29-03-2004, 20:14
(Modification du message : 29-03-2004, 20:19 par Georges Profond.)
La CFA, le banc de touche, les tribunes les soirs de match, Sylvain N’Diaye connaît ça. Il les connaît même particulièrement bien depuis qu’il porte le maillot olympien !
Souvent considéré comme la 5e roue du carrosse par celui là même qui l’avait fait venir, il goûte à nouveau aux joies du terrain depuis le changement de coach, sans que cela change fondamentalement sa façon de penser. " Je suis très content d’être là et c’est vrai que c’est plus facile lorsque l’on joue. Mais, pour autant, je n’ai jamais été au bord du suicide… "
Sans être étincelant ni particulièrement décisif, l’ex-Lillois a retrouvé le niveau qui faisait de lui une pierre angulaire du système Halilhodzic " Je ne suis pas un nostalgique mais, pendant deux ans, on a passé pas mal de montagnes avec le LOSC. Et pourtant, nous n’étions pas les meilleurs techniciens du monde ! Mais on fonctionnait au mental et à l’énergie... "
Sans génie peut-être mais avec force et courage, voilà donc comment le Franco - Sénégalais, à l’image du groupe Lillois de l’époque, a bâti sa carrière. La même méthode, à la sauce marseillaise, est, paraît-il, à l’état embryonnaire: " C’est un point positif de voir cette mentalité se dégager du groupe Marseillais ", dit-il.
Laissé au repos contre Bordeaux pour un mauvais coup reçu face aux Reds de Gérard Houllier , Sylvain pense retrouver le terrain dès samedi.
" J’espère être rétabli pour jouer contre Lyon. Je n’ai pas disputé le match face à Bordeaux parce que j’estime que l’équipe n’a pas besoin de Sylvain N’Diaye s’il n’est pas à 100% de ses moyens physiques. Je préfère être honnête vis-à-vis du groupe et dire que je ne suis pas bien lorsque c’est le cas"
Ce match, que l’on espérait en début de saison décisif pour le titre ou, à tout le moins, pour une qualification en Ligue des Champions, ne sera vraisemblablement qu’une affiche de pacotille entre une équipe engluée dans le ventre mou du Championnat et une autre qui a réussi à atteindre ses objectifs et sur laquelle le Sénégalais ne tarit pas d’éloges ;
" Lyon est une équipe difficile à affronter. Les responsables du club n’ont changé que très peu de joueurs ces dernières années, ils ont pris des éléments qui, à chaque fois, ont apporté quelque chose, sans procéder à de grands chambardements. C’est pourquoi l’OL a toujours été présent. Les joueurs se connaissent, ils ont des automatismes, ils prennent du plaisir à jouer ensemble. Et cela, combiné avec le talent, donne une grosse machine à gagner ! Lyon est un modèle au niveau du recrutement. Aujourd’hui c’est certainement le meilleur club en France de ce côté-là. "
Sylvain trouve pourtant encore des raisons d’espérer et tente de trouver une explication aux maux de son équipe : " Ce n’est pas une question de motivation. Je trouve qu’on est trop joueurs. Lorsqu’on analyse les matchs qu’on a joués à Bastia ou à Rennes, on constate que les débuts sont en notre faveur. Et puis on se découvre et on prend des contres assassins, parce qu’on n’est pas assez attentifs. On l’a encore vu contre Liverpool où, en un dixième de seconde, on a pris un but parce qu’on n’était pas en place et qu’on ne s’imaginait pas que l’un d’entre nous allait perdre le ballon… "
Et de finir par un traditionnel " A Marseille on a besoin de temps, il faut de la continuité pour faire une grande équipe."
opiOM[url="http://www.opiom.net/forums/showthread.php?p=36307#post36307"]
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Souvent considéré comme la 5e roue du carrosse par celui là même qui l’avait fait venir, il goûte à nouveau aux joies du terrain depuis le changement de coach, sans que cela change fondamentalement sa façon de penser. " Je suis très content d’être là et c’est vrai que c’est plus facile lorsque l’on joue. Mais, pour autant, je n’ai jamais été au bord du suicide… "
Sans être étincelant ni particulièrement décisif, l’ex-Lillois a retrouvé le niveau qui faisait de lui une pierre angulaire du système Halilhodzic " Je ne suis pas un nostalgique mais, pendant deux ans, on a passé pas mal de montagnes avec le LOSC. Et pourtant, nous n’étions pas les meilleurs techniciens du monde ! Mais on fonctionnait au mental et à l’énergie... "
Sans génie peut-être mais avec force et courage, voilà donc comment le Franco - Sénégalais, à l’image du groupe Lillois de l’époque, a bâti sa carrière. La même méthode, à la sauce marseillaise, est, paraît-il, à l’état embryonnaire: " C’est un point positif de voir cette mentalité se dégager du groupe Marseillais ", dit-il.
Laissé au repos contre Bordeaux pour un mauvais coup reçu face aux Reds de Gérard Houllier , Sylvain pense retrouver le terrain dès samedi.
" J’espère être rétabli pour jouer contre Lyon. Je n’ai pas disputé le match face à Bordeaux parce que j’estime que l’équipe n’a pas besoin de Sylvain N’Diaye s’il n’est pas à 100% de ses moyens physiques. Je préfère être honnête vis-à-vis du groupe et dire que je ne suis pas bien lorsque c’est le cas"
Ce match, que l’on espérait en début de saison décisif pour le titre ou, à tout le moins, pour une qualification en Ligue des Champions, ne sera vraisemblablement qu’une affiche de pacotille entre une équipe engluée dans le ventre mou du Championnat et une autre qui a réussi à atteindre ses objectifs et sur laquelle le Sénégalais ne tarit pas d’éloges ;
" Lyon est une équipe difficile à affronter. Les responsables du club n’ont changé que très peu de joueurs ces dernières années, ils ont pris des éléments qui, à chaque fois, ont apporté quelque chose, sans procéder à de grands chambardements. C’est pourquoi l’OL a toujours été présent. Les joueurs se connaissent, ils ont des automatismes, ils prennent du plaisir à jouer ensemble. Et cela, combiné avec le talent, donne une grosse machine à gagner ! Lyon est un modèle au niveau du recrutement. Aujourd’hui c’est certainement le meilleur club en France de ce côté-là. "
Sylvain trouve pourtant encore des raisons d’espérer et tente de trouver une explication aux maux de son équipe : " Ce n’est pas une question de motivation. Je trouve qu’on est trop joueurs. Lorsqu’on analyse les matchs qu’on a joués à Bastia ou à Rennes, on constate que les débuts sont en notre faveur. Et puis on se découvre et on prend des contres assassins, parce qu’on n’est pas assez attentifs. On l’a encore vu contre Liverpool où, en un dixième de seconde, on a pris un but parce qu’on n’était pas en place et qu’on ne s’imaginait pas que l’un d’entre nous allait perdre le ballon… "
Et de finir par un traditionnel " A Marseille on a besoin de temps, il faut de la continuité pour faire une grande équipe."
opiOM[url="http://www.opiom.net/forums/showthread.php?p=36307#post36307"]
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