Hihihi
Ca dit beaucoup de choses sur celui qui l’écrit.
Et je suis sur que Miki peut faire mieux
C’est un segment du film et c’est sous-jacent dans l’enquête (la misogynie et la criminalité) mais c’est loin d’être le thème principal. Perso j’y ai surtout un film en équilibre entre une enquête policière (avec le boulot d’une PJ au quotidien) et la dépression de flics minés par leur boulot et hanté par une affaire irrésolue. sur le coup, le mec des inrocks est pas loin, il y a en effet un spleen qui nimbe le film...
Mébon, les films de Moll sont souvent riche et s’éparpille pas mal donc bon, chacun y voit ce qu’il veut y voir.
Sinon j’ai bien aimé, c’est pas encore son magnum opus (je suis persuadé que Moll va nous claquer une tuerie un de ces jours) mais c’est recommandable comme film.
Ha ! et pour les rhônalpins c’est tourné entre Grenoble et saint jean de Maurienne….
Pas trop de souvenirs mais plutôt bons. Bill Pullman est acteur que j'aime beaucoup.
Bref, nous avons été nuls, et je n’aime pas quand on est nuls parce que j’ai peur qu’on reste nuls, tellement j’ai des souvenirs traumatisants de moments où on est restés nuls longtemps alors qu’on pensait que l’on allait vite arrêter d’être nuls.@ Blaah
Apres la nuit du 12 , les nuits de Masshad. Abonné donc au polar de nuit sous fond de féminicide.
J’étais curieux de voir ce que Ali Abbassi après son OVNI Border qui est probablement le truc le plus barré que j’ai vu ces derniers temps (il y a un post de Foutch’ sur ce même topic).
La première surprise c’est que le film est plutôt classique, son pitch aussi: en Iran, en 2001, dans la ville sainte de Mashhad, un serial killer massacre des prostituées, avec, si ce n’est la bénédiction de la police, au moins l’absence d’une traque acharnée, jusqu’à qu’une journaliste s’empare de l’affaire (voire de l’enquête devant l’immobilisme policier).
La première partie est relativement classique donc avec la traque, c’est bien foutu, le film prend tranquillement son rythme, c’est plutôt sur la seconde partie ou Abassi rue dans les brancards, on aperçoit plus son côté petit malin, le film de serial Killer s’éloigne si jamais cela l’a vraiment intéressé, on passe au procès, la charge se fait plus politique et la vision de son pays est totalement glaçante (vous imaginez bien que je ne spoile pas trop si je vous dis que le traitement de la femme est le cadet de leur souci, le mépris de la femme relayé de générations en générations par contre y est parfaitement disséqué avec la passation au fils).
On est assez loin de la douce folie de Border mais ca reste solide.