019, 13:44
(04-06-2019, 12:57)Fly a écrit : Non tu peux, dois même le voir sans enfant. La phrase en accroche est nase. Moins dur que KenPark de Larry Clark ou Paranoid Park de Gus Van Sant ?
04-06-2019, 13:56
Paranoid Park c'est pas dur, c'ets surtout chiant.
04-06-2019, 14:10
(Modification du message : 04-06-2019, 14:18 par Mr.Grieves.)
Pas vu le film mais 100% sûr que ca doit être mille fois moins sulfureux que Larry Clark.
Jonah Hill quoi ! ( sans aucune méchanceté, le film est peut être très bien , je vais essayer d'y jeter un oeil) Même si j'aime pas trop le terme, ca doit plus se rapprocher d'un feel good movie qu'une charge à la Larry Clarke (et je ne parle pas que des scènes des jeunes qui mettent leurs zigounettes dans le pilou pilou des jeunes filles.... )
04-06-2019, 14:37
Non mister Grieves ce n’est pas vraiment un feel good movie
ce serait plutôt un feel bad movie c’est le premier film de Jonas Hill et ça n’a rien à voir avec ses films comme acteur. c’est un très beau petit film. Ce n’est pas du tout dans la veine des deux films cités plus haut. ce n’est pas subversif, ni provocateur’ c’est un problème existentiel assez classique, un parcours initiatique sur le chemin du monde des grands, un récit assez minimaliste dans le LA des 90.s . L’epoque d’avant les portables et l’internet de masse, quand pour se connecter au monde on cherchait sa voie et non pas du wifi.
En cas de morsure de vipère, sucez-vous le genou, ça fait marrer les écureuils
04-06-2019, 14:42
Vendu !
C'est pourquoi j'ai dis que je n'aimais pas le terme feel good movie ( dans mon idée c'était plutot un truc doux amer quoi) |
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