12-04-2004, 04:16
(Modification du message : 12-04-2004, 09:29 par boeuf mode.)
Du jus, va falloir en produire si on veut défier les Nerazzuri dans leur enceinte fétiche. Du "pure juice 100% burné", pas du breuvage light pour midinette tendance anorexique. Encore moins, dieu me tripote, du sirop de nave estampillé ado prépubère en mal d'acné. Là, il s'agit de sortir l'artillerie lourde. Le mortier du raisiné, celui qui tapisse jusqu'à l'estomac, plus si affinités. Du fermenté pour faire mentir la poisse…A bas la malédiction ! Cette chose malsaine qui fait qu'à la fin, les ritals passent un tour…
Inter, passe et manque… C'est un peu ce qu'a dû phosphorer la caution Marseillaise le croupier de service quand il a visualisé a posteriori les martingales avortées de ses flambeurs du milieu, pendant le match aller. Sur le tapis vert du Vélodrome, y'avait pourtant pas eu photo jeudi entre les deux teams. L'une était entrée en euphorie voire même en religion tandis que l'autre se recroquevillait sur ses fossiles de conviction. Sorte d'ultime hommage à l'Herrera. A l'ère des rats, devrait-on orthographier rapport à certains actes d'anti-jeu et à l'entretien post-match de ce cher Zanetti, Cristiano pas l'homme de la pampa…
Défense d'ivoire ! Ça, c'était la conviction du Zac, heureux qu'il était du jaune qui prive du retour notre chasseur de toiles d'araignées. Au lendemain du grand soir, l'Alberto l'avait même avoué en substance et dans la langue de Dante. Didier l'embrouille avait occupé boulevard Michelet trois de ses gars. Au bas mot, deux de trop. Ça faisait bézef et mauvais genre. A la nouvelle de la suspension du diamant noir, le mangeur de pasta alla milanese eut pu s'ouvrir un Barolo aussi sec…
Mais nous, basta, on allait pas en faire tout un pastis. Sauf à se faire des n½uds à l'intestin grêle. Attenzione, on tricote pas port nawak avec les viscères. Ça sert qu'à se faire du mal.. Les cacas nerveux, c'est réservé aux pleureuses. Les regrets éternels aux duos de nonnes. On badine pas avec le gastrique. Oui, le portugais en noir, pour l'occasion en jaune, nous avait spoliés sans vergogne. Oui, il devait siffler la faute de Fontana sur le chameau retrouvé. Oui, il aurait du calmer rapidos trois ou quatre agresseurs transalpins. Qu'importe, il fallait digérer tout ça et aborder l'enfer de Giuseppe Meazza sans arrière pensée aucune…
Que demandait le peuple, paraissait même que Marlet serait opérationnel mercredi. Bon, je concède, c'était loin d'être du pareil au même que l'ivoirien. Entre les deux, mon c½ur balançait pas un chouia. Entre les deux, y'avait quand même un camion sur l'échelle des classieux. "Un seul être vous manque et tout est dépeuplé" avait prédit Lamartine bien avant l'invention du soccer. Il avait tout compris à la rude poésie du crampon, l'Alphonse…
Le Zac lui, il devait désormais souffler sur les braises. Réveiller tout son petit monde. Sûr qu'à l'aller, ils z'avaient pas mis le feu au lac encore moins à la défense phocéenne, nos amis lombards. Mais là, ça allait pas être du même tonneau. Devant 80 000 tifosi en délire, ils étaient condamnés à se secouer le cocotier. Sortir un tantinet de leur moitié de terrain. Arrêter de subir sans arrêt les choses et essayer de construire un minimum de jeu…
En l'absence de Stankovic et d'Adriano toujours non qualifiés, Zaccheroni pouvait compter néanmoins sur le retour de Toldo, son portier titulaire et de Materazzi, le patron de sa défense. Il espérait aussi le come-back du "chinois", le bouillant Recoba afin de dynamiser une attaque apathique. Quoiqu'il en soit, ils allaient bien être obligés de se découvrir pour essayer de marquer, les fils du catenaccio…
C'était peut-être ça la chance de notre OM. Tenir bon derrière et évoluer en contre. Contenir les assauts adverses et frapper brutalement l'ennemi, là où ça fait mal. Afin de décrocher avec la tête et les tripes un divin passeport pour les demi-finales. Pour souder un peu plus ce groupe en devenir et perpétuer la saga des guerriers d'la caution Marseillaise. "Je ne veux voir que la victoire" avait exigé Edmond Rostand…
:drapeau_c
Inter, passe et manque… C'est un peu ce qu'a dû phosphorer la caution Marseillaise le croupier de service quand il a visualisé a posteriori les martingales avortées de ses flambeurs du milieu, pendant le match aller. Sur le tapis vert du Vélodrome, y'avait pourtant pas eu photo jeudi entre les deux teams. L'une était entrée en euphorie voire même en religion tandis que l'autre se recroquevillait sur ses fossiles de conviction. Sorte d'ultime hommage à l'Herrera. A l'ère des rats, devrait-on orthographier rapport à certains actes d'anti-jeu et à l'entretien post-match de ce cher Zanetti, Cristiano pas l'homme de la pampa…
Défense d'ivoire ! Ça, c'était la conviction du Zac, heureux qu'il était du jaune qui prive du retour notre chasseur de toiles d'araignées. Au lendemain du grand soir, l'Alberto l'avait même avoué en substance et dans la langue de Dante. Didier l'embrouille avait occupé boulevard Michelet trois de ses gars. Au bas mot, deux de trop. Ça faisait bézef et mauvais genre. A la nouvelle de la suspension du diamant noir, le mangeur de pasta alla milanese eut pu s'ouvrir un Barolo aussi sec…
Mais nous, basta, on allait pas en faire tout un pastis. Sauf à se faire des n½uds à l'intestin grêle. Attenzione, on tricote pas port nawak avec les viscères. Ça sert qu'à se faire du mal.. Les cacas nerveux, c'est réservé aux pleureuses. Les regrets éternels aux duos de nonnes. On badine pas avec le gastrique. Oui, le portugais en noir, pour l'occasion en jaune, nous avait spoliés sans vergogne. Oui, il devait siffler la faute de Fontana sur le chameau retrouvé. Oui, il aurait du calmer rapidos trois ou quatre agresseurs transalpins. Qu'importe, il fallait digérer tout ça et aborder l'enfer de Giuseppe Meazza sans arrière pensée aucune…
Que demandait le peuple, paraissait même que Marlet serait opérationnel mercredi. Bon, je concède, c'était loin d'être du pareil au même que l'ivoirien. Entre les deux, mon c½ur balançait pas un chouia. Entre les deux, y'avait quand même un camion sur l'échelle des classieux. "Un seul être vous manque et tout est dépeuplé" avait prédit Lamartine bien avant l'invention du soccer. Il avait tout compris à la rude poésie du crampon, l'Alphonse…
Le Zac lui, il devait désormais souffler sur les braises. Réveiller tout son petit monde. Sûr qu'à l'aller, ils z'avaient pas mis le feu au lac encore moins à la défense phocéenne, nos amis lombards. Mais là, ça allait pas être du même tonneau. Devant 80 000 tifosi en délire, ils étaient condamnés à se secouer le cocotier. Sortir un tantinet de leur moitié de terrain. Arrêter de subir sans arrêt les choses et essayer de construire un minimum de jeu…
En l'absence de Stankovic et d'Adriano toujours non qualifiés, Zaccheroni pouvait compter néanmoins sur le retour de Toldo, son portier titulaire et de Materazzi, le patron de sa défense. Il espérait aussi le come-back du "chinois", le bouillant Recoba afin de dynamiser une attaque apathique. Quoiqu'il en soit, ils allaient bien être obligés de se découvrir pour essayer de marquer, les fils du catenaccio…
C'était peut-être ça la chance de notre OM. Tenir bon derrière et évoluer en contre. Contenir les assauts adverses et frapper brutalement l'ennemi, là où ça fait mal. Afin de décrocher avec la tête et les tripes un divin passeport pour les demi-finales. Pour souder un peu plus ce groupe en devenir et perpétuer la saga des guerriers d'la caution Marseillaise. "Je ne veux voir que la victoire" avait exigé Edmond Rostand…
:drapeau_c